Nice, 28 septembre 1914. Vous ayant dit ce matin que je vous aimais, ma voisine d'hier soir, j'éprouve maintenant moins de gêne à vous l'écrire... 4 fév. 1915. Mon Lou, mon Cœur, mon Adorée Je donnerais dix ans, et plus, Pour ta chevelure dorée, Pour tes regards irrésolus, Pour ta chère toison ambrée... 18 janvier 1916. ... Je te souhaite de belles amours et beaucoup de bonheur. Alors, on s'habitue à la guerre, moi j'ai participé aux coups de chien de la cote 194 près de la butte de Tahure. Enfin je m'en tire pour l'instant sans dégâts c'est pas mal après tout. Gui.
Italian-French poet Guillaume Apollinaire, originally Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, led figures in avant-garde literary and artistic circles.
A Polish mother bore Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki, this known writer and critic.
People credit him among the foremost of the early 20th century with coining the word surrealism and with writing Les Mamelles de Tirésias (1917), the play of the earliest works, so described and later used as the basis for an opera in 1947.
Des lettres très passionnées (jolies au début), parfois trop et parfois même dans l'abus (Apollinaire n'a pas l'air de connaître la notion de consentement....) Bien au début puis tout s'essouffle, il fait des reproches absurdes à Lou, il s'énerve contre elle, et le lendemain fait comme si de rien n'était. Ce qu'il dit de la guerre est parfois intéressant, on en apprend effectivement un peu plus sur cette période.
Magnifiques lettre de Gui écrites il ya 100 ans à sa muse, son étoile polaire, sa Louise, avec laquelle ils se promenait sur le pont Mirabeau.
Ce bouquin m a fait voyager vingt ans en arrière lorsque j’aimais récitais par cœur : “Sous le pont Mirabeau coule la seine, et nos amours faut-il qu’il m’en souvienne, la joie vient toujours après la peine Vienne la nuit, sonne l’heure Les jours s’en vont, je demeure”
Quelques extraits des lettres, témoignantes les étapes d’amour intense, de rupture, puis de reprise
“Mon lou chérie je t aime pour ta beauté si precieuse et tellement gracieuse, je t aime aussi et tout autant pour ta grande bonté, Ce cœur d’or qui ma deja donné tant de preuves de bonté et d amitié.. Je songe à tes yeux au lac de tes yeux tres profond, mon pauvre coeur se noie et fond, là le défont, Dans l’eau d’amour et de folie , souvenirs et mélancolie.. Je songe à ton regard de volupté et de douleurs tendres qui m’a tant touché le jour où je t ai vu la première fois..”
“Maintenant c est fini, je ne veux plus t’aimer.. on souffre puis on apprend à ne plus souffrir”
“Il ya des petits ponts épatants, il y a mon cœur qui bat pour toi, il ya une femme triste sur la route, il ya un beau petit cottage dans un jardin, il ya six soldats qui s amusent comme des fous, il ya mes yeux qui cherchent ton image, il ya un petit bois charmant sur la coline, il ya un vieux territorial pisse quand nous passons, il ya un poete qui rêve aux petits loups, Il ya un petit loup exquis dans ce grand Paris, il ya une batterie dans une fôret, il ya un berger qui paît ses moutons, il ya ma vie qui t appartient, il ya mon porte plume reservoir qui court, il ya un rideau de peupliers délicats, il ya toute ma vie passée … qui est bien passée. Il ya des rues étroites à Menton où nous nous sommes aimés, il ya une petite fille de Sospel qui fouète ses camarades, il ya mon fouet de conducteurs dans mon sac à avoine, il ya des wagons belges sur la voie, il ya mon amour.. il ya toute la vie.. je t adore Au revoir mon petit Lou Gui »
Beaucoup de lettres ont été écrites sous forme de calligrammes comme sur la couverture du bouquin!
La contratapa, seguramente para vender el libro, se enfoca en el supuesto contenido erótico del mismo. No me importó en lo más mínimo, pero la verdad es si bien permea el libro, ya que se trata después de todo de las cartas de una relación centrada en el sexo, la verdad es que es lo de menos.
Porque es un libro sobre una necesidad desesperada de amor, sobre la empatía y el compañerismo durante una época aciaga, complicada, oscura, en que de un día al otro Apollinaire terminó en las trincheras de una guerra terrible.
Es gibt wirklich keinen Grund, weshalb diese Briefe veröffentlicht werden sollten. Zu Beginn der Liebe zwischen ihm und Lou ergeht sich Apollinaire in Sex-Fantasien, über die gesamte Dauer reicht sein Kontrollwillen, seine Eifersucht, seine Besessenheit. Wenig interessantes selbst von den Fronten des ersten Weltkriegs. Literarisch so wertvoll wie ein WhatsApp-Chat. Schade.