Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l’état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.
Sept ans après le drame, l’archiviste d’un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s’avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.
Un jeu de dupe commence alors entre l’archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d’une cité où la vérité ne se dessine qu’en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut vite devenir un piège cruel.
Née en Nouvelle-Calédonie, Anouck Faure est une artiste plasticienne aux multiples talents : illustratrice de couvertures (Albin Michel, Denoël, La Volte), elle a sorti en octobre un album jeunesse "Les éléphants sans pattes" chez Alice Jeunesse. Elle vit à Paris, dans le 14e arrondissement.
La Cité diaphane, son tout premier roman, est une fantasy gothique et torturée, ponctuée de nombreux rebondissements, où la démesure des décors n’a d’égal que l’orgueil et la folie des hommes.
Quelle aventure ! Un court roman de Dark Fantasy qui m’a replongé dans des environnements dignes de Dark Souls et Elden Ring, un univers passionnant, une plume lyrique et magnifique, des rebondissements parfaits… bref j’ai passé un excellent moment de lecture !
J’ai d’ailleurs retrouvé dans la plume de Anouck Faure une poésie macabre qui m’a parfois rappelé la magnifique plume de Vincent Tassy. Si vous aimez l’un vous aimerez l’autre à coup sûr ! Bref, à lire absolument 🥰
La cité diaphane est un premier roman de fantasy gothique grandiose où la plume acérée et poétique d’Anouck Faure tisse une ambiance envoûtante magistrale. L’intrigue, pleine de surprise, est à la fois conte tragique intime et mythe universel où mystères et révélations nous emmènent au cœur d’une cité fascinante.
Parfois tu trouves un livre qui est tellement ton truc que tu as l'impression qu'il a été écrit spécifiquement pour toi. Un dark fantasy, une cité abandonné, isolé, et énigmatique, débordant de secrets à la Dark Souls, un style narratif qui rappelle celui d'Ursula K. Le Guin, et même une dose d'horreur cosmique...c'est comme si l'autrice a pris des éléments de tout ce que j'aime et les a mélangés ensemble. Sachant ça, il n'y avait que deux options possibles pour ce bouquin : soit c'est une énorme déception, soit c'est un coup de cœur absolu...
Heureusement, c'est la deuxième option. J'ai absolument adoré ce livre. Dès le début, j'ai été immédiatement accroché par la plume, la structure complexe du récit, l'atmosphère pesante. La Cité de Roche-Étoile est un endroit mystérieux, si bien conçu que le.a lecteur.ice ne peut pas ne pas vouloir en percer tous ses secrets. Et ses secrets se révèlent peu à peu, construisant l'histoire du monde, jusqu'à la révélation finale qui franchement m'a bouleversée.
Les personnages aussi sont une réussite totale. Il n'y en a pas beaucoup, puisque on est dans une cité presque désertée, mais chaque personnage introduit est complexe, intéressant, et unique. Il n'y a aucun personnage manichéen. Le bien et le mal n'existent pas vraiment dans cette histoire. Les personnages sont tous des nuances de gris, ils évoluent, et leurs motivations et leurs sentiments changent au fur et à mesure de l'histoire.
C'est un dark fantasy avec des éléments classiques (des créatures, des démons, de la magie, une malédiction, etc.), mais j'ai eu l'impression tout au long de ma lecture de lire quelque chose de complètement unique. Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Terremer, l'une de mes sagas de fantasy préférées de tous les temps. Pas vraiment dans son contenu, mais dans la façon dont ces œuvres utilisent les éléments de fantasy pour explorer les émotions humaines, pour mettre au défi leurs personnages, et pour construire un univers complexe et énigmatique dans lequel le.a lecteur.ice a toujours envie d'en savoir plus.
Bref, coup de cœur incontestable, un chef-d'œuvre. Lisez ce livre si vous avez la moindre intérêt pour la fantasy, ou simplement pour les histoires bien construites et profondes.
Roche-Étoile était une cité sacrée et pure, bâtie pour une déesse sans visage. Puis l’eau est devenue poison. La ville s’est vidée et ses habitants sont morts… ou presque.
Sept ans plus tard, un archiviste est envoyé sur place pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Les ruines abritent encore quelques survivants qui errent, les récits se contredisent : un forgeron solitaire, une licorne noire, des lamentations à travers les murs… la cité semble elle-même garder ses secrets.
À mesure que l’enquête avance, la vérité se trouble et le malaise s’installe lentement. Ici, fouiller le passé est dangereux. Et certaines histoires feraient mieux de rester enfouies.
mais quelle merveille, quelle lecture j'en reste soufflé, c'est beau c'est horrifique c'est de la fantasy gothique dans toute sa splendeur, les personnages sont fascinants de désespoir et de sentiments crus, le décors est somptueusement aidé par les illustrations de l'autrice et le récit poétique m'a soufflé et surpris plus d'une fois. Une pépite.
Vu tous les avis dithyrambiques lus depuis la sortie de ce roman, il me tardait d'enfin plonger dans cet univers. Je vous avoue que j'étais sûr d'avoir un coup de cœur... Mais vous vous en douterez vu ma phrase, il n'est jamais arrivé.🥺 Pourtant, j'ai trouvé la plume très belle, poétique, et très facile à lire ; elle m'a même bien porté tout au long de ma lecture. L'ambiance est également soignée, c'est d'ailleurs ce que j'ai le plus aimé dans ce récit 🤩. Cette atmosphère noire, étrange et gothique m'a fait un peu penser à la duologie "The Sundering" de Jacqueline Carey (son Silmarillion vu du côté des méchants). De très bons points donc pour ce roman mais, ni le rythme et ni les personnages ne m'auront finalement emporté. Pour autant c'était une très belle lecture, mais l'introspection m'a manqué, j'étais totalement détaché des personnages. Ajoutez à cela que je n'ai pas cessé de voir la cité d'Elantris à la place de Roche-Étoile, ce qui je dois avouer a complètement joué sur mon ressenti et me faisait sortir de ma lecture.
C'est tout de même un roman que je vous recommande, vu tous les avis positifs que l'on retrouve sur la toile et encore une fois, j'y ai passé moi même un très bon moment. De plus les illustrations qui jalonnent le récit, et réalisées par l'autrice elle même sont canons, très sombres, et participent grandement à l'ambiance gothique que nous offre ce récit. Voilà une autrice dont je compte surveiller les prochaines sorties... 😏🤩
Premier roman de l'autrice, La cité diaphane m'intriguait fortement, entre le titre, la couverture très réussie de Xavier Colette, les illustrations intérieures de l'autrice qui laisse entre voir une ambiance très forte, ça avait tout pour me plaire.
Roche étoile est une cité morte depuis 7 ans et l'arrivée du mal d'onde qui a empoisonné toutes les sources d'eau. Lieu de culte principal de la déesse sans visage, située à proximité des terres des démons, la cité était un phare d'humanité jusqu'à cet événement. Notre histoire démarre quand L'Archiviste arrive dans cette cité déchu, missionné par un autre royaume pour en découvrir les secrets et rendre compte de ses derniers instant.
Au cœur de la cité, il va y découvrir quelques survivants, sans noms, pris dans des routines absurdes, fixés sur des missions abstraites et au milieux de ces personnages singuliers l'archiviste va tenter de comprendre ce qu'il est advenu de la cité, les liens qui l'y rattachent et les réponses seront toutes plus surprenantes les unes que les autres.
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Ce qui frappe dans ce roman c'est en premier lieu l'ambiance, sombre, gothique, pleine de mystère, une ambiance posé par le style poétique de l'autrice et par le décors dans lequel elle nous fait évoluer. La cité de Roche Etoile est fascinante entre ses flèches élancés, ses statues sans visage, et cette quasi solitude.
Mais loin de jouer uniquement sur l'ambiance, Anouck Faure nous propose une intrigue tortueuse, qui mélange une grande histoire épique vertigineuse à des enjeux très intimes qui explore la famille, le pouvoir et les croyances divines.
Savamment structuré, distillant avec soin révélations et surprises, le roman se joue de nous sur plusieurs niveaux, nous égare et nous montre son jeux par étape, bouleversant les certitudes que lon se fait au fil de la lecture.
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Anouck Faure nous livre ici une fantasy sombre et onirique qui vient parfois suinter du côté de l'horreur dans des passages très... organiques. Elle nous offre presque un huis clos tant on peut se sentir enfermé dans cette cité maudite, avec ces personnages torturés et une ambiance régulièrement malsaine.
En tout cas c'est une superbe réussite que ce premier roman qui emporte, happe ne lâche pas jusqu'à la dernière ligne.
J'ai aimé le body horror, l'ambiance ville fantôme aux bâtiments immenses et le deuxième quart du livre, j'ai détesté l'écriture typique du faussement bien écrit selon moi et j'ai eu beaucoup de mal avec l'histoire et les personnages qui m'ont laissée de marbre... Trop déçue de ne pas avoir accroché à ce livre dans lequel je plaçais beaucoup d'espoirs!
Ce roman m'intriguait, et j'avais bien envie de le découvrir. Finalement, je suis un peu dans le flou, sans trop savoir quoi en penser.
Dans l'ensemble, c'est une histoire intéressante. On découvre Roche-Étoile, une ville morte, où tout ses habitants ont succombé à un poison mortel. La découverte se fait au fur et à mesure, en fait c'est en même temps que notre narrateur : un archiviste venu écrire l'histoire de cette cité. Finalement, on se rend compte que la ville n'est pas si déserte que ça et que quelques âmes arpentent encore ses rues.
J'ai été happée au début, surtout que les premières révélations ne tardent pas à venir et on comprend assez rapidement le passé de Roche-Étoile et ce qui s'y est joué.
L'histoire est vraiment intéressante et j'ai vraiment aimé. Mais le souci, c'est que j'ai trouvé ça long. Il y a peu de personnages, donc la narration est plus un monologue qu'autre chose. Et il y a beaucoup de descriptions. Des fois je m'y retrouvais pas. Et j'avais aussi beaucoup de mal à rentrer dans ma lecture. Pour les descriptions, j'ai tout de même été aidée par les illustrations (faites par l'autrice elle-même) et j'arrivais un peu plus à me représenter les lieux. D'ailleurs, je les ai trouvées très réussies, elles rajoutent un charme au livre.
Dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié. Mais j'ai trouvé qu'au fur et à mesure ça devenait plus sombre et plus étrange. Et je pense que c'est pour ça que je suis dans le flou. Et c'est vraiment rare que ça me fasse ça.
Un livre comme j'en ai rarement lu ! La narration est très intéressante et nous amène à des endroits auxquels on ne s'attend pas. Ce n'est pas le livre de l'année pour moi mais plutôt une expérience vraiment rafraîchissante et intéressante dans la dark fantasy. On ressent toutes les inspirations de dark souls dans l'univers de l'autrice c'est vraiment sympa !
Je connaissais déjà Anouck Faure pour son travail d’artiste plasticienne. Elle a ainsi illustré la couverture de La nuit du faune et, sous le pseudonyme d’Amaryan, celles de Valadonne, La faune, Atalante, Hors caste, ou encore toutes les illustrations de Dremence. Un travail que j’admire, car Anouck révèle une maîtrise époustouflante de différents outils artistiques !
Elle avait déjà fait paraître trois livres en tant qu’autrice – un album jeunesse et deux livres d’art – mais c’est avec La Cité diaphane, à paraître le 3 février aux éditions Argyll, que je découvre sa plume. Et quelle plume !
Au vu de son talent artistique, je ne doutais pas qu’Anouck Faure possédait une plume aussi belle et maîtrisée que ses oeuvres. Cela s’est confirmé dès les premières pages. Le style d’Anouck est à la fois fluide et poétique, chaque mot est évocateur, nous immergeant dans l’histoire, et dans le même temps, résonne de façon harmonieuse avec les autres. Un chant des mots qui m’a envoûtée.
Nous marchons dans les pas de l’archiviste, qui s’en vient à Roche-Étoile pour compléter les archives de son seigneur en y détaillant ce qu’il a bien pu advenir, 7 ans plus tôt, lors d’une terrible catastrophe : le mal d’onde a empoisonné les eaux du lac d’où s’élève la Cité, tuant en quelques heures l’intégralité de sa population.
L’intégralité ? Que sont ces sons qui résonnent, dans la Cité, au coeur de la nuit ? Ne reste-t-il pas des âmes esseulées dans cette ville devenue tombeau ? L’archiviste, en tentant de percer les secrets de Roche-Étoile, risque bien de contempler des eaux plus noires encore que celles du lac…
La Cité Diaphane est un bijou noir. Il est un parfait mélange entre fantasy gothique et dark fantasy. Fantasy gothique, parce que le sujet central du roman est bien Roche-Étoile, cité aux origines mythiques, à l’architecture qui ne rougirait pas de la comparaison avec des cathédrales aussi grandioses que tarabiscotées ; cité où est révérée la déesse sans visage, dont les statues voilées évoquent là aussi le mouvement gothique ; cité qui cache bien des secrets, dont le moindre n’est pas celui qui est la cause du mal d’onde – et là encore, on est dans le gothique.
Dark fantasy, parce que La Cité diaphane est un roman à l’ambiance sombre. Les ténèbres semblent jeter un voile partout – même les scènes se déroulant en plein jour paraissent nimbées de nuit. Le givre et la neige rajoutent à l’atmosphère vide, mortifère, qui imprègne la ville morte. Les personnages eux-mêmes ne sont pas en reste : ils sont loin d’être innocents, et possèdent toutes les nuances du gris sur le spectre de l’immoralité.
Parlons-en des personnages ! Merveilleusement bien construits – et je souligne, à nouveau, l’intelligence de la plume, qui pose ici et là de subtils indices, nous indiquant que la vérité reste encore hors de portée. Pour l’heure… Un mystère savamment entretenu et délicatement effeuillé, au point que j’ai terminé le roman tard le soir, incapable de lâcher l’ouvrage, désireuse de tout savoir, à l’image d’un des personnages.
Un jeu de dupes se tisse entre les quelques âmes croisées par l’archiviste qui nous narre l’histoire, et l’archiviste en question. À mesure que l’on progresse dans le roman, les masques se fissurent, les secrets se dévoilent peu à peu. À mesure que l’on s’enfonce dans la cité, son coeur corrompu se déploie dans toute son horreur, et nous voulons tellement creuser, encore et encore, pour lever ses mystères, que nous la contemplons dans un mélange de répulsion et de fascination.
Je parle d’horreur, mais nous ne sommes pas là dans un roman horrifique – Anouck nous emmène par la main dans les profondeurs obscures des âmes comme de sa Cité, en douceur. La noirceur s’accentue ainsi par degrés, permettant un voyage supportable, même s’il possède des allures de descentes aux Enfers que n’aurait pas renié Dante.
Enfin, pour parachever la beauté de l’oeuvre écrite, La Cité diaphane s’orne de neuf gravures en noir et blanc réalisées par l’autrice, qui magnifient le texte, et est publiée sous une superbe couverture de Xavier Collette.
Pour un premier roman, c’est brillant ! Brillant, avec de multiples facettes, tel un diamant noir. Un roman à la plume flamboyante, aussi sombre que fascinant. Un roman qui prouve que peu importe l’outil qu’elle a entre les mains, plume ou crayon, pointe sèche ou lame de rasoir, Anouck Faure crée des oeuvres aussi magnifiques qu’inoubliables.
La Cité diaphane est ainsi mon dernier coup de coeur pour l’année 2022, sans aucun conteste !
Ouvrage reçu dans le cadre d’un service presse, merci aux éditions Argyll pour leur confiance ! Il est actuellement en pré-commande.
Cette lecture s’inscrit dans le cadre du Cold Winter Challenge, menu Hiver sombre, catégorie Nuit du solstice.
Anouck Faure, qui est avant tout une artiste peintre fort talentueuse, nous embarque ici dans son tout premier roman : une plongée dans la cité gothique de Roche-Étoile à l’atmosphère éthérée et cauchemardesque. J’ai dévoré cette histoire d’une traite et je dois dire qu’être aussi douée dans autant de domaines, cela frise l’indécence 😂.
C’est délicat de vous parler de ce livre sans trop en dévoiler. Je trouve que, pour une fois, la 4e de couverture en dit juste ce qu’il faut. Je n’ajouterai donc rien. Le récit (sous forme de mémoires) nous conte l’arrivée à Roche-Étoile de l’archiviste des Marches et ce qu’il va découvrir des restes de cette cité autrefois grandiose et devenue l’ombre d’elle-même. Qu’est-ce qui a bien pu provoquer le mal d’onde qui pollue les eaux et ronge les corps et les âmes ? Qu’est-il advenu de l’oracle de la déesse sans visage, adulée autrefois en ces lieux ? Et de la lignée royale ? Quels épouvantables secrets hantent les profondeurs de Roche-Étoile ? C’est en explorant la ville morte à la rencontre de sa poignée de fantômes, tous gagnés par la folie, que notre archiviste va trouver les réponses à ces questions et bien plus encore.
Dès les premiers mots, j’ai été emportée. Anouck Faure a une plume sombre et poétique qui insuffle vie et obscurité à son récit et surtout à Roche-Étoile. Même si le roman est parsemé de magnifiques gravures de l’autrice, je n’ai eu aucun souci à me projeter dans ces ruelles abandonnées ni à contempler la grandeur et la déchéance de ces tristes murs. L’autrice a un talent fou à ce niveau-là 🖤 et j’ai hâte de voir ce qu’elle va en faire. Roche-Étoile est tellement envoûtante et hors du temps que j’ai terriblement eu envie qu’on en fasse un jeu vidéo pour pouvoir la parcourir (ce qui est très drôle, car l’autrice, dans ses remerciements, évoque la série de jeux Dark Souls 😁).
Si Roche-Étoile est sans aucun doute le personnage principal et un des rares a avoir un nom, j’ai trouvé les autres protagonistes de ce huis clos tout aussi finement réalisés. Chacun est porteur d’un archétype et de sa fonction : le forgeron, le mendiant, la chevaleresse, etc. Ce qui peut sembler manquer de nuances et de profondeur (surtout comparé à la cité), mais qui fonctionne incroyablement bien avec l’aspect très mythique du récit. On est hors du temps, à la lisière entre les hommes et les démons, entre la vie et la mort. Le côté archétypal et sans nom des personnages a fait tout de suite sens et m’a énormément plu.
Là où ça se gâte un peu pour moi, c’est au niveau du rythme du récit. Je vais spoiler un petit peu donc si vous le souhaitez vous pouvez sauter au paragraphe suivant 😊. Le roman est officiellement divisé en deux parties. Perso, je considère qu’il y en a trois, toutes basées sur le même schéma qui après une montée en puissance et plein de rebondissements nous font vivre une fin qui n’en est pas vraiment une. La première fois, c’est déstabilisant. La seconde fois, c’est juste frustrant. C’est comme le reset d’une partie de jeu vidéo en fait 😆. Le processus est très intéressant en soi, mais m’a paru maladroit. Autre point qui m’a fait tiquer, les nombreuses répétions. À partir de ce que j’appelle la seconde partie, le narrateur va être en boucle sur certaines choses. D’un côté, cela met en lumière l’obsession maladive du personnage, de l’autre cela devient progressivement lassant. De ce fait, si le 1er tiers est un véritable bijou, les deux tiers restants (et surtout le dernier) vont pâtir, à mes yeux, de ce déséquilibre et de cette redondance. Et ce malgré une très belle descente en Enfer digne de Dantes. Mais honnêtement, cela n’a pas été rédhibitoire surtout face à la beauté du texte. Pour un premier roman, je suis totalement soufflée 🤩.
Que dire de plus ? Anouck Faure est définitivement une autrice à découvrir et à suivre de très près. Malgré quelques maladresses, je reste bluffée par ce premier roman dont la beauté de la plume ne laisse pas indifférente et promet de très belles choses. 🖤🖤🖤
Lecture envoûtante, pleine de mystères et de découvertes 👀
Voici un petit avant-goût tiré des premières lignes du roman pour donner un aperçu de l'intrigue et de la plume :
Permettez-moi donc de vous narrer la cité de Roche-Étoile, sa déchéance, sa malédiction et ses âmes égarées. Je m’offre en outre la fantaisie, à quelques incartades près, de raconter ces derniers jours tels que je les vécus, c’est-à-dire dans l’ignorance la plus totale des ressorts qui se jouaient. 🤩
C'est donc essentiellement un conte sombre, macabre et fantaisiste. 🙈
Pour les âmes sensibles : il peut être assez gore ou dégueulasse par moment 😂 Et il y a des trigger warnings :
Il y a beaucoup de descriptions par contre. Je trouve que ça permet de bien visualiser les décors et les scènes (il y a quelques belles illustrations d'ailleurs !), mais ça peut rebuter les lecteurs qui n'aiment pas les rythmes plus lents.
Après je trouve que c'est une expérience de lecture vraiment intéressante surtout pour l'ambiance horrifique / onirique, la narration originale et la plume très riche 😀
Le plus frappant dans ce livre est de loin sa prose : magistrale et captivante. Il est difficile de croire qu'il s'agit là d'un premier roman. Tout au long du récit, l'auteure explore aussi bien la noirceur des ombres qui hantent Roche-Étoile que celle de l'âme des personnages. Avec son ambiance gothique et sombre, cette histoire (apparemment inspirée de Dark Souls, mais qui m'aura personnellement rappelé quelques airs de Resident Evil Village par moments) fascine et captive son lecteur dès la première page. En revanche, je dois admettre que j'ai bien plus apprécié la première partie que la seconde. Jusqu'à la fin du Livre I, c'était un quasi coup de cœur. Le deuxième moitié est satisfaisante mais elle n'est pas à la hauteur. Elle reste néanmoins elle aussi portée par ce style flamboyant, une écriture travaillée sans toutefois rendre la lecture laborieuse. Je lirai sans aucun doute le prochain roman d'Anouck Faure, et si une suite est prévue, je suivrai avec plaisir l'ascension de Vanor.
Très bon livre de Fantasy gothique dans lequel est dépeint un univers que l’on a envie de comprendre et d’explorer. Les lieux, les personnages, la politique et les religions sont tous originaux et décrits avec talent et une plume pleine de poésie. Les relations entre les personnages sont un des points forts de ce roman, car elles ont été ciselées avec attention par l’auteure. Elles sont par ailleurs appuyées par les motivations et les aspirations de chacun, qui nous sont à un moment ou un autre révélées pendant la lecture. Enfin, un vrai travail a été réalisé dans l’écriture du scénario qui certes, ne surprend jamais réellement mais fait preuve de précision et de clarté.
Premier point bonus pour l’incipit avec l’arrivée de nuit dans la ville à mon sens magistrale. Deuxi��me point bonus pour la partie remerciements qui fait référence aux jeux FromSoftware dont l’auteure semble s’être inspirée et auxquels elle rend hommage.
Je suis assez mitigée, j'ai adoré l'ambiance gothic fantasy, sombre et onirique, l'écriture très soignée et le mystère autour de Roche-Étoile. Malheureusement, la manière dont l'histoire est racontée rend le récit très peu immersif et vraiment lent. On devine finalement assez facilement les "secrets" de la cité. J'attendais un peu plus de surprise, je retiendrai surtout l'atmosphère du roman qui pour le coup était vraiment bien construite, l'histoire en elle-même passe au second plan pour moi.
Un premier roman intéressant pour cette autrice, j'ai aimé imaginer les différents niveaux de cette cité et de ces alentours. On sent bien la grande qu'à pu être Roche-Étoile, et je serais curieuse de revoir une autre histoire dans cet univers, dont on ne voit pas grand chose. Cependant, je n'arrive pas à m'attacher aux différents personnages qui sont, à mes yeux, uniquement témoins des événements et non acteurs de ces derniers.
La cité de Roche-Etoile est désormais une cité fantôme, ravagée par le mal d'onde, qui a transformé son eau en poison mortel pour sa population. Alors qu'un archiviste se rend dans cette cité, il apparaît que quelques habitants errent encore dans Roche-Etoile plusieurs années après le drame. Sont-ils réellement sains d'esprit ?
Si vous êtes comme moi un joueur, le nom de Dark Souls ne vous est normalement pas inconnu. La Cité diaphane pourrait parfaitement se proposer comme un livre entrant dans l'univers de cette série, Anouck Faure la cite d'ailleurs à la fin du livre. Tout comme mon personnage apercevait au loin Irithyll dans Dark Souls 3 avant de pénétrer dedans, j'ai adoré découvrir de même Roche-Etoile avec notre archiviste s'en approchant. Nous retrouvons par la suite cette ambiance si caractéristique d'isolement malgré quelques personnages très étranges dans leur manière d'être. J'ai d'ailleurs très vite décider d'accompagner ma lecture des musiques de cette saga. Roche-Etoile est une véritable réussite et la plume d'Anouck Faure la sublime. Nous avons en effet ici une autrice pleine de talent qui dispose d'un style particulièrement soigné qui m'a énormément plu !
Pour ce qui est de l'intrigue, j'ai littéralement adoré toute la première partie, qui se termine sur une révélation inattendue. La quête de l'archiviste, ses rencontres avec les résidents de Roche-Etoile, la licorne... Je suis totalement rentré dedans. La deuxième partie m'a légèrement moins captivé. Je l'ai trouvée quelque peu moins bien rythmée et j'aurais presque préféré que le roman soit découpé en trois parties. Le tout dernier quart du roman m'a autant plu qu'il ne m'a parfois dérouté par ce qu'il racontait, mais cela reste au final un souvenir assez sympathique (et j'ai beaucoup aimé une scène en particulier !).
La Cité diaphane étant assez court, je ne peux malheureusement rien révéler sans peur de gâcher votre découverte, mais si vous aimez les ambiances gothiques ou dark fantasy, vous pouvez vous lancer dessus avec sérénité !
Pour terminer, je tiens à mentionner les magnifiques illustrations réalisées par Anouck Faure elle-même. Non seulement je les trouve sublimes, parfaitement en adéquation avec l'ambiance du roman, mais je pense qu'il s'agit d'un plus non négligeable puisqu'il ne peut pas y avoir de trahison de la vision de l'auteur dans l'illustration.
Je suis vraiment déçue de ne pas avoir accrocher avec cette histoire qui pourtant me prometait quelques choses qui me tentait vraiment. Je me suis plongée dans ce récit mais je n'ai pas réussi à accrocher avec les personnages principaux... Je les ai trouvé très moyens, sans vraiment de saveur... Et ce qui m'a le plus dérangé c'est le problème de rythme, qui je trouve est trop important pour le laisser passer. Même au sein du même chapitre le rythme ets vraiment trop inégale... Alors oui, c'est bien écrit. On a un vocabulaire riche mais je trouve que parfois ça rends le récit brouillon et incompréhensible. Contrairement à d'autre récit, je trouve que le côté pompeux de l'écriture dessert l'histoire...
La cité diaphane d’Anouck Faure brille avant tout grâce à son ambiance profondément sombre. Grâce à un style ciselé, l’autrice construit les ruines d’une cité déserte dans laquelle il ne reste sur des fous ou des aveugles. Le plume crée un effet parfait entre malaise et fascination, proposant un texte d’une grande singularité sur le fond comme dans la forme. Le roman propose un jeu de miroirs entre manipulation, duplicité et ambition. Ainsi, tous les personnages ont de multiples formes, un ressors qui permet de créer de nombreux rebondissements. Certains sont efficaces, d’autres étirent le récit sans que ce soit nécessaire ou pertinent. Mais il demeure que La cité diaphane est un texte hautement maîtrisé et prometteur pour un premier roman.
Une fantasy gothique qui s'inspire de l'univers de Dark Souls et qui rend compte de la créativité de la plume de son autrice. Beaucoup d'idées que je trouve personnellement brillantes dans la narration et un univers très visuel dont l'ambiance me reste en tête longtemps après mes sessions de lecture.
Je suis impressionnée qu'il s'agisse du premier roman de l'autrice. J'ai hâte d'explorer plus en profondeur le catalogue des éditions Argyll, et de lire le prochain Anouck Faure.
Je suis subjuguée par ce roman qui m'a emmenée sur des chemins d'une grande noirceur et de merveilles indescriptibles.
Racontée par l'Archiviste dans son journal, nous suivons son arrivée à RocheEtoile, cité majestueuse et désertée, pour essayer de comprendre ce qu'il s'est passé. Cité désertée, mais pas complètement, puisqu'il va croiser un forgeron, un mendiant fou, une chevaleresse et une princesse monstrueuse... A travers cette cité de marbre et de statues dédiées à la déesse sans visage, c'est tout un voile de secrets qui va être levé. Surtout que l'intrigue prend une tournure inattendue pour la deuxième partie, ce qui rend l'ensemble encore plus intrigant, intéressant.
J'ai aimé les personnages, complexes et profonds, j'ai adoré l'univers merveilleux, gothique et horrifique, la plume absolument sublime associée aux illustrations qui nous immergent encore plus. J'ai aimé ce roman de mystère, d'amour, de trahison, de rancune, d'ambition, de vérité, qui m'a fait prendre un aussi grand plaisir de lecture qu'une nouvelle de Lovecraft par sa monstruosité magnifique.
Après une centaine de pages, je n'ai toujours pas réussi à plonger dans cette histoire ... sans réellement avoir d'arguments pertinents pour en expliquer la raison.
Les descriptions de la ville sont magnifiques, mais je n’ai pas accroché à l’histoire. Il y a quelques longueurs dues au fait qu’un même récit est raconté de deux points de vue, avec seulement d'infimes différences.