pubOne.info present you this new edition. Des les premieres heures de notre publication, nous avons annonce le chef-d'oeuvre du poete florentin comme devant figurer en premiere ligne parmi les joyaux de notre modeste ecrin. Nous avons voulu, au debut, donner acces a tous les ouvrages consacres par le temps et par l'admiration universelle. Un succes constant pendant quatre longues et parfois difficiles annees, nous a prouve que nous nous etions tres rarement trompe sur la valeur des ecrits dont nous tentions la remise au jour. Si des impatiences honorables gourmandaient les editeurs de la Bibliotheque Nationale de n'avoir pas toujours obei a un systeme de chronologie litteraire qui ne nous paraissait pas si logique qu'on semblait le croire, nous avons maintes fois pris a tache de rassurer ces impatiences dans la mesure de ce qui nous paraissait sage et raisonnable, et nous nous estimons heureux de leur donner enfin satisfaction en inaugurant la cinquieme annee d'existence de notre collection par la publication du poeme le plus grandiose qu'ait produit le genie humain, sans en excepter l'Iliade et l'Eneide.
Dante Alighieri, or simply Dante (May 14/June 13 1265 – September 13/14, 1321), is one of the greatest poets in the Italian language; with the comic story-teller, Boccaccio, and the poet, Petrarch, he forms the classic trio of Italian authors. Dante Alighieri was born in the city-state Florence in 1265. He first saw the woman, or rather the child, who was to become the poetic love of his life when he was almost nine years old and she was some months younger. In fact, Beatrice married another man, Simone di' Bardi, and died when Dante was 25, so their relationship existed almost entirely in Dante's imagination, but she nonetheless plays an extremely important role in his poetry. Dante attributed all the heavenly virtues to her soul and imagined, in his masterpiece The Divine Comedy, that she was his guardian angel who alternately berated and encouraged him on his search for salvation.
Politics as well as love deeply influenced Dante's literary and emotional life. Renaissance Florence was a thriving, but not a peaceful city: different opposing factions continually struggled for dominance there. The Guelfs and the Ghibellines were the two major factions, and in fact that division was important in all of Italy and other countries as well. The Pope and the Holy Roman Emperor were political rivals for much of this time period, and in general the Guelfs were in favor of the Pope, while the Ghibellines supported Imperial power. By 1289 in the battle of Campaldino the Ghibellines largely disappeared from Florence. Peace, however, did not insue. Instead, the Guelf party divided between the Whites and the Blacks (Dante was a White Guelf). The Whites were more opposed to Papal power than the Blacks, and tended to favor the emperor, so in fact the preoccupations of the White Guelfs were much like those of the defeated Ghibellines. In this divisive atmosphere Dante rose to a position of leadership. in 1302, while he was in Rome on a diplomatic mission to the Pope, the Blacks in Florence seized power with the help of the French (and pro-Pope) Charles of Valois. The Blacks exiled Dante, confiscating his goods and condemning him to be burned if he should return to Florence.
Dante never returned to Florence. He wandered from city to city, depending on noble patrons there. Between 1302 and 1304 some attempts were made by the exiled Whites to retrieve their position in Florence, but none of these succeeded and Dante contented himself with hoping for the appearance of a new powerful Holy Roman Emperor who would unite the country and banish strife. Henry VII was elected Emperor in 1308, and indeed laid seige to Florence in 1312, but was defeated, and he died a year later, destroying Dante's hopes. Dante passed from court to court, writing passionate political and moral epistles and finishing his Divine Comedy, which contains the Inferno, Purgatorio, and Paradiso. He finally died in Ravenna in 1321.
Au milieu du chemin de la vie, Dante se voit égaré dans une forêt lugubre qui le mène aux portes de l’enfer. Sur ce chemin il rencontre Virgile qui accepte l’accompagner tout au long de son voyage mystique.
L’enfer se compose de 9 cercles : plus on avance, les tourments deviennent plus intenses et intolérables selon la gravité des péchés. En général, chaque cercle possède un gardien sous forme d’un animal monstrueux (la plupart du temps issu de la mythologie grecque ou latine) qui veille aux âmes des pécheurs et les torturent.
Le premier cercle accueille les âmes des gens qui n’avaient pas reçu le baptême, et qui restent à jamais dans le désespoir, (car comme Virgile déclare le baptême est la seule porte d’entrée a la foi qui sauve), Virgile lui-même appartient à ce groupe. Un grand nombre de poètes, philosophes, scientifiques et les têtes renommées y résident également, telles que Homère, Horace, Ovide, Socrate, Platon, Avicenne…
Ils ne souffrent d’aucun tourments et rien ne les attendent.
Le deuxième cercle est réservé aux gens qui jouissaient de la luxure. Cette sphère est marquée par le froid et le vent, les esprits sont donc sans cesse emportés par les vents. Sémiramis (la reine qui a promulgué la luxure), Cléopâtre, Helene et Achille y demeurent.
Le troisième cercle est occupé par ceux qui cédaient constamment au vice de la gueule, ne se privant de rien. La pluie éternelle et glacée leur est destinée et Cerbere (chien à trois têtes, gardien de l’enfer de Hadès) les veille.
Le quatrième cercle est l’habitat de deux groupes paradoxaux, (les radins et les gaspilleurs), ils poussent sans trêve de lourds fardeaux, s’entrechoquent et se divisent. Les radins sont poignés fermées et les gaspilleurs sans cheveux parmi lesquels se trouvent clercs, cardinaux et papes). Au bout de ce cercle, un marais plein de boues au nom de Styx avale ceux qui se sont laissé vaincre par la colère et c’est l’entrée du cinquième cercle, l’habitat de ledit groupe.
Au sixième cercle, on rencontre les gens qui ne croyaient pas à l’infinité de l’esprit, Epicure et ses disciples y résident. (Les esprits peuvent prévoir ce que le temps doit amener plus tard, mais pas le présent.)
Septième cercle ou la puanteur règne a jamais, ils descendent lentement pour s’habituer à l’odeur infecte. Ce cercle est composé de trois gouffres, c’est la résidence des gens qui affligeaient les autres par la force et la fraude. A l’entrée de ces trois gouffres, un ours veille.
Le premier gouffre : les violents (assassins, agresseurs, voleurs, destructeur)
Deuxième gouffre : charlatans, trompeurs, escrocs
Troisième gouffre : les traitres de tout genre
Le chant numéro vingt-six représente l’image classique de l’enfer tel qu’il est connu par de nombreux croyants :
Tels s'agitaient ces feux sur le fond de la fosse, sans que l'on pût, de loin, distinguer leur noyau ; et chaque flamme était la prison d'un pécheur.
Au neuvième giron du huitième cercle, résident M et A, le premier ouvert depuis le cou jusqu’au trône des pets et le deuxième le visage béant du toupet au menton. Ils sont condamnés à subir les coups d’un diable qui les déchire à chaque tour, parce qu’ils étaient vivant, les semeurs de schisme (Ils ont semé les graines de discordes entre les religions). Au dixième giron, les alchimistes sont tourmentés.
Le dernier cercle enveloppe les traitres, parmi les pécheurs, Judas est le plus connu.
Footnotes are essential to this book, unless you are such an historian that you know immediately all of the political references Dante makes throughout this book (you don't).