L’idée d’un livre!
Avant de commencer, il y a une chose importante à savoir sur moi. Je n’ai jamais eu l’objectif, ni même l’envie d’écrire un roman, mais alors vraiment pas. Enfin, ça c’était avant un matin de 2012.
Je me rappelle de ce jour comme si c’était hier. Il faisait super beau et je devais rejoindre un ami pour faire un footing.
Ah ! Il y a deuxième chose à savoir sur moi. J’aime faire du sport, j’ai fait du foot pendant plusieurs années, mais je déteste courir dans le vide, c’est long et fatigant.
Bref, on se met à courir et pour passer le temps on discute, ça aide à se concentrer sur autre chose que l’effort physique. Et d’un coup sans vraiment savoir pourquoi il me pose une question :
« Si tu devais imaginer une histoire, tu ferais quoi ? »
J’ai toujours kiffé imaginer des histoires et avec mes amis on a la drôle d’habitude de décortiquer chaque film qu’on a aimé pendant des jours. Donc je me dis pourquoi pas jouer le jeu.
Et c’est à cet instant précis que les premières idées d’Amisseum sortent de ma tête. L’histoire se développait aussi vite que j’enchainais les kilomètres. (J’exagère un peu, ce jour-là j’ai dû faire max 5 kilomètres)
Mais je commençais déjà à réfléchir sur plusieurs points. Quel type de héros ? Quel monde ? Une histoire d’amour ? J’avais le début, mais aussi une idée de la fin…
Une fois la course terminée, il ne restait que des idées d’une histoire qui me semblait passionnante et que j’avais envie de voir sur papier. Le problème c’est que je ne savais pas du tout par où commencer. Il était aussi clair que l’histoire que j’avais imaginé serait longue à écrire et ne tiendrait pas sur un seul roman.
Alors que faire ? Laisser ce projet de côté ? Ou bien tenter l’aventure ?
J’ai mis moins d’une minute pour me décider. C’est simple, je n’avais jamais ressenti autant de joie. Tout me semblait excitant à l’idée d’écrire un roman et malgré les difficultés rencontrées durant l’écriture, je ne regrette absolument pas ce choix.
J’écris cet article aujourd’hui parce que faire ce roman a été autant une surprise pour moi que pour mon entourage. Mais aussi parce que je pense que beaucoup de personnes aimeraient se lancer, mais n’ose pas. À ces gens-là, j’aimerai dire que tout est possible. Il faut beaucoup d’envie, mais aussi de la persévérance et du courage.
J’ai la conviction que c’est en écrivant que l’on devient écrivain. Évidemment, certaines personnes sont plus douées que d’autres, mais si l’envie est forte il n’y a rien qui peut vous arrêter.
Peu importe ce que devient le manuscrit, qu’il soit bon ou mauvais, édité ou pas, vous aurez accompli quelque chose en terminant ce livre et ça, c’est le plus important. Puis si vous en êtes satisfait, vous trouverez certainement des lecteurs qui l’apprécieront…


