125 personnalités racontent 125 victimes de féminicides
En France, une femme est assassinée par son conjoint tous les deux jours et demi en moyenne, soit environ 125 femmes par an. Qui se cache derrière ces chiffres ? 125 personnalités de la littérature, du monde politique et artistique prennent la plume et racontent les vies de ces femmes broyées et deviennent ainsi leurs ambassadrices. Pour une fois, les victimes ont un visage. À travers son parcours de femme victime de violence conjugale ainsi que la participation de plusieurs professionnels (psychiatres, avocats, associations, etc.), Sarah Barukh donne également des clefs pour comprendre l’emprise et la violence. Un livre pour se souvenir mais aussi pour réfléchir collectivement afin que ces meurtres cessent.
À propos de l’autrice Sarah Barukh est née en 1980. Elle a travaillé dans la production audiovisuelle, a écrit pour la télévision et la radio. Elle est l’auteur de Elle voulait juste marcher tout droit (prix Lions Club et MJLF 2017), Le Cas zéro (prix du Roman d’Entreprise et du travail 2019) et Envole-moi.
125 et des milliers, c'est 125 femmes vivantes, qui racontent 125 femmes tuées, parce qu'elles sont des femmes. C'est une femme qui meurt tous les 2.5 jours sous les coups d'un homme. C'est un livre brutal, violent. Des témoignages sincères, des faits réels. Mais ce sont aussi des histoires vraies, et des souvenirs inventés. Un hommage rendu à celles qui sont parties. C'est un livre important, qui doit être lu, et pourtant c'est un livre qui ne devrait pas exister !
Livre très instructor même si l’idée de faire narrer des vies de victimes par des auteures connues sonne parfois assez faux. Les portraits sont très nombreux, ce qui fait que les portraits sont traités de façon très superficielle. Mes parties préférées restent celles de Sarah Barukh, où les violences domestiques sont racontées avec plus de sincérité, à la première personne. Le livre aurait pu se limiter à ça, et aux parties plus informatives, notamment celle concernant l’accompagnement des victimes.