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Le Chevalier aux épines #2
Le Conte de l'assassin
Le grand retour du tueur à gages Don Benvenuto.
Au cours du tournoi de Lyndinas, l'épreuve de force s'est envenimée entre la noblesse restée loyale au duc Ganelon de Bromael et les chevaliers qui ont pris fait et cause pour son épouse répudiée. Des manigances étrangères ont contribué à jeter de l'huile sur le feu...
Car quels sont les intérêts la République de Ciudalia au sein du duché ? Pourquoi appuyer les ambitions militaires du duc contre l'Ouromagne ? Quelle est la réelle mission de l'ambassade envoyée à la cour ducale par le podestat Leonide Ducatore ? Certains des émissaires ne sont-ils pas de réputation douteuse ? Il semble qu'un assassin de la Guilde des Chuchoteurs ait réussi à s'infiltrer parmi eux...
Quels ordres criminels sera-t-il amené à exécuter au sein de la noblesse bromalloise, et à quelles fins ?
Un deuxième volet qui peut se lire indépendamment, vision alternative et développement des événements du premier tome.
Au cours du tournoi de Lyndinas, l'épreuve de force s'est envenimée entre la noblesse restée loyale au duc Ganelon de Bromael et les chevaliers qui ont pris fait et cause pour son épouse répudiée. Des manigances étrangères ont contribué à jeter de l'huile sur le feu...
Car quels sont les intérêts la République de Ciudalia au sein du duché ? Pourquoi appuyer les ambitions militaires du duc contre l'Ouromagne ? Quelle est la réelle mission de l'ambassade envoyée à la cour ducale par le podestat Leonide Ducatore ? Certains des émissaires ne sont-ils pas de réputation douteuse ? Il semble qu'un assassin de la Guilde des Chuchoteurs ait réussi à s'infiltrer parmi eux...
Quels ordres criminels sera-t-il amené à exécuter au sein de la noblesse bromalloise, et à quelles fins ?
Un deuxième volet qui peut se lire indépendamment, vision alternative et développement des événements du premier tome.
560 pages, Paperback
First published June 14, 2023
8 people are currently reading
110 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 19 of 19 reviews
February 15, 2024
Un chef d'oeuvre de truculence. Quel type sympathique ce benvenuto gesufal ! Vivement la suite !!!
April 16, 2024
Ayant découvert Jaworski avec cette trilogie, ce tome 2 du Chevalier aux épines, est peut-être celui que j’ai le moins aimé. Contrairement à de nombreuses personnes ! Le narrateur de ce tome est Gesufal Benvenuto, un personnage déjà connu des fans de Jaworski. Je comprends le succès de ce personnage, tant il est divertissant. C’est un tueur à gages au langage truculent et aux nombreuses péripéties qu’il décrit avec un mélange d’ironie cruelle et de détachement froid. C’est une belle crapule ce Don Benvenuto, et il nous fait rire. Ce roman mérite largement les 5 étoiles, mais j’ai encore préféré le tome 1 et 3, plus ancrés dans l’univers de chevalerie que j’affectionne tant.
April 11, 2024
Benvenuto Gesufal, homme de main du Podestat Leonide Ducatore est envoyé par ce dernier à la cour du duc Ganelon afin de l'aider à financer sa future guerre... et également pour le mettre au service de sa fille Clarissima. Une épine profonde dans le pied de Benvenuto que Clarissima ne porte pas dans son coeur !
S'il y a un roman que je retiens plus que les autres de l'oeuvre de Jean-Philippe Jaworski, c'est bien sûr Gagner la guerre avec son personnage principal de Benvenuto Gesufal et sa gouaille si caractéristique ! C'est donc avec impatience que j'attendais de retrouver ce personnage à la fois si détestable et si fascinant. Le premier chapitre, après un prologue ô combien fascinant, offre d'ailleurs un bon bol de nostalgie au lecteur vétéran puisque nous renvoyant en pleine république de Ciudalia pour mon plus grand plaisir personnel. C'est toutefois ensuite les pérégrinations de Benvenuto dans le duché de Bromael que nous suivons et l'auteur n'a pas épargné son personnage qui une fois encore en verra de toute les couleurs.
Concernant le style, véritable caméléon, Jaworski s'adapte à son personnage et abandonne donc le roman de chevalerie aux multiples POV pour le vocabulaire et les tribulations d'un soudard sans foi ni loi. Inutile de tergiverser, c'est tout simplement merveilleux à lire, je ne peux que vous le recommander. Une fois encore, Jean-Philippe Jaworski prouve qu'il est une des plus grandes plumes de la fantasy française.
Passons désormais au point qui divisera : l'intrigue. Si Le Conte de l'assassin débute avant Le Tournoi des preux et se termine après, il n'en empêche qu'une partie assez significative s'avère donc être une redite de ce dernier du point de vue de Benvenuto. Je n'ai personnellement pas été plus gêné que cela tant le style et les intrigues diffèrent mais je peux comprendre les critiques concernant une intrigue qui au final n'avance que peu par rapport au tome 1. Je peux les comprendre mais... je ne suis cependant pas d'accord. Si l'intrigue "principale" semble piétiner quelque peu, c'est oublier ce que je précisais dans ma critique du Tournoi des preux, à savoir tous ces éléments semés par l'auteur tels des petits cailloux préparant un background beaucoup plus important qu'il n'y parait !
Pour conclure, vous ne pouvez pas passer à côté du Conte de l'assassin si vous avez apprécié Gagner la guerre. Et si vous ne l'avez pas encore lu... filez lire Gagnez la guerre !
S'il y a un roman que je retiens plus que les autres de l'oeuvre de Jean-Philippe Jaworski, c'est bien sûr Gagner la guerre avec son personnage principal de Benvenuto Gesufal et sa gouaille si caractéristique ! C'est donc avec impatience que j'attendais de retrouver ce personnage à la fois si détestable et si fascinant. Le premier chapitre, après un prologue ô combien fascinant, offre d'ailleurs un bon bol de nostalgie au lecteur vétéran puisque nous renvoyant en pleine république de Ciudalia pour mon plus grand plaisir personnel. C'est toutefois ensuite les pérégrinations de Benvenuto dans le duché de Bromael que nous suivons et l'auteur n'a pas épargné son personnage qui une fois encore en verra de toute les couleurs.
Concernant le style, véritable caméléon, Jaworski s'adapte à son personnage et abandonne donc le roman de chevalerie aux multiples POV pour le vocabulaire et les tribulations d'un soudard sans foi ni loi. Inutile de tergiverser, c'est tout simplement merveilleux à lire, je ne peux que vous le recommander. Une fois encore, Jean-Philippe Jaworski prouve qu'il est une des plus grandes plumes de la fantasy française.
Passons désormais au point qui divisera : l'intrigue. Si Le Conte de l'assassin débute avant Le Tournoi des preux et se termine après, il n'en empêche qu'une partie assez significative s'avère donc être une redite de ce dernier du point de vue de Benvenuto. Je n'ai personnellement pas été plus gêné que cela tant le style et les intrigues diffèrent mais je peux comprendre les critiques concernant une intrigue qui au final n'avance que peu par rapport au tome 1. Je peux les comprendre mais... je ne suis cependant pas d'accord. Si l'intrigue "principale" semble piétiner quelque peu, c'est oublier ce que je précisais dans ma critique du Tournoi des preux, à savoir tous ces éléments semés par l'auteur tels des petits cailloux préparant un background beaucoup plus important qu'il n'y parait !
Pour conclure, vous ne pouvez pas passer à côté du Conte de l'assassin si vous avez apprécié Gagner la guerre. Et si vous ne l'avez pas encore lu... filez lire Gagnez la guerre !
October 11, 2023
S'il y a un personnage à retenir des récits du Vieux Royaume depuis leurs débuts sous la plume de Jean-Philippe Jaworski, c'est bien le sieur Benvenut Gesufal.
Après l'avoir entraperçu dans le premier tome de cette trilogie, il est au cœur de ce second tome (comme le laissait clairement entendre le titre : Le Conte de l'assassin).
On suit donc Benvenuto dans ses pérégrinations depuis la cité de Ciudalia jusque dans le duché de Bromaël, où se déroule cette trilogie. Il a fort peu changé depuis les événements de Gagner la guerre, puisque le présent récit se déroule à peine un an après. C'est donc toujours la même ordure calculatrice, gouailleuse, méchante, roublarde et dangereuse que l'on connait, et qu'on adore détester.
Ce second tome joue beaucoup sur la temporalité du récit. Plus qu'une suite directe du premier tome, c'est davantage un nouveau point de vue sur les événements qui nous est offert. Le Conte de l'assassin>/i> débute en effet plus tôt par rapport au premier tome, nous montrant les jours ayant précédés le grand tournoi qui en marquait l'acte final, et va même un peu au-delà en nous montrant les jours suivants le dit tournoi.
Et comme le point de vue nous vient d'un Benvenuto qui se trouve dans le camp opposé à celui du chevalier aux Épines, tout le récit (y compris les parties qui nous sont connues via le tome un) nous apparaît sous un nouveau jour. On a donc le plaisir de revoir certains scènes, ou d'en réévaluer la portée à l'aune de ces nouvelles informations, tout en en découvrant de nouvelles, avec leur cortège de nouveaux personnages (ou de vieilles connaissances).
La qualité d'écriture étant toujours au rendez-vous, la gouaille de Benvenuto réhausse toujours ce récit d'un vernis argotique et fort peu chevaleresque. Benvenuto est une saloperie, et ne rate jamais une occasion de le rappeler au lecteur. Il est toujours aussi malmené par le destin, passant alternativement de moments de chance inouïe à ceux, tout aussi nombreux, de guigne pathologique.
La situation du duché de Bromaël, qu'on sentait compliquée à la lecture du premier tome, semble aussi précaire qu'attendu, et le troisième tome promet son lot de très mauvaises surprises pour tous les protagonistes de ce panier de crabes.
J'ai très, très hâte.
Après l'avoir entraperçu dans le premier tome de cette trilogie, il est au cœur de ce second tome (comme le laissait clairement entendre le titre : Le Conte de l'assassin).
On suit donc Benvenuto dans ses pérégrinations depuis la cité de Ciudalia jusque dans le duché de Bromaël, où se déroule cette trilogie. Il a fort peu changé depuis les événements de Gagner la guerre, puisque le présent récit se déroule à peine un an après. C'est donc toujours la même ordure calculatrice, gouailleuse, méchante, roublarde et dangereuse que l'on connait, et qu'on adore détester.
Ce second tome joue beaucoup sur la temporalité du récit. Plus qu'une suite directe du premier tome, c'est davantage un nouveau point de vue sur les événements qui nous est offert. Le Conte de l'assassin>/i> débute en effet plus tôt par rapport au premier tome, nous montrant les jours ayant précédés le grand tournoi qui en marquait l'acte final, et va même un peu au-delà en nous montrant les jours suivants le dit tournoi.
Et comme le point de vue nous vient d'un Benvenuto qui se trouve dans le camp opposé à celui du chevalier aux Épines, tout le récit (y compris les parties qui nous sont connues via le tome un) nous apparaît sous un nouveau jour. On a donc le plaisir de revoir certains scènes, ou d'en réévaluer la portée à l'aune de ces nouvelles informations, tout en en découvrant de nouvelles, avec leur cortège de nouveaux personnages (ou de vieilles connaissances).
La qualité d'écriture étant toujours au rendez-vous, la gouaille de Benvenuto réhausse toujours ce récit d'un vernis argotique et fort peu chevaleresque. Benvenuto est une saloperie, et ne rate jamais une occasion de le rappeler au lecteur. Il est toujours aussi malmené par le destin, passant alternativement de moments de chance inouïe à ceux, tout aussi nombreux, de guigne pathologique.
La situation du duché de Bromaël, qu'on sentait compliquée à la lecture du premier tome, semble aussi précaire qu'attendu, et le troisième tome promet son lot de très mauvaises surprises pour tous les protagonistes de ce panier de crabes.
J'ai très, très hâte.
September 3, 2025
Quand tu fais revenir ton personnage sans doute le plus populaire dans un cycle qui avait pourtant commencé sans lui, on est en droit de se poser cette petite question avec une pointe de scepticisme : du fanservice ? Vraiment ?
Quelle erreur ! Quelle arrogance venant de la mécréante que je suis !
Et même si ça n’avait été que du fan service…quel fanservice mesdames et messieurs ! Retrouver cette sympathique raclure de Benvenuto à la narration excuse toutes les facilités, tous les appels à la nostalgie de Gagner la guerre, parce que cette écriture est toujours de loin l’une des plus vivantes et vivaces de la fantasy, sans oublier la subtile, minuscule, que dis-je, insignifiante touche de cynisme et d’humour qui fait autant rire aux éclats que grincer des dents.
Mais revoir ce personnage aux commandes dans cette fresque chevaleresque, c’est également la promesse d’un exercice comique, doublé d’un enrichissement de cette nouvelle contrée qu’est Bromael. Alors que le premier tome nous a livré un tableau aussi onirique que mystérieux de cette histoire, notre enfoiré favori nous en montre toute la ridicule grandeur. C’est la rencontre de la Table Ronde avec la Rome des Borgia. Et parce qu’on ne lit pas du Jaworski sans passer par la politique, il fallait bien, après nous avoir montré sa parade de chevaliers flamboyants, nous présenter toutes les magouilles dans les tribunes.
Cependant, on parle de Don Benvenuto, et son retour signifie également la fin du rêve majestueux du Tournoi des Preux. Ce personnage fait ce pour quoi il est payé, ramener la vie à sa ridicule petitesse, réveiller le lecteur, car il s’agit peut-être d’un nouveau cycle, mais dans le même monde sombre, sans pitié et où on peut tout aussi bien rire ou pleurer du malheur. En témoigne le chapitre le plus drôle, qui est également le plus glaçant. On a bien rêvé avec le premier tome, dans le Conte de l’Assassin en revanche, on ne rêve plus. On rit et on frémit, car le plus hilarant des narrateurs est également le pire monstre que cette histoire peut compter. Et contrairement à nos chevaliers blancs, le lecteur, lui, le sait…
Quelle erreur ! Quelle arrogance venant de la mécréante que je suis !
Et même si ça n’avait été que du fan service…quel fanservice mesdames et messieurs ! Retrouver cette sympathique raclure de Benvenuto à la narration excuse toutes les facilités, tous les appels à la nostalgie de Gagner la guerre, parce que cette écriture est toujours de loin l’une des plus vivantes et vivaces de la fantasy, sans oublier la subtile, minuscule, que dis-je, insignifiante touche de cynisme et d’humour qui fait autant rire aux éclats que grincer des dents.
Mais revoir ce personnage aux commandes dans cette fresque chevaleresque, c’est également la promesse d’un exercice comique, doublé d’un enrichissement de cette nouvelle contrée qu’est Bromael. Alors que le premier tome nous a livré un tableau aussi onirique que mystérieux de cette histoire, notre enfoiré favori nous en montre toute la ridicule grandeur. C’est la rencontre de la Table Ronde avec la Rome des Borgia. Et parce qu’on ne lit pas du Jaworski sans passer par la politique, il fallait bien, après nous avoir montré sa parade de chevaliers flamboyants, nous présenter toutes les magouilles dans les tribunes.
Cependant, on parle de Don Benvenuto, et son retour signifie également la fin du rêve majestueux du Tournoi des Preux. Ce personnage fait ce pour quoi il est payé, ramener la vie à sa ridicule petitesse, réveiller le lecteur, car il s’agit peut-être d’un nouveau cycle, mais dans le même monde sombre, sans pitié et où on peut tout aussi bien rire ou pleurer du malheur. En témoigne le chapitre le plus drôle, qui est également le plus glaçant. On a bien rêvé avec le premier tome, dans le Conte de l’Assassin en revanche, on ne rêve plus. On rit et on frémit, car le plus hilarant des narrateurs est également le pire monstre que cette histoire peut compter. Et contrairement à nos chevaliers blancs, le lecteur, lui, le sait…
May 20, 2024
Don Benvenuto est de retour ! Quel plaisir de retrouver sa sale trogne de crapule.
Si le lecteur est tenu en haleine à la fin du tome précédent, le début de ce second volume entretient le suspense. L'histoire commence bien avant les événements du tome 1, avec un Benvenuto au mieux de sa forme, pratiquant son activité favorite... la navigation en grandes eaux. Ce voyou, à l'ironique promotion de grand argentier, se rend en Bromael afin de servir les intérêts du Podestat. Son aventure ne se passera pas sans encombre... en particulier parce qu'il doit renouer contact avec celle avec qui il dit avoir eu une amourette, un terme qui me semble bien mal approprié, son altesse Clarissima Ducatore.
Toujours rédigé du point de vue de Benvenuto, j'ai adoré retrouver son écriture haute en couleur, totalement biaisée et magiquement crue et immersive. Lui qui pensait se la couler douce après ses désastreuses aventures de Gagner la Guerre, se retrouve mêlé à des complots politiques dans un paysage qu'il ne maîtrise pas, entouré de personnes souhaitant, si ce n'est pas sa mort, son malheur. Son œil, extérieur à cette société, apporte un nouveau regard sur la société bromalloise, qui semble somme toute ridicule à un Ciuladien. Les commentaires de Benvenuto m'ont de nombreuses fois fait sourire, me rappelant les critiques de Molière dans Les Précieuses Ridicules ou celles de Montesquieu dans ses Lettres Persanes.
Le parti pris par l'auteur est surprenant. On découvre les événements du volume précédent sous l'angle du camp adverse. Si le lecteur connaît déjà l'ensemble des péripéties, cela lui apporte le contexte manquant pour comprendre toute l'histoire. J'avais peur que les répétitions soient ennuyeuses mais la plume de Benvenuto et ses nombreux malheurs rendent le tout attractif et prenant. J'ai même été tiraillée entre les deux camps, souhaitant la réussite d'Yvorin et de Vaumacel tout en espérant que Benvenuto parvienne à ses fins. (Et au vu de la mission qu'il doit effectuer, le succès des deux s'avère compliqué...).
Ai-je pris un malin plaisir face aux malheurs de Benvenuto ? Oui ! Ai-je apprécié la vengeance de Clarissima ? Bien sûr ! C'était grandement mérité. Ai-je mis les rouages de mon cerveau en route pour trouver comment Benvenuto pourrait s'en sortir ? Absolument ! Est-ce que ça l'a aidé ? Pas du tout... Néanmois, j'espère recroiser sa route dans d'autres aventures.
Si le lecteur est tenu en haleine à la fin du tome précédent, le début de ce second volume entretient le suspense. L'histoire commence bien avant les événements du tome 1, avec un Benvenuto au mieux de sa forme, pratiquant son activité favorite... la navigation en grandes eaux. Ce voyou, à l'ironique promotion de grand argentier, se rend en Bromael afin de servir les intérêts du Podestat. Son aventure ne se passera pas sans encombre... en particulier parce qu'il doit renouer contact avec celle avec qui il dit avoir eu une amourette, un terme qui me semble bien mal approprié, son altesse Clarissima Ducatore.
Toujours rédigé du point de vue de Benvenuto, j'ai adoré retrouver son écriture haute en couleur, totalement biaisée et magiquement crue et immersive. Lui qui pensait se la couler douce après ses désastreuses aventures de Gagner la Guerre, se retrouve mêlé à des complots politiques dans un paysage qu'il ne maîtrise pas, entouré de personnes souhaitant, si ce n'est pas sa mort, son malheur. Son œil, extérieur à cette société, apporte un nouveau regard sur la société bromalloise, qui semble somme toute ridicule à un Ciuladien. Les commentaires de Benvenuto m'ont de nombreuses fois fait sourire, me rappelant les critiques de Molière dans Les Précieuses Ridicules ou celles de Montesquieu dans ses Lettres Persanes.
Le parti pris par l'auteur est surprenant. On découvre les événements du volume précédent sous l'angle du camp adverse. Si le lecteur connaît déjà l'ensemble des péripéties, cela lui apporte le contexte manquant pour comprendre toute l'histoire. J'avais peur que les répétitions soient ennuyeuses mais la plume de Benvenuto et ses nombreux malheurs rendent le tout attractif et prenant. J'ai même été tiraillée entre les deux camps, souhaitant la réussite d'Yvorin et de Vaumacel tout en espérant que Benvenuto parvienne à ses fins. (Et au vu de la mission qu'il doit effectuer, le succès des deux s'avère compliqué...).
Ai-je pris un malin plaisir face aux malheurs de Benvenuto ? Oui ! Ai-je apprécié la vengeance de Clarissima ? Bien sûr ! C'était grandement mérité. Ai-je mis les rouages de mon cerveau en route pour trouver comment Benvenuto pourrait s'en sortir ? Absolument ! Est-ce que ça l'a aidé ? Pas du tout... Néanmois, j'espère recroiser sa route dans d'autres aventures.
December 29, 2024
Alors, comme pour le volume précédent, ce n'est toujours pas le livre que j'avais envie de lire ! Je m'étais habitué au roman courtois et je n'attendais maintenant que la suite. Mais comme le titre l'indique, il n'est plus question ici de preux chevalier mais bel et bien d'un assassin. Et pas n'importe quel assassin puisque ce tome est raconté du point de vue de nul autre que ce bon vieux Benvenuto Gesufal.
Je ne m'attendais pas du tout au retour du criminel plein de gouaille et je dois dire que j'étais un peu déçu. J'ai l'impression qu'il s'agit presque d'un fan fiction de lui-même que Jaworski a écrit. De plus, le roman reprend toute l'histoire du point de vue de Benvenuto donc nous avons le droit à beaucoup de répétitions et finalement l'histoire principale n'avance pas tant que ça.
Bien sûr cela reste un livre de qualité et la verve ainsi que la roublardise de Benvenuto sont toujours aussi énergisantes.
Je ne m'attendais pas du tout au retour du criminel plein de gouaille et je dois dire que j'étais un peu déçu. J'ai l'impression qu'il s'agit presque d'un fan fiction de lui-même que Jaworski a écrit. De plus, le roman reprend toute l'histoire du point de vue de Benvenuto donc nous avons le droit à beaucoup de répétitions et finalement l'histoire principale n'avance pas tant que ça.
Bien sûr cela reste un livre de qualité et la verve ainsi que la roublardise de Benvenuto sont toujours aussi énergisantes.
March 5, 2024
Toujours aussi divertissant que le premier tome, Jaworski joue avec un délicieux cynisme des codes de la poésie courtoise médiévale. Quelques redondances par rapport au premier tome sont sauvées par le talent de l'auteur pour peindre des environnements vivants et fascinants, mais le roman n'en garde pas moins quelques longueurs qui en dérangeront peut-être certains ; les rouages ne s'imbriquent pas avec autant de perfection que dans Gagner la guerre.
November 19, 2024
J'ai passé un meilleur moment que le premier, mais il ne me paraît pas meilleur pour autant donc je mets la même note.
Attention spoilers.
Je suis abattu par la mort du brave chevalier Quéant. C'était probablement mon personnage préféré de la trilogie pour l'instant, où avec son côté chevaleresque, naïf, amoureux mais bon combattant, il faisait du bien entre le barbouze Gesufal et le monolithique et probablement pas tout à fait humain Aedan de Vaumacel.
Attention spoilers.
Je suis abattu par la mort du brave chevalier Quéant. C'était probablement mon personnage préféré de la trilogie pour l'instant, où avec son côté chevaleresque, naïf, amoureux mais bon combattant, il faisait du bien entre le barbouze Gesufal et le monolithique et probablement pas tout à fait humain Aedan de Vaumacel.
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November 14, 2024
Mon préféré de la série, on y retrouve "ben venuto " cela me paraît évident mais ne sait-on jamais, n'y touchez pas sans avoir lu "gagner la guerre" de l'action du début à la fin, c'est une des pépites de jaworski qui en plus n'est jamais avare en page et en vocabulaire, je vous le conseille pour vous faire votre propre avis 🤗
January 23, 2024
Un plaisir de retrouver don Benvenuto. L'intrigue peut donner l'impression de patauger alors qu'elle se complexifie pour le plus grand déplaisir de notre cuistre favori. Hâte de voir comment va se conclure cette saga que j'ai beaucoup de plaisir à lire.
June 1, 2025
Même si je l'ai lu alors que j'étais en pleine relecture de 'Gagner la guerre' qu'est ce que c'était plaisant de retrouver Benvenuto putain... et en plus il est devenu complètement crazy le mec est totalement fada c'est incroyable
Read
July 19, 2023Écrire toujours excellente et grand plaisir à retrouver le héros de Gagner la guerre.
Petite frustration par rapport à l'intrigue générale qui je trouve n'avance pas beaucoup.
Petite frustration par rapport à l'intrigue générale qui je trouve n'avance pas beaucoup.
July 24, 2023
Plutôt 3,5.
Un peu laborieux. Heureusement sauvé par l’écriture et la verve de Don Benvenuto
Un peu laborieux. Heureusement sauvé par l’écriture et la verve de Don Benvenuto
August 21, 2023
La joie de retrouver Don Benvenuto est légèrement amoindrie par des longueurs dans le dernier tiers du tome. Ce qui n’empêche pas la jubilation globale.
January 11, 2024
Toujours un plaisir de revoir Benvenuto
May 18, 2024
Un second tome plus simple à lire que le premier, le langage ampoulé des chevaliers laissant place à l'argot de Benvenuto.
October 31, 2024
Génial, le retour de Benvenuto !
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August 30, 2023
Encore plus truculent que le premier , on prend plaisir à retrouver des têtes connues et à suivre toutes ces intrigues qui se mêlent à merveille avec celles du premier tome. La suite, vite
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