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Ravage

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De l'autre côté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherches des poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au-dessus du fleuve, retombent sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d'un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l'ostensoir des mains du prêtre épouvanté.

313 pages, Mass Market Paperback

First published January 1, 1943

155 people are currently reading
3105 people want to read

About the author

René Barjavel

59 books280 followers
René Barjavel, né le 24 janvier 1911 à Nyons (Drôme) et décédé le 24 novembre 1985 à Paris, est un écrivain et journaliste français principalement connu pour ses romans d'anticipation.

Certains thèmes y reviennent fréquemment : chute de la civilisation causée par les excès de la science et la folie de la guerre, caractère éternel et indestructible de l'amour (Ravage, Le Grand Secret, La Nuit des temps, Une rose au paradis). Son écriture se veut poétique, onirique et, parfois, philosophique. Il a aussi abordé dans de remarquables essais l'interrogation empirique et poétique sur l'existence de Dieu (notamment, La Faim du tigre), et le sens de l'action de l'homme sur la Nature. Il fut aussi scénariste/dialoguiste de films. On lui doit en particulier le scénario du Petit monde de Don Camillo.

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1,378 (25%)
4 stars
1,738 (32%)
3 stars
1,302 (24%)
2 stars
635 (11%)
1 star
367 (6%)
Displaying 1 - 30 of 338 reviews
Profile Image for Soraninn.
127 reviews27 followers
June 26, 2016
Technophobe, réactionnaire, pétainiste, sexiste, raciste, tout ceci est peu étonnant vu les tendances politiques de Barjavel (et vu où le bouquin a été publié initialement...) Encensé comme une des pierres fondatrices de la SF française, je vous dirais de passer votre chemin. Il est tout-à-fait probable de poser les questions de la technologie, de l'énergie, de notre rapport à l'agriculture et à l'élevage de manière progressiste et critique - or ici il n'en est rien. La date de parution n'a pas grand chose à voir avec les idées rétrogrades de Barjavel, puisqu'au sein même de ses contemporains il réussit à représenter le pire de son époque idéologiquement parlant.
La SF permet de réfléchir à nos sociétés, à leurs trajectoires, et la SF catastrophiste est une littérature d'autant plus délicate qu'elle doit réussir à exprimer ce à quoi elle aspire par la négation. Dans Ravage, ce pari n'est réussi, et ce que Barjavel laisse voir de ce ses idéaux fait froid dans le dos.
Profile Image for Flavia.
47 reviews3 followers
September 8, 2014
I rarely write reviews, but this book deserves that I make an exception. It is so badly written, and laden with such rampant chauvinism, that I strongly recommend against it. Spoiler alert!! In a (hastily and superficially described) futuristic world, all electricity disappears (yes). The (righteous) main male character takes matters into his own hands and saves the girl he wants (she didn't seem that interested in him, but she's an airhead, as women are known to be). The whole planet burns, for some unknown reason, but fear not! Our hero establishes a tribe of humans that know better than to ever trust technology again, and our sage hero makes sure any new invention that makes human life easier is destroyed along with its creator. Amen.
2 reviews
January 10, 2018
Hell, no ! Finir ce livre a été aussi pénible que la traversé de la caravane.

En passant outre les incohérences scientifiques (parfois lourdes), il existe des éléments hautement plus dommageable si ce n'est vomitifs.

Premièrement, le progrès technologique ne s'est accompagné d'AUCUN progrès social. Chose peu pensable. On ne parle pas de la place des ouvriers ("usés par l'usine à 50ans mais qui en auront bien profité"... non mais sérieux ????) ou des catégories "utiles" mais bien dispensable.
La description de ce monde hiérarchisé est abject mais est remplacé par un monde tout aussi violent et abject. L'auteur pense que les mentalités n'évolueront pas avec le temps et qu'un membre du "bas peuple" doit être corvéable à merci, mourir vite, tranquillement et donner naissance à d'autres petits "bas peuple" tout aussi corvéable. Seul compte le confort et l'uniformité (enfin, dans les apparences)
D'ailleurs, à aucun moment un quelconque membre du peuple ne se révolte y compris devant la dictature (auto-proclamée) censé les "guider".

Deuxièmement, la place de la femme et la vision de la femme en général. Loin d'être féministe, je n'ai pu qu'être à la limite de la nausée par certaines descriptions et certains commentaires à l'égard de la gente féminine. Passons sous silence le soutien à la polygamie, justifié par un Deus Ex Machina d'une rare puérilité (les hommes ont plus été victimes de la maladie que les femmes, et MIRACLE ! il nait beaucoup plus de femmes que d'hommes....). On passera également sous silence, le "sort" médical et biologique réservé aux vierges... Certes, la position de la femme dans les années 40 (date de l'écriture) était différente, mais il est assez risible de saluer un homme qui critique un monde technologique sans penser que les mentalités auraient pu évoluer également. Loin de proposer mieux ou différent, il ne fait que proposer... pire.

Enfin, la "morale" soutenue par l'auteur est abjecte. Le retour aux sources, au dur labeur paysan etc etc, c'est une chose. L'obscurantisme, la violence, le culte du moi et l'égoïsme en sont une autre. Et ce sont bien ces dernières choses défendues dans le livre et soutenues par des théories scientifiques douteuses (ex : oooh, le fer est "contaminé" mais le cuivre (autre métal composé lui aussi d'atomes) non ! Miracle !!!!).
Et cette morale est portée par un personne.... totalement antipathique. Loin d'être un anti-héros, le personnage est juste détestable. Egoïste, violent, cruel, sur de son bon droit et de sa propriété (sur les femmes notamment), ces traits de caractères surgissent bien avant le cataclysme. Il n'est pas un bon chef car ne cherche pas à défendre les autres, il ne cherche qu'à s'en servir dans son propre intérêt. Il ne fait pas preuve de ruse ou d'intelligence, il n'est qu'un gros bourrin vicieux n'hésitant pas à massacrer sans once de remords. Les autres n'ont aucune valeur pour lui. Qu'ils meurent ou qu'il faille les abandonner, il ne sourcillera pas. Seul compte : LUI !
Ressort donc un "dieu vivant", ayant droit de vie et de mort, dominant son peuple par la violence et l'obscurantisme (le bas peuple n'a pas droit de lire et n'a pas besoin d'écrire...), décidant de qui doit commander (le choix est posé sur la seule force physique....) ou ce qu'il faut faire.

Accessoirement, un autre deus ex machina pas piqué des vers, le monde a quasi été détruit, SAUF des vallées enclavée et inhabitables ou son petit coin de naissance qu'il part retrouver. Ahahahahah. Et, bien évidement, il n'y a plus aucun peuple vivant ou ayant réussi à survivre à part lui, les siens et les proches. Mais bien sur ! Penser que seul le "héros" et ses proches puissent s'adapter et survivre est enfantin. Il faut bien s'imaginer qu'il existe d'autres gens ailleurs, au moins aussi intelligents... Mais bon. Sûrement trop compliqué d'avoir de l'opposition. Après tout, ca obligerait à des questionnements difficiles.

Sur la forme, le découpage du livre est médiocre. La première partie est inutilement longue, remplie de description intéressante mais la plupart du temps inutiles (vu qu'il n'en sera plus jamais sujet dans le reste du livre), les autres parties sont assez inégales en durée. La dernière partie est un matraquage violent de la vision d'un monde "le mieux à même à faire face à une catastrophe". Et bien, je préfère encore mourir que de connaitre ce monde.
Les personnages n'ont aucune profondeur, n'est développé que partiellement le personnage principal mais arrivée à la moitié du livre, n'est plus jamais évoqué ses pensées. Les personnages n'évoluent absolument pas. Tout est concentré sur cet homme d'une platitude navrante.
L'écriture est parfois inutilement lourde, parfois vive. Les meilleurs moment restent ceux d'actions mais ne peuvent pas cacher la pauvreté des personnages.
Rien ne peut également cacher la direction prise par l'auteur et la fin est beaucoup trop téléphonée.

Une dernière leçon à retenir : un livre qui incite à... bruler des livres. Ray Bradbury m'a déjà convaincu qu'il ne fallait jamais le faire, et ce livre n'échappe pas à la règle. Au lieu de le faire lire à d'innocents adolescents en le présentant comme un bon livre de SF, il faudrait au contraire le faire lire mais avec des critiques pour justement développer l'esprit critique qui fait défaut à tout le monde (dans le vie, et dans ce livre)
Profile Image for Danielle Tremblay.
Author 87 books127 followers
August 10, 2019
Excellent roman apocalyptique. À part le fait que c'est toujours le « chevalier en armure » qui vient tout sauver et que les femmes sont reléguées à leurs fourneaux, c'est vraiment un plaisir de lire ce roman de science-fiction française.
Profile Image for P.E..
964 reviews757 followers
December 17, 2019
Le monde tout à coup privé d'électricité.

Un pessimisme à l'endroit de l'homme macrocéphale, de la publicité reine, de la folie galopante sur fond de rationalisme scientiste. La machine sent et pense pour lui, l'homme n'est plus qu'un technicien.

Un réalisme sans concessions, sans minauderies dans la description du monde ravagé : banditisme, incendies, pénuries alimentaires, retour à un monde de seigneurs-brigands dans leurs mottes féodales. La mise en scène de la folie, crue, sans complaisance.

Une démonstration discutable : toute technologie renforce une pente intellectualiste qui conduit invariablement l'homme à sa perte. Et le remède est vu dans la destruction des livres, des "machines". Seulement, on ne s'entend jamais sur une définition de "machine".
Enfin, l'avènement d'une société théocrate et patriarcale sur le modèle des tribus d'Israël.

Une odeur de Révolution Nationale... Est-ce que René Barjavel a souscrit de bon cœur à ces thèses ?... Pour moi, la question demeure.


Piste son pour la fin du monde :
Concerto pour piano N°23 en la majeur K488 II. Adagio - W.A. Mozart / Barenboim
108 reviews1 follower
December 20, 2022
Cet ouvrage est remarquable de vision et de surprise... jusqu'à la 4ème partie.

La comparaison avec d'autres romans de science-fiction tel que 1984 et Le Meilleur des Mondes s'arrêtent à de brèves allusions au monde de Barjavel en 2050 qui ne monopolisent pas l’œuvre dans sa totalité. Barjavel nous parle d'un monde dicté par l'électricité et une lutte des classes dont les gens semblent s’accommoder mais ce monde meurt avec une panne soudaine qui plonge la France entière (à noter que Barjavel ne fait que de courtes notes sur la géographie du monde en 2050 par le biais d'article de journaux qui méritaient un meilleur sort que de mourir avec une panne de courant) dans la panique, le chaos et le cannibalisme.

Un seul homme semble être capable de garder la tête froide: François Deschamps, un agriculteur bien bâti qui s'est vu refusé son diplôme d'ingénieur par Jérôme Seita, un des hommes les plus puissants du pays. Entre ces deux protagonistes nous avons Blanche (où ma Blanchette comme Deschamps l'appelle passionnément) qui a le cœur balancé entre ces deux hommes opposés par leur éducation et occupation. Blanche est attiré par le physique et les valeurs humaines de Deschamps mais également par le pouvoir capitaliste de Seita.

Le livre est plein de promesses car il parle tout d'abord d'une guerre mondiale potentielle entre les Amériques et l'Afrique (qui ne risque de ne pas durer très longtemps tels sont les moyens militaires de l'époque) et ensuite des progrès technologiques accomplis plus de 100 après WWII.

Ces voies ne sont pas utilisées par Barjavel pour nous plonger plus amplement dans son monde mais remplacées par une panne d'électricité qui donne une issue plus humaine à l'histoire ce qui est tout le contraire des romans de Huxley et Orwell.

Mais le retour aux valeurs humaines de l'agriculture via le travail manuel est également fabuleusement utilisé par Barjavel qui nous fait passer par Paris qui prend feu, un groupe d'une dizaine de personnes qui essaient tant bien que mal de rester sur un radeau à l'abri des braises et qui luttent contre la soif (ayant quitté ledit radeau).

La conclusion que j'aurais souhaité aurait été le retour de Deschamps chez sa mère qui l'accueille à bras ouverts et le félicite d'être encore vivant.

Au lieu de ça, Barjavel écrit un 4ème chapitre nommé Le Patriarche ou Deschamps est un dictateur incontestable et incontesté qui a 70 enfants et est toujours vivant 120 ans passés!
Cette partie nous montre les limites d'un monde rural qui est certes valeureux mais ne pousse pas à l'imagination et la créativité. Ce monde est une éternelle routine qui ne doit pas être changée sous peine de punition de mort par le patriarche.
J'ai pu lire d'autres revues critiquant l'ouvrage de machisme. C'est vrai. Deschamps marie Blanchette (Seita meurt au début du cataclysme) sans histoire et choisit le gendre de sa fille. Un retour en arrière sur les valeurs familiales.
Peut être que Barjavel voulait nous opposer les mondes technologiques et agricoles et nous prouver que l'un a besoin de l'autre pour se compléter. Si tel est le cas, Barjavel est un génie.

Toutefois, ce livre méritait une meilleure issue. Dommage.
Profile Image for Marie-Eve.
163 reviews3 followers
November 22, 2023
2,5⭐️Rarement un livre ne m'a inspiré une aussi large palette de sentiments. Certains aspects de ce livre m'ont énervé, rebuté même, tandis que j'en ai trouvé d'autres brillants.

Les aspects intéressants:
- Les inventions technologiques des années 2050 vues par un homme des années 1970 font très souvent sourire, mais ne sont parfois pas si éloignées de la vérité.
- Plusieurs aspects de la chute d'une civilisation technologique m'ont semblé réalistes et clairvoyants.
- L'horreur de ce genre de situation est décrite sans filtre, dans certains passages, je me serais crue dans "La route" de Cormac MacCarthy, en plus cru (si c'est possible...)
- L'action dans les sections 2 et 3 est trépidante, le rythme est très rapide.


Les aspects horipillants:
- La personnalité des femmes et la manière dont elles sont traitées est insultante, même pour un Français des années 1970. Ces dernières jouent des rôles secondaires, des nunuches sans initiative qui sont asservies à leur maris et qui ont des moeurs douteuses. Exemples:
* p.243: une femme est en panique, le personnage principal crie à son mari: "Fais taire ta femme!"
* p.69 Au tout début du livre, la personnage principale est prête à abandonner son amour de jeunesse pour l’appât du gain. En parlant de l'éventualité d'épouser son amour, elle se dit: "Épouser François, c'était renoncer à sa carrière de vedette, à cette vie si amusante. (...) L'argent viendrait quand elle serait vieille. Elle m'aurait profité de rien, ne se serait pas amusée..."
* p.70 Quand le personnage principal réalise que Blanche est devenue une star, il lui écrit: "Reste une Blanchette gentille." (!)
* Plus une tonne d'exemples assez poignants dans la quatrième partie que je tais ici pour ne pas dévoiler l'intrigue.

- Le caractère irréaliste du personnage principal, qui devient un surhomme en partant de quasiment rien, et que les autres personnages suivent aveuglément sans jamais remettre en cause son autorité.
50 reviews
January 2, 2023
L’idée de base est intéressante et passées les 30 premières pages le récit s’enfonceeeee. Raciste, misogyne, daté, réactionnaire (honhon allons brûler des livres + François le gros ouinouin quel homme avec ses 127 enfants tous mâles et blonds bravo) + m’a convaincue qu’en cas d’apocalypse I will commit suicide + ask someone to dispose of my body because MEN. Not even well written bref
Profile Image for Armelle Beurrerie.
2 reviews
August 20, 2023
Amateurs de bonnes dystopies et de récits qui ne seraient pas éclatés au sol, passez votre chemin.
Ce roman laisse à désirer sur le fond comme sur la forme. Du point de vue de la dystopie, on est sur de la lecture plaisir, ce n'est pas recherché, mais il y a un paquet de projections intéressantes. Toutefois, le récit est mal rythmé avec de nombreuses elipses maladroites, des dialogues artificiels et des phrases mal foutues. Le pire étant, à mon sens, que ce bouquin est carrément problématique par moments. Il est ponctué de saillies racistes ou misogynes, nombre de personnages féminins n'ont pas la chance d'être nommées alors que leurs équivalents masculins le sont, mais surtout, ces dernières n'ont pas la moindre espèce d'importance. On ne les entend pas, on ne les comprend pas, elles n'ont aucun bon sens, et elles sont reléguées au rang de potiches, supports d'une masculinité viriliste abjecte.

Alerte spoil : la fin est complètement aberrante, au final on comprend en sous texte que la Grande Catastrophe est une punition divine de l'humanité après qu'un souverain noir ait réussi à prendre le pouvoir et attaqué des nations occidentales. Au calme. Je vous passe les descriptions animalisantes des noirs dans le bouquin, sinon on ne s'en sort pas.
Pompon sur la Garonne : François, notre bon héro, sauveur du genre humain, finit par instaurer un régime savamment pensé à cet effet qui relègue les femmes au rang d'incubateurs humains. Plus rien ne l'arrête, ni lui, ni Barjavel qui n'avait décidément peur de rien.
Profile Image for Regina.
7 reviews2 followers
June 9, 2019
Technology is an evil. The only way that will save us is the old way of life: Going back to cavemen’s patriarchy. The protagonist becomes “father” to everyone that has survived. He allows 7 different women to bear 18 of children. Women are mere symbol of reproduction in this new world.

The idea is interesting, the detailed description of the old world / the new world is impressive. But to me, it seems like the author just wanted to write about “strong male figure” who could save everyone from the misery. I guess, ejaculating over God was not enough for a lot of people to satisfy their male ego.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Babeth.
636 reviews6 followers
September 16, 2021
Ce livre est illisible en 2021 et franchement nauséabond. Ce n'était peut-être pas choquant à l'époque de sa parution (J'en doute) mais là, ce n'est pas gérable.
Pour ce qui concerne l'auteur, je n'avais déjà pas accroché avec La Nuit Des Temps (Pas du tout pour les mêmes raisons) et je pense que Ravage signe la fin de mes essais infructueux avec Barjavel : Un auteur décidément pas fait pour moi.
Profile Image for Olivia Gometz.
Author 5 books98 followers
January 1, 2024
J'ai un thread complet sur mon avis, mais en résumé : j'avais jamais lu un truc aussi sexiste et WTF tout en étant aussi moralisateur. Un livre qui devrait appartenir au passé.
Profile Image for Manfred Moonlight Ackermann.
834 reviews3 followers
January 3, 2017
Un livre qui marque les esprits à coup sur.

Cela commence par une société basée en l'an 2052, avec toute la technologie ultra avancée que peut inventer la science-fiction.Vient une disparition de l'énergie electrique (on peut penser à un attentat) qui met tout en cause ..et les gens reviennent à l'état primaire qu'ils ne connaissent plus, doivent essayer de survivre etc...

En fait les descriptions faites par l'auteur peuvent parfois se révéler longues, mais n'est en réalité qu'un bonheur, cela nous permet de nous impliquer entièrement, de mieux percevoir, de nous faire une image de l'environnement traversé par les personnages !

Le suspense est omniprésent, halletant, on vit à travers les aventures rencontrées... Quand on pose le bouquin, on réfléchit sur la suite qu'il pourrait y avoir, avant de la découvrir quelques heures plus tard, c'est vraiment tout ce que j'attends d'un livre !

On peut noter aussi l'incroyable perspicacité de l'auteur qui nous décrit un monde futuriste crédible, alors qu'il a écrit ce livre en 1942, c'est tout simplement bluffant par moment !

On sent une grande note écologique dans son propos, encore une fois assez novateur quand on voit la manière dont ce thème est traité actuellement.

Barjavel a extrapolé la domination de l'energie électrique dans le monde futuriste et il n'a pas eu tord une seule seconde quand on s'aperçoit du monde tel qu'il est aujourd'hui. On s'imagine les dégats d'un tel attentat sur l'électricité dans le monde !!

Je conseillerai donc vivement ce livre, que j'ai mis pas mal d'années à lire, mais que je ne regrette pas uen seule seconde d'avoir lu.

Un classique !!!!
Je m'en vais prochainement découvrir ses autres livres !!
Profile Image for Angélique (MapleBooks).
195 reviews12 followers
December 31, 2021
This book is almost impossible to rate. I could have put 1 star and justify it. I could have put 5 and justify it.
On the positive side, Ravage is an amazing work of SciFi from 1942. I've never read a work of fiction of that raw intensity from that period, even less of imaginary fiction, since it was the beginning of SciFi. The writing is elegant, riveting, the pace is fast, the story full of visionary elements and remarkable twist. It feels that one should read for culture, to be able to compare later apoc novels to it, and reflect on the vision of the future of a man in 1940, during the second world war, and what actually became reality and what didn't.
Now, this is a book written 80 years ago, and it did NOT age well. I suspect the author didn't have the most progressist views, but also the book is a satyre to progress / technology, so some extreme traditionalism that it seems to champion might also be a satyre. Anyways, the multiple use of the n word and the depiction of the "Black emperor" made my eyes bleed, and the depiction of women, weak and only good to cook and birth the next generation, made me laugh. A nervous laugh. A disgusted laugh. And so, it can be an extremely unpleasant read at time.
However, I must admit it was interesting because of the historical insight the book provides us.
Profile Image for Jana.
18 reviews18 followers
May 2, 2021
Bon, Ravage est daté, je m’y attendais un peu en lisant le livre.
Mais alors malgré le sexisme permanent du bouquin, j’avoue que la dernière partie, « Le Patriarche », je ne l’avais absolument pas vue venir.
Je l’ai lue à voix haute avec des amis et on a partagé bien des rires nerveux.

Bref. Je l’ai commencé avec enthousiasme et au final c’est le livre qui m’a rappelé que Barjavel était aussi un mec horrible, et que la SF est un milieu extrêmement hostile aux femmes.

Merci mais non merci.
Profile Image for François Kieselstein.
5 reviews
December 2, 2022
Encore un livre de Barjavel qui aurait pu être un véritable bonheur s’il n’était pas teinté de sexisme, et de remarques plus que déplacer sur les jeunes femmes et leurs corps (puisqu’elles n’existent que pour ça dans le monde de Barjavel). Aucun récit n’effacera cette vision dangereuse et révoltante des rapports entre les femmes et les hommes que l’auteur dépeint.
Profile Image for Julie.
73 reviews2 followers
June 14, 2023
L’histoire aurait pu être cool si le livre n’étais pas aussi conservateur et misogyne!! Ça a été une horreur à lire!!
Profile Image for lisa.
6 reviews1 follower
January 8, 2025
franchement rené t’abuse. comment la science fiction peut-elle être si décevante ?
Profile Image for Margot.
214 reviews
May 1, 2024
Oh man, was this awful.

I mean, I should have expected it. It was published in fucking 1943 . A real bunch of stuff was bad at that time.

Including this book. Ugh.
So many things went badly yet the premise was okay I suppose. A world in 2052 centered on highly functioning technology and what would happen if all of it stopped is good. It could happen, especially in our reality.

Yet, we are just told that it happens, never told how. Electricity that stops working (first, how the fuck does all of Europe's electric centers suddenly stop, at the fucking same time ?) wouldn't do all this damage.

Apparently, it's the fault of South America populated by Black people who want revenge on the rest of White America and Europe by cutting off their electric power ?! How the hell ?! I- I don't even know what to say at this point ; the chauvinism (and racism honestly) in this book is just so annoying.
I cannot believe that some people described this as a French 1984. It isn't. Not at all. This book is just bad, agricultural France focused and pure scientific discoveries criticism.
Apocalypse, what apocalypse ? Oh you mean the five page long description of people dying in the subway. Yeah, that was just boring af.

The characters are equally awful as the plot is. François is a sexist dictator (don't talk about the last chapter, I am still traumatized), Blanche is just plain and has no personality.

So yeah, if I could give this book a zero, I really would.
Profile Image for Waltham.
156 reviews
March 31, 2018
Un livre extraordinaire qui nous replonge à la fois dans le passé avec le filtre de la vision d'une autre époque (ce que de nombreux commentateurs ont l'air de détester ;), et dans le futur avec l'évolution courante de notre société et de nos rapports avec la technologie (il prédit la viande in vitro!). Enfin la tentation de l'autocratisme est un miroir pour tous les bien-pensants qui nous entourent.
A lire et relire.
48 reviews
August 21, 2022
Boring but I like dystopia but this was hard to read because of the intricate language so I just ignored it. Lots of similarities with our time now in 2022 like face time, helicopters (Jerome seita discerned his vehicle similarly), the auto dictée so it writes what you say, the plastec being used everywhere referencing to plastic, les grands immeuble… Paris which represents the occupied area and the Ardèche therefore the secure place free zone. Ideologies are not the same at the moment. And I understand Francois’ ideology in which we created a lot of objects that makes our lives easier but we no longer know how to do anything. Thought it would be a cute fighting over a girl romance in the beginning, little did I remember the title.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Klem.
13 reviews
February 18, 2021
Exécrable, entre le sexisme et le racisme ouvertement affichés qu'on ne peut pas dire sont "d'époque" car la décence humaine n'en a pas, la glorification du mâle alpha m'a donné envie de vomir, et en dehors de ça l'écriture est paresseuse, les dialogues incongrus et ne collent pas à l'urgence des situations. Une histoire post apocalyptique sans profondeur se délectant d'atrocités sans qu'aucune dimension psychologique ne soit offerte aux personnages et vienne humaniser et faire croire en la catastrophe.
36 reviews
January 18, 2024
Le worldbuilding est globalement vraiment chouette et intéressant (et plutôt pro-technologie selon moi). J'aime bcp le style d'écriture, certains passages, notamment des descriptions, sont vraiment marquants.
Mais la narration est assez bizarre, plusieurs éléments de plots sont introduits pour au final ne jamais être exploités. L'histoire et les persos sont assez osef. Le livre est de moins en moins bien à partir de la moitié environ, et se termine dans un paroxysme misogyne et réac qui m'a fait rire à voix haute tellement c'est claqué au sol.
50 reviews1 follower
Read
August 6, 2011
Je ne suis pas fan de science-fiction mais j'ai trouvé ce grand classique de la littérature d'anticipation purement et simplement génial.
PS: "Ravage" est sorti en 1943 en pleine deuxième guerre mondiale...
2 reviews
August 30, 2019
Roman qui respire la droite conservatrice et la masculinité toxique. Je n' ai plus aucune patiente pour les ouvrages qui ne depeignent les femmes que comme des poules sans tête, et qui se complaisent dans des futurs dystopiques masculinistes.
14 reviews
April 28, 2020
Écrit en 1942, cette dystopie a prit un sacré coup de vieux.
L’écriture est fluide et agréable, l’histoire pleine de rebondissements, mais nourrie de mythes stéréotypés très agaçants et sans second degrés.
Displaying 1 - 30 of 338 reviews

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