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Die letzten Tage der Raubtiere

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Dicht an der Realität der Ära Macron, nur leicht verschoben, entwirft Jérôme Leroy ein hellsichtiges Polit-Drama: Präsidentin Nathalie Séchard, die einst die Hoffnung auf Erneuerung an der Staatsspitze verkörpert hatte, hat sich entschieden, das Handtuch zu werfen und nicht für eine zweite Amtszeit zu kandidieren. Das ruft alte Rivalen und Rivalinnen auf den Plan, zum Beispiel Agnès Dorgelles, Führerin des rechtsradikalen Patriotischen Blocks, und zahlreiche männliche Kulissenschieber auf Regierungsebene, die nur darauf warten, dem »blonden Cougar« die Staatsgewalt aus den Händen zu reißen.
Als gäbe es nicht Wichtigeres zu tun. Frankreich ist nach zwei Jahren Pandemie erschöpft, Gelbwesten blockieren die Straßen, Impfgegner machen mobil, die Polizei setzt einen brutalen Lockdown durch. Eine Dürre ist ausgebrochen und das Wasser wird knapp. Inmitten dieses explosiven Settings wird die zwanzigjährige Clio, linke Aktivistin und Studentin einer Elite-Uni, zur Zielscheibe einer Verschwörung, denn ihr Vater ist aussichtsreicher Präsidentschaftskandidat der Grünen.
Jérôme Leroy, Meister des Noir und »Schriftsteller von europäischem Rang« (Hannes Hintermeier, FAZ), lässt das Intrigenspiel in eine blutige Auseinandersetzung und den Kampf um die Präsidentschaft in einen regelrechten Bandenkrieg kippen.

391 pages, Kindle Edition

First published February 3, 2022

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Jérôme Leroy

87 books10 followers

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1 star
3 (3%)
Displaying 1 - 6 of 6 reviews
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews218 followers
February 18, 2022
« Nathalie Séchard, cheffe des armées, grande maîtresse de l’ordre national de la Légion d’honneur, grande maîtresse de l’ordre national du Mérite, co-princesse d’Andorre, première et unique chanoinesse honoraire de la basilique Saint-Jean-de-Latran, protectrice de l’Académie française et du domaine national de Chambord, garante de la Constitution et, accessoirement, huitième présidente de la Ve République, en cet instant précis, elle baise. Et Nathalie Séchard baise avec ardeur et bonheur. Nathalie Séchard a toujours aimé ça, plus que le pouvoir. C’est pour cette raison qu’elle va le perdre. » Voici l’incipit du nouveau roman de Jérôme Leroy « Les derniers jours des fauves. »Nathalie Séchard, 58 ans, première femme élue à la tête de l’État français est arrivée là presque par hasard, déjouant tous les pronostics. Au second tour de l’élection présidentielle, elle se trouvait derrière Agnès Dorgelles, représentante du parti d’extrême droite. À la tête de son parti, Nouvelle Société, Séchard incarnait les espoirs d’une France déçue, en quête d’autre chose, d’un nouveau visage, de méthodes différentes.(ça vous rappelle quelqu’un ? Initiales du prénom et du nom donnés à son parti ?) Autant dire que cette femme arrivée là presque par hasard à la suite de deux petits événements qui ont fait basculer l’élection se retrouve entourée de vieux briscards de la politique qui ne lui veulent pas tous du bien. Son mandat a eu raison de toutes les espérances populaires, elle a déçu : crise des gilets jaunes, pandémie mondiale (variant gamma, un petit nouveau fraîchement débarqué pour les besoins du service), canicule… Rien ne lui a été épargné. Pas même les ragots concernant sa vie privée. En effet, elle est mariée à un homme plus jeune qu’elle…(ça ne vous dit toujours rien ?) Lorsqu’elle annonce ne pas se représenter pour un second mandat, quelques dents rayent le parquet. Qui sera son successeur désigné ? Les fauves sont lâchés et rien ne va les arrêter.



Toute ressemblance avec des personnalités connues ou des moments vécus serait purement fortuite… ou pas. « Les derniers jours des fauves », raconte la lutte de pouvoir intestine des mâles blancs pour accéder au précieux trône. En tête, Patrick Beauséant, l’actuel ministre de l’Intérieur. Il a été aux côtés de Séchard pour la faire gagner, il rêve maintenant de la clouer sur une croix. Ses fonctions, protéger les citoyens et leurs biens, ne sont que quelques mots jetés sur un « contrat moral ». Beauséant (on notera l’ironie de ce nom) a quelques casseroles aux fesses et comme tout bon candidat qui se respecte va s’en rajouter quelques-unes histoire de mettre toutes les cartes de son côté. Ce personnage est un condensé de plusieurs personnalités ayant siégé jadis en ce lieu. On pensera à un mix de Cazeneuve, Valls, Hortefeux, Sarkozy et surtout Pasqua. À ce poste clé, Beauséant a les coudées franches et tout pouvoir. Il ne va pas se gêner pour en user et en abuser, tout en ayant le projet d’écrire ses mémoires, ah cette mégalomanie, afin que son nom reste dans les annales. Pour ce faire, il embauche Lucien Valentin un « ghostwriter », sans avoir prévu que ce dernier était le petit ami de Clio, fille de Manerville, ministre d’État à l’Écologie sociale et solidaire. Or, Manerville est un fidèle de Séchard, apprécié de la présidente, mais surtout droit dans ses bottes. Le loup entre dans la bergerie par l’intermédiaire de Valentin et c’est le début de l’escalade où tous les coups sont permis.

« Les derniers jours des fauves » a des inflexions de dystopie, mais n’en est pas une. On pourrait parler d’uchronie tant notre réel colle au récit. Les phrases de certains de nos politiques sont habilement placées dans la bouche de certains personnages et offrent cette délicieuse impression de déjà-vu. Nous les connaissons tous, sans vraiment les connaître. De petits mots aux discours (comme celui du renoncement de Séchard qui ressemble étrangement à celui de Hollande), ils nous sont tous familiers. Tout au long du roman, je me disais que lorsque nous sommes mis au courant de scandales politiques, quand ils sortent dans la presse, il est déjà trop tard… cela veut dire que les personnes concernées n’ont pas réussi à faire taire les délateurs, n’ont pas réussi à étouffer les scandales. Dans le roman, le lecteur est un témoin privilégié des manœuvres, des coups bas, des petits arrangements entre amis, des dégommages en règle. Le narrateur, facétieux, s’adresse directement au lecteur en lui faisant grâce de certains détails pour en accentuer d’autres. Autant vous dire que l’on rit jaune, que l’on secoue la tête affligés devant tant d’ambitions démesurées, en ayant bien conscience que derrière les lourdes portes dorées des bureaux privés sont donnés des ordres à faire pâlir. Les fauves ne reculent devant rien pour accéder au trône, les fauves ont faim de pouvoir, de privilèges, d’immunité, de domination.

Jérôme Leroy nous plonge dans un roman noir politique grâce à une plume piquante, cynique, impertinente. Une véritable pièce de théâtre, jouissive, où le système politique et toutes ses bassesses est décortiqué jusqu’à la lie. Il ne fait pas bon naviguer dans ces eaux remontées des égouts tellement elles sont nauséabondes, mais quel plaisir de lecture ! Le roman noir est le genre parfait pour parler de notre société, partir d’un terreau de vérités pour aboutir à une œuvre de fiction. Les luttes fratricides sont accentuées par le climat social « cocotte-minute » qui permet la montée des extrêmes et poussent les curseurs vers des actes sordides. Des phrases courtes, une vraie interaction avec le lecteur, des mots pesés, un réel souci du verbe, et ce cynisme percutant font le sel du récit. « Les derniers jours des fauves », ou l’histoire des petits arrangements entre amis, des coups de pied bien sentis pour changer les destins… Jérôme Leroy dépeint une société, la nôtre sans qu’elle le soit tout à fait, des hommes politiques, les nôtres sans qu’ils le soient tout à fait, des problématiques sociétales auxquelles nous faisons déjà face, sans qu’elles le soient parfois tout à fait. Difficile de ne pas faire de rapprochements avec ce que nous vivons et pourtant, j’ai été détachée de ces réalités pour plonger pleinement dans cette fiction qui décrypte les arcanes du monde politique et de ses luttes intestines, pas tout à fait les nôtres, et complètement les nôtres à la fois. Ce n’est pas sans rappeler certaines séries vues et adorées telles que « Baron noir », « Les hommes de l’ombre » pour les françaises, ou « House of cards ». Les personnages sont attachants même lorsque l’on aime les détester : mention spéciale pour le Capitaine, ancien tueur d’État.

C’est brillant, redoutable, parfaitement exécuté dans la narration et la construction. « Un fauve reste un fauve, surtout en politique. »

Magistral !
Profile Image for Emma.
311 reviews7 followers
August 15, 2023
1.5
Dès les deux premières pages je me suis dit que ça allait être compliqué et j’avais raison. J’ai jamais dit d’un livre qu’il était mal écrit mais apparemment il faut une première fois à tout…
Lister tout ce qui m’a dérangé serait trop long j’ai pas l’énergie mais vrmnt tout aura été excessivement bof si ce n’est carrément nul.
713 reviews1 follower
September 7, 2023
«Das Gesicht der Gelbwesten-Aktivistin, der es bei einem anderen schwierigen Provinz-Termin in Lunéville gelang, sich für ein paar Sekunden an ihre Autoscheibe zu pressen, zeigte der Präsidentin, wie verzweifelt ihr Land war aufgrund dieser absurden Idee, auf die Vernunft der Reichen zu setzen. Dieses Bild brannte sich ihr ein: die von geplatzten Äderchen durchzogene Haut dieser Frau, ihre hervortretenden Augen, in einem als Folge des übermäßigen Verzehrs von hochverarbeiteten Lebensmitteln aufgedunsenen Gesicht, ihre furchtbare Verzweiflung, ihr verzerrter Mund, der deutlich das Wort ‹Schlampe› formte, was Präsidentin Séchard hinter ihren kugelsicheren Scheiben jedoch nicht hören konnte.
Sie hasste diese Frau, hätte zu gern gesehen, wie ein Hartgummigeschoss ihr die Hälfte ihres hässlichen Gesichts wegreißt. Im nächsten Moment wollte sie am liebsten aussteigen und sie an sich drücken, ihr über ihre dünnen, fettigen Haare streichen und ihr sagen, es würde schon alles gut werden, und dass es ihr leidtäte.»

Es herrscht Chaos in Frankreich: Eine Dürre ist ausgebrochen und das Wasser wird knapp, Waldbrände sind kaum zu bändigen, Gelbwesten blockieren die Straßen, Impfgegner machen mobil; die Polizei setzt einen brutalen Lockdown durch, nur wer einen Passierschein hat, darf sich frei draußen bewegen … Emmanuel Macron im Rock mit langen blonden Haaren, mit Namen Nathalie Séchard: Die Präsidentin ist müde, hat ihren Job satt und will zum nächsten Mal nicht mehr kandidieren; sie will lieber mit ihrem sehr jungen Liebhaber mehr Zeit verbringen. Die Nachricht schlägt wie eine Bombe ein und das Messerstechen um eine:n neue:n Kandidat:in ist eröffnet. Agnès Dorgelles, Führerin des rechtsradikalen Patriotischen Blocks (die eindeutig den Front Nationale von Marine Le Pen verkörpert), und zahlreiche männliche Kulissenschieber auf Regierungsebene, warten nur darauf, der «blonden Cougar» die Präsidentschaft abzuknöpfen. Und für manche stellt sich ein hohes Ziel, egal wie: Agnès Dorgelles im Vorfeld zu verhindern und ebenso jeden anderen Gegner.

«Es gab Dutzende Tote und Hunderte Verletzte, die in den Fluren der durch das Virus ohnehin stark unter Druck stehenden Notaufnahmen auf ihre Behandlung warteten, Schäden in Milliardenhöhe. Das in der Grünanlage an der Promenade du Peyrou schnell hochgezogene Feldlazarett, die erschöpften und verzweifelten Gesichter, die nach oben schauten, als der Helikopter über sie hinwegflog. Sogar Beauséant, so dermaßen ein Mann von gestern, murmelte in das Mikro seines Headsets: ‹Das sieht hier ja aus wie im Krieg.›»

Innenminister Patrick Beauséant, ein elitärer Nationalist, wird von der Präsidentin unterstützt, als Gegenkandidat stellt sich der linksliberale, grüne Guillaume Manerville, Staatsminister für soziale und solidarische Ökologie. Hier wird alles aufgeblättert: Französische Eliten, die Geschichte der Sozialdemokraten, französische Geschichte über alte Arbeitskämpfe, es geht zurück bis zur Kolonialzeit und nimmt die Macht des Militärs aufs Korn. Auch die heutigen linksradikalen Öko-Aktivisten spielen eine Rolle, als Figur dazu die zwanzigjährige Clio, linke Aktivistin und Studentin einer Elite-Uni, Tochter des Kandidaten Guillaume Manerville, die in eine Intrige gerät, eine Hetzjagd auf sie gestartet wird. Denn Manerville kommt gut an beim Volk – seine Tochter ist sein verletzlicher Punkt.

«Er ist ein Mann um die Fünfzig, fast zwei Meter groß, breitschultrig, hat graue Augen, trägt ständig zerknitterte marineblaue Tweedanzüge, Club-Krawatten und eine Frisur à la Boris Johnson. All das gibt ihm das Aussehen eines leicht zerstreuten und sanftmütigen Oxford-Professors, der an der kritischen Ausgabe eines in Vergessenheit geratenen Sokrates-Vorläufers arbeitet.»

Geheimdienste, die die aus dem Untergrund mitmischen, Kandidaten, die mit allen Tricks agieren, ihre Gegner versuchen auszuschalten, dabei über Leichen gehen. Waldbrände und Wassermangel, was die Bürgermeister vor Ort an den Rand des Wahnsinns treibt, die sich alleingelassen fühlen. Raubtiere, die sich zähnefletschend gegenüberstehen, um ihre Kandidaten durchzubringen. Polit-Noir, ein fast apokalyptischer Ritt durch die französische Politszene … «Dutzende Tote, eine ermordete Ministerin, ein Beauséant, der die gesamte mediale Aufmerksamkeit auf sich zieht», und der ein richtiges Miststück ist, Anschläge verüben lässt, die er politischen Gegnern anhängt. Ein alter Mann, einer mit Militärhintergrund, stocksteif, konservativ, der am Alten festklebt: «Transistorradio. «Er mag das Knistern, es mag es, mit einer Hand voller Rasierschaum meckernd am Radio herumzudrehen, weil der Sender mal wieder weg ist.» Literarisch gut geschrieben, fein ausgearbeitete Charaktere, Atmosphäre, eine vorstellbare bitterböse Geschichte. Wollen wir hoffen, dass dies nur ein Roman bleibt! Empfehlung!


Jérôme Leroy, geboren 1964 in Rouen, ist Autor, Literaturkritiker und Herausgeber. Er hat zahlreiche Kriminalromane veröffentlicht. Auf Deutsch erschienen bisher Der Block (2017), Die Verdunkelten (2018) und Der Schutzengel (2020) sowie Terminus Leipzig (2022), ein Gemeinschaftswerk mit Max Annas. Der Block wurde mit dem Deutschen Krimipreis 2018 in der Kategorie International (3. Platz) ausgezeichnet. Jérôme Leroy lebt in Lille.
1,347 reviews56 followers
May 5, 2022


Un roman foisonnant qui nous emmène dans les coulisses sales du pouvoir juste avant les élections présidentielles.

Nous sommes en France, pendant le premier confinement qui dure depuis plus de 15 mois sous une canicule étouffante.

La présidente a décidé de ne pas se représenter à la prochaine élection. Commence alors les jeux de pouvoir mortifères.

Je commence par le seul bémol : les personnages mettent du temps à se mettre en place, le temps du récit s’étire, puis subit une accélération soudaine : des semaines sont balayées en une phrase.

Mais j’ai aimé cette atmosphère poisseuse de canicule qui m’a rappelé des souvenirs.

J’ai aimé l’humour parfois avec le groupe militant des Bonobos Effondrés dont fait partie la fille du ministre de l’écologie.

J’ai souri quand son amoureux se retrouve enfermé dans un pigeonnier et se fait littéralement chier dessus par les volatiles.

J’ai aimé les noms des personnages : Lucien comme de Rubempré ; Jeanne comme la petite Jehanne de France ; Clio et son prénom de Muse ; Beauséant dans son fauteuil de ministre.

J’ai aimé le nom de la villa de plage du père de Clio et son double sens : Le Devoir de vacances.

J’ai découvert les morts suspectes de Joseph Fontanet et Georges Boulin, deux hommes politiques français anciens ministres.

J’ai également appris l’existence aux Etats-Unis du Weather Underground à l’image des Black Panthers.

J’ai aimé le faucon crécelle qui apparait parfois aux personnages : certains connaissent son nom, d’autres s’en fichent.

Il est beaucoup question de lettres grecques avec les variants mortels qui sévissent, dont le gamma.

Un roman dans lequel il est beaucoup question de Guy Debord.

Un roman plein de références littéraires.

Si la moitié des actes de terrorisme commis pour prendre le pouvoir sont vrais, nous avons du soucis à nous faire….

L’image que je retiendrai :

Celle du bleu des piscines qui tournent vite quand l’eau est coupée sur le territoire.

https://alexmotamots.fr/les-derniers-...
Profile Image for Salluste.
193 reviews1 follower
May 6, 2024
Sans intérêt, de surcroît l'écriture pique les yeux.
Profile Image for Aymeric Bouley.
44 reviews
October 4, 2025
le dernier chapitre est très cinématographique. le reste est violent, complotiste et une utopie pas très bien ficelée
Displaying 1 - 6 of 6 reviews

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