1123 après le Pacte.Au Nord vivent les hommes du froid et de l'acier, au Sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d'ombres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse depuis la nuit des temps. Mais un crime impensable va bouleverser cet équilibre : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats sont sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier. Certains voient là l'œuvre monstrueuse d'un mal ancien, d'autres usent du drame comme d'un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes.Un druide, Obrigan, a pour mission de retrouver les assassins avant qu'une nouvelle guerre n'éclate. Mais pour la première fois, Obrigan se sent impuissant face à l'énigme sanglante qu'il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n'ont pas de réponses. Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt…
Incroyable roman. Dès les premières pages j'étais totalement plongée dans l'histoire et autant vous dire que ça ne s'arrange pas avec le temps ! Ce roman de fantasy passe presque pour un thriller tant on suit avec angoisse l'avancée de l'histoire. On veut savoir qui sont les auteurs du crime atroce du début, mais rien ne laisse présager les incroyables rebondissements et le dénouement de l'histoire. C'est merveilleusement épique, très sanglant aussi par moment, plein d'actes héroïques et de traîtrises, et forte en amitiés. Je suis totalement charmée par le talent d'Olivier Peru et je ne peux qu'ajouter ses autres romans à ma wishlist. Une telle plume française est un vrai bonheur à découvrir ! Amis amoureux de fantasy, n'hésitez surtout pas !
« Druide » fait partie de ces rares romans qui, dès les premières pages, vous envoûtent et laissent un sérieux gouffre en vous quand vous en tournez la toute dernière page. Cette histoire est magnifique et ce livre m’habitera toute ma vie! Immense coup de coeur, vous l’aurez compris.
Un livre qui m'a autant fatigué au début que passionné sur la fin... du coup je ne suis pas vraiment sûre de comment en parler ou le noter dans sa globalité (3.5 étoiles) ? 🤔🤷♀️
En vrai, je suis même fâchée contre ce roman, il a tellement de potentiel au niveau de l'univers et de l'intrigue ! C'est dommage que la construction du récit le desserve autant. Le poche fait 600 pages... et j'ai eu l'impression que l'introduction en faisait 300. C'est trop. Beaucoup trop. (J'ai même perdu des camarades de lecture commune en cours de route avec ça ! 😭) C'est lent, il ne se passe pas grand-chose... Ou alors si, mais j'avais du mal à y trouver de l'intérêt... que ce soit pour les scènes racontées ou pour le sort des personnages. Il m'a manqué de l'attachement pour ces derniers, je ne me suis pas vraiment investie émotionnellement avant la 2ème moitié du bouquin 😬
En dehors de ces problèmes de rythme et d'attachement... j'ai aussi eu du mal avec l'écriture. Je l'ai trouvé un peu maladroite.
Et un dernier point regrettable : Où sont les femmes ? On n'est pas chez les Ents à ce que je sache, elles n'ont pas disparu du continent 👀 Et pourtant, c'est à peine si on en croise une et même là (attention gros spoiler) : .
Mais j'ai persévéré à cause de l'intrigue très mystérieuse, je voulais absolument savoir le pourquoi du comment de ce qu'il se passait ! J'ai aimé l'aspect enquête dans un monde de fantasy médiéval. Mes efforts ont été récompensés, car la 2ème moitié regorge d'actions et de révélations surprenantes ! Elle prend une dimension plus épique et donc plus palpitante à lire. J'aime le drama et j'ai été servie.
Sinon j'ai beaucoup aimé découvrir l'univers de la forêt avec les druides, leurs ordres, leurs dons et leurs histoires 😍 Idem pour tout ce qui touche à l'identité des "coupables" de l'enquête 👀
J'ai trouvé le travail sur l'ambiance réussie aussi. C'est sombre, c'est pesant, c'est horrifique 😱 Mais il y a quelque chose d'envoûtant là-dedans.
Un avertissement pour finir : c'est très très très gore ! Les descriptions des différentes boucheries auxquelles on assiste sont détaillées et très crues. Perso, ça m'a donné la nausée 😅
Je suis peut-être un peu dure mais c'est le premier roman de l'auteur, il faudrait en tenir compte. Et je ne pense pas m'arrêter à cette première expérience, au contraire !
Quelle déception... Ma quête d'un excellent livre de fantasy en français continue. Pour une histoire qui commençait de façon si intrigante, ça s'est dirigé dans des directions vraiment peu intéressantes. L'histoire commence plus sous forme de thriller dans un monde de fantasy, mais cet aspect n'est pas exploré jusqu'au bout et l'action devient juste du "combat épique d'une armée contre une autre" sans qu'on n'ait jamais eu le temps de s'intéresser aux personnages. Et c'est probablement là la chose qui m'a le plus déplu: les personnages. Une histoire ennuyante avec des personnages attachants va tout de même être intéressante, mais pas l'inverse. Les personnages sont décrits de façon très froide et le narrateur omniscient n'aide vraiment pas à s'attacher à qui que ce soit. L'auteur nous dit tout ce qui se passe, mais ne nous fait pratiquement rien ressentir à travers les personnages. Alors, pourquoi est-ce que je devrais me soucier de s'ils souffrent, vivent ou meurent? Au niveau de la forme, une large partie de la narration se fait au pluriel. Les deux apprentis du personnages principal sont groupés comme une seule entité, réagissant de façon identique. Lors d'interminables combats, les actions des soldats sont décrites comme un tout, apportant un niveau de détachement que je m'efforce d'apprendre à maîtriser sur ma propre vie avec la médiation. Si seulement... Finalement, le dernier clou dans le cercueil de mon appréciation pour ce livre fut en partie l'immense monologue de 15 pages de backstory/worldbuilding et, un peu plus tard, le chapitre de 40 pages qui nous offre encore plus de backstory avec, en prime, un flashback dans un flashback. Ça coupe complètement le peu d'action de l'histoire de base. Peut-être que l'auteur aurait dû écrire cette histoire là? Comme elle lui semblait tellement plus intéressante. Je pourrais continuer longtemps avec des exemples qui mont tiré hors de l'histoire (QUATRE FOIS qu'un personnage LANCE UNE ÉPÉE vers son adversaire pendant un combat...), mais je vais résumer ma pensée à ceci: les défauts sont beaucoup trop nombreux pour permettre aux rares éléments intéressants de briller.
Un commencement comme on aime pour les amateurs de fantaisie, avec une très belle écriture. J'ai un peu souffert de longueurs en milieu de livre sur la description (nécessaire) de cet univers assez complexe.
Oliver Peru est un auteur multi-fonction dans le monde de la fiction française. Scénariste de (plein de) BDs, romancier, story-boarder, illustrateur quand il s’ennuie, le monsieur doit pas beaucoup dormir. Je ne suis pas très client des BDs de fantasy de chez Soleil, donc je n’ai jamais eu le plaisir de lire ses productions de ce côté-là, mais comme ses romans ont très bonne réputation je me suis penché sur son premier bouquin solo : Druide.
Les plus fins limiers l’ont peut-être deviné, Druide nous raconte les aventures d’un druide. Obrigan et un représentant du clan des loups, il est envoyé par son peuple à la forteresse de Wishneight où une tuerie a eu lieu : 49 soldats ont été sauvagement massacrés, dans le genre grosse boucherie, intestins qui pendouillent et morceaux qui volent. Le roi du coin y voit un coupable tout trouvé, le monarque du pays d’en face, il a l’armée qui le démange et voudrait bien aller s’expliquer avec son rival sur le champ de bataille. Mais Obrigan, persuadé qu’une autre force est à l’œuvre, essaye de calmer les esprits et cherche le vrai coupable. Avec ses deux apprentis, il va mener l’enquête sur les traces de ces tueurs à la sauvagerie inimaginable.
L’histoire démarre donc comme une enquête policière dans un contexte fantasy à l’occidentale assez classique. Le héros est propulsé dans un imbroglio politique et doit se débrouiller pour mener son enquête alors que tout le monde a déjà désigné le coupable qui l’arrange. Pour éviter la guerre, Obrigan devra convaincre les pays du Rahimir et du Sonrygar de ne pas se sauter à la gorge. La haine qui oppose les deux nations est très bien expliquée, les deux familles royales ont un passé qui les dresse l’un contre l’autre au-delà de toute raison, sans pour autant qu’un côté soit « méchant » et l’autre « gentil ». Cette construction est vraiment intéressante sans partir dans la complexité de romans plus politiques, ce que j’apprécie, gloire à la simplicité.
Au-delà de cette opposition, on découvrira aussi tout l’univers des druides qui vivent dans une forêt sacrée interdite au reste des hommes. On apprendra donc comment fonctionne leur société avec ses 4 clans aux règles très strictes. C’est construit avec soin mais ne surprend jamais vraiment, on est dans la fantasy vraiment classique et l’univers ne réussit jamais à prendre une vraie identité. C’est rigolo parce que ça me fait le même effet que les BDs de chez Soleil, de la fantasy très générique et des poncifs recyclés sans réelle innovation de contenu ou de ton. Pourtant, Oliver Peru arrive vraiment à créer une atmosphère sympa dans ce monde, il prend son temps et met en place des mystères au milieu de ces forêts.
Pourtant, on peut tout à fait créer un univers « classique » mais réussir à captiver le lecteur quand même, beaucoup le font extrêmement bien. Mais j’ai mis beaucoup de temps à lire ce roman parce que je ne me suis jamais vraiment laissé emporté par son histoire. Au-delà de son rythme très lent, ce sont les personnages qui m’ont empêché de me plonger dans Druide. Je n’ai trouvé aucun héros assez travaillé ni profond pour m’embarquer avec lui. Obrigan, Arkantia, Tobias ou encore Kesher me sont apparus bien fades, ils manquent vraiment de caractère et je ne me suis attaché à personne, sans parler de leur côté fataliste limite pleurnichard.
L’utilisation de la magie naturelle par les druides n’est jamais vraiment expliquée, le plus souvent c’est « il puise dans sa magie et fait des trucs » sans en approfondir le fonctionnement, les limites ou les possibilités. Sans taper dans du Sanderson, j’aurai aimé quelque chose d’un peu plus fouillé. Le côté enquête policière est également très léger, voire absent. Dans toute la première partie les personnages se contentent de courir partout sans rien comprendre, ils passent la première moitié du livre à tourner en rond jusqu’à ce que les coupables se montrent de leur plein gré. Y’a quelques autres trucs qui m’ont paru un peu faciles, ce héros qui se rappelle comme par magie qu’en fait il savait déjà tout, c’est juste qu’il avait oublié et que là, paf, ça vient de lui revenir.
Vous l’aurez compris, je n’ai pas été emporté par ce roman qui se traine pourtant une réputation très positive. Oliver Peru est un auteur français apprécié par le public, Druide est très bien noté sur la majorité des sites où il est chroniqué donc vous pouvez tenter le coup mais personnellement je vais attendre un peu avant de lire Martyrs.
Un début mitigé mais qui fini par remonter la pente et de manière que j'ai vraiment bien aimé.
Pour ce que je n'ai pas aimé au début du livre, je pense que c'était surtout qu'il me fallait un temps d'adaptation au style. Le fait que tout soit raconté à la troisième personne met une une espèce de barrière aux sentiments j'ai trouvé. On a l'impression que c'est quelqu'un qui nous raconte l'histoire et du coup je ne ressentait pas du tout les émotions des personnages. Surtout qu'on est pas trop dans le détail au début, j'avais plus l'impression que les personnages passaient d'un étant émotionnel a un autre en un claquement de doigts, ce qui n'aide pas à se plonger dedans. En fait c'est vraiment ça le point qui m'a le plus dérangé jusqu'à ce que je m'y fasse : l'impression de ne pas comprendre les changements d'émotions car ils sont juste expliqué froidement et rapidement. Par exemple a un moment donné Obrigan passe de la suspicions à la colère pour finalement devenir ami avec quelqu'un en moins d'une page et j'étais perdue dans ce que je devais ou pas ressentir concernant la situation.
Bon, heureusement cette impression c'est résorbée par la suite.
En se qui concerne le scénario, je n'ai rien à redire. l'histoire se tiens, elle est bien développée. Contrairement à certains je n'ai pas trouvé de longueurs, le rythme étant un peu lent mais ça ne gène pas les choses vu qu'on suis l'enquête d'Obrigan et dans une enquête il y a toujours des moments ou on ne trouve rien. Ce coté enquête c'est d'ailleurs un des points que j'ai bien aimé, j'ai adoré les mystères et les recherches, on est à la limite dans une ambiance de thriller fantasy pendant une grande partie du roman.
Il y a une vrai ambiance dans ce livre, on est sur un univers totalement unique en fait, on n'a pas de références ni de comparaisons à faire avec d'autres et je trouve ça vraiment super, cette nouveauté. Le livre joue avec nos peurs du noir, de l'inconnu, des secrets du passé. Les humains présents sont vraiment tous nuancés, bien qu'on ne les suive pas vraiment souvent. Au début on voudrait prendre un camp et en faire les gentils et l'autre les ennemis mais en fait impossible car des deux cotés il c'est passé des horreurs et des deux cotés ils sont fautifs et en même temps ils ne l'ont pas vraiment voulu vu que la guerre est présente depuis des générations.
J'ai aussi adoré la morale de l'histoire. Je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler mais ça m'a un peu fait penser à une morale de comics, ou on dit que de grands pouvoir amènent de grandes responsabilité et que le pouvoir corrompt. Le fait que la peur et l'envie font faire des horreurs aux gens alors qu'il n'y avait aucune raison au départ et que tout aurait pu bien finir si la confiance avait régné. C'est un peu un constat triste mais vrai quand on voit l'actualité en se moment.
Au final un livre qui a mal commencé mais qui c'est fini très bien, je peux vraiment dire que je l'ai aimé, malgré tous les défauts que j'ai vite oublié dans la seconde moitié du récit !
Une bonne lecture, mais je suis un peu déçue quand même.
Ça faisait un moment que je voulais lire ce livre, dont le résumé me plaisait beaucoup.
L’intrigue est bien menée : l’ennemi est inquiétant et mystérieux, et j’ai vraiment ressenti la forêt, la nuit et toutes les zones d’ombres comme menaçantes, voire mortelles.
Pas de sytème de magie ici, le surnaturel n’est pas expliqué, il existe et c’est tout, comme dans le Seigneur des Anneaux, pas de problèmes pour moi, j’ai trouvé ça chouette.
Ce qui a pêché le plus, dans mon cas, ce sont les personnages. Je ne m’y suis pas attachée, et j’ai souvent questionné leur comportement par rapport à leur caractère, tel que défini par le narrateur, en particulier Obrigan, le personnage principal. Au fil du récit, les rois deviennent cliché : ils sont grands, ils sont très forts, au point de réussir à mettre à mort des créatures capables de tuer une cinquantaine de personnes en quelques secondes, ils sont redoutablement intelligents… C’était pourtant bien parti, avec des personnages assez gris, mais qui deviennent des symboles de droiture à la fin, une image qui ne leur va pas du tout.
Certaines scènes, qui me paraissent importantes et qui marquent le début de nouvelles actions des personnages, m’ont dérangé : elles sont menées trop rapidement, en quelques paragraphes, alors qu’un dialogue aurait pu approfondir les choses. Il y a aussi des situations où des personnages disparus surgissent de nul part, et alors personne ne se pose la moindre question à leur sujet, à part moi.
Certaines choses étaient assez prévisibles, notamment à partir de la seconde moitié, mais on est toujours content quand des théories s’avèrent vraies.
En bref, une bonne lecture, surtout pour un premier roman, même si je ne me suis pas arrachée du tout aux personnages et si certains points m’ont dérangée. ça ne me décourage pas et je compte bien lire Martyrs.
Petit point qui me perturbe tout de même depuis que j’ai ouvert le livre : sur la couverture de mon livre, il est écrit « Oliver Peru », tandis qu’à l’intérieur, il est écrit « Olivier Peru ». Est-ce qu’il y a un micmac avec un nom de plume ? Vu que le livre a été publié en 2010, j’ose espérer que l’éditeur aurait corrigé une coquille depuis le temps… Si quelqu’un a une explication, ça m’intéresse.
Tout pouvait me plaire dans le résumé de ce roman.
Et il en résulte que quasiment rien ne m’a plu.
Le style de l’auteur est vraiment mauvais. J’ai corrigé des apprentis auteurs bien meilleurs. C’est la foire à la répétition, au vocabulaire pauvre, à la distanciation avec les personnages. On n’incarne personne, les sentiments sont effleurés et nous sont surtout donnés en pâture : on nous dit qu’untel est triste, et il faut composer avec ça, on ne le ressentira pas, jamais. Du coup on ne comprend rien aux revirements émotionnels de chacun et chacune, on ne comprend pas non plus leurs prises de position à certains moments. Les persos suivent le script et changent quand ça arrange l’auteur, mais les justifications sont si pauvres et si mal incarnées qu’on finit au bout d’un moment par se résigner à accepter, et du coup se détacher totalement des personnages. Je décerne quand même la palme aux dialogues qui ne sont absolument pas naturels, ce qui fait que je n’ai cru en rien. Je ne sais plus qui m’avait dit qu’on juge la qualité d’un livre à la qualité de ses dialogues, mais en ce qui concerne Druide, je ne peux qu’approuver cent fois. À l’aune des répliques des personnages et de leurs échanges, la copie entière est à revoir.
Mais le style n’est pas le seul en cause dans ce qui m’a déplu. Car le roman est long. Et je ne parle pas en nombre de pages. Je peux m’enfiler des pavés deux ou trois fois comme lui sans y trouver à redire. Il est long parce qu’on pourrait y trancher dans le lard et ne rien perdre sur l’intrigue globale ou sur le monde proposé par Olivier Péru. La construction de certains chapitres entiers est à retravailler, surtout pour alléger ces gros moments de lore-dumping qui auraient pu être amenés d’une manière différente et bien plus intéressante. Parce que c’est ça le souci : on s’ennuie et du coup, on s’attarde sur les incohérences et les changements incompréhensibles de points de vue à des moments où c’est clairement impossible. Du coup, ça devient un cercle vicieux dont on ne sort pas. Le roman gagnerait vraiment en qualité grâce à de l’efficacité et de la simplicité (mais pas du simplisme, il en est déjà un peu trop pourvu).
Quant à l’intrigue, y avait du potentiel, vraiment. Bon outre le fait qu’il y ait trois femmes qui se battent en duel sur toute la longueur du bousin, ce qui me fait toujours grincer des dents. Mais y avait une idée, y avait un truc intéressant, et surtout ça aurait pu être bien mieux développé et amené. La forêt, je l’aime, j’y vais souvent pour la redécouvrir et me ressourcer, et je n’ai rien ressenti dans ce roman qui m’y fasse penser. Alors que j’aurais voulu la retrouver viscéralement et vouloir devenir druidesse moi aussi. Et comprendre pourquoi certaines décisions sont si tragiques ou certains débats si houleux. Parce que là honnêtement, et encore une fois, on ne peut même pas s’attacher à la forêt et comprendre ce que ressentent les personnages parce que personne ne ressent rien dans ce foutu roman. C’est donc une fois de plus desservi par la plume de l’auteur et par des raccourcis scénaristiques bien pratiques.
Le mystère du début était intéressant, c’est ce qui m’a fait poursuivre ma lecture malgré les laborieuses premières pages (après j’ai fini par comprendre qu’il fallait que je m’y fasse parce que ça ne s’améliorerait pas à ce niveau). Mais encore une fois, déçue : aucun twist ne m’a surprise, je les avais tous devinés des centaines de pages plus tôt, et l’escalade dans la surenchère dans la deuxième moitié du roman m’a complètement blasée. Allez zou, on envoie mourir des dizaines de milliers d’hommes et on en cache des dizaines de milliers derrière une colline et puis finalement d’autres dizaines de milliers arrivent pour nous sauver et... puis les méchants sont ultra méchants puis ultra ultra méchants mais attendez parce qu’il y a encore l’ultra ultra ultra méchant (la différence de méchanceté entre eux tous ? Aucune). Même le gore finit par ne plus faire aucun effet en comparaison des premiers chapitres.
Du coup, je n’ai vibré pour aucun personnage ni pour ce qui allait arriver. Je voulais en finir vite et passer à autre chose. Avec du recul, je ne sais même pas pourquoi j’ai continué, d’ailleurs. Je tournais les pages dans l’attente d’une surprise finale, mais rien n’est venu.
Les déceptions, ça arrive, beaucoup d’autres lecteurs et lectrices ont adoré et j’en suis contente pour eux. De mon côté, ça signe le début et la fin de mes lectures d’Olivier Péru.
J'ai été assez décue de cette lecture: je pensais que ce livre allait me passionner, me faire rentrer dans un univers de magie et d’héroïsme épique.... le style d'écriture ne m'a pas plu du tout, et cela m'a rebuté: je me suis ennuyée en lisant cette histoire que j'ai quand même lue en entier. L'intrigue est assez décousue: le druide Obrigan, aidé de ses deux apprentis, doit découvrir quels créatures ont assassiné des soldats dans une forteresse, tandis que le roi auquel appartient la forteresse prend ce prétexte pour déclarer la guerre aux pays voisins. On découvre que les créatures viennent du coeur noir de la forêt des druides, qui est fermé par un mur, et elles sont contrôlées par un monstre qui cherchent à se venger des hommes. Une jeune druidesse va en apprendre plus en absorbant la mémoire d'un ancien soldat qui avait vécu des siècles avant, et le monstre lui-même va finir par révéler comment il en est venu à haïr la race humaine. Des va-et-vient constants entre le personnage principal et les secondaires font de certains passages des morceaux narratifs pas assez creusés: Arkandia, Obrigan et Jarekson sont peut-être les seuls personnages assez fouillés, les autres restent superficiellement décrits. Le style est difficile à décrire: phrases assez répétitives, pas énormément de vocabulaire varié (les mêmes mots reviennent assez souvent), beaucoup de points d'exclamations pour conclure les phrases, là il n'y en avait pas forcément besoin. C'est très long à lire, et les détails un peu gores n'arrangent rien : il n'y avait pas besoin d'en rajouter sur l'horreur pour essayer d'accrocher le lecteur....
Dommage, vraiment, les légendes des druides méritaient amplement mieux comme roman de fantasy...
j'ai été agréablement surprise ! je connaissais pas ce titre donc j'y allais à l'aveugle après qu'on me l'ait offert mais le côté one shot me branchait pas mal et franchement c'est un bon titre de fantasy qui se tient
au niveau de l'écriture déjà j'ai trouvé bien écrit, c'était une écriture assez riche, précise mais pas lourde du tout. il y a un jeu de narration qui est fait et qui permet de remettre en cause ce que le lecteur croit savoir. on a pas mal de scène de traque/combat qui sont très bien écrites et donnent vraiment du rythme au récit.
l'univers est franchement sombre, on est très vite plongé dans une ambiance à la limote du huis-clos, oppressante, lourde quasi angoissante. on est plongé dans cette fôret dont on ne sort que pour enquêter sur un affreux meurtre. la mythologie développée est super intéressante ! l'histoire est de prime abord assez simple et basique : deux pays rivaux séparés par une crevasse et lorsqu'un crime terrible survient ça va menacer la paix déjà fragile. mais si ça repose sur un postulat assez simple ça permet d'explorer une mythologie franchement originale dans sa construction tout en donnant un semblant de réalisme au récit. c'est une fantasy assez accessible finalement.
au niveau de l'hsitoire y a ce côté contre la montre qui est présent avec un countdown dans le titrage des chapitres mais à la fois le récit n'est pas du tout précité. il prend vraiment son temps pour étoffer, explorer et donner de la crédibilité à ce que l'on lit. dans les one shots j'ai toujours peur de la résolution mais là c'est un grand oui ! c'est crédible, ça tombe pas comme un cheveux sur la soupe, ça ajoute encore à la complexité de la mythologie et de l'univers en donnant un deuxième niveau de lecture. finalement le lecteur pense en savoir plus que les personnages tout du long mais a lui aussi un pas de retard.
petit hic sur les perso féminins, il n'y en a qu'un :( après c'est un perso très intéressant donc c'était chouette mais ouai c'est quasi que des gars qu'on suit quoi aussi la dernière bataille finale qui est, je dois bien l'avouer, un peu longue. même si j'aime les scènes de combat là on aurait pu un peu écourter
franchement un très bon one shot fantasy médievale/druide que je peux que recommander. j'ai rien à redire, j'ai passé un super moment et ça se lit vraiment tout seul.
J'ai adoré cet univers fantasy, ses vieilles légendes et ses recoins sombres - et j'ai surtout aimé la façon dont l'auteur s'amuse à changer la perception qu'on pensait avoir de l'histoire, à casser un peu les codes classiques de la fantasy.
L'intrigue est captivante et j'ai tourné les pages avidement jusqu'à la dernière, emportée par tous ces rebondissements.
J'aurais aimé que cet opus soit en fait étiré sur plusieurs tomes, pour mieux développer certains personnages, avoir des histoires secondaires qui viendraient nourrir la trame principale. C'est plutôt bon signe finalement, de regretter de n'en avoir pas eu assez !
Je pensais être face à un simple roman fantasy empruntant à l'imaginaire celte et nordique, mais attention, certains passages sont angoissants façon thriller fantastique ou même carrément gore (vous êtes prévenu.es !)
Je n'ai pas pu m'empêcher de voir à certains moments des références à d'autres univers, par exemple m'ont fait penser à L'Assassin royal : Première époque, 1 de Robin Hobb, d'autres à une influence lointaine de Tolkien avec .
Un point aussi qui m'a touché dans ce livre, c'est le lien entre les personnages et l'écriture de l'amour filial et fraternel. Ce n'est pas le coeur du livre, ou peut-être finalement si ?
Un roman surprenant, qui passe de la douceur à l'horreur et s'amuse à perdre la personne qui le lit.
Je recommande à qui veut passer un bon moment de lecture, s'évader sur les terres de la Mère Verte et se perdre dans la forêt.
Une énorme (et très bonne) surprise! Malgré la pavasse j'ai accroché tout de suite et je l'ai dévoré! Mon seul regret: une mauvaise gestion des différents POV (j'aurais voulu plus de Tobias et Kesher, là c'était un peu faible) et quelques mini longueurs, sinon lecture au top !!!!!!
Le premier thriller druidique du monde? Je ne sais pas mais j'ai vraiment aimé : Les personnages, l'univers, l'histoire pleines de rebondissements , l'atmosphère, le gore par moment et l'écriture. J'ai trouvé un chapitre un peu long à la fin mais c'est plus une histoire d'ajustement personel sur le dénouement qu'un écueil du roman. Une belle et dure histoire sur la nature humaine.
Druide est un roman ultra descriptif. C'est généralement une caractéristique que je redoute. J’avais peur que les grandes descriptions me laisse somnolente mais contre tout attente j’ai été totalement emportée par l’histoire et ce dès les premiers chapitres.
Je définirais Druide comme un mélange entre fantasy et thriller. L’histoire est originale, épique, pleine d’aventures, de batailles, de complots et d'amitiés. J'ai particulièrement apprécié la construction façon thriller super intelligente qui nous tient en haleine des premières aux dernières pages du livre.
J’ai eu un seul petit bémol. Dans les premiers chapitres, l’histoire suit plusieurs personnages mais rapidement on retrouve le personnage principal et on ne suit l’histoire plus qu’à travers son point de vue. J’ai trouvé ça un peu dommage car d’autres points de vue auraient pu apporter un petit plus supplémentaire à l’histoire.
Malgré ce petit bémol, Druide n'en reste pas moins une petite pépite de la fantasy française qui, pour moi, n’a rien à envier à ses homologues anglophones.
"La forêt est éternelle". Oserai-je voir, au travers de ce récit l'évocation d'une mère nature personnifiée? Je crois, et j'écrirai probablement quelques lignes sur ce livre. J'ai bien aimé, entraînant, seulement un peu court à mon goût car j'aurais aimé en apprendre plus sur l'histoire de ces royaume... mais là, c'est uniquement parce que je suis gourmande. Cet auteur est à surveiller!
Je n'ai pas réussi à accrocher. Pourtant, je mesure bien le potentiel de ce roman, qui devait tout avoir pour me plaire. Mais étrangement, ça n'a pas fonctionné.
J'ai bien aimé le début. L'installation de l'univers est plutôt bien faite, avec un univers cohérent, un mystère assez poignant. Il y a une Histoire/mythologie intriguante, des royaumes en pleine crise, et des idées originales. Malheureusement, dans la 2ème partie du livre, j'ai déchanté pour trois raisons principales:
1) Le livre débutait en balançant entre plusieurs personnages/points de vue, permettant au lecteur de voyager parmi plusieurs zones géographiques et de découvrir des personnages extrêmement bien écrits et introduits. Malheureusement, la deuxième partie ne se concentre que sur Obrigan et se cantonne donc à la forêt, ce qui est certes intéressant, mais qui déçoit inévitablement le lecteur. J'ai été d'abord agréablement surprise de la tournure inattendue des évènements (je pense que c'était le but), puis lassée et déçue de ne pas découvrir plus de choses de ce monde, et de ne plus du tout partager les points de vue des personnages préalablement introduits. Ceux-ci sont d'ailleurs ramenés bien trop tard lors de la fin du livre, après de nombreuses batailles qui n'ont donc mis en jeu que très peu de personnes que l'on a appris à connaître, ce qui a impacté l'effet émotionnel. Outre les personnages et les lieux, il y a aussi d'autres notions introduites mais jamais exploitées : les prophéties (sont elles vraies, y'a-t-il des pouvoirs de la sorte et que cela implique-t-il?), la politique entre les deux royaumes (après le dénouement notamment), les pouvoirs des druides (pourquoi seuls les druides en ont hérité malgré leurs origines extérieures, puisqu'ils sont amenés en tant qu'enfants orphelins à la forêt), etc.
2) Un côté extrêmement rébarbatif sur la deuxième partie. Un exemple : lors des différentes batailles, il arrive par TROIS FOIS à Obrigan d'être attrapé à la gorge par l'ennemi, au bord de la mort, avant d'être sauvé in extremis par un archer/combattant, et ça en devient lassant. Les personnages mettent trop longtemps à se rendre compte de leur stratégie catastrophique pour protéger leur ville, et une floppée d'incohérence viennent avec ce problème de rythme. En effet, la puissance et les capacités des créatures sont de plus en plus faibles comparées au début du livre, permettant de trainer en longueur et finir sur une victoire des humains. Ca, avec leur morphologie enfin dévoilée n'est absolument pas cohérent avec ce que le début du livre avait décrit, qui les présentaient comme des ombres mouvantes. Comment 3 druides ont pu ne pas voir/ressentir la présence de ces bêtes à Wishneight, alors que la fin du livre les décrit comme énorme et très vite repérables lors de la guerre ? Comment des druides subsistent aussi longtemps malgré les dégâts que produisent l'ennemi et leur petit nombre ? L'explication à cela est que la stratégie de l'ennemi est d'instaurer la peur plutôt que d'attaquer frontalement, pourtant ce fait n'est pas utilisé par ailleurs, puisque la confrontation finale est largement remportée par l'ennemi avant que les renforts arrivent. Alors, de quoi avaient ils peur, pourquoi s'être restreint aussi longtemps dans leurs attaques ? Réponse: pour le scénario, pour faire durer le suspens.
3) Une déception générale du dénouement, et ça, c'est plutôt personnel. La fin m'a peu convaincue. J'ai plutôt accepté l'explication des mystères de l'ennemi, bien qu'elle ait beaucoup de défauts à mon goût, mais je n'ai pas aimé la manière dont ils ont été amenés (par flashbacks). Je n'ai pas aimé non plus la promesse de l'importance d'Arkantia dans le dénoument pour une possible rédemption de l'ennemi qui n'est jamais arrivée (tout son arc n'a donc servi à rien, à part avoir de l'attachement à l'ennemi, et une explication de son passé via des flashbacks, encore). Un autre détail: on ne nous présente jamais la femme dont Obrigan est amoureux, pourtant la fin tend vers un aspect émotionnel de leur retrouvailles, mais nous ne la connaissons pas, alors comment ressentir quelque chose ? Pourtant ce personnage aurait amené de la tension lors de la bataille pour Obrigan. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi la forêt et les druides restent dans un fonctionnement quasi intacte, malgré le questionnement massif de leur religion après un tel évènement, notamment après avoir vu à quel point ce bouleversement avait été important pour Obrigan et Arkantia, je trouve ça illogique.
Globalement, l'histoire a très bien démarré, et le style est bien écrit. Mais j'ai été très déçue, et ce livre me donne l'impression que l'auteur n'a pas su gérer l'ampleur du mystère qu'il a instauré, et qu'il a voulu réglé cela de la manière la plus simple possible : dans un espace restreint, avec un nombre de personnages restreints, et avec des facilités dans l'histoire qui ont mené à plusieurs incohérences. Sinon, il est possible que l'auteur voulait à tout prix surprendre le lecteur, mais cela s'est résolu dans mon cas à me décevoir de mes attentes, par rapport au potentiel qu'un tel début promettait...
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Suite au pertinent avis de Tachan, j’avais plus qu’envie d’assouvir ma soif d’aventures et d’épopées et, cette fois-ci, accompagné d’Olivier Peru et son œuvre Druide. Les talents de l’auteur ne semblant plus à démontrer, c’est confiant que j’ai débuté mon immersion puis convaincu et enchanté que j’en ressors.
Il faut dire que le romancier dévoile un univers des plus complet et abouti, respectant parfaitement les codes du genre visité. Ainsi, j’ai fortement apprécié le monde de ce dernier dans lequel magie et combat règnent d’une plume de maître. Les premières parties permettent une vive et pertinente mise en bouche avant de plonger le lecteur dans une quête et enquête au compte à rebours des plus rythmique et efficace. Cette course contre la montre permet une grandiose et époustouflante dynamique. D’autant plus qu’à chaque jour suffit sa peine et plus le délai s’amoindrissait plus l’action s’accentuait pour laisser le lecteur pantelant à la suite d’un dernier combat des plus épique. Le résultat étant possible grâce au visuel et accrochant style d’Olivier Peru. En effet, loin d’être avare en descriptions, celui-ci a le sens du détails et cela lui permet de mettre en branle avec finesse et minutie ses enchanteurs environnements. Des environs formant un univers où la faune et la flore ont une place prépondérante, chose à laquelle j’ai été plus que sensible. Je ne m’attendais pas à rencontrer un bestiaire aussi majestueux que varié et j’ai été des plus ravi de cette singularité. Il faut dire que certains passages débordent également de lyrisme et de poésie, éléments qui permettent à la magie d’agir sur moi.
Une singularité que, néanmoins, j’aurais tout de même apprécié retrouver dans le processus d’élaboration des personnages peuplant cette aventure. Bien que j’ai apprécié faire la rencontre du sage Druide, Obrigan et de ses nouveaux acolytes, Tobias et Kesher. Il est vrai que chacun d’eux répond parfaitement au rôle auquel il est prédestiné, quand bien même j’aurais été encore plus ébloui si l’un d’entre eux révélaient quelques surprises. Pour autant et bien qu’assez prévisible, l’ensemble de leurs différentes évolutions s’est dévoilé des plus authentique et cohérente et j’ai pris plaisir à les suivre dans cette haletante quête ainsi que dans l’élaboration et l’évolution de leurs relations. Pour autant et au vu de l’ampleur des portraits secondaires esquissés, le travail réalisé par Oliver Peru reste des plus admirable et louable et je signe de suite pour continuer ma découverte de sa bibliographie. D’autant plus que du fait de la composition de son œuvre, formée de 21 chapitres ainsi que de ses introductions et épilogue, ce roman n’a cessé de me rappeler mon calendrier de l’avent et je trouve ce dernier idéal pour les amateurs de fantasy désirant parcourir quotidiennement une immersive épopée en cette période.
Enfin et d’une vive et imagée plume, Oliver Peru m’a happé dans une grandiose épopée à l’action prenante et immersive à souhait et ce, dans un univers où magie, flore et faune cohabitent avec excellence et brio. J’ai été sensible à ce savoureux mélangés de saveurs que j’ai adoré vivre auprès d’un ancien Druide et de ses apprentis.
Ici nous suivons Obrigan, druide maître loup, à qui il est demandé expressément demandé de venir enquêter sur un massacre qui est survenu à Whishneight. En effet, 49 hommes ont été littéralement éventrés, le visage tellement lacéré qu'on ne reconnais personne. Arrivé sur place avec ses apprentis, il se rends compte que ce ne sont pas des humains qui ont pu faire ce massacre malgré l'insistance des rois de Sonrygar, où à été perpétré le massacre, et le royaume du Rahimir. Obrigan à obtenu un délai de 21 jours pour trouver les auteurs de ce massacre, sinon la guerre éclatera. Il va se séparer de ses apprentis, à qui il demande de rester s'ouvrir au don pour en apprendre plus sur les choses qui ont tuées, et pars en quête d'indices. Il va faire route avec Jarekson, le fils du roi du Rahimir. Rapidement il va se rendre compte que la menace qui a frappée n'est plus très loin de la Forêt qui est un lieu sacré, où personne n'a le droit de pénetrer sans accord. Il va aussi se rendre compte que tout n'est pas forcément que vérité et que le mensonge l'entoure.
Il s'agit du premier roman de cet auteur que je lis et ce ne sera pas le dernier, heureusement qu'il a été sorti en LC sinon je ne l'aurais toujours pas découvert. J'ai tout bonnement adoré cette lecture, cela faisait longtemps que de la Fantasy Adulte ne m'avais pas transportée comme cela. Oliver Peru à une plume qui m'a transportée du début à la fin, sans fausses notes. Ici pas de longueurs ni de descriptions qui ne servent à rien, et surtout une tension qui monte crescendo au fur et à mesure de la lecture. On a vraiment pas le temps de s'ennuyer tellement l'auteur distille à chaque chapitre de l'action, des rebondissements et des révélations à n'en plus finir. Mais surtout il y'a quelques descriptions assez bien détaillées, du coup cela peut choquer certaines personnes qui ont l'âme sensible. J'ai aimé tout les personnages quelqu'ils soient, des personnages tous torturés, qui traînent quelques casseroles mais qui s'efforcent de faire au mieux. Celui que j'ai préféré a été Jarekson et j'aurai voulu le voir plus dans ce roman, surtout dans la Cité-racine. L'univers que nous dépeint l'auteur ici est simplement génial, la carte au début du roman nous permet de mieux visualiser les lieux où se trouvent nos protagonistes, j'ai surtout aimé le cœur noir et la Cicatrice, les deux parties sombres du monde. Le fait de pouvoir ouvrir ses sens et ainsi "posséder" un animal de la forêt via le don que les druides ont est assez original, je ne me rappelle pas l'avoir déjà vu. Mais aussi dans l'ordre des druides on retrouve les maîtres Loup, Ours, Corbeaux et Ombres. Chacun à son rôle à jouer dans la Cité-Racine et c'est plutôt bien respecté. Et le gros plus à été la bataille finale qui rassemble en tout point ce qu'il faut à un roman de Fantasy classique. Mais je dois dire que je n'ai pas vu venir cette fin, avec ses révélations mais aussi ce dénouement qui aurait pu tourner dans les deux sens.
En bref, un roman de fantasy qui a tout pour plaire. Il ne faut pas hésiter à s'y plonger.
Voilà un roman qui traîne dans ma PAL numérique depuis un bout de temps. Un roman au quatrième de couverture accrocheur, plébiscité par les amateurs de fantasy lors de sa sortie. Un roman qui me laisse pourtant un sentiment mitigé, car si l’intrigue tient ses promesses, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Et je constate que c’est malheureusement le cas de plus en plus souvent.
On entre vite dans le vif du sujet. Obrigan est un druide dépêché sur les lieux de terribles meurtres au cœur d’une citadelle où plusieurs dizaines de soldats ont été atrocement mutilés. Prétexte à une guerre annoncée entre deux royaumes du Nord, ce crime immonde lui apparaît très vite comme n’ayant pas pu être perpétré par des Hommes. Chargé d’élucider ce mystère tout autant que d’éviter la guerre, notre maître-loup va découvrir des secrets enfouis depuis des siècles, qui vont remettre en cause toutes ses croyances.
La première partie du roman est assez réussie. Des découvertes sanglantes, des monstres, du suspens, des druides et cette forêt qui est presque un personnage à elle toute seule… Je me suis laissée charmée. Malheureusement, le siège de la Cité-Racine suit un schéma très répétitif qui finit par lasser : l’ennemi attaque la nuit et on compte les morts au matin, Obrigan trouve un indice et ça recommence comme ça 4 ou 5 fois pendant 250 pages. J’ai fini par m’ennuyer ferme. Heureusement, les fils de l’intrigue se dénouent avec un peu plus de dynamisme, mais le mal était fait.
L’univers est pourtant fort sympathique, avec ses différentes castes de druides, sa forêt, sa cicatrice, ses royaumes en guerre depuis toujours, son passé épique… Mais outre l’aspect redondant de l’intrigue, j’ai aussi trouvé que les personnages étaient assez plats dans le sens où, en dehors du prince Jarekson, ils n’ont qu’une facette. Ils évoluent par la force des choses, certes, mais je n’ai pas réussi à m’attacher à eux, pas même à l’unique femme du récit qui se retrouve hantée par les souvenirs d’un homme et se comporte comme tel la quasi totalité du temps.
En conclusion, si je ne dénie pas de belles qualités à ce roman, notamment en ce qui concerne l’univers qu’il nous propose, ce n’est pas une lecture qui me laissera un souvenir impérissable. Les personnages ont un petit côté insipide et les redondances de l’intrigue finissent par ennuyer. La plume de l’auteur est aussi très narrative - on nous raconte les événements plutôt que de nous les faire vivre - et si cela ne m’a pas dérangée outre mesure, je pense que cela peut en effrayer certains. Un livre divertissant mais sans plus.
Un roman qui aurait pu être un coup de coeur s’il n’avait pas été aussi long. Le début nous plonge dans une ambiance de thriller avec une scène de meutre très descriptive et des assassins qui m’ont donné de belles sueurs froides pendant une bonne partie du roman. Le tout est agrémenté d’une course contre la montre haletante… au début! Le récit s’éternise et on perd malheureusement cette sensation d’urgence. La fin rattrape le tout par son lot d’action et d’émotions fortes, mais le chemin pour y arriver a été assez laborieux. La révélation ne m’a pas surprise, c’était convenu, mais cela tenait la route. Le gros point fort de ce roman réside dans ses personnages. Je me suis immédiatement attachée à nos protagonistes, tous gris et certains bien complexe comme je les aime. Ils m’ont fait vivre d’incroyables émotions et m’ont laissé en pleure à la fin de ma lecture. L’auteur ne leur épargne rien et le destin de certains m'a brisé le coeur. Malheureusement de ce côté aussi je n’ai pas été entièrement comblée… J’aurai tellement aimé qu’ils soient tous plus développé! L’histoire de Jarekson m’a touché, j’aurai aimé en savoir plus sur lui. Le Roi Yllias avait également beaucoup de potentiel, sans parler des apprentis d’Obrigan! A mes yeux, le roman aurait été parfait s’il avait été plus court ou si l’accent avait davantage était porté sur les protagonistes. Mention spéciale pour les beaux cauchemars que j’ai fait pendant ma lecture! L'auteur décrit de manière très explicite de nombreuses scènes violentes.
J'ai du mal à dire si ce roman est un chef d'oeuvre loupé ou un mauvais roman sauvé par son premier tiers. Le récit démarre tambour battant, met en place son univers (classique), ses personnages (plutôt travaillés), ses intrigues. On passe d'un personnage à l'autre et le suspense est vraiment bien mené. L'écriture a quelques faiblesses mais accompagne bien l'ensemble. Après deux cents pages haletantes, on entre dans ce que l'auteur a peut-être pris pour le coeur de son roman, fait de révélations qui s'accumulent, dans le lieu central du récit... Et c'est un véritable tunnel sans fin, qui perd l'alternance de points de vue et d'intrigues, où tout devient trop convenu, trop long, et trop artificiel pour un roman qui avait pourtant soigné sa mise en place. J'ai trouvé plus d'attrait au dernier quart mais le mal était fait.
je me suis retrouvée plongee dans ce roman ! ça faisait longtemps que je navais pas lu de fantasy et je suis bien contente de m’y être réessayée c’était vraiment un bon livre !!! j’ai beaucoup aime les personnages, peu caricaturaux, moralement gris ils etaient vraiment très bien écrits et humains meme si vers la seconde moitié du livre tout le monde devient complètement moral, droit et valeureux j’aurais prefere qu’ils ne tombent pas dans la caricature mais jai vraiment apprécié le bouquin je recommande !!
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Un vrai coup de cœur. L'histoire est prenante, l'écriture est puissante et évocatrice. L'univers est riche et fascinante. Les personnages sont bien développés et attachants. ce fut une belle découverte et Peru est certainement l'une des plus belle plume de fantasy français. Ce livre est aussi bien un bon thriller que un roman d'horreur bien glauque qu'un superbe récit de fantasy. Le tout avec un twist final bien amené qui va surprend le lecteur.
Il y a définitivement quelques longueurs mais Olivier Peru peint des personnages riches et variés, aux sentiments bien retranscrits. L'univers est bien décrit et sa mythologie intéressante. C'est une histoire de guerre, de rois et de monstres. Et c'est aussi une histoire de bravoure, de fraternité, d'amour et de sacrifices. Une belle aventure en somme !
Beaucoup de belles promesses pour l'intrigue dans le premier tiers et un potentiel qui se sent tout le long du livre mais il y a trop de longueurs et un certain nombre d'incohérences et de raccourcis trop faciles. Les personnalités des protagonistes ont de bonnes fondations mais on reste toujours en surface. Ce n'est pas un mauvais livre mais il n'est pas à la hauteur de ses ambitions.
Univers intéressant. J'ai beaucoup aimé le côté enquête du début mais j'ai trouvé le dernier quart du livre assez long. Ce côté "mystère" dans de la fantasy me plaisait pas mal, malheureusement j'ai moins accroché aux batailles finales