Un fossoyeur vivant près d'un cimetière est pris d'une folie hallucinatoire et tue toute sa famille avec un fusil à pompe avant de se suicider. Un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les occupants d'un hôpital et tue Kristel, une artiste peintre. Plongé dans cette épidémie meurtrière, David, photojournaliste et compagnon de Kristel, décide de mener l'enquête. Avec l'aide d'Aurore, une jeune collègue ambitieuse, et du commandant de police Vauvert, ils vont être bientôt confrontés à l'inimaginable. Meurtres sordides et suicides pour le moins étranges s'enchaînent sous les yeux terrifiés des trois enquêteurs. Nathaniel, aussi insaisissable que maléfique, n'est pas un jeune homme ordinaire... L'enfant des cimetières prend un plaisir manifeste à tuer, à prolonger l'agonie douloureuse de ses victimes. Homme ou démon ? Rien ne semble pouvoir l'arrêter dans son abominable quête. David, qui n'a plus rien à perdre, est prêt à tout pour venger Kristel, quitte à suivre Nathaniel jusqu'en enfer.
Né en 1974, le Toulousain Sire Cédric occupe depuis plusieurs années une place de choix sur la scène du thriller français.
Il est l’auteur de huit romans et de deux recueils de nouvelles, aux frontières du mystère et du frisson.
Il a reçu le prix Masterton pour son roman L’enfant des cimetières et le prestigieux prix Polar du festival de Cognac pour son thriller De fièvre et de sang.
Ses livres sont traduits en plusieurs langues.
Son nouveau roman, Du feu de l'enfer, est paru aux éditions Presses de la Cité en mars 2017.
Je renouvelle ma découverte de l’auteur avec délectation. La rencontre à Colomiers organisée en toute simplicité et quasi au dernier moment aura été l’occasion d’alourdir ma PAL (mais pas pour longtemps !) et de satisfaire mes pulsions de groupie toujours en quête de dédicaces. Attendre les auteurs que j’apprécie parler de leur travail et suis avec intérêt est toujours pour moi un immense plaisir et une réelle source d’inspiration. Je suis donc ressortie de cette formidable soirée avec notamment L’enfant des cimetières, que je souhaitais lire depuis De fièvre et de Sang. On dit que l’Univers est en expansion, l’horreur aussi. Si L’enfant des cimetières est relativement moins sanguinolent que De fièvre et de Sang, il est plus ancré dans le surnaturel, dès le départ le lecteur est aspiré dans un monde où l’inquiétant et le bizarre font partie intégrante du réel. Une folie meurtrière s’empare d’un père de famille et se propage telle une épidémie, mettant à l’œuvre des forces démoniaques. La terreur de l’inconnu rivalise avec l’horreur des actes. L’un dans l’autre on se retrouve dans une série de morts qui dépasse l’entendement, une horreur hallucinatoire proche de la fantasmagorie. La menace rôde, toujours plus proche, et le lecteur se sent acculé comme dans ces cauchemars où l’on anticipe l’abomination qui va suivre en espérant se réveiller à temps pour ne pas voir le pire. Et, comme dans les rêves, on ne se réveille pas à temps. Le personnage de David, déjà bien atteint par la perte de sa compagne, va en baver un peu plus, juste assez pour se rendre à l’évidence : nous ne sommes pas seuls ! Vauvert est quand à lui éminemment sympathique, son charisme n’a d’égal que sa capacité à admettre l’inimaginable, à s’adapter aux faits et à s’en accommoder pour mieux avancer. La tension ne fait que monter au fil des pages, sans répit, jusqu’au final spectaculaire. On frise parfois le surréalisme et l’absurde, le dépaysement est total, l’écriture efficace, rapide, très visuelle. Alors évidemment, il ne faut pas être trop chochotte non plus, hein ! parce que ça dégouline un chouïa, et la puissance d’évocation de l’écriture de Sire Cédric est indéniable. Bon, il me reste plus qu’à lire ses autres romans et nouvelles, car on ne va tout de même pas en rester là !
Je préfère de loin les derniers romans de cet écrivain à ses premiers. On voit le changement drastique de son style au cours de ses écrits. Ce roman m'a pas plu parce que l'écrivain a fait appel à un massacre exagéré des personnages pour donner de la vivacité à l'intrigue. ( Le sang déborde des 300 premières pages ! On a même l'impression qu'il a omis un personnage, une page sur deux !!!) Ceci dit, ce roman pourrait fort intéresser ceux qui aiment l'exorcisme, et les manifestations fantomatiques et démoniaques.
I can say Sire Cedric and Karine Giebel are my favorite French authors. There for this book it was my very first read of this author and I immediately hung the prologue helped me understand what was going to happen. It all starts when Aurore and David journalist come to the scene of a massacre: a gravedigger killed his entire family and committed suicide. And then the journalist's wife Kristel will die, the commander Vauvert will investigate and will grab something he has never seen. The author tells us the legend of the child cemeteries me who loves urban legends etc. I was not disappointed.
Je peux le dire Sire Cédric et Karine Giebel sont mes auteurs préférés français. Là pour ce livre c'était mon tout premier lu de cet auteur et j'ai de suite accroché déjà le prologue m'a aidé à comprendre ce qui allait ce passer. Tout commence quand Aurore et David journaliste viennent sur le lieux d'un massacre : un fossoyeur à tué toute sa famille et s'est suicidé. Et ensuite la femme Kristel du journaliste va mourir, le commandant Vauvert va enquêter et va mettre le grappin sur quelque chose qu'il n'aura jamais vu. L'auteur nous raconte la légende de l'enfant des cimetières moi qui aime les légendes urbaines etc je n'ai pas été déçu.
Voilà un roman comme j'aime ! C'est terriblement sombre et il y a pourtant de la beauté au milieu de la noirceur. J'ai été captivée par l'écriture de Sire Cedric que je n'avais pas lu depuis des années. J'avais oublié cet addiction une fois la lecture entamée, ce plaisir coupable à tout ce mal. Les chapitres très courts rendent la lecture frénétique. J'ai aimé retrouvé Alexandre Vauvert, ce flic moins con qu'il n'y paraît. Un thriller ésotérique efficace, âmes sensibles s'abstenir.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas accroché à ce premier roman commercial de Sire Cédric.
Ni roman policier ni fantastique, ce roman est un thriller que l’on pourrait qualifier de gothique, où la noirceur des mondes prend place. Noirceur qui sera l’élément principal de l’histoire : d’où vient-elle, que veut-elle, pourquoi tue-t-elle ?
Pour l’aspect fantastique, la narration pourrait faire penser à du Stephen King, mais il n’y a pas cette magie du maître qui nous transporte immédiatement dans ce monde imaginaire. Pour les habitués du genre, on reste dans un monde onirique à la limite du cliché, cherchant à tirer le dégoût du lecteur avec force détails peu ragoûtant, dégoulinant de sang, mais n’allant pas à un niveau supérieur, celui qui nous file la chaire de poule avec des éléments du réel mis dans un contexte extraordinaire (comme dans le Ca).
Ce thriller mélangeant rêve et réalité évoque également l’univers lynchien. Mais ici une nouvelle fois, l’auteur reste au premier niveau là où David Lynch aurait déjà suggéré plus niveaux d’interprétation, aurait joué avec le lecteur pour le perdre en rêve, réalité, fantasmé, ressent.
Cet assemblage un peu maladroit plaira certainement à des amateurs de romans policiers classiques en recherche d’originalité et de légers frissons; mais décevra tant les amateurs de romans policiers aux intrigues bien ficelées, l’enquête étant réduite à sa plus simple expression; ou les passionnés du fantastique en quête d’une dimension policière. https://quoilire.wordpress.com/2018/0...
avis: J'ai ce roman dans ma Pal depuis quelques années et je me suis lancé. Ce n'est pas une découverte de l'auteur j'ai déjà lu trois romans, La Saignée et Avec tes Yeux, et Vindicta. J'ai beaucoup aimé les personnages principaux, David, Aurore et Alexandre. Bien que l'on suive plus le POv de David et Aurore donc au finale on ne sait pas grand chose sur le flic Alexandre (pourtant c'est sa série à lui en principe). Ils sont très attachant, on ne peut donc qu'avoir de l'affect. L'univers est très intriguant, mystérieux et angoissant. Comme je l'ai dis c'est un roman qui ne conviendra pas a tous, parce qu'il y'a des scènes difficilement soutenable, a moins de ne pas imaginé 🤣. En audio les trois lecteurs sont exceptionnels ! Ils ajoutent chacun un truc au roman, et les effets sonores rendent la lecture très immersive. Il y'a pas mal d'action, des rebondissements, du surnaturel, donc tu ne t'ennuies pas du tout. Au contraire j'en voulais encore. Il y'a une assez bonne fin, et j'ai déjà hâte de lire le tome 2. Il ne fera pas long feu je le sens.
On a frôler le coup de coeur, mais certaines scènes m'ont un peu dégoutée 🤣. Il m'a manqué un truc mais je ne saurais te dire quoi.
J'ai préféré cet opus au premier Sire Cédric que j'avais lu car ici le démon n'est pas utilisé comme justification, il fait partie intégrante de l'histoire et ce dès les premières pages. Sur fond de magie traditionnelle et de spiritisme, on est embarqués dans une traque sans merci, une lutte pour la survie contre l'impensable. Encore une fois très gore à la limite de la nausée, je n'ai pas trop accroché à ce style aux évocations très (trop) crues pour moi. Cependant, j'ai beaucoup aimé les personnages, notamment celui de Christelle. Une histoire à frissonner, pour ma part d'un brin de dégoût en plus des frissons de peur et de malaise
J'avais découvert cet auteur avec son roman "Avec tes yeux" et j'avais adoré. Du coup, ce roman-ci était dans ma liseuse depuis un moment et j'ai profité d'avoir du temps pendant les vacances pour le lire. Je suis contente finalement de ne pas avoir commencé par lui pour découvrir cet auteur car je ne suis pas sûre d'avoir eu envie de lire autre chose après tellement ce roman m'a déstabilisé. Il y a trop de choses surnaturelles pour moi et elles prennent trop le pas sur l'histoire policière ce qui m'a grandement dérangé. Par contre on retrouve la patte et le style de Sire Cédric et c'est qui m'a fait continué et finir ce roman.
Alors déjà c'est une relecture. Je l'avais lu a sa sorti Je l'avais piquer a ma grand mère, elle le l'avait déconseillé car il est assez violent. Je ne l'avais pas écouter. Et je le lisais en cachette la nuit. Pire idée de jeunesse.... 11 ans plus tard j'ai eu envie de le relire. Et autant vous dire que je ne suis pas déçu de ma décision. Je vais pas vous mentir j'avais quelque parti dont j'avais toujours en mémoire. Mais j'ai redécouvert la plume de Cédric Sire. Et j'ai envie de lire d'autre roman de lui. J'ai adoré ce côté gothique thriller. Il prend au tripe, il retourne le cerveau, c'est torturé, c'est très sombre... Mais il y a des touches d'humour et d'amour. Et c'est vraiment beau.
Alors j'ai beaucoup aimé mais ayant lu tous les ouvrages suivants de Sire Cédric j'ai quand-même une réserve (d'où l'étoile en moins), le style est là, le rythme pas encore tout à fait ce qu'il est par la suite et je suis trop habitué à un twist beaucoup plus radical, du coup je ne dirais pas déçu car j'ai passé un très bon moment de lecture mais je me dirigerai plus vers la suite de sa production si je devais le découvrir en tant qu'auteur !!!
Putain de bordel de lecture C'est wtf, bizarre et prenant en même temps, on se pose pleins de questions tout au long du livre et une fois dedans, c'est addictif, on veut connaitre la fin, on veut les réponses et savoir ce que l'auteur nous réserve tout en étant pas prêt pour ce qui arrive. Un très bon thriller paranormal
Woooow !! ce fut mon premier roman de Sire Cidric , je l'ai adorée , tout y est émotions , horreur , suspense , son écriture est légère , les personnages attachants , ça sera pas le dernier de cet auteur
Un peu trop 'spécial', j'ai trouvé. Et la fin n'a pas eu de sense pour moi. C'est comme si l'auteur ne savait pas trop comment terminer le livre. Dommage.
Je suis vraiment désolée .. Mais ce n’est pas pour moi. Je suis allée jusqu’au bout et malheureusement, ça ne m’a pas convaincue :/ Trop de Spirit … Qui n’a ni queue ni tête
Il en aura fallu des années pour que je lise enfin Sire Cédric ! Fidèle à mes principes, j'ai commencé par celui avec lequel je voulais commencer : L'Enfant des cimetières.
Ce roman raconte les destins croisés de David, photographe pour un magazine de presse à sensations et Alexandre Vauvert, policier à la carrure imposante et au caractère bien trempé. On pourrait qualifier ces deux personnages de principaux. Mais on suit également, à mesure moindre, ceux de Kristel, la sublime compagne de David, Aurore, la collègue de ce dernier mais aussi Nathaniel, celui qu'on surnomme l' enfant du cimetière . Une nuit, des meurtres atroces sont commis dans une maison familiale ; David de rend sur place pour y rejoindre sa collègue journaliste Aurore, bien plus excitée que lui par ce genre d'événements. David ne fait pas ce boulot de gaieté de coeur mais bien pour mettre du beurre dans les épinards. Après avoir pris quelques clichés d'une horreur sans nom, il retourne à sa routine. Sauf que plus rien ne sera jamais comme avant. Du côté du commissariat, Vauvert et son équipe sont sur les nerfs : la tuerie sanglante dans cette maison face au cimetière n'était que la première d'une longue série. Alors quand les témoins traumatisés parlent d'ombres vivantes et d'un étrange garçon aux cheveux d'argent, Vauvert a de quoi péter les plombs.
L'écriture est ce qui m'a plu tout de suite ; les mots paraissent glisser tout seuls ce qui rend la lecture vraiment très agréable. Les phrases ne sont pas trop longues ni trop alambiquées ; le style est direct, précis. Les chapitres étant relativement courts, on tourne les pages sans cesse (preuve : j'ai englouti ce livre en deux jours, ce qui est quand même rare)
Les personnages , deuxième bon point pour ce roman. Je les ai tous ADORÉS et quand je dis "tous", c'est tous ! David est un homme génial, qui a des valeurs, des convictions. Il est fou amoureux de Kristel (et c'est réciproque) et Sire Cédric a si bien idéalisé leur relation qu'elle en devient magique. Ils ont une foi inébranlable en l'autre et c'est ce qui les "sauvera". Vauvert vaut également son pesant de cacahuètes. Je suis pas très fan des flics de romans, souvent un peu clichés. Bon ok, il s'approche un peu du commandant "ours au coeur de guimauve" qui aime râler sur tout et profiter de son physique pour impressionner. Donc un peu cliché. Mais il est quand même cool. Les personnages sont suffisamment bien détaillés physiquement et mentalement pour qu'on puisse s'attacher à eux. Il n'y a ni trop, ni trop peu. Ils ont su conserver leur humour malgré les épreuves ; faire sourire au beau milieu d'un bain de sang, ça n'est pas donné à tout le monde !
L'histoire , bon c'est là que les compliments vont être moins nombreux. Sire Cédric mélange thriller et fantastique, ce qui serait apparemment sa marque de fabrique et le seul moyen de me convaincre de lire des thrillers d'ailleurs. C'est justement l'aspect enfant du cimetière qui m'attirait le plus. Je n'ai pas été très fan des révélations finales, je crois même que j'aurais préféré que l'auteur ait opté pour un schéma plus "classique". Il a tellement cherché à nous mettre sur de fausses pistes que le final est tout compte fait un peu flou... Aaaaah c'est donc ça ! Oui mais c'est ça aussi... Aaaah... Finalement, ça fait un peu... hollywoodien tout ça !
Mais globalement , L'Enfant des cimetières est un bon roman qui n'est pas trop gore ni trop effrayant même s'il peut vous arracher quelques grimaces lors de certaines descriptions et vous inciter à allumer toutes les lumières une fois la nuit tombée ( on se comprend, hein David ?) Mention spéciale aux petits clin d'oeils à la culture musicale et littéraire gothique : voir cités Andy Julia ou encore Marilyn Manson par un flic, ça fait quand même plaisir ! Le style et les personnages sont vraiment les atouts de Sire Cédric et même si je ne compte pas lire toute sa bibliographie de peur que ça se répète, je m'attarderais quand même volontiers sur les ouvrages mettant en scène Vauvert que l'auteur a choisi comme personnage récurrent.
There's undoubtedly strengths in this novel... but also some weaknesses that have hindered me.
About the strengths, Sire Cedric knows how to generate dizzy spell, anxiety and apprehension among his readers. I have experienced very unpleasant sensations several times while reading passages. I admit I even have hesitated to continue reading the book after some time in the night, because I was not sure of being able to sleep ! Sometimes there is an atmosphere like in Hitchcock's " The Birds": you know from where the danger comes, it's all around, but you do not know when it will attack... and that, that's nerve-racking!
I also liked the characters whose emotions are well transcribed, particularly the mourning of David, who seeks to find the origin of the evil which has taken his partner. Everything is done with subtlety, you feel his grief, his denial of his loss, his need to foresee if only an image of the woman he loves. It's nice to read, despite the pain. As for the anxiety or irrational fears that the other characters experience... it's sufficiently well written that I wanted to look under my bed ! When the young Villeneuve explains what he saw, you feel close to him, you hear him, you're part of his team (a not so winner team in the game of cat and mouse...), you begin to stress. Clearly, this is a strength of the author.
I appreciate that the so imposing cop with so boorish manners is not a caricature of the asshole cop without finesse. Instead Vauvert proves to be able to take into account what the majority of people refuse to believe. He does not necessarily believe in spirits, demons and other supernatural aspects but as he puts it: "What I think does not matter, replied Vauvert, I'm trying to prevent people from dying. That's my job." There is a duality between the scientific evidence and what the victims experience. The fact that the characters do not believe in supernatural phenomenon in principle but seek a logical and technical explanation makes the esoteric side even stronger.
What I dislike about the book concerns two points, probably less important to some people but it bothers me a lot. Very often when it comes to demons, there is sex, or at least some sensuality and this book does not lack it. But the inclusion of children in the sex scenes, THAT, it bothers me. I think it's sick and regrettable. The author is very good to make us feel emotions so if he wanted us to feel a mixture of desire and embarrassment, the fact that there are women and men of all ages who are shadows or rotted corpses in the scene is enough, right?
The second weakness relates to certain shortcuts used by the author to advance the story. Honestly, when do we have seen a person who has coincidentally ALL the ingredients for magical protection? Because frankly, if the devil comes home today, I'm screwed! Apart from the salt... I have no other ingredients. There are other shortcuts in the book, but fortunately, they are not so numerous. It's just that when reading, I've been saying a few times... Duh! as if it was that easy!
(Originally posted at vanessa-s-bookshelves.blogspot.ca)
Des meurtres et des suicides sanglants, terrifiants… Des gens jusque là normaux qui hallucinent, ne dorment plus en proie à de terribles cauchemars, se retrouvent scarifiés de toute part, et qui, du jour au lendemain, tuent…
David est photographe pour un journal mais va endosser le rôle d’enquêteur pour trouver le véritable assassin de sa compagne. Kristel n’est pas tout à fait partie, elle est à ses côtés, elle le soutient dans ses pires moments…
Alexandre Vauvert, commandant de police, veut des faits, va au-delà des apparences et de la raison pour retrouver la véritable source de cette hécatombe… jusqu’à prendre pour éventualité la réalité d’une véritable légende urbaine…
Ce thriller fantastique marque l’apparition d’un personnage qui deviendra par la suite récurrent: le commandant Alexandre Vauvert. Nous n’apprenons pas grand chose sur lui. C’est une force de la nature, imposante par son physique et par son franc-parler et ses manières directes. De sa vie privée, c’est le mystère. De sa vie professionnelle, on apprend avec cette enquête qu’il a l’esprit suffisamment ouvert pour trouver l’explication de crimes particulièrement terribles et sanglants dans l’irrationnel. Il est tout sauf borné mais il est sacrément tenace et combatif. Se priver de sommeil pour mener à bien ses investigations ne lui fait pas peur. C’est un personnage râpeux et sauvage, comme je les adore!
Et quand des personnes lambda se retrouvent confrontés aux démons, à la possession et au monde de l’au-delà, c’est tout notre univers qui chavire et notre perception de la réalité.
Nathaniel, silhouette blanche hantant le cimetière est-il un être perdu ou une engeance diabolique et machiavélique? Entre folie humaine et création démoniaque, c’est lui qui mène la danse… Trouvera-t-il tout de même son maître? Cette exploration des légendes urbaines est fascinante dans ce mélange de réalité inimaginable et de chimères des vivants recherchant sans cesse à se faire peur. Ce personnage incarne toutes nos peurs lorsque celles-ci nous possèdent au point de nous faire perdre tout entendement et raison… C’est la folie qui guette… quand les morts ne le sont plus réellement et que la vie est intolérable!
J’ai bien aimé l’histoire entre David et Kristel, l’artiste qui continuera sans le savoir et jusqu’au bout à s’exprimer dans son art, qui restera dans les limbes pour protéger son amour et le sauver. Et si David est au départ un peu trop lisse et transparent, la mort de Kristel lui donne corps et matière par la suite et rattrape ce petit bémol.
L’intrigue est bien ficelée, bien flippante, horrifique à souhait et prenante! Un page-turner magistral, ultra-rythmé, qui nous laisse exsangues et épuisés! Entre certaines scènes qui ne sont pas sans rappeler l’ambiance du très gothique Angemort et enquête atypique au contact de l’univers démoniaque, ce roman se dévore… ou vous dévore en quelques heures!
Une excellente lecture donc, à réserver à ceux qui ont le coeur bien accroché!
Sortir d’un roman après avoir été subjuguée par l’histoire, le style, c’est encore fait et cette fois-ci je le dois à Sire Cédric. Je ne me suis pas ennuyée une minute et dès le départ. Le rythme est soutenu. Le suspense est toujours à son comble. La tension monte à chaque page. Toujours un élément qui permet à l’horreur d’augmenter continuellement. Le roman ne se lâche pas une seule seconde, sauf pour travailler, dormir, faire deux-trois choses… De plus, je suis une très bonne cliente de ce type de roman.
J’ai adoré les deux petites références à un chanteur que j’adore et ce depuis pratiquement 30 ans, que j’ai vu en concert à Paris l’année dernière. C’est Billy Idol. Je ne vais pas dire que cela donne un point encore plus positif au roman mais presque. Allez, c’est une boutade. Mais, un lecteur peut toujours trouver des références personnelles dans un roman.
Je remercie encore Sire Cédric pour les dédicaces lors du salon de Fuveau. Il me permets ainsi de lire les aventures d’Alexandre Vauvert dans l’ordre. D’ailleurs, son personnage est absolument superbe. Mais, il n’en fait pas le héros de ce roman même s’il mène l’enquête. Pourtant, je l’ai imaginé comme de nombreux personnages de livres. Je suis arrivée à me le représenter. Grand, fort, colérique, seul, un peu porté sur l’alcool, mais un véritable flic. Terre à terre, avec les éléments qui se recoupent, il arrive à comprendre ce qui se passe. De plus, il n’est pas obtus.
Les personnages sont tous complets. Une belle part est donnée à David, ce photographe qui a perdu sa compagne, dont l’amie est pratiquement morte et qui mène l’enquête concernant cette légende urbaine. Peu porté sur le mystique, l’ésotérisme, il ne devra la vie pratiquement qu’à ça. Je pense que cette expérience le changera forcément. Il appréhendera la vie autrement.
Avec ce roman, Sire Cédric donne à son enfant, son adolescent, une dimension spéciale. Il nous détaille les faits, ce qu’il fait et comment il le fait. Et le lecteur n’est pas au bout de ses surprises.
Résumé L’enfant des cimetières de Sire Cédric
C’est un rêve. Une femme surgit de l’eau, belle, un véritable démon qui se dirige vers un cimetière où les morts se rassemblent. Elle donne naissance à un enfant, le marque et le laisse.
David est photographe. Il est appelé par sa collègue sur une scène de meurtre. Dès le départ, il se sent mal à l’aise. Cela s’amplifie avec sa compagne Kristen. L’un et l’autre sentent qu’un drame se joue.
Un soir, David, photographe de presse à sensations, rejoint sa collègue journaliste sur une scène de crime tout à fait macabre : Dans sa maison avec vue sur le cimetière, un fossoyeur tue sa famille entière avant de se donner la mort. L'homme en question est décrit par les voisins comme quelqu'un ayant basculé dans la paranoïa et la skyzophrenie en très peu de temps. Le lendemain, c'est Kristel, la compagne de David qui est tuée par un "fou" dans l'hôpital où elle donne des cours d'arts plastiques pour enfants malades. Toutes les personnes ayant assisté à ces scènes semblent basculer dans une folie terrible, en quelques heures seulement. Alors que l'enquête, menée par le commandant Vauvert, se met en place, David découvrira un lien étrange avec le mythe de "L'enfant des cimetières", un mythe urbain du même acabit que celui de la Dame Blanche.
Entre thriller et fantastique, Sire Cedric nous emmène dans une histoire très étrange et dans laquelle il est parfois difficile de distinguer le réel du paranormal au sens large du terme.
J'ai bien aimé le fait de voir tout ça se mélanger. Entre l'enquête "Terre à terre" de la Police et les pressentiments bien plus atypiques de David, on s'y retrouve finalement plutôt pas mal. Les choses se recoupent agréablement et, malgré le dénouement, rien ne me semble "trop gros" dans ces pages... pourtant c'est souvent le risque. Là en l'occurrence, l'histoire est crédible.
J'ai apprécié de retrouver Vauvert, que j'avais découvert dans "Le Jeu de l'Ombre". Quelques traits de caractère sont assez clichés mais l'ensemble en fait un personnage qu'on suivraiy n'importe où aveuglément...
...Quant à David... "Mazette.", je crois bien que je l'aime. C'est un homme entier, droit, confiant et de confiance, amoureux et aimé, réaliste mais pas borné. Bref, un personnage principal comme on les aime.
BREF! Il m'a tout de même manqué quelque chose pour rentrer à 100% dans cette histoire. Le plus frustrant, c'est que je ne sais pas ce que c'est. Je n'ai aucune critique à faire et pourtant, ce n'est pas un coup de coeur. J'ai tout aimé et pourtant, il a glissé sur moi un peu comme si de rien n'était...
Si un jour je comprends pourquoi... je vous tiens au courant.
L'enfant des cimetières est ma première excursion dans l'univers sombre de cet auteur dont j'avais tellement entendu parler. La blogosphère le plébiscitait, et j'avais donc logiquement très envie de le découvrir. Au final, attention, prodige en vue ! Mais âmes sensibles s'abstenir... Certaines scènes sont très certainement de nature à heurter la sensibilité des plus impressionnables.
Comment décrire cette histoire, qui se trouve à la croisée entre le thriller gothique et le fantastique onirique ? Une chose est sûre, dès les toutes premières pages, l'auteur nous embarque dans son univers fait de démons flânant entre les tombes d'un cimetière en ruine, ou de meurtriers désaxés tirant sur tout ce qui bouge dans un hôpital. Au milieu de tout ça, l'attachant David, celui qui ne croit pas au surnaturel, le rationnel qui cherche la vérité. Et forcément, finit par la trouver... même si elle n'est pas celle qu'il attendait.
La force de ce roman, c'est clairement l'intrigue, qu'on sent maîtrisée d'un bout à l'autre. Ce qui est curieux, c'est qu'à la fin du livre, dans les remerciements, Sire Cédric évoque une intrigue qui "n'en faisait qu'à sa tête" ! Il semble pourtant parfaitement savoir où il va, où il nous emmène. Il fait même preuve d'une telle habileté à nous mener par le bout du nez qu'on finit par se surprendre à croire aux âmes défuntes qui se transforment en ombres affamées, aux spectres, aux cercles de protection et à cet autre monde qui n'est que lumière.
Un livre qui fait peur donc, mais j'y ai également perçu une sorte de message d'espoir, ceux qui l'ont lu me comprendront très certainement. Les personnages sont formidables, avec un spécial coup de cœur pour Alexandre Vauvert, ce flic désabusé, anti-héros par excellence qui va devoir accepter de croire, lui aussi. Une écriture nerveuse, rapide, des chapitres courts, un style qui percute... Sire Cédric est un auteur, un vrai, et son Enfant des cimetières un vrai plaisir à lire.
Avant de commencer le livre, je savais que le style de Sire Cédric se rapprochait beaucoup de celui de Stephen King (un de mes auteurs préférés lorsque j’étais ado) et effectivement, cela s’est confirmé. L’intervention du surnaturel, les descriptions qui ont failli me faire vomir plus d’une fois (j’ai bien compris l’expression « avoir le cœur au bord des lèvres » avec tout ça) et les personnages bien trempés rappellent vraiment le style du roi de l’épouvante. Pour revenir aux descriptions, je trouve que c’est une véritable performance d’écriture de pouvoir représenter ainsi les choses, j’avais l’impression de visualiser la scène. Côté histoire, j’ai été surprise (et dérangée) par le prologue (en particulier la scène de sexe faisant intervenir des enfants, ok ils sont morts mais ce sont des enfants). Une fois ces quelques pages lues, j’ai complètement adhéré. Les personnages sont tous attachants à leur niveau (en particulier le trio principal : l’inspecteur Vauvert, David et Aurore. Le suspens tient le lecteur en haleine jusqu’au bout et même si je ne suis pas toujours fan du fantastique, j’ai trouvé qu’il s’intégrait plutôt bien dans l’intrigue. Ce livre avait été choisi dans le cadre du thème Halloween car il était sensé faire peur et malheureusement pour moi, je n’ai pas du tout eu peur… Mais c’est bien la seule déception concernant ce roman. Conclusion : je tenterai bien de lire d’autres livres de cet auteur.
Ceci est mon avis pour la version cd audio. Audiobook review.
J'avais beaucoup entendu parler de l'auteur et de ces livres. J'ai donc décidé de sauter le pas, en cd audio. Bien mal m'en a pris. Les trois étoiles sont pour l'histoire, je ne reproche rien de ce côté -ci. Elle est intéressante, et très bien menée. Je n'ai pas trouver de longueur et l'écriture est agréable. J'ai réussi à découvrir qui était le maboule et j'en suis contente ^^.
Concernant la partie audio ça se gâte beaucoup(ce qui coûte les deux étoiles à la note finale). J'ai trouvé le rythme lent, j'aurai lu plus vite en format papier. La musique gâche le rythme de lecture et fait perdre de précieuses secondes. J'ai eu l’impression d'écouter un documentaire animalier avec plusieurs intervenants. Pour l'interprétation à certains moments ça manquait de passion, limite du texte récité sans entrain. Pour finir , la personne qui fait le narrateur, voix de David lorsqu'il passe en voix d'ado, alors là même dans une scène censée être pas très joyeuse, j'étais morte de rire, autant prendre de vrais ados pour faire les voix.
Pour finir, je dirais que si je fais une prochaine tentative avec cet auteur se sera avec un bon livre papier afin d'apprécier l'histoire à sa juste valeur.
M'agrada més el gènere negre que el fantàstic. Tot i així, aquest llibre ha tingut una mesura justa d'esperits i dimonis. El suficient per què no se'm fes estrany. L'autor sap escriure capítols prou curts per a devorar-los un darrere l'altre. Provarem una mica més, d'aquí a uns dies. Però no és el meu món. No allà on jo em trobo còmode...