"A literary breath that is unlike any other. This book moved me deeply. Fresh, frank, crazy, original... You have to read it!" -- Claudia Larochelle, echoes in the press (Translated from French) Thirty is the story of a woman who has always been convinced that she is going to die at the age of thirty. Addressing those who will read it posthumously, she documents the last year of her life in a dark, obsessive diary. In this movement towards the end, other women are drawn: spectral muses, heroines-ghosts, suicide writers. "The sad truth is that my favourite muses are depressed," Marie Darsigny writes in the opening chapter. Anglo and Franco muses like Nelly Arcan, Elizabeth Wurtzel, Marie-Sissi Labrèch, Sylvia Plath, Virginia Woolf, Michelle Tea, and Angelina Jolie are conjured to explore ideas of mental illness and aging. Through a skilful integration of their works, these muses participate in the raw exploration of female suffering. The narrator creates a universe where the ghosts of heroines exist and who, in turn, allow her to exist. The text embodies the capacity of literature to name and welcome both the personal introspection and social analysis of its theme. Through a prism of ideas, quotes and poetry, this book asks what does it mean to succeed in life? Thirty assembles vignettes, from popular culture and literature, which form a contemporary litany that is glaringly real. By taking a critical look at her pain, Darsigny methodically dissects its manifestations until her last breath. Ardent, vulnerable, and bold, Thirty flirts with anti-happiness rhetoric and is an invigorating tribute and addition to 'Bad Girl' literature. Using humor and self-mockery, Thirty speaks freely and vulnerably about mental illness and suicide. In the end, Thirty emerges as a text that confronts both the pressure to be "a good girl" and the pressure to be happy. "I wanted to buy into the promise of happiness, but I'm too poor..." It resists these tropes, but does it survive them? Originally published in French by Éditions du remue-ménage, Thirty is now available in English for the first time
J’aurais voulu davantage apprécier ce court livre. La prémisse est attirante. Le concept graphique l’est tout autant. L’écriture est somme toute dynamique, malgré le propos qui est tout sauf. La construction du journal d’une année, année vouée à fuir la trentaine qui pointe, facilite également l’expérience de lecture.
Cependant, rien (peu, disons) de ce bouquin ne m’a accroché. Je n’en ai tiré que mince satisfaction et un plaisir parsemé.
Comme l’explique l'auteure (le personnage?) à la page 126, cette opinion de ma part ne l’affectera sûrement pas: « … ceux qui ne comprennent pas ne comprendrons jamais, ils pourront bien aller cracher leur dédain sur une page de Goodreads… ».
Je ne suis pas habituée à lire ce genre de livre, où il n'y a pas réellement d'histoire mais plutôt seulement les pensée de l'auteur. J'ai un peu rushé à le lire, les phrases étaient longues, souvent sur plusieurs pages, et on switchait souvent du français à l'anglais pour certaines citations. Pas reposant! Autant j'ai trouvé ça difficile à lire, autant j'ai adoré certains passages. Du génie par moment!! Très poétique. Très "relatable".
Une excursion d'un an dans la tête d'une littéraire féministe qui se revendique de sa souffrance et de celles de ces soeurs suicidées, mortes de manière tragique ou autres figures féminines contemporaines toxicomanes. Tout au long de ma lecture, j'avais envie de plonger ou replonger dans les oeuvres de Nelly Arcan et Elizabeth Wurtzel (que je ne connais d'ailleurs pas). Même si je ne partage pas la même passion pour Angelina Jolie que la narratrice, le texte a éclairé mes propres réflexions sur la dépression et la dépendance. À consulter souvent pour les riches références!
J’ai vraiment beaucoup aimé la forme, mais je ne suis pas complètement convaincue par le fond. Peut-être que j’aurais plus embarqué si j’avais compris toutes les (très nombreuses) références du livre. C’était touffu et j’aurais aimé avoir un fil conducteur un peu plus évident. Tout de même intéressant d’explorer la peur de vieillir et l’addiction.
3.5 ⭐️ Abordant fragilité et vulnerabilité, ce roman est cru et parle de plusieurs sujets entourant la santé mentale avec complète transparence. J’ai adoré suivre un personnage principal qui n’est pas hétéro, ça faisait un bon changement du classique roman d’amour! Il contenait beaucoup de références américaines que je ne comprenais pas toujours, mais j’ai bien aimé le bilinguisme à travers ce roman québécois. J’ai trouvé ce roman stressant par ses phrases sans fin et dans son histoire qui nous raconte les derniers mois qui s’écoulent avant ses trentes ans, l’année de sa mort selon elle, me donnant ainsi vraiment envie de savoir la suite. Nous vivons l’histoire de Marie à travers ses pensées plutôt que par ses actions, démontrant ainsi l’omniprésence de celles-ci qui semblent l’empêcher de profiter de la vie.
La dernière (et seule, on va se le dire) fois que j'ai lu un livre aussi vite... C'tait Royal de Jean-Philippe Baril-Guérard. Trente est venu me cruncher le dedans... tellement fort que même si je ne sais pas écrire, je me dis que je vais devoir m'y mettre un jour.
Ce n'est pas un livre pour tout le monde, mais pour toutes celles & ceux qui ont aimé Nelly & Marie-Sissi et cie... Je sens que vous allez aimé. Je l'espère fortement du moins. ❤
« Je veux vieillir en paix, pas en mal, ni en bien... » Une fille anxieuse et traumatisée par les jours et les mois qui défilent devant elle, qui veut résister jusqu’à la fin, sachant que son sort est pourtant déjà écrit. Je me disais qu’elle avait sûrement oublié que quand on a 29 ans, on est en réalité déjà entrain de vivre sa 30e année de vie sur terre...
3.5/5 Journal de pensées du personnage, j’ai bien aimé cet ouvrage mais surtout apprécié le rythme rapide, qui nous donne envie de tout lire d’un seul coup. Pas super quant au fond, mais réussi sur la forme
" For a certain kind of person, enough is never enough ". C’est peut-être pour cela que j’ai réussi à me rendre à la fin du livre (même si ça m’a pris 2 mois). La prémisse fut ce qui m’a le plus accroché de ce livre. Je m’attendais à de l’humour et du cynisme… J’ai rapidement désenchanté. J’avais le goût de me dire que enough was enough à la 20e page du livre et de passer au suivant.
L'écriture est belle et le rythme est bien distribué. Je pense simplement que ce roman ne s'adressait pas tout à fait à moi en tant que lecteur cible. Celà d'adresse plutôt à quelqu'un qui redoute sa trentaine.
J’ai aimé différents passages du livre et points de vue de l’autrice, mais ayant acheté ce livre un peu par hasard, j’ai été surprise par les thèmes abordés. Je m’attendais à un livre un peu plus digeste. Je suis contente de l’avoir lu, mais je n’en aurais pas pris plus.
✨ Ouh premier review Goodreads à vie ! ✨ Comment bien commencer l’année 2023 ? En faisant la découverte de Marie Darsigny. J’ai lu deux de ses livres pendant la transition 22-23 et je ne suis tellement pas déçue de ces choix. Dans ce récit, l’autrice nous exprime toutes ses craintes vis-à-vis le passage à la trentaine. Je ne suis pas encore rendue là, mais j’ai pu me reconnaître dans plusieurs passages. Je me répète, mais c’est une magnifique découverte cette plume. « ma vie entière est une thérapie, une longue analyse où je dissèque les causes de mon mal sans jamais vraiment arriver à mettre le doigt sur la plaie, cette plaie béante dont l’emplacement change à tous les jours, mon corps entier est à vif, sans vêtement, sans peau, sans carapace, sans armure, sans rien »
Je dois avouer que je ne m’attendais pas vraiment à cela avec la description du livre!
J’ai aimé le découpage du livre et le concept d’écrire chaque jour durant la dernière année de la vingtaine. Seulement les sujets abordés sont plus loin de ma réalité et je n’arrivais pas a m’y plonger.
Je manquais aussi plusieurs références ce qui affectait ma compréhension de certains passages.
Contente de l’avoir lu (influencée par Leaumimi). Je me dis que : si je le relisais plus tard. en ayant un plus grand bagage littéraire j’aurais une perspective différente! À suivre
"the whole city was on fire and I would let myself burn on the cross at the top of Mount Royal like I was in a Madonna video"
Short novella tackling a lot of heavy themes: depression, addiction and suicidal ideation. Really enjoyed the hypnotic and emotional nature of the prose. And loved all the pop culture references, obviously.
(I read the English translation published by Metatron, which isn't on Goodreads for some reason)
Read in English translation by Natalia Hero. I enjoyed the collage-like aspect of this book, not so much the images but more the references and 'refrains' sprinkled throughout. There's something very Anne Carson-like about the synapses of ideas and thoughts which drew me in as a reader. Conceptually, this book will likely be relatable to a lot of creatives, writers, and artists who struggle who feel like everything important to be said has already been said, and in better ways by better people. However, it's a bit of a self-fulfilling prophecy. Darsigny doesn't really expand or subvert any of the subject matter being brought which makes the book ring hollow. I appreciated the brevity, but could have passed on this one despite how quickly I got through it. It's a perfectly acceptable book but lacks any sort of hook to make it memorable above and beyond what has been quoted.
3,5... Je pense que ça ne vieillit pas bien? Il y a beaucoup de pistes intéressantes et de réflexions à pousser mais j'ai trouvé que plusieurs choses restaient en surface. J'ai aussi été dérangée par les mots en gros / gras éparpillés dans le texte c'était juste un peu déstabilisant pour les yeux lolz
Marie are you reading this? If so, I felt that your novel was full of beautiful prose and I felt like you were inside my brain sometimes. It felt like I was reading a book through my own voice at times and my heart broke reading about your Lizzie knowing she has since passed away. Hold on a little longer if you can xoxo
Des fois j’aime bien les petits livres « sans histoire » des fois moins, j’ai moins accroché sur celui-ci. J’ai pas pu bien comprendre ou relate disons. C’est peut-être parce que vieillir est pas eu peur qui m’habite ni la pression associée a cela (du moins pas pour l’instant à seulement presque 24 ans ahah). Mais je trouvais quand même le concept intéressant!
sad girl core j’avais lu ce livre à 22 ans et je voulais absolument le relire avant d’avoir 29 ans, et je l’ai tout autant aimé (même probablement plus). Le flots de pensée, la lamentation et la dévotion aux mères littéraires, les obsessions, tout fonctionne pour moi.
Cannot wait for this to be translated so I can give it to all my friends. For digital natives, readers who lived on Tumblr for a time, lovers of writers, transparency, realness.