In oktober 1849 vertrekt Gustave Flaubert met zijn vriend Maxime Du Camp voor een reis van anderhalf jaar naar de Oriënt, waar ze Egypte, Syrië, Libanon en Turkije bezoeken. Tijdens deze tocht genieten ze van de cultuur en de bouwkunst, maar ook brengen ze geregeld bezoekjes aan de plaatselijke bordelen. Reis naar de Oriënt markeert het begin van Flauberts schrijverscarrière. Tijdens zijn tocht laat hij zich inspireren door de woestijn, de verdwenen oudheid, het Oosten en de Nijl; indrukken die terugkomen in zijn latere romans Salammbô en De verzoeking van de Heilige Antonius.
Gustave Flaubert was a French novelist. He has been considered the leading exponent of literary realism in his country and abroad. According to the literary theorist Kornelije Kvas, "in Flaubert, realism strives for formal perfection, so the presentation of reality tends to be neutral, emphasizing the values and importance of style as an objective method of presenting reality". He is known especially for his debut novel Madame Bovary (1857), his Correspondence, and his scrupulous devotion to his style and aesthetics. The celebrated short story writer Guy de Maupassant was a protégé of Flaubert.
Parmi ceux qui manient la langue de Molière, peu d'auteurs sont autant loués pour leur prose que Flaubert. Né au dix-neuvième siècle dans une famille aisée, ayant reçu une éducation soignée, devenu bientôt rentier, il a vécu avec les préjugés auxquels le prédisposaient sa condition privilégiée : une grande estime de ses propres mérites, un mépris presque général pour ses semblables, et une délicatesse de gout qui le poussait plus vers les plaisirs sensuels et la littérature que vers la philosophie ou l'histoire. Au lendemain de la révolution de 1848, il a presque trente ans, son ami Maxime du Camp prépare un voyage en Orient pour réaliser un reportage photographique. Intéressé par la perspective de trouver de nouveaux horizons, il propose à son ami de l'accompagner dans ce périple de plusieurs mois à travers l'empire Ottoman.
Cet ouvrage est la compilation des notes de voyage qu'il a composé lors de ce voyage. Il ne semble pas qu'il les avaient destiné à la publication; elles sont pour la plupart quasiment télégraphiques. On est bien loin du voyage de Volney, premier des Orientalistes, curieux, polygraphe, vivant au milieux des arabes et des bédouins après avoir appris leur langue, animé par des idéaux progressistes, et cherchant toujours les causes générales de ce qui s'offre à ses yeux. Ici, Flaubert consigne principalement les états intérieurs que lui inspirent ses déplacements. En Egypte et au moyen orient, on pourrait dire qu'il s'agit principalement d'ennui. Pour le tromper, il hante tous les bordels du Nil, tire à la carabine sur tous les animaux vivants - chiens, oiseaux, crocodiles - qu'il croise, fume des narguilés, ou s'amuse des singeries scabreuses de quelque personnage interlope. Lorsqu'il ne fraie pas avec des hétaïres ou des courtisanes, il rend visite à des européens en voyage, ou occupant quelque poste officiel : la conversation avec ces derniers lui inspire invariablement un immense ennui. Les ruines antiques qui pourraient l'animer par le plaisir de l'érudition ne parviennent pas plus à exciter son intérêt ou sa curiosité : il les trouve aussi insipides que les église de Bretagne ou des Pyrénées. La seule chose qui l'irrite, c'est la sottise des voyageurs qui se sont permis de couvrir de graffitis ces vestiges du passé. En entrant à Jérusalem à cheval, il est frappé de péter involontairement. Son tempérament s'améliore grandement en Grèce, ou il semble être véritablement touché par les restes de cette civilisation. En Italie, terme de cet immense voyage, il semble totalement absorbé par l'art et la peinture, ce qui le dispose à un coup de cœur authentique et touchant.
Si ce texte ne présente pas l'auteur sous son plus beau jour, il n'en reste pas moins que ces notes constituent un document historique très intéressant, aussi bien sur l'auteur lui-même que sur les régions qu'il visite, à une époque ou les voyages restaient rares. Il aurait formé l'idée de Madame Bovary lors de ce voyage. Les images et impressions dont il s'est gorgé n'ont pas du manquer d'alimenter son inspiration, lorsqu'il écrivit Hérodias, par exemple. Ses descriptions de paysages ne manquent pas de sel, et ses phrases semblent parfois rivaliser avec le pinceau du peintre. Son caractère bougon peut peser le lecteur, mais la variété des tableaux et des situations finissent par susciter et soutenir l'intérêt.
Ο Φλωμπέρ πραγματοποίησε πολλά ταξίδια στην ζωή του. Την Ελλάδα επισκέφτηκε το 1850 ως 1851 μέσα στην καρδιά του χειμώνα. Σκοπός του να επισκεφθεί ιστορικά μνημεία κάποιες πόλεις και χωριά. Πέρασε από Αττική, Στερεά Ελλάδα και τέλος Πελοπόννησο. Κρατούσε σημειώσεις κάθε μέρα. Είναι σημαντική πηγή πληροφοριών για την εποχή εκείνη. Μας μεταφέρει την πραγματική εικόνα της χώρας τόσο για την φτώχεια και εξαθλίωση των κατοίκων όσο και την περιγραφή των περιοχών από όπου πέρασε. Τελικός προορισμός του η Πάτρα από όπου έφυγε για Ιταλία.
Elimde bu kadar uzun sünmesinden de anlayacağınız üzere büyük hayal kırıklığı. Yazar hem Kudüse, hem İzmire, hem İstanbula hem de mora yarımadasına uğradığı halde öyle.
J'ai lu "Voyage en Orient" parce d'Edward Saïd l'avait cité comme un des livres importants de d'orientalisme un mouvement littéraire et artistique qui présentait le Levant comme une territoire exotique de luxure. À l'époque où Flaubert écrivait, le portrait était romantique. On mettait l'accent sur les coutumes, la mode et sexualité exubérant des peuples de la région. Plus tard l'orientalisme véhiculait la notion que les gens de la région étaient des primitives qui avaient besoin d'être gouvernés par des pouvoirs impérialistes, occidentaux. Le "Voyage en Orient" se conforme plus au moins au modèle de Saïd. Flaubert n'offre pas d'analyse . Il décrit les églises, tombeaux, églises peintures, et statues dans les villes qu'il a visitées. Dans les chapitres consacrés à l'Égypte, Flaubert fait beaucoup de commentaires sur la saleté, la pisse, la merde et les putes qu'il a vues . Dans les chapitres consacrés à l'Italie et à la Grèce, il parle uniquement des œuvres d'art des lieux parcourus. Le regard de Flaubert sur le Moyen Orient est dédaigneux. Cependant, il ne dit nulle part que les gens du Moyen-Orient seraient mieux gouvernés par des pouvoirs impérialistes. On voit aussi dans le livre l'influence qu'a eu le voyage sur "La Tentation de saint Antoine" et sur "Salammbô". Néanmoins les fruits du "Voyage en Orients" sont bien maigres par rapport aux heures nécessaire pour le lire.
Com tanto detalhe, principalmente na descrição das obras de arte, para mim, fica aborrecido. No entanto, na ausência de fotografia, a descrição é fantástica. Muitos anos antes, a viagem idêntica de Chateubriand foi para mim muita mais interessante.
Als auteur van "Reis door de Oriënt" kan Gustave Flaubert worden vergeleken met een toerist die ruim een eeuw later Egypte en het Nabije Oosten bezoekt en na thuiskomst daarvan, zonder veel persoonlijks te vertellen, urenlang een diavoorstelling geeft. Indrukwekkende, haarscherpe, veelkleurige beelden, heel mooi allemaal, maar af en toe suf je toch behoorlijk weg. Flaubert zelf constateert trouwens ook al, tegen het einde van de eerste reis, dat hij wel een beetje genoeg begint te krijgen van al die tempels. Het Nederlands van vertaler Chris van de Poel wringt soms en irriteert, in ieder geval mij, doordat het woord 'soort' consequent wordt voorzien van de toevoeging 'van'. Gewoon 'een soort van lelijk', wat mij betreft.
World history teaches us that to truly understand a society, we should look at it through the eyes of foreigners. As someone from Anatolia, I have always been curious about such perspectives. Moreover, in Eastern culture—especially before the 19th century—there was little tradition of recording the daily lives of ordinary people. Criticizing, observing, and documenting the details of a different culture is invaluable. When I first encountered Flaubert, I knew nothing about his role as a novelist. Yet while following the lines in this book—although it is simply a diary of a long journey—you will be mesmerized by his gift for observation. I particularly recommend the Anatolian part of the book if you are interested in the final years of the Ottoman Empire.