Originaire d’Abitibi, elle s’installe en 1980 à Montréal avec son compagnon. N'ayant aucune qualification et poussé par lui, elle devient stripteaseuse professionnelle. Elle se met rapidement à raconter sa vie en bande dessinée, avec un dessin très naïf, chose qu'elle avait déjà fait auparavant sans publier le résultat1. Elle photocopie les aventures de Mélody (son alter-ego) et distribue les fascicules dans les bars où elle exerce. L'accueil étant bon elle décide de lancer une version auto-édité en kiosque, et s'associe pour cela avec le dessinateur Jacques Boivin qui réalise les couverture. La revue obtient un succès d'estime mais s'arrête au bout de quatre numéro, faute à une diffusion chaotique et à un manque de ventes2. Une version angloOriginaire d’Abitibi, elle s’installe en 1980 à Montréal avec son compagnon. N'ayant aucune qualification et poussé par lui, elle devient stripteaseuse professionnelle. Elle se met rapidement à raconter sa vie en bande dessinée, avec un dessin très naïf, chose qu'elle avait déjà fait auparavant sans publier le résultat1. Elle photocopie les aventures de Mélody (son alter-ego) et distribue les fascicules dans les bars où elle exerce. L'accueil étant bon elle décide de lancer une version auto-édité en kiosque, et s'associe pour cela avec le dessinateur Jacques Boivin qui réalise les couverture. La revue obtient un succès d'estime mais s'arrête au bout de quatre numéro, faute à une diffusion chaotique et à un manque de ventes2. Une version anglophone voit le jour grâce à Jacques Boivin. Cela lui permet de se faire remarquer, notamment par Aline Kominsky-Crumb (en), mais surtout par Denis Kitchen, éditeur underground majeur. il décide de publier la série aux États-Unis mais réclame à Sylvie Rancourt un dessin plus professionnel. Elle écrit alors dix comic books dessinés par Jacques Boivin, qui sortiront entre 1988 et 19953. En 2001 elle sortira Melody on stage, son dernier album, chez Fantagraphics. Entretemps elle a également publié de nombreux récits courts et comics, ainsi qu'un jeu de carte4. Un « Club Mélody », bar nommé en son hommage, existe même à Montréal entre 1990 et 19925. Mariée en 2004 avec un fermier québécois, elle a totalement arrêté la bande dessinée. Elle se consacre depuis 2007 à la peinture et à l'éducation de ses quatre enfants6. Réputé dans le milieu de la bande dessinée grâce à la nombreuse littérature critique à son sujet, le travail de Sylvie Rancourt était globalement invisible au public jusu'à la réédition intégrale de ses premiers travaux par les éditions Ego comme X en 2013....more