Abigail Lompré n’est pas retournée en Alaska depuis dix ans. L’île du Prince-de-Galles est belle, brute et sauvage, mais elle l’a fuie à l’adolescence pour rejoindre sa grand-mère paternelle à Paris, laissant derrière elle un père adoré et une mère avec qui elle ne s’est jamais entendue. Pourtant, aujourd’hui, c’est bien pour Emma qu’Abby est de retour. Pierre est mort et elle sait que son devoir est de ramener en France la seule famille qui lui reste, qu’importe leurs désaccords passés. Sans son mari, son roc, son compagnon de toujours, Emma n’est plus capable de vivre seule dans un endroit aussi hostile et isolé, mais jamais elle ne quittera son île. Convaincre Abby que sa vie est ici, sur la terre de son enfance, serait la seule solution.
Au fil des jours, s’engage un combat de volonté, mais naissent aussi l’espoir et de timides rapprochements entre Abby et Emma. Sauront-elles se pardonner toutes ces années perdues ?
Figure incontournable de la scène littéraire francophone, Sophie Jomain a écrit plus de vingt-cinq romans allant de la littérature fantastique à la comédie en passant par le roman contemporain. Elle a notamment publié aux éditions Charleston M’asseoir cinq minutes avec toi (2021), Les perce-neige s’éveillent sous les flocons (2022) et Cherche jeune femme avisée (2023).
Sophie tient à peine sur ses pieds quand elle apprend qu’être bavard n’est pas le privilège des grands. Elle utilise les mots et récite des poésies toutes aussi insolites les unes que les autres, sans toujours en comprendre le sens, mais ça fait son petit effet. C’est sûrement à ce moment-là qu’elle est atteinte du virus de l’expression, d’abord au micro dans le brouhaha d’un piano-bar (le jazz, son premier grand coup de cœur), et longtemps après, avec quelques cinq cents pages d’un livre bien épais.
Plus tard, ses parents la promènent partout à un rythme effréné, si bien que, prise d’une crise de déplacement aiguë, elle se retrouve en Angleterre à l’âge de 18 ans, où sans se défendre plus que ça, elle se laisse séduire par l’Union Jack. Depuis, c’est une histoire d’amour qui dure, mais chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées.
Entre temps, c’est le syndrome de la truelle qui la kidnappe purement et simplement pour quelques belles années d’une idylle passionnée. Entre pinceaux, outils de dentiste, brouettes de terre et plusieurs belles découvertes, Sophie tombe tout droit dans l’héritage gaulois. Elle n’en sort vraiment que lorsque le fameux virus de l’expression ne décide de reprendre ses droits. Et vous connaissez la suite… Elle devient en très peu de temps boulimique de l’écriture, attrapée au cœur : Les étoiles de Noss Head, Les anges mordent aussi, Pamphlet contre un vampire et quelques projets bien ancrés dans sa tête…
C’est la raison pour laquelle, en règle générale, lorsque Sophie vous dit qu’elle veut tenter une nouvelle expérience, il faut s’attendre à ce qu’elle tombe encore amoureuse. Amoureuse professionnelle…. son vrai métier ?
Si j’ai beaucoup apprécié le début du roman, les décors et la sensation d’être isolée du monde, j’ai été moins réceptive à l’histoire. Zéro attachement pour les personnages. Une relation glaciale qui me laisse bien amère. Une construction bancale, des sujets devenant creux ou pas assez exploités. Trop de mélodrame. Même la fin est brutale. Il y a trop d’ellipses dans cette intrigue ! Bref. Frustration intense. Ma note oscille entre trois et quatre étoiles car j’ai aimé la promesse de décoller loin de tout. La communauté à Eagle Bay. L’envie d’y croire. Et la complexité d’assister un proche en fin de vie.
J’ai vraiment été touchée par le livre au début, émotionnellement. C’est l’histoire d’une jeune femme qui ne s’est jamais sentie aimé par sa mère, grande écrivaine, qui n’a jamais été à la hauteur à ses yeux. Elle renoue avec elle car sa mère est malade et mourante. Cependant la deuxième partie du livre m’a déçue. La jeune femme se rapproche du médecin de sa mère et lui avoue ses sentiments très rapidement alors qu’il ne s’est pas vraiment passé quelque chose. Ensuite, le fils adoptée sous X de la mère réapparaît pour au final 2 pages et puis plus rien. Il y a un saut dans le temps d’1 an et donc on ne vit pas la mort de la maman et des émotions que Ca en découle. On apprends que la jeune femme est enceinte et en couple avec le médecin. Que la maman lui a déduis son dernier tome mais pour autant on ne sait pas à quel point elles se sont libérées de leur passé houleux… bref, ce livre m’a pris par les tripes dès le début pour au final me décevoir fortement sur une fin beaucoup trop rapide et peu détaillée.
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Histoire très touchante accompagné de décors à couper le souffle de l’Alaska J’ai adoré suivre Abby dépassé ses traumas d’enfance/adolescence je trouve que ça a été raconté d’une manière très belles et profondes, la relation entre Abby et sa mère est très réaliste ce qui donne encore plus de beauté à la fin de ce roman
A mes yeux, c’est le plus abouti de l’autrice. Je trouve que sa plume et ses textes sont d’ailleurs d’une qualité exponentielle depuis qu’elle est aux Editions Charleston ! Mais si je suis honnête, c’est parce que ce roman me parle tout particulièrement. J’ai grandit avec un dragon, qui est exactement dans la même situation qu’Emma aujourd’hui. Les peines, les petits bonheurs, les moments de joie que vit Abby, je les ai senti dans mes tripes parce que je m’y reconnais comme rarement dans un roman. Sophie Jomain a vraiment su mettre les mots et un contexte à cette situation. Je l’ai dévoré, lu en une journée, et je vous le recommande chaudement. Chronique complète dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/le-de...
3,75/5 ⭐️ J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui m’a fait voyager en Alaska. Les décors sont dépaysants, je me suis facilement imaginée dans ce petit village isolé où tout le monde se connaît et où tout déplacement nécessite le bateau. Je me suis fort attachée aux trois personnages principaux (Abby, sa mère, et William) et j’ai adoré suivre l’évolution de leurs relations, comprendre au fil de l’histoire les rancoeurs, remords et secrets de chacun. Ce roman est un hymne à la nature sauvage mais surtout une ôde au pardon à travers cette relation mère-fille qui m’a touchée. Les retrouvailles sont amères (Emma est un personnage très fermé mais qui porte de lourdes souffrances) mais le timide espoir de créer des liens forts malgré dix-sept années d’absence et de ressentiments ne tarit pas. La plume est très agréable, immersive et fluide, ça se lit tout seul; et Sophie Jomain aborde avec beaucoup de justesse et de sensibilité les liens familiaux. 🐻
Ce roman m'a remplie d'émotions et Sophie Jomain a le don de nous raconter des histoires pleines d'humanité et toujours avec bienveillance. Ces femmes m'ont touchées. J'ai aimé cette immersion en Alaska, cette nature. Et c'est sans compté les thèmes abordés que je vous laisserais découvrir. Merci Sophie pour beau roman,
Les sujets évoqués sur fond de magnifiques paysages de l’Alaska avaient tout pour me plaire. J’ai passé un plutôt bon moment de lecture mais je trouve que le tout a été trop survolé. J’aurais aimé peut être un peu plus d’âpreté et que le tout soit creusé un peu plus. Dommage !
Un livre qui est très bien écrit et très touchant. C’est l’histoire d’une femme qui rentre en Alaska pour revoir sa mère après des années d’absence. La relation mère- fille n’est pas toujours facile, mais je ne veux pas en dire plus. (Pour ne pas spoiler). Juste que je recommande !
Avec ce roman, Sophie Jomain a réussi à me faire voyager en Alaska mais pas seulement. On découvre une histoire familiale profondément touchante. Abby par la force des choses doit retrouver sa terre natale et surtout retrouver sa mère malade, avec qui les liens sont rompus depuis plusieurs années. Elle se heurte à une personnalité fermée, dur, et insensible mais qui cache bien des souffrances. L’autrice aborde d’ailleurs le sujet de la maternité, de l’amour maternel qui n’est pas forcément inée, et qui pourtant existe. Abby tente malgré tout ça de comprendre sa mère, de l’aider dans son quotidien, et surtout de la soutenir face à sa maladie. Elles devront affronter ensemble la dureté de la vie même si tout les éloigne. J’ai trouvé les rapports entre les deux femmes très réalistes et remplis d’émotions. Sophie Jomain réussi avec brio à toucher, à émouvoir, et à même remettre en question nos propres liens familiaux. L’importance des moments partagés, de notre propre construction en tant qu’individu et des choix que l’on peut faire : tous ces sujets sont abordés avec finesse et sensibilité. En plein coeur de l’Alaska, c’est un roman émouvant, et bienveillant qui vous touchera forcément.
Presque un an après sa sortie en grand format, et alors qu'il vient tout juste de sortir en poche, je me suis enfin décidée à sortir de ma PAL ce roman de Sophie Jomain, et je peux vous dire que c'est une lecture qui ne m'aura pas laissée indifférente.
La beauté des paysages, déjà. À travers sa plume extrêmement visuelle, Sophie Jomain magnifie la nature et nous emmène en voyage avec elle, aux côtés d'Abby, qui retourne sur les terres de son enfance dans des circonstances assez douloureuses. Après le décès de son père et dix-sept ans d'absence et de ponts coupés avec sa mère, Abby rentre sur cette petite île d'Alaska qui a autrefois été son foyer. Les paysages sont magnifiques, grandioses, imposants, on en prend plein les yeux, et on découvre aussi le quotidien (et sa rudesse) des habitants de l'île. Les valeurs d'entraide, de solidarité et de soutien sont des marqueurs forts à Eagle Bay.
Les sujets abordés par l'autrice, ensuite. Elle n'a pas choisi la facilité avec ce roman et aborde des thèmes qui peuvent de prime abord faire peur ou déranger, mais les questions soulevées sont fortes, importantes, essentielles même, et Sophie Jomain le fait très bien. À mes yeux, c'est le genre de livre où chaque lecteur peut en retirer ce qu'il veut, et appréhender sa lecture différemment en fonction de sa propre expérience. Certains sujets vous toucheront peut-être plus que d'autres, résonneront d'une autre manière, et vous feront réfléchir sur votre propre vécu (ou à l'inverse, peut-être pas du tout).
La qualité de la plume et de l'histoire racontée enfin. Je dois dire que j'ai été prise par au dépourvu par l'un des sujets abordés dans le roman, et plus généralement par la direction prise par l'histoire. J'ai été déconcertée, un peu craintive peut-être dans la mesure où je suis quelqu'un qui cogite beaucoup et se projette dans le vécu des personnages. Pourtant, j'ai fini par lâcher prise et mettre mes pas dans ceux d'Abby. J'ai été touchée, bouleversée même par l'évolution des rapports entre les deux héroïnes de ce roman, émue par le rôle joué par William, et encore une fois, été complètement envoutée par la beauté des paysages, l'écriture étant tellement immersive qu'on a l'impression d'évoluer aux côtés des personnages.
Une ode à la nature, à la vie et à l'amour, portée par une plume lumineuse, sensible et bienveillante, un très beau roman à découvrir !
Quand j'ai enfin trouvé ce roman dans les rayons de ma médiathèque, je n'ai pas pu y résister, car cela fait pas mal de temps que je souhaite le lire !
Déjà, parlons de cette couverture. Je la trouve juste magnifique et assez significative avec ce rapace solitaire ! Par contre, mon avis sur le roman est plus mitigé.
Dès les premières pages, j'ai débarqué à Eagle Bay aux côtés d'Abby et j'ai ressenti la déconnexion procurée par ce coin du monde ! J'ai de suite eu l'impression d'y être et de découvrir ce petit paradis, tant la plume de Sophie Jomain est immersive dans ses descriptions.
L'auteure aborde ensuite un sujet encore assez tabou qui est celui du non-désir de maternité. J'ai aimé la façon dont Sophie Jomain l'a abordé, mais le personnage d'Emma m'a touchée comme horripilée selon les moments. Son comportement m'a paru souvent odieux et cruel, mais sa détresse a aussi su me toucher. L'histoire est rapportée du point de vue d'Abby, la fille d'Emma. Abby est un personnage qui m'a touchée par sa force et son courage dans le lien qu'elle cherche à entretenir malgré le rejet de sa mère depuis toujours. Leur relation oscille entre haine et tendresse, et c'est parfois déroutant !
Puis, il y a ce duo de personnages qui débarquent et dont on finit par découvrir le lien avec Emma, puis il disparaît alors qu'on attendrait une suite sur ce lien. Personnellement, je n'ai pas compris l'intérêt de ce passage alors qu'il aurait pu lui apporter un plus s'il avait été approfondi.
Enfin, le point qui me chagrine beaucoup, c'est le nombre de coquilles, mais aussi d'erreurs factuelles (comme New York, capitale des Etats-Unis alors que c'est Washington, ou encore le solstice d'été en plein cœur du printemps, ...) relevées dans le texte. Pour un texte paru dans une maison d'édition assez importante, je trouve cela vraiment dommage et, personnellement, ce sont des points qui ont altéré ma lecture et mitige donc mon avis.
Eagle Bay. Alaska. La vie est dure et impitoyable dans ce coin perdu du continent américain, mais il existe une vraie solidarité entre tous ces habitants. C'est vers ce village natal que retourne Abby, 10 ans, après l'avoir quitté, en ayant laissé derrière elle, son père, dont elle était très proche, mais aussi sa mère, avec laquelle les relations sont plus compliquées. Mais voilà, son père vient de décéder et sa mère, handicapée et malade, ne peut rester seule dans cet endroit retiré de tout. Par devoir et avec beaucoup de courage, Abby va se confronter à nouveau, à Emma, sa mère. Les relations entre les 2 femmes ont été toujours très tendues, Emma n'ayant jamais accepté sa fille, ni jamais endossé son rôle de mère. Les mots sont durs, les relations froides et tendues, mais Abby, malgré tout, s'accroche et surtout essaie de comprendre le comportement de son acariâtre maman. Sophie Jomain nous embarque dans les magnifiques paysages sauvages de l'Alaska, nous parle des défis à relever pour y vivre, mais surtout, de deuil, de relations mères-filles, de la maternité, du handicap, de la nécessité de dire les choses aux personnes qu'on aime pour éviter bien des douleurs, de la force du pardon. C'est profond, bienveillant, touchant, et j'avoue que j'ai eu, comme Abby, une «pelote d'aiguilles dans la gorge » par moment. C'est un magnifique roman pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur.
Poignant, bouleversant. Cette lecture était par moment difficile pour moi qui suis en deuil tout comme l’héroïne. J’avais la gorge serrée et j’écoutais cet audible les larmes aux yeux. Le décor qu’est l’Alaska est brut et doux, plein de secrets et de mystères. Tout comme l’histoire qui s’y déroule. C’est à la fois beau et dangereux et l’autrice a su parfaitement décrire ce coin de paradis qui a su rester sauvage. C’est un beau cadre pour cette triste histoire de retrouvailles forcées entre une mère qui n’a jamais souhaité l’être et une fille qui s’est construite loin de sa mère. Après le décès de son père, Abby doit s’occuper de sa mère Emma qui vit toujours en Alaska, un endroit qu’elle a quitté il y a 17ans pour vivre avec sa grand-mère à Paris. Abby découvre une mère en fauteuil roulant qui pleure son mari et subit de grandes souffrances à cause de sa santé défaillante. Comment être là pour sa mère quand celle-ci souhaite juste finir son roman et avoir la paix ? Emma a en plus des secrets et ce que découvre Abby est bouleversant. La révélation finale m’a mise sur les fesses, je ne m’y attendais pas du tout. Une histoire qui me parle beaucoup et qui m’a fait du bien. La plume de Sophie Jomain est belle et délicate. Je savais que je pouvais lire ce type d’histoire avec elle. Je recommande.
Je voulais tellement avoir un coup de cœur pour ce roman! Pour plein de raisons: l’autrice, la couverture, l’Alaska, la relation mère-fille… Pourtant, je suis passée complètement à côté et le torrent émotionnel prévu est resté à l’état de filet d’eau maigrelet.
Tout n’est pas à jeter, loin de là. La description de la vie a Eagle Bay vous donnera envie, soit de tout quitter pour le Grand Nord, soit de vous enfoncer sous votre plaid en savourant la constance du réseau wifi. C’est confondant de se dire que Sophie Jomain n’a jamais mis les pieds en Alaska car on s’y croirait. Enfin, je dis ça mais je n’y suis jamais allée non plus!
Ce qui a coincé, je crois, c’est la construction du roman. J’ai trouvé que beaucoup de passages sonnaient creux et n’apportaient pas grand chose à l’histoire. Par contre, les moments plus denses étaient expédiés en deux coups de cuillère à pot. Impossible pour moi de m’attacher ou de ressentir la moindre empathie! Les changements d’humeur, voire de caractère, soudains des personnages ne semblaient avoir ni rime ni raison. J’ai refermé le livre les yeux secs et le cœur un peu vide…
Et puis, le truc qui m’a ennuyée beaucoup, surtout venant d’une grosse maison d’édition comme Charleston, c’est le nombres d’erreurs factuelles dans le texte. Non, le solstice d’été n’est pas au printemps, New York n’est pas la capitale des Etats-Unis et on ne trouve pas de « longères » en Alaska car c’est une habitation rurale typiquement française. Bon, je sais, je chipote un peu!
C'est un roman très touchant par les thèmes abordés et par le lieu où se passe l'histoire. J'ai aimé tout particulièrement l'immersion dans la nature, dans ce petit village isolé de l'Alaska et la vie de ses habitants. Le retour d'Abby sur les lieux de son enfance va permettre beaucoup de thèmes touchants : le deuil, la fin de vie, l'amour, le lien filial, la maternité, les secrets qui ont rongé une famille... C'est toujours bien fait. A chaque fois que j'avais peur que ça tombe dans trop de sensibilisme et de clichés, il se passait quelque chose qui apportait un petit plus. Il reste quand même quelques facilités, mais c'est une lecture parfois difficile mais finalement positive qui parle entre autres d'un sujet plutôt tabou et un roman dans lequel on sent toute la bienveillance de l'autrice.
Abby rejoint l’Alaska qu’elle a quitté depuis dix ans pour retrouver sa mère suite au décès de son père. Son objectif est de la ramener sur le continent du fait de son état de santé, bien qu’elle n’ait jamais eu de bonnes relations avec elle. Cependant sa mère n’envisage pas un instant quitter son île. Un roman sur la relation mère fille, le deuil et le besoin de profiter de ses proches à chaque instant avant qu’il ne soit trop tard
Dès les premières pages que j'ai lu, je me suis rendue compte que l'autrice avait choisi de développer sa nouvelle qui se trouvait dans le recueil "Vite de l'air, vite du vert" publié chez J'ai Lu et intitulée "Ici ou là-bas" que j'avais beaucoup aimé. J'ai été ravie que l'autrice reprenne cette histoire et la développe en roman, qui promettait beaucoup d'émotions.
Je dois dire que j'ai été bouleversée par cette lecture et que certains passages ont su m'arracher quelques larmes. Ce roman, c'est l'histoire d'une mère et sa fille qui ne se sont jamais comprises et qui vont devoir apprendre à faire un pas l'une vers l'autre. Abigail est une avocate parisienne qui a vécu toute son enfance en Alaska, au milieu d'une petite communauté, au coeur de la nature sauvage, jusqu'à son départ à ses 15 ans pour la France. Après le décès de son père, elle décide de rentrer voir sa mère sur sa terre natale. Sa mère qui est clouée dans un fauteuil roulant et qui à qui elle n'a pas adressé un mot depuis 20 ans.
Les sujets abordés dans ce récit sont forts et douloureux notamment le pardon, le deuil et la maternité. Autant de sujets qui m'ont touché en plein coeur. Au fil des pages, j'ai découvert et apprécié la nature sauvage d'Alaska, autant de paysages sublimes qu'un climat capricieux. Y vivre est un danger permanent où l'homme est tout petit face à l'immensité des éléments. J'ai respiré le grand air pur mais ai eu le coeur serré face à cette mère et sa fille qui ne savaient pas comment se parler ni comment renouer. Des révélations, des explications se font au fur et à mesure. Très difficile de ne pas juger Emma, cette femme capable d'aimer son mari d'un amour irrationnel et impacable, et d'être froide et sans coeur avec son enfant. Et pourtant, je ne l'ai pas jugé, ni pour ce qu'elle est, a été et pour ses choix. Pour autant, Abigail m'a brisé le coeur du début à la fin. Car à la fin, ce roman, c'est tout simplement l'histoire d'une fille qui aime sa mère et d'une mère qui aime sa fille, maladroitement mais l'amour est là.
Sophie Jomain rappelle avec délicatesse et honnêteté qu’aucune relation est parfaite et que le pardon est un acte de mansuétude malgré les souffrances passées.
J'ai beaucoup aimé ce roman. Lecture parfois difficile pour moi, au vu des thèmes abordés. C'est une belle histoire, pas facile mais néanmoins nécessaire.
Je vous invite à découvrir mon avis sur Le dernier sommeil de l'ourse de Sophie Jomain paru aux Editions Charleston "J'ai aimé ce roman dès les premiers mots (en toute objectivité). Abby est une personne attachante, tolérante, douce et agréable. L'histoire s'est imposée à moi et j'ai aimé découvrir les lieux, les paysages si bien décrits, le passé d'Emma, son présent, ses sentiments, ses ressentis, ses émotions, ses doutes... [...] Plus je lis cette auteure et plus je suis fan de son écriture sensible, bienveillante, concainquante, bouleversante, osée, nuancée, bref... J'ai déjà lu pas mal de titres de sa bibliographie et je ne suis jamais déçue." 📑 Je suis réaliste. L'humain dispose, prend et est incapable de se satisfaire de ce qu'il possède. Il veut toujours plus, qu'importe que ce soit au dépens des autres. 📑 Mon avis complet ⤵️ https://www.leslecturesdelily.com/......... Bonne lecture !
Sophie Jomain nous transporte dans un nouveau voyage tout en nous racontant une nouvelle histoire. Cette fois-ci, nous nous retrouvons en Alaska, où Abigail doit retourner pour prendre soin de sa mère. Mais comment surmonter l'absence de relation et les difficultés qui les ont toujours séparées ?
Une histoire riche en émotions qui a touché mon cœur, comme Sophie sait si bien le faire.
Abby a fuit l'Alaska airs qu'elle était adolescente pour rejoindre sa grand-mère maternelle à Paris. Loin de la relation conflictuelle avec sa mère, Abigail s'est construit une vie en France. Pourtant, à la mort de son père, la jeune femme se doit de retourner près de cette femme qui est censé être sa mère. Après près de 10 ans, Abigail revient sur cette île qui l'a vu grandir. La jeune femme va alors devoir prendre une décision. Convaincre sa mère de revenir avec elle en France ou bien accepter de rester auprès d'elle. Dans ces derniers instants, nous voyons les prémices d'une relation mère-fille se construire.
C' est avec beaucoup d'émotion que j'ai suivi l'histoire de Abby. Avec beaucoup de force et de délicatesse, Sophie Jomain nous livre une histoire touchante sur une relation mère-fille bien difficile. Une histoire pleine de non-dits, de rancœur et de secrets ; mais aussi teinté3 de résilience, de pardon et d'amour.
Les personnages sont terriblement attachants. Abby, une jeune femme qui n'a pas connu l'amour maternelle et qui à dû se construire seule. A la fois forte et fragile, nous la voyons remettre en question toutes ses décisions et prendre ses responsabilités pour une femme qui n'a fait que lui rendre la vie difficile. Emma, cette mère qui n'a pas su aimé son enfant de la bonne manière, qui paraît si forte et qui, pourtant, se bat pour sa vie et pour sa fille. C'est avec beaucoup de poésie que nous abordons là une histoire sur la maternité, les relations familiales mais aussi l'héritage familial, qu'il soit conscient ou non.
J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre. Cette histoire est touchante et écrite avec une telle justesse. C'est avec les larmes aux yeux que j'ai refermé ce livre.
Terminé hier et quel roman plein d'émotions. Une relation mère/fille très compliquée et pourtant si bien expliquée. J'ai vibré, j'ai pleuré, j'ai été émue, touchée. J'ai ri, aussi, car l'autrice n'oublie pas de mettre ici et là des petites touches d'humour qui font du bien. Je me suis retrouvée hors du temps en Alaska, un pays que je ne connais pas. J'ai senti la froidure du temps, mais aussi ressenti toute la nature décrite. Un moment hors du temps comme je les aime.