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Un puma dans le coeur
«Morte de chagrin, le cœur brisé. »
C’est la légende familiale qui entoure l’arrière-grand-mère de la narratrice; Anne Décimus aurait suivi son mari dans la mort. L’étrange proximité que Stéphanie Dupays ressent avec son ancêtre la pousse à mener l’enquête. Elle découvre alors un secret qui fait vaciller ses certitudes : Anne a passé la majeure partie de sa vie dans un asile; elle est décédée quarante ans après la date que tous pensaient officielle. Comment l’existence de cette femme a-t-elle pu être effacée au point que même les siens ignorent tout d’elle? Un puma dans le cœur raconte un cheminement intime vers la compréhension et la reconquête d’un héritage. En sondant les liens et les malentendus qui unissent ou séparent les êtres d’une même famille, ce sont nos failles originelles que ce roman bouleversant interroge. Mêlant fiction et récit personnel, Stéphanie Dupays redonne une voix à une femme extraordinaire qui ne savait pas comment supporter le monde et qu’on a réduite au silence. Elle prouve que la littérature peut apaiser les fantômes.
Stéphanie Dupays a publié deux romans au Mercure de France : Brillante en 2016 (prix Charles-Exbrayat) et Comme elle l’imagine en 2019.
C’est la légende familiale qui entoure l’arrière-grand-mère de la narratrice; Anne Décimus aurait suivi son mari dans la mort. L’étrange proximité que Stéphanie Dupays ressent avec son ancêtre la pousse à mener l’enquête. Elle découvre alors un secret qui fait vaciller ses certitudes : Anne a passé la majeure partie de sa vie dans un asile; elle est décédée quarante ans après la date que tous pensaient officielle. Comment l’existence de cette femme a-t-elle pu être effacée au point que même les siens ignorent tout d’elle? Un puma dans le cœur raconte un cheminement intime vers la compréhension et la reconquête d’un héritage. En sondant les liens et les malentendus qui unissent ou séparent les êtres d’une même famille, ce sont nos failles originelles que ce roman bouleversant interroge. Mêlant fiction et récit personnel, Stéphanie Dupays redonne une voix à une femme extraordinaire qui ne savait pas comment supporter le monde et qu’on a réduite au silence. Elle prouve que la littérature peut apaiser les fantômes.
Stéphanie Dupays a publié deux romans au Mercure de France : Brillante en 2016 (prix Charles-Exbrayat) et Comme elle l’imagine en 2019.
196 pages, Kindle Edition
Published February 10, 2023
2 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 9 of 9 reviews
December 21, 2025
Dans ma "femmes internées contre leur gré" era
June 8, 2023
Lire des livres sur un auteur découvrant un secret de famille n’est pas ma tasse de thé.
Mais mes amies du Club de lecture m’ont chaudement recommandé cette lecture sur un sujet qui je préfère éviter : la folie.
L’arrière-grand-mère de l’auteure a en effet été internée (à l’époque dans un asile d’aliénés), oubliée et remplacée par une légende : elle est morte de chagrin après le décès de son mari et de ses deux fils.
L’auteure découvre une réalité toute autre, et combien sa mère et sa grand-mère se sont accrochés à la légende familiale, même si il leur a été demandé de régler les frais d’hôpital de la parente.
J’ai aimé suivre l’auteure dans ses découvertes : le lieu où a été internée son aïeule à Bordeaux était à la pointe de la modernité concernant les traitements donnés aux femmes folles ; le taux de mortalité élevé pendant la seconde guerre mondiale… (je ne vais pas tout vous dire)
Mais surtout, j’ai été agacée par la ritournelle de sa mère (quelle importance, c’est loin), qui pourtant, à la fin du livre laisse échapper une émotion.
Avant les cachets (Dieu merci ils existent !), les méthodes étaient pour le moins étranges : les tourniquets et fauteuils rotatifs, la faradisation, l’inoculation de la malaria, l’estrapade (celui-ci, je vous le laisse chercher)…
J’ai aimé que l’arrière-grand-mère qui écrit beaucoup signe ses lettres par un Anne Décimus, fille du soleil. C’est si beau et porteur d’espoir.
J’ai aimé que l’arrière-petite-fille de la femme enfermée site certaines de ses plus belles phrases, et notamment celle du titre.
Une citation :
L’horreur soulevée par les camps de concentration conduit les psychiatres à remettre en cause toutes les formes d’enfermement, dont l’asile. (p.187)
L’image que je retiendrai :
Celle des innombrables trajets entre son travail à Paris et les archives à Bordeaux que doit faire l’auteure.
https://alexmotamots.fr/un-puma-dans-...
Mais mes amies du Club de lecture m’ont chaudement recommandé cette lecture sur un sujet qui je préfère éviter : la folie.
L’arrière-grand-mère de l’auteure a en effet été internée (à l’époque dans un asile d’aliénés), oubliée et remplacée par une légende : elle est morte de chagrin après le décès de son mari et de ses deux fils.
L’auteure découvre une réalité toute autre, et combien sa mère et sa grand-mère se sont accrochés à la légende familiale, même si il leur a été demandé de régler les frais d’hôpital de la parente.
J’ai aimé suivre l’auteure dans ses découvertes : le lieu où a été internée son aïeule à Bordeaux était à la pointe de la modernité concernant les traitements donnés aux femmes folles ; le taux de mortalité élevé pendant la seconde guerre mondiale… (je ne vais pas tout vous dire)
Mais surtout, j’ai été agacée par la ritournelle de sa mère (quelle importance, c’est loin), qui pourtant, à la fin du livre laisse échapper une émotion.
Avant les cachets (Dieu merci ils existent !), les méthodes étaient pour le moins étranges : les tourniquets et fauteuils rotatifs, la faradisation, l’inoculation de la malaria, l’estrapade (celui-ci, je vous le laisse chercher)…
J’ai aimé que l’arrière-grand-mère qui écrit beaucoup signe ses lettres par un Anne Décimus, fille du soleil. C’est si beau et porteur d’espoir.
J’ai aimé que l’arrière-petite-fille de la femme enfermée site certaines de ses plus belles phrases, et notamment celle du titre.
Une citation :
L’horreur soulevée par les camps de concentration conduit les psychiatres à remettre en cause toutes les formes d’enfermement, dont l’asile. (p.187)
L’image que je retiendrai :
Celle des innombrables trajets entre son travail à Paris et les archives à Bordeaux que doit faire l’auteure.
https://alexmotamots.fr/un-puma-dans-...
May 19, 2023
Que signifie le titre du nouveau roman de Stéphanie Dupays ? Un puma dans le cœur est l’histoire d’une quête, pour aller voir derrière le miroir, et remettre en cause les évidences que la légende familiale a construites pour cacher la réalité.
La légende d’une arrière-grand-mère spécifiait qu’elle était morte de chagrin à la mort de son mari. Beau romantisme !
Mais, quand les dates, issues de l’Etat Civil, révèlent qu’en fait, il s’est passé 40 ans entre le décès du mari et celui de cette femme, le mythe familial s’effondre pour la petite fille qu’est la narratrice. Puis, quand elle découvre que sa mère a été placée quatre ans sans que sa mère la réclame, l’enquête commence !
Seulement, ce n’est jamais un chemin tout tracé ! Il faut du temps pour reconnaître, digérer et faire remonter les souvenirs pour que de nouvelles représentations se construisent.
Et, puis, il y a la vie, les chagrins quelquefois, la surprise du hasard, aussi et l’enquête rebondit.
Pas besoin d’être passionné(e) de généalogie pour être touché(e) par ce récit qui analyse les répercussions de la vie des ascendants comme “un choc sur un pare-brise, ça irradie sur les descendants”.
Stéphanie Dupays confronte l’origine de son milieu et sa façon de vivre du paysage des coteaux de Grave à la fourmilière parisienne. Lorsque l’émotion inonde le ressenti de sa narratrice, l’écrivaine a recours à la poésie, comme pour la mettre à distance, pour la poser là, pour se l’approprier ou encore pour en désamorcer son onde.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
La légende d’une arrière-grand-mère spécifiait qu’elle était morte de chagrin à la mort de son mari. Beau romantisme !
Mais, quand les dates, issues de l’Etat Civil, révèlent qu’en fait, il s’est passé 40 ans entre le décès du mari et celui de cette femme, le mythe familial s’effondre pour la petite fille qu’est la narratrice. Puis, quand elle découvre que sa mère a été placée quatre ans sans que sa mère la réclame, l’enquête commence !
Seulement, ce n’est jamais un chemin tout tracé ! Il faut du temps pour reconnaître, digérer et faire remonter les souvenirs pour que de nouvelles représentations se construisent.
Et, puis, il y a la vie, les chagrins quelquefois, la surprise du hasard, aussi et l’enquête rebondit.
Pas besoin d’être passionné(e) de généalogie pour être touché(e) par ce récit qui analyse les répercussions de la vie des ascendants comme “un choc sur un pare-brise, ça irradie sur les descendants”.
Stéphanie Dupays confronte l’origine de son milieu et sa façon de vivre du paysage des coteaux de Grave à la fourmilière parisienne. Lorsque l’émotion inonde le ressenti de sa narratrice, l’écrivaine a recours à la poésie, comme pour la mettre à distance, pour la poser là, pour se l’approprier ou encore pour en désamorcer son onde.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...
September 7, 2025
L'arrière-grand-mère de la narratrice est morte de chagrin, le coeur brisé après la mort de son mari et de deux de ses enfants. C'est en tout cas ce que raconte la légende familiale! Pourtant, des recherches généalogiques mettent au jour un fait surprenant : elle se serait éteinte 40 ans plus tard, dans l'anonymat d'un hôpital psychiatrique. Commence alors une enquête intime qui tentera de percer le silence des archives et de comprendre pourquoi Anne Décimus a été rayée de la mémoire familiale.
Un résumé qui n'est pas sans rappeler “Mon vrai nom est Elizabeth” même si les enjeux - où en tout cas la manière dont l'autrice les aborde - sont différents. Ce n'est pas tant l'injustice qui est pointée du doigt ici mais l'impuissance d'une médecine psychiatrique balbutiante. A travers le parcours d'Anne, Stéphanie Dupays retrace l'histoire de cette discipline avec lucidité mais sans pathos et sans noircir le tableau. Un approche sensiblement différente mais pas inintéressante pour autant !
Il m'a manqué quelque chose pour accrocher complètement à cette investigation familiale. Peut-être aurais-je voulu davantage de proximité avec cette aïeule “aliénée” - dans la première acception du terme ? J'ai apprécié ma lecture, notamment grâce à la jolie plume de l'autrice, mais je n'ai pas été complètement transportée. Je le conseillerai quand même à celleux qui s'intéressent au sujet de l'enfermement thérapeutique, des femmes et des autres !
Un résumé qui n'est pas sans rappeler “Mon vrai nom est Elizabeth” même si les enjeux - où en tout cas la manière dont l'autrice les aborde - sont différents. Ce n'est pas tant l'injustice qui est pointée du doigt ici mais l'impuissance d'une médecine psychiatrique balbutiante. A travers le parcours d'Anne, Stéphanie Dupays retrace l'histoire de cette discipline avec lucidité mais sans pathos et sans noircir le tableau. Un approche sensiblement différente mais pas inintéressante pour autant !
Il m'a manqué quelque chose pour accrocher complètement à cette investigation familiale. Peut-être aurais-je voulu davantage de proximité avec cette aïeule “aliénée” - dans la première acception du terme ? J'ai apprécié ma lecture, notamment grâce à la jolie plume de l'autrice, mais je n'ai pas été complètement transportée. Je le conseillerai quand même à celleux qui s'intéressent au sujet de l'enfermement thérapeutique, des femmes et des autres !
September 28, 2025
Fille d’une mère, d’une grand mère et d’une arrière grand mère, la narratrice nous emmène au coeur d’une session de recherche autour de la mort de son arrière grand mère Anne Decimus. Les femmes de sa famille clament qu’elle est décédée d’un chagrin d’amour. Vérité ou mensonge romantisé ?
—————————
M’ouais.
Voilà comment je résumerai mon avis sur ce livre. C’est un roman très court que j’ai lu en une apres midi mais j’en ressors mitigée. Pas le temps de s’attacher aux personnages de l’histoire. Des détails annexes qui n’apportent que tres peu d’utilité au récit à mon goût. On sent qu’une partie de l’auteure se cache sous le manteau de la narratrice. Je pense qu’en voulant faire cette distinction, il manque d’émotions, de rythme, d’authenticité. J’ai l’impression que l’auteure veut nous parler de son histoire tout en restant à distance, en racontant sans raconter.
Ce n’est que mon avis et peut être que d’autres personnes sauront l’apprécier davantage.
J’ai quand même bien apprécié la première partie quand la narratrice essaye de poser des questions à sa grand mère. Dommage que cela n’a pas duré plus longtemps.
—————————
M’ouais.
Voilà comment je résumerai mon avis sur ce livre. C’est un roman très court que j’ai lu en une apres midi mais j’en ressors mitigée. Pas le temps de s’attacher aux personnages de l’histoire. Des détails annexes qui n’apportent que tres peu d’utilité au récit à mon goût. On sent qu’une partie de l’auteure se cache sous le manteau de la narratrice. Je pense qu’en voulant faire cette distinction, il manque d’émotions, de rythme, d’authenticité. J’ai l’impression que l’auteure veut nous parler de son histoire tout en restant à distance, en racontant sans raconter.
Ce n’est que mon avis et peut être que d’autres personnes sauront l’apprécier davantage.
J’ai quand même bien apprécié la première partie quand la narratrice essaye de poser des questions à sa grand mère. Dommage que cela n’a pas duré plus longtemps.
March 18, 2023
Une quête de l'autrice sur les 40 dernières années de vie de son aïeule. 4 décennies dont personnes ne sait rien et que personne ne soupçonnait jusque là. Petit a petit, son enquête mène ses pas au cœur des murs d'un asile bordelais.
Un récit sur la mémoire, les secrets de famille, le récit de soi et des autres et ce qui reste de nous après notre départ.
Un récit sur la mémoire, les secrets de famille, le récit de soi et des autres et ce qui reste de nous après notre départ.
This entire review has been hidden because of spoilers.
September 21, 2024
Très bel hommage à une arrière grand mère dont la lignée ne savait, jusqu'aux recherches de la narratrice, apparemment que peu de choses. Secret de famille, pudeur, modestie sur un fond de présentation de l'environnement psychiatrique du XXe siècle.
Belle écriture, poétique, chapitres courts qui permettent de ne pas en faire un roman/une biographie sombre.
Belle écriture, poétique, chapitres courts qui permettent de ne pas en faire un roman/une biographie sombre.
October 31, 2023
Je n’ai pas trop accroché au roman même s’il ne fut pas désagréable à lire.
L’histoire de famille est bien là mais je trouve que l’auteure se perd un peu trop dans son récit.
L’histoire de famille est bien là mais je trouve que l’auteure se perd un peu trop dans son récit.
April 22, 2024
J ai adoré l' intelligence du récit.
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