18 cm. 155 p. Encuadernación en tapa blanda de editorial ilustrada. Idioma francés .. Este libro es de segunda mano y tiene o puede tener marcas y señales de su anterior propietario.
Jean Maurice Eugène Clément Cocteau (5 July 1889 – 11 October 1963) was a French poet, novelist, dramatist, designer, boxing manager, playwright and filmmaker. Along with other Surrealists of his generation (Jean Anouilh and René Char for example) Cocteau grappled with the "algebra" of verbal codes old and new, mise en scène language and technologies of modernism to create a paradox: a classical avant-garde. His circle of associates, friends and lovers included Jean Marais, Henri Bernstein, Colette, Édith Piaf, whom he cast in one of his one act plays entitled Le Bel Indifferent in 1940, and Raymond Radiguet.
His work was played out in the theatrical world of the Grands Theatres, the Boulevards and beyond during the Parisian epoque he both lived through and helped define and create. His versatile, unconventional approach and enormous output brought him international acclaim.
Cocteau wanted to write a tragedy. He wrote a melodrama. The situations are outrageous: the widowed Queen, prisoner of her court, her function, and the hatred of those around her. The strangely idealized anarchist is in love with her target and manipulated by the police. The resemblance between the anarchist and the deceased king is a ploy of a serial novel. The characters are not very believable by their exacerbated purity and the reversals of their passions.
ترجمهٔ بسیار خوبی از این اثر با عنوان «عقاب دوسر» - نشر ناهید - ترجمهی مهدیس احمدیان شالچی و محمدحسن روستایی بیرون اومده، همراه با مقدمه و موخرههای روشنگر و ارزشمندی که به خوبی زیباییشناسی تئاتری و سینمایی ژان کوکتو رو به تصویر میکشه.
FRANÇAIS: C'est la deuxième fois que j'ais vus cette œuvre, cette fois dans les archives du Studio-1. La représentation est un désastre, car dans la première partie de la pièce, jusqu'à ce que la fenêtre est fermée, la scène est remplie de bruits extérieurs, de tonnerre et même de coups de feu, et il est pratiquement impossible de comprendre ce que disent les acteurs. D’un autre côté, la pièce n’est pas agréable, les personnages ne sont pas aimables et la protagoniste a des tendances suicidaires. Je ne comprends pas pourquoi Wikipédia en espagnol dit qu'il est basé sur Sissi, l'impératrice d'Autriche, épouse de François-Joseph Ier. À mon avis, elle ne lui ressemble en rien.
ESPAÑOL: Esta es la segunda vez que veo esta obra, esta vez en el archivo de Estudio-1. La representación es un desastre, porque en la primera parte de la obra, hasta que cierran la ventana, la escena se llena de ruidos externos, truenos y hasta disparos, y es prácticamente imposible entender lo que están hablando los actores. Por otra parte, la obra no es agradable, los personajes antipáticos, y la protagonista tiene tendencias suicidas. No comprendo por qué la Wikipedia española dice que este personaje está basado en Sissi, la Emperatriz de Austria esposa de Francisco José I. En mi opinión, no se parece nada.
ENGLISH: This is the second time I have watched this play, this time in the Studio-1 archive. The performance is a disaster, because in the first part of the play, until they close the window, the scene is filled with external noises, thunder and even gunshots, and it is practically impossible to understand what the actors are saying. On the other hand, the play is not pleasant, the characters are unfriendly, and the main character has suicidal tendencies. I do not understand why the Spanish Wikipedia says that she is based on Sissi, the Empress of Austria, wife of Franz Joseph I. In my opinion, they are not alike.
"Nous sommes le rêve d'un dormeu qui dort si profondément qu'il ne sait même pas qu'il nous rêve". Cette phrase est un résumé de toute cette comédie. C'est très surréalist et très symbolique. Au début la titre "L'aigle à deux têtes" qui signifie deux tempéraments pour la même chose. La Reine et Stanislas ils sont deux têtes pour un aigle, la vie et la mort, deux jumeaux non séparé. Parce que Stanislas ressemble à La Roi, donc La Reine prend son apparence soudainement avec l'orage comme présage, un signe pour sa mort, et a la fin Stanislas a tué La Reine, remplir leur destin, parce que leur apparition dans sa vie c'est seulement pour se livrer a la vie après la mort.
4.5/5. Interesting narrative, fantastic plotting, and the Queen was a very interesting character. The climax is "spoiled" at the beginning, which to be honest, I think it would have been best left out - either way, the climax comes as a surprise and there's no way anyone would guess what ends up being the case. This was my favorite Cocteau play in his Dramabook (Orphee, Antigone, Les Parents Terribles, Les Monstres Sacre, and this one).
Un des problèmes du théâtre du milieu du vingtième siècle a été le constat de la perte du genre tragique, vaincu moins par le drame romantique que par l’évolution des mentalités ; d’où les tentatives de renouveau que constituent une partie des œuvres théâtrales de Giraudoux, d’Anouilh et de Cocteau. Dans "L’Aigle à deux têtes", celui-ci n’a pu renoncer à la royauté pour établir un tragique moderne. Il situe donc son intrigue dans un pays d’Europe centrale et dans un passé récent qui n’est pas sans évoquer les silhouettes de Louis II de Bavière et d’Elisabeth d’Autriche. La pièce se présente comme la solution d’une énigme historique imaginaire, un petit jeu qui n’est guère perceptible à la représentation, et qui est clairement un parallèle de la démarche de résurrection du genre tragique qui est véritablement celle de Cocteau. Soit donc une reine devenue veuve le jour de ses noces, et qui depuis vit en retrait du monde, se fait construire des châteaux et se livre, paraît-il, à des extravagances. La réalité du pouvoir est manifestement entre les mains de sa belle-mère l’archiduchesse, et des ministres. Soit par ailleurs un jeune anarchiste qui cherche à l’assassiner et qui, poursuivi par la police, entre par la fenêtre dans la chambre de la Reine, et tombe évanoui, ce qui l’empêche de commettre le crime envisagé. La rencontre entre la reine et son assassin désigné a toute l’intensité que Cocteau, sans doute, voulait y mettre. Leurs sentiments paradoxaux, l’expression même de ces sentiments (sur une suggestion de Jean Marais, le jeune homme ne prononce pas un mot de tout le premier acte), la mythologie personnelle de Cocteau qui affleure à la surface du drame pseudo-historique (par exemple l’idée qu’on a une Mort personnelle qui peut s’incarner dans un personnage individuel de fiction, qui resurgira deux ans plus tard magnifiquement dans "Orphée"), le style tranchant et lapidaire des dialogues, tout est dans ces scènes de main de maître. Ajoutons que les abondantes didascalies suggèrent une atmosphère visuelle très dense qui semble appeler le cinéma (et de fait, Cocteau ne mettra pas plus de deux ans à franchir le pas). En revanche le drame politique qui encadre ces scènes heureusement longues et nombreuses est nettement plus convenu, comme inhérent au genre de la fantaisie royale pour principauté germanique. C’est très bien exécuté, avec des scènes de manipulation à plusieurs détentes dignes des meilleurs récits d’espionnage, mais ce n’est pas là que se montre la personnalité de l’auteur, sauf lorsque les deux veines du dialogue finissent par fusionner dans la dernière scène. Le fait que l’archiduchesse soit en permanence absente de la scène devrait lui donner toute l’aura d’une manipulatrice géniale, mais en fait on ne voit pas bien ce qu’elle aurait à dire si on la voyait : elle reste manifestement une fonction dramatique, et c’est le chef de la police, le comte de Foëhn, qui donne un véritable visage à l’adversité. "L’Aigle à deux têtes" serait une encore plus belle pièce si elle se déroulait entièrement dans la tête, et dans l’échange, des deux protagonistes.
Dois-je vraiment rappeler au monde mon amour pour Cocteau? C’est maintenant chose faite. Cocteau est drôle, piquant, vrai et sensible. C’est surement ce que j’aime tant dans ses pièces. Et L’aigle à deux têtes ne fait pas exception. Œuvre moins connue de Cocteau, elle n’en demeure pas moins, à mon humble avis, un véritable petit chef d’œuvre. Imaginez : Sissi l’impératrice d’Autriche. Tout le monde la connait. Mais qui connait sa mort? Cette jeune femme qui a été assassiné par un coup de couteau, qui es restée droite pendant de longues minutes en disant que tout allait bien…avant de s’écrouler? Cocteau lui offre une autre fin…mais non moins tragique. Il lui offre du drame. Pour Cocteau, Sissi n’est pas morte sur un bateau, mais dans un château. Et elle n’a pas effleuré son assassin, elle a passé trois jours avec lui. Voila qui devrait vous convaincre de lire. Cocteau nous offre une pièce saisissante, parfois drôle, parfois triste, avec des rebondissements dignes des longs romans à suspense.
Not one of my favorites from Cocteau, but with a surprising ending, even though we are told the ending in the prologue. The theme, in short, is that we embody certain traits we often react against most strongly in others, and in our attempt to take them down, we destroy a part of ourselves. Or, as stated in the play, when you are an eagle with two heads, to kill one eagle is to kill them both.
Worth a look for those who like Cocteau, but only after reading most of his other plays first.
Nos auteurs ont du talent, purée. Ravie de l'avoir découvert après Radiguet, il a un esprit créatif juste sublime. Une œuvre bien mi-XXe, bien tragique comme on aime.
Beaucoup aimé Facile à lire Histoire d’une reine qui manque de se faire assassiner et finit par héberger et cacher son presque assassin. Sentiments. Rebondissements. Fin théâtrale que j’ai aimé.
[relecture] Il est ici aussi question de destin mais qu’il faut forcer, avec lequel il faut ruser, pour finalement parvenir à l’accomplir. Dans cette courte pièce, inspirée librement de la vie de Louis II, une 👸🏻 veuve et virtuellement morte va rencontrer la ☠️, incarnée par un paysan poète qui ressemble au défunt 🤴🏻. A son contact, la mort va se faire homme et il faudra toute la ruse de la reine pour finalement l’amener à accomplir l’acte qu’il avait prémédité. Relire ce livre m’a donné envie de voir Jean Marais et Edwige Feuillère qui ont créé la pièce — je ne sais pas si une captation de leur jeu a été réalisée. [Évidemment, l’ingénieur 💡 que je suis est horrifié par cette couverture ⚙️]
Me agradó bastante. Los líos amorosos y las implicaciones morales están buenas. El discurso en general me pareció bien estructurado. Buenos personajes también.