Maude Veilleux
Born
Beauce, Canada
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Prague
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published
2016
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7 editions
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Une sorte de lumière spéciale
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2019
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2 editions
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Les choses de l'amour à marde
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2013
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Last call les murènes
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published
2016
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2 editions
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Le vertige des insectes
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2014
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4 editions
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Bad boys
by
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2019
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Ghost
by
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published
2023
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Les choses de la lumière
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2023
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frankie et alex - black lake- super now
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published
2018
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Véhicule cheveux longs
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published
2019
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“J'aimais sa présence. J'aimais être avec lui même si j'avais compris que nous n'aurions pas de sexe torride. J'aimais sa façon de me toucher. De me regarder. Personne n'a eu d'orgasme ce soir-là. Ç'a été difficile de m'extraire de ses bras.”
― Prague
― Prague
“Je suis un personnage. J’ai commencé à préparer mon suicide. Je me laisse un an. Finir le livre. Ensuite, me tuer. Il faut bien prévoir. Ne rien oublier. Je dois classer les fichiers. Je rêve d’une anthologie posthume. Tous mes textes rassemblés sous une même couverture. Tout y mettre. Toutes ces pistes éclaircies par un quelconque lecteur attentif.
Je m’énerve moi-même avec le suicide. J’en ai tellement parlé. Partout. Dans tous mes livres. Durant chacune de mes nuits blanches. Deux-trois fois par semaine en hiver. Un peu moins en été. J’ai contourné le problème. Soulevé les coins. Approché doucement au début. Puis je m’y suis lancée quelques fois. Deux, officiellement. Deux petites fois ratées. C’est très difficile de se tuer. On croit qu’on peut toujours mourir. Comme ça, juste par la force de la pensée. Mais non. On ne se vide pas de son sang avec une coupure d’un pouce. On ne meurt plus de caler un pot d’antidépresseurs. On ne peut plus mourir (Mille, p. 133).”
― Corps
Je m’énerve moi-même avec le suicide. J’en ai tellement parlé. Partout. Dans tous mes livres. Durant chacune de mes nuits blanches. Deux-trois fois par semaine en hiver. Un peu moins en été. J’ai contourné le problème. Soulevé les coins. Approché doucement au début. Puis je m’y suis lancée quelques fois. Deux, officiellement. Deux petites fois ratées. C’est très difficile de se tuer. On croit qu’on peut toujours mourir. Comme ça, juste par la force de la pensée. Mais non. On ne se vide pas de son sang avec une coupure d’un pouce. On ne meurt plus de caler un pot d’antidépresseurs. On ne peut plus mourir (Mille, p. 133).”
― Corps
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