The appealing and accessible books in this series provide detailed activities that accentuate the more positive and enriching aspects of life and encourage the taking of a more active role in achieving happiness. The workbook format allows readers to take a hands-on approach to their lives by completing exercises, taking notes, and making the books their own.
By performing the exercises included in this workbook, readers will learn to cultivate harmony with the planet as well as foment a greater sense of inner well-being. As a result, the Earth will be a more welcoming and beautiful place.
"Plutôt que de proclamer des vérités interprétables de mille manières selon les convenances de chacun, je préfère nous inviter mutuellement à nous unir pour servir et promouvoir des valeurs simples telles que la bienveillance à l'égard de ceux qui nous entourent, une vie sobre pour que d'autres puissent vivre, la compassion, la solidarité, le respect et la sauvegarde de la Vie sous toutes ses formes." (p.93) "Une réforme profonde nécessiterait entre autres d'abandonner l'esprit de compétition pour la complémentarité et l'émulation, d'encourager le rapprochement avec la nature pour mieux la comprendre et la respecter, de réhabiliter le travail et l'intelligence des mains. - Travailler au rééquilibrage du féminin/masculin. La subordination universelle de la femme est une horreur en même temps qu'une aberration préjudiciable à une évolution positive de l'histoire. Il faut par exemple renoncer au terme "sexe opposé" pour "sexe complémentaire" qui traduit objectivement la réalité et induit un mode de pensée plus conforme à l'évidence. Le féminin est au cœur du changement. - Respecter la vie sous toutes ses formes et particulièrement les créatures compagnes de notre destin, qui ont été si précieuses tout au long de notre histoire et auxquelles, nous, êtres humains, devons tant. Au monde animal en particulier est imposé une condition d'oppression et de violence moralement illicite. Respecter et prendre soin de la terre à laquelle nous devons notre vie et notre survie, ainsi qu'à tous les biens communs indispensables : l'eau, la biodiversité sauvage et domestique, les savoirs et les savoir-faire utiles à l'accomplissement de tous… En remettant les pieds sur terre et en nous reconnectant à la nature, nous pouvons retrouver le goût de ce lien si vital et le sentir en nous. - Transférer les efforts et les moyens consacrés au meurtre et à la destruction, à la résolution des grandes détresses humaines, telles que la famine, les maladies…, et à la restauration d'une biosphère terriblement endommagée. - Considérer la modération, la sobriété comme un art d'être en harmonie avec soi-même, les autres et la nature. Il s'agit d'une remise en question réfléchie du "progrès", d'un acte conscient de libération de l'obsession du manque générateur d'angoisse, de violence et d'injustices intolérables. - Redonner à l'économie ses lettres de noblesse et son magistère de régulateur des légitimes nécessités du plus grand nombre. Renoncer à la pseudo-économie fondée sur l'instabilité et l'avidité humaine qui ruine la planète et produit de la pénurie, de l'injustice et de la violence et qui sert bien plus le superflu qu'elle ne répond aux véritables besoins. Si les règles de l'économie avaient été appliquées, nul être humain ne manquerait de biens vitaux et les ressources ne seraient pas scandaleusement confisquées par une minorité d'humains au détriment du plus grand nombre. Produire et consommer localement est une première étape. - Et pourquoi ne pas rêver d'un chantier international de restauration de notre merveilleuse planète ? Le pouvoir est entre nos mains." (p.97-99)
Une belle découverte. Pour une néophyte comme moi qui ne connaissais pas Pierre Rabhi ni grand chose à l'agriculture, c'est un ouvrage intéressant. Le plaidoyer est plein de touches poétiques qui font écho au contenu de façon très juste. J'ai apprécié l'effort de nous laisser, en fin d'ouvrage, des solutions concrètes et des références précises de ce qui se fait déjà. J'ai néanmoins trouvé les pistes de solutions bien minces, surtout si l'on prend en compte la date de parution du livre et le manque d'évolution positive depuis. Acheter et manger local et bio, on sait bien que c'est ce qu'il y a de plus sain et éthique. L'ouvrage n'apporte donc pas grand chose de révolutionnaire pour un lecteur d'aujourd'hui. Et bien que je sois totalement d'accord avec l'auteur, cela me semble également nier certains autres aspects du problème, notamment financiers, et le pouvoir du système dans lequel nos sociétés occidentales sont ancrées. Pour changer le système, il va falloir plus que les solutions mentionnées dans cet ouvrage.
Bien que je rejoigne globalement les idées soutenues et exposées par l’auteur, je trouve l’ensemble de l’ouvrage désorganisé, presque confus. Pierre Rabhi semble vouloir tout dire et tout synthétiser. C’est à la fois trop approfondi et trop résumé… Je pensais que ça permettrait d’avoir une vision générale de son mode de pensée, mais j’ai eu plus l’impression de rentrer dans un cerveau qui réfléchit avec des données que je n’ai pas. De plus je ne partage pas sa vision aussi pessimiste et apocalyptique de l’humanité, et je l’ai trouvée un peu frustrante. Et puis comment dans une centaine de pages traite-t-on a la fois la beauté, l’univers et l’agroalimentaire?
4 Très belle prose, belles citations et outils et liens sur où pratiquer des stages à la fin du livre. Ce que j’ai retenu en résumé : le changement doit se faire au profit d’une agroecologie et d’un changement à notre échelle (consommer localement notamment). J’ai surtout aimé ce livre en raison du style d’écriture de Rabhi mais pas pour les connaissances qu’il aurait pu m’apporter (un livre + politique que pratique/d’instruction).
This entire review has been hidden because of spoilers.
Intéressant mais des envolés lyriques mystiques et le manque de chiffres ou de propositions concrètes pour réaliser ce que l'auteur appelle lui même des "utopies" fait passer un bonne partie du discours pour un sermon répétitif.
Pierre Rabhi défend ici des idées et des aspirations très intéressantes : le concept d’agroécologie qui, selon lui, devrait permettre de nourrir toute la planète sans utiliser de produits chimiques, la défense d’une vie proche de la terre et des qualités qui lui seraient inhérentes, une vision de la société plus humanisée, plus à l’écoute des hommes… Cependant, ma formation scientifique m’a fait ressentir le manque d’information concrète dans ce manifeste. Les idées sont énoncées comme évidentes pour toute personne « intelligente » (d’après P. Rabhi), mais ne sont jamais démontrées logiquement. Aucun chiffre ni aucune analyse ne vient étayer la thèse de l’agroécologie. Certes, le but de ce manifeste est probablement de mettre en place des concepts plutôt que de les expliquer, mais l’un peut difficilement aller sans l’autre pour moi. Derniers points négatifs, le ton propagandiste, surtout dans la première partie du livre, et la structure éparpillée en petits paragraphes dont l’enchaînement n’est pas toujours évident. Toutefois, j’ai beaucoup apprécié les perspectives plutôt optimistes proposées par le Mouvement pour la Terre et l’Humanisme d’une part, et d’autre part l’association d’idées écologiques et humanistes pour une meilleure société.
Un livre intéressant qui complète l'essai sur la sobriété heureuse. Je suis plutôt d'accord avec la deuxième partie concernant l'humanisme bien que certaines idées me semblent relever de l'angélisme. Je suis plus mitigée sur certains passages de la première partie de l'ouvrage : la vision des agriculteurs, en particulier de leur rôle par le passé, me paraît un peu réactionnaire. Je suis affligée de constater à quel point les agriculteurs sont devenus dépendants de l'agro-industrie mais je reste aussi convaincue que de tout temps l'agriculteur a cherché à dominer et faire plier la nature à ses souhaits. La volonté de symbiose avec la nature et de diversité préservée est une idée très récente, selon moi.
2.5* Message intéressant et très sensé, dommage que la forme ne suive pas (les parties les plus agréables à lire sont la préface de Nicolas Hulot et la postface de Cyril Dion).