Toutes les familles ont leurs secrets... Certaines plus que d'autres " Le ciel était étrange. Entre la nuit et le jour. Et le balayage des faisceaux du Créac'h, là-bas. La valse lumineuse qui rythme les heures nocturnes d'Ouessant. "On n'en a pas fini, toi et moi', lança-t-elle au phare. "
À la mort de son père, Adèle découvre chez lui des lettres, dont l'une lui révèle l'existence d'un secret autour de la mort de sa mère, alors qu'elle n'avait que quatre ans. Mue par un irrépressible besoin de découvrir la vérité, Adèle quitte Paris pour se rendre là où se trouve certainement la réponse, l'île sur laquelle elle est née, qu'elle a quittée enfant et où elle ne devait jamais revenir : Ouessant. D'entrevues en rencontres, Adèle va découvrir autant cette île sauvage que son histoire, l'histoire de sa famille... et se rendre compte qu'un secret peut en cacher un autre.
Laure Manel a regagné mon coeur avec celui-ci 🫶🏻 Un peu long a démarrer à mon goût, mais une fois parti c’était top ! Je me suis beaucoup attachée à Adele, sûrement parce qu’elle me ressemble beaucoup et m’a donc menée à réfléchir sur plein de sujets…
(2.5 ⭐️) Je n’ai pas vraiment aimé ce livre, on a du mal à rentrer dans l’histoire, c’est très long, il a fallu attendre quasiment la moitié du livre pour que la protagoniste ait des interactions minimes avec les personnages qui font partie de l’histoire. Le titre parlait de lui même I guess.
Premier roman que je lis de Laure Manel et c'est une découverte assez agréable. J'ai aimé suivre Adèle photographe à Paris qui à la mort de son père (avec qui elle est en froid depuis plus de 20 ans) découvre que ce qu'elle savait ou croyait savoir sur la mort de sa mère est complètement faux. Elle part à la découverte de la vérité sur l'île de Ouessant dont elle est native. Le secret familial est imposant et Adèle doit d'abord renouer avec ses grands-parents pour lever le voile sur ce sombre secret. L'autrice amène petit à petit les éléments qui permettent de découvrir ce qui est enfoui profondément ce que j'ai aimé mais j'ai aussi moyennement apprécié la romance entre Adele et Philippe, pour moi ça ne sert pas l'histoire. Ça reste une jolie lecture simple, que je qualifié de lecture d'été, sans prise de tête.
un livre passable à mon goût. les évènements ont pris du temps à démarrer, ce que je crois est dû à la personnalité renfermée du personnage principal (Adèle) qui ne s'intègre pas facilement même si elle revient dans son village natal. mais à la fin c'est devenu supportable et j'ai pu terminer le livre sans trop d'ennuis.
Complètement addictif ! J’avais découvert l’auteure avec beaucoup de plaisir avec L’Embarras du choix que j’avais beaucoup aimé. Je n'ai pas attendu très longtemps avant de me plonger dans cette histoire emprunte de la lourdeur d’un secret de famille gardé depuis de trop nombreuses années. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l'île d'Ouessant et son emblématique Phare du Creac'h aux côtés d’Adèle, une jeune femme très touchante. Je me suis projetée dans ces lieux sans difficulté, il faut avouer que Laure Manel nous décrit très bien l'île, on sent à travers ses mots tout l'amour qu'elle porte pour ce coin de Bretagne. J'ai été transportée tant par l'environnement que par l'histoire qui m'a beaucoup touchée. Les chapitres sont courts, les pages se dévorent. Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman et je prendrai beaucoup de plaisir a en découvrir d’autres de l’auteure !
J'ai beaucoup aimé découvrir cette île, son histoire et ses paysages à travers la plume de Laure Manel. L'intrigue a évidemment éveillé ma curiosité, mais quand je me dis "quel gâchis" plusieurs fois pendant la lecture, ça n'augure rien de bon en général... et c'est ce qu'il s'est passé, malheureusement. Un livre correct, mais qui me laisse un petit sentiment de déception...
Lu en 3 jours , impatiente de savoir ce qu'allait découvrir Adèle. Roman qui donne envie d'aller passer quelques jours sur l'île de Ouessant pour y faire le tour! J'aime beaucoup Laure Manel.
Si j’ai aimé le décor dans lequel se déroule l’intrigue, les descriptions me transportant directement sur l’île d’Ouessant, ce récit n’a malheureusement pas su me convaincre… Les personnages n’ont pas su me toucher, les secrets et le suspens autour n’ont pas su me tenir en haleine. Ce roman est une immense déception de mon côté et la beauté des paysages décrits n’a pas suffi à me faire aimer ma lecture.
Célibataire de 33 ans, Adèle Chardon est photographe dans l’événementiel à Paris. Lorsqu’elle apprend la mort brutale de son père, avec qui elle était en froid, elle décide de rejoindre l’île d’Ouessant pour assister aux funérailles. Sur place, elle retrouve sa tante Ghislaine, qui l’a élevée, après que les services sociaux l’ait retirée à l’âge de huit ans à la garde de son père Pierre, qui était devenu alcoolique suite à la mort de sa femme Nolween. La famille vivait à l’époque sur l’île, et l’on a toujours dit à Adèle que sa mère était décédée dans un accident de voiture en allant passer des vacances chez une cousine à Brest. Or, Adèle retrouve dans les affaires de son défunt père, un paquet de lettres de Jean, le père de Nolween, qui l’intriguent. Ses grands-parents avec qui elle n’a jamais plus eu contact, sont-ils encore vivants, vivent-ils encore sur l’île et peuvent-ils lui en apprendre plus sur sa mère dont elle ne garde que de vagues souvenirs?
Laure qui, jusque là avait décidé de ne jamais revenir sur l’île d’Ouessant, ressent vis-à-vis du lieu un mélange de peur et d’aversion mais également une pointe d’espoir et d’impatience car ses racines se trouvent sur cette île et avec elles un mystére autour de la disparition de sa mère. Son enfance brisée par la mort prématurée de celle-ci est à l’origine d’un blocage, d’une impossibilité pour elle de se construire sereinement. Laure, célibataire solitaire, a connu quelques histoires d’amour qui étrangement semblent vouées à l’échec. Elle aime son métier, mais s’y épanouit-elle vraiment ? Là encore il s’agit plutôt d’une sorte d’errance qui lui permet de survivre financièrement. Ce voyage vers Ouessant et vers son enfance tronquée qu’elle a choisi d’oublier, vont lui ouvrir une porte vers la liberté. Au fil des rencontres faites sur cette île, Laure va se confronter à l’histoire de sa famille, mouvementée, profonde, aussi fragmentée que la côte sauvage qu’elle découvre. Laure n’est plus une petite fille que l’on a besoin de protéger de la vérité, et celle-ci va éclater, contre vents et marées, en une succession de secrets bien gardés qui ont jalonné son enfance.
Un jour, je mangerai ma chemise… J’écris cela car contre toute attente, j’ai aimé ce livre en dépit d’un côté « romance » non anticipé. Une histoire d’amour! Je déteste cà, pire j’y suis allergique, je trouve cela (dans les livres pas dans la vraie vie!) inutile, ennuyant, futile… Toutefois l’histoire d’amour qui unie Laure à l’un des personnages du livre n’est pas désagréable. Voilà, je l’ai dit ! Et ce n’est qu’une petite partie de ce récit excellement construit, fluide et d’une richesse inattendue. Ce livre m’a attirée pour plusieurs raisons : le format audio premièrement, le thème des secrets de famille ensuite et l’île d’Ouessant assurèment. Je découvre Laure Manel par ce roman et je dois dire que je me suis laissée entraîner dans ce récit avec un intérêt grandissant. Si le début m’a paru assez long, le style plutôt fade, certainement un effet du décalage avec ce que je lis habituellement, j’avoue que l’intrigue en elle-même m’a tenue en haleine jusqu’au dénouement, et quel dénouement ! L’atmosphère de non-dits, de secrets lentement dévoilés au sein de cette famille où l’on préfère taire les choses est pesante, envoûtante tout comme l’île d’Ouessant, dont on apprend à connaître la côte sauvage et les coutumes ancestrales des habitants. Ce récit sombre et émouvant acquiert au fil des pages une envergure insoupçonnée.
La voix de Noémie Bianco tient un rôle important dans le succès de mon écoute : j’ai aimé la fragilité de son timbre, accréditant les doutes de l’héroïne, mais aussi la détermination avec laquelle elle décide de parvenir à la vérité quoi qu’il advienne. Sans conteste, un livre idéal pour l’été! Je remercie Audiolib via Netgalley pour cette écoute !
Laure Manel, l’auteure et Ce que disent les silences, le titre de son livre. Nous avons d’un côté la plume d’une talentueuse écrivaine, et de l’autre une histoire secrète familiale qui se rejoint admirablement bien sur l'île d'Ouessant. L’histoire ne m’a pas laissée indifférente, surtout quand on est née bretonne. Merci pour ce joli cadeau finistérien, je suis finistérienne ! Adèle, le personnage, m’a émue, bouleversée, m'a remuée avec un retour à mon propre passé. Jusqu'à parfois m'entailler à nouveau les veines (jeu de mots, je vous rassure.) La puissance de l’histoire, les mots, les vérités, et même si elles ne sont pas toujours bonnes à dire et à attendre, doivent être confrontés ! Ma mère n’a pas eu le courage de Nolwenn, et merci mon Dieu ! Je suis née en 1974, je peux donc comprendre, visualiser, accepter, sans pour autant approuver. J’ai apprécié chaque détail de l'île d'Ouessant. Chaque nom d'oiseau, car nous les croisons sans connaître leur identité. Je pouvais m’imaginer sur la côte, le regard au loin en direction de l'Amérique et avec les mots de Laure Manel, j’ai pu apercevoir la brume cacher les îles lointaines et nos phares. J’ai accueilli volontiers le crachin breton sur mon visage et respirer l’air frais. J’ai laissé les embruns marins caresser mes joues roses et sentir le rouge pénétrant monter au fur et à mesure des marches à travers la nature. Ce bout de terre est un vrai sanctuaire de paix ! Merci pour cette jolie note pluvieuse, venteuse et heureuse. Les secrets de famille sont nombreux et en Bretagne, on continue de les perpétuer. C’est une légende pour nos ancêtres, et un fardeau pour les nouvelles générations. Je suis moi-même née d’un secret, où l’on avance avec le regard des autres posés sur nous. J’admire le courage et la ténacité de l'héroïne. Laure Manel a décrit le caractère bien trempé d’une Bretonne, têtue, râleuse. Et oui nous les Bretons, nous avons ce mélange de ténacité, d’une force énergétique, une rusticité et aussi une délicatesse qu’Adèle aborde avec fierté. Si cette jeune femme est idéaliste, elle est aussi dotée d’une simplicité qui unit son intelligence à son imagination. J’ai retrouvé la fermeté, l'entêtement, et la même obstination chez Marie que ma grand-mère. La douceur de Jean chez mon grand-père. Même dans les terres finistériennes, la femme est persévérante et protectrice, à la tête de son clan. Je vous félicite pour ce travail de recherches, pour votre passion du stylo, de la page à remplir de mots. Merci d’avoir si bien parlé des Bretons et de leurs racines Ouessantins. J’ai immédiatement accrédité le personnage d'Adèle, je ne suis pas parisienne, mais une Coloradan d’adoption, et ma Terre-Natale est la Bretagne. Comme le disent les Bretons : une seule foi, une seule langue, un seul cœur. Je rajouterai : on y revient…
Les silences font parfois beaucoup plus de bruit que les mots que l’on tait.
À la mort de son père, avec lequel Adèle avait coupé les ponts, alors qu’elle vide la demeure de ce dernier de ses biens, Adèle découvre trois boîtes à chaussures qui semblent garder des secrets : des objets dans l’une d’elles, des photos dans une autre et des lettres dans la dernière. Si les objets ne lui apprennent pas grand-chose, si ce n’est rien du tout, en revanche les lettres ouvrent une brèche dans le silence imposé jadis par son père. Elle découvre ainsi que, malgré toutes les interdictions imposées par son père, à savoir ne pas prononcer le nom de ses grands-parents maternels, que ce dernier correspondait régulièrement avec son beau-père. Parmi ces lettres, elle découvre en outre une lettre que son père lui avait adressée, bien qu’il n’ait pas eu le courage de la lui envoyer, dans laquelle il lui demande pardon d’avoir été incapable de s’occuper d’elle après la mort de sa mère, lui écrit, même s’il n’a jamais su le lui dire, qu’il l’aime, et, pour finir, lui avoue que le décès de sa mère cache bien des secrets. Mue par un besoin irrépressible de comprendre cette dernière affirmation, Adèle quitte la capitale pour se rendre là où se trouve peut-être la vérité : l’île d’Ouessant.
J’ai appréhendé les premiers chapitres comme Adèle s’est laissé petit à petit émouvoir par l’île : si au départ je ne suis pas parvenue à me laisser cueillir par l’hermétisme du récit, semblable aux insulaires qui se ferment aux « étrangers », qui plus est alangui par la lenteur qui lèche l’intrigue comme les vagues les rochers, j’ai fini par me laisser séduire par cette île et ses phares, ainsi que par ses habitants. Au fur et à mesure qu’Adèle se nourrit des paysages qui changent au gré du vent et des marées, les secrets se dévoilent, voilant ses maigres souvenirs d’une profonde tristesse, tout en lui insufflant une envie nouvelle, la force d’aller de l’avant et d’ensevelir ses blessures, les enterrant là où tout a commencé.
Bref, une histoire qui nous apprivoise comme l’île apprivoise ceux qui osent l’affronter : on y débarque un peu à reculons, l’estomac dans les talons, puis, finalement, on le referme le cœur empli de ravissement. Toutefois, ce n’est pas mon roman préféré, la palme revenant, pour l’instant, à ℒ’𝒾𝓋𝓇𝑒𝓈𝓈𝑒 𝒹𝑒𝓈 𝓁𝒾𝒷𝑒𝓁𝓁𝓊𝓁𝑒𝓈.
J'aime tant cette autrice. Depuis mon coup de foudre pour ʟᴀ ᴍéʟᴀɴᴄᴏʟɪᴇ ᴅᴜ ᴋᴀɴɢᴏᴜʀᴏᴜ il y a quelques années, elle est devenue l'une de mes valeurs sûres en contemporain. Une autrice dont j'aime découvrir les histoires. Elle a une sensibilité qui me touche toujours énormément ! Et je suis ravie d'avoir découvert son dernier roman que j'ai vraiment beaucoup aimé. 🥰 ⠀ ⠀ A la mort de son père, Adèle découvre chez lui des lettres, dont l'une lui révèle l'existence d'un secret autour de la mort de sa mère, alors qu'elle n'avait que quatre ans. Mue par un irrépressible besoin de découvrir la vérité, Adèle quitte Paris pour se rendre là où se trouve certainement la réponse, l'île sur laquelle elle est née, qu'elle a quittée enfant et où elle ne devait jamais revenir : Ouessant. D'entrevues en rencontres, Adèle va découvrir autant cette île sauvage que son histoire, l'histoire de sa famille... et se rendre compte qu'un secret peut en cacher un autre...⠀ ⠀ On est donc là sur la thématique centrale du secret de famille et de tout ce qui en découle. L'autrice nous parle des liens du sang et de ce que le mensonge peut provoquer. Elle nous parle de l'importance de nos relations, de ce qui se noue et se dénoue dans nos vies. Je me suis énormément attachée à Adèle, à sa quête de vérité. Elle porte un lourd bagage émotionnel et familial. Ce roman nous rappelle la libération que nous apporte nos vérités et j'ai beaucoup aimé tous les messages autour de cela. ⠀ ⠀ Je regretterai juste le côté romantique du roman que j'aurai imaginé différent mais qui est essentiel dans la construction et l'évolution du personnage d'Adèle. Tout m'a, au fond, semblé très juste ! Je me suis également très émue de la fin, qui donne place à nos choix et qui prouve que dans la vie, rien n'est jamais figé. ⠀ Bref, un très bon moment de lecture, une belle découverte, comme toujours. ☺️⠀
Un résumé très alléchant, l'île d’Ouessant et les phares ! Une histoire de secrets de famille, d’omissions et de silences.
Adèle découvre des lettres à la mort de son père, avec qui elle était en froid depuis des années. Dans son enfance il ne fallait pas parler de sa mère, après sa mort, oublier la vie à Ouessant, apprendre à vivre amputée d’une partie de son histoire.
Elle entreprend de se rendre sur l’île pour découvrir si ses grands-parents sont toujours vivants et découvrir pourquoi sa mère est morte jeune, la laissant orpheline.
Plusieurs temporalités alternent pour que l’on puisse découvrir les secrets de cette famille, le pourquoi de l’oubli forcé et pour permettre à Adèle de se réapproprier sa vie et son histoire.
Il y a eu quelques moments que j’ai trouvé un peu longs ou répétitifs mais la narration de Noémie Bianco m’a raccroché et l’intrigue tissée par Laure Manel a fini de m’emporter avec ses personnages tous aussi attachants les uns que les autres !
C’est le premier livre audio de littérature dite blanche que j’apprécie vraiment, jusqu’à présent j’avais plus apprécié les vieux policiers, la SF ou la Fantasy, trouvant le reste pas assez “magique” à l'écoute, l’ennui prenant trop souvent le pas sur l’intérêt.
Merci à L’autrice et la narratrice pour ces moments agréables !
C'est une lecture plutôt agréable, bien que la narratrice m'ait un peu dérangée. Sa voix est bien maîtrisée, mais elle ne correspond pas à mes préférences, ce qui a rendu l'immersion dans l'histoire un peu difficile. L'auteure, passionnée par la Bretagne, transmet son amour pour la région à travers les pages, éveillant en moi l'envie de découvrir Ouessant.
L'intrigue commence avec le décès du père d'Adèle, déclenchant une série de questions. Malgré mon attachement moindre au personnage principal, j'ai été touchée par son voyage émotionnel. Les silences et les secrets qui entourent l'histoire m'ont frustrée.
Bien que les révélations aient manqué de surprise, l'émotion et la passion cachées derrière les mystères m'ont touchée. Adèle, une héroïne froide, peut être difficile à apprécier, mais son attachement à sa mère est authentique. Son ami d'enfance, Olivier, incarne la chaleur et l'amitié.
En résumé, malgré mes réserves quant à la narratrice, j'ai fini par être captivée par l'histoire. Bien que ce livre ne surpasse pas mon coup de cœur précédent, il offre une plongée dans l'histoire d'Adèle, son évolution et ses relations. J'ai apprécié cette lecture, parfaite pour les trajets en voiture. Ma chronique détaillée : https://lesparaversdemillina.com/ce-q...
Après de longues années d’absence, Adèle revient à Ouessant, bien décidée à comprendre les secrets de son passé. C’est sans compter sur la rudesse et la détermination des gens de l’île. Elle devra rester plus longtemps que prévu, quitte à tomber amoureuse au passage…
Laure Manel, que je découvre avec ce roman, manie une plume légère et tout en sensibilité. Les descriptions de l’île battue par les vents et de la vie des gardiens de phare me donneraient presque envie de tout plaquer pour aller m’enfermer au Creac’h ou à la Jument! Par contre, il ne se passe pas grand chose: on est souvent dans l’introspection, c’est répétitif et un peu lent.
J’ai pu en profiter en audio grâce à Netgalley France et je dois dire qu’Audiolib n’aurait pas pu choisir une meilleure lectrice pour la narration. La voix de Noémie Bianco est douce et apaisante sans tomber dans la mièvrerie. Là où le bât blesse c’est que l’audio est impitoyable avec les romans au rythme lent. On ne peut pas vraiment adapter la vitesse de lecture et j’ai souvent décroché vers la fin.
Au final, une écoute agréable dans l’ensemble mais j’en aurais sans doute davantage profité en version papier.
ok . je ne sais pas où commencer mais d'abord je veux souligner que l'écriture autour de la bretagne était incroyable ! l'auteur m'a donné le sentiment d'être vraiment à ouessant, avec les phares et les vagues et le temps sauvage. j'ai aimé la première partie du livre mais c'était dans la deuxième partie (pendant la découvert de ce qui s'est passé autour de la mort de la mère d'adèle) quand je me suis perdue... adèle... je ne sais pas comment dire en détail mais elle me rappelle une stéréotype littéraire d'une femme qui n'existe pas en réalité. pour moi, sa personnalité était un peu "flat", comme on dit en anglais, et aussi j'ai trouvé la partie avec phillipe unnécessaire. en général, il y avait plusieurs parties quand j'ai pensé "mais... pourquoi était-il écrit cette situation comme ça?" je comprends que le livre se passe dans les années 70, mais je pense que la façon d'écrire sur l'avortement aurait pu être plus doux... si l'écriture sur l'ouessant aurait pu être appliqué aux tous les personnages et employé dans tous les chapitres, peut être je donnerais 4 étoiles. néanmoins, en général, j'ai aimé lire sur la création d'une relation familiale entre adèle et ses grand parents, olivier, etc. et apprendre plus autour de la bretagne - j'ai apprécié le livre, c'est juste que quelques parties ne m'ont pas plu. (desolée s'il y a des fautes grammaticaux, le français est ma deuxième langue)
Toujours autant un plaisir de voyager en Bretagne le temps d'un roman avec Laure Manel.
J'ai été touchée par cette histoire remplie de secrets, d'amour. L'autrice nous touche en plein cœur avec des personnages attachants, brisés par le poids du passé. Avec l'arrivée d'Adèle et son besoin de lever les secrets qui pèsent autour de la disparition de sa mère, les Ouessantins vont être bousculés. En se libérant des non-dits, ils vont réussir à (re)construire des liens, étiolés avec le temps.
Le cadre d'Ouessant, de cette nature sauvage et difficile à dompter, colle parfaitement au roman et aux milles émotions qui passent dans l'esprit d'Adèle. On a l'impression que l'île réagit en fonction de l'héroïne et l'ouragan qui se déchaîne en elle.
L'amour peut amener à prendre des décisions compliquées, à faire des choix discutables quand on veut protéger ceux qu'on aime. Mais rien ne rattrape le temps, et il n'est jamais trop tard pour parler, faire confiance et s'aimer sans conditions.
🌊Avis lecture🌊 Ce que disent les silences de Laure Manel - Auteur Editions Michel Lafon
🌷"L'odeur iodée, le sable breton, le bruit de la mer, les couleurs, les sentiers, les maisons aux volets bleus, tout y est, dépaysement garanti. J'ai été envoûtée tant par l'environnement que par l'histoire qui m'a touchée sans oublier la merveilleuse plume de l'auteure. Adèle aussi va être charmée, captivée, aimantée par cette île, par son histoire et par l'histoire de sa famille. Les chapitres sont courts, les pages se dévorent, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman pétillant que je ne peux que vous conseiller ! Vous n'avez plus qu'à embarquer sur le Fromveur et voguer vers l'île d'Ouessant, Adèle vous y attend pour souffler à vos oreilles sa jolie histoire."🌷
Pour commencer, j’ai eu de la peine à m’agripper à cette histoire et à la vivre simplement parce que c’est venu tard. Toutefois, ce n’est qu’après que j’ai compris pourquoi l’implantation du décor et les histoires des personnages nécessitaient cette attente !
Une fois que le train a été lancé j’ai dévoré le livre en une après-midi et je l’ai adoré tout comme les personnages et leurs intrigues ! La part de femme indépendante en moi a été agacée de voir un homme amarrer dans les pensées d’Adele alors que sa quête devait être sa seule priorité. J’admets tout de même que l’amoureuse de l’amour qui sommeille en moi y a finalement pris goût.
Je recommande ce livre pour le voyage familial qu’il propose, l’ode à l’amour qu’il offre et les décors déchaînés qu’il dessine ! C’est un grand oui pour mon premier de Laure Manel !
Après quelques jours d'hésitation, j'ai finalement abandonné ce roman. Ce n'était peut-être pas le moment, ou pas le bon roman de l'autrice. D'abord, je ne me suis pas attachée à l'héroïne, dont je ne comprends ni sa manie à changer d'avis si souvent en si peu de temps, ni son comportement. Ensuite, l'écriture me semblait peu subtile, l'autrice nous prend par la main pour des choses qu'on a déjà clairement comprises. Sans compter que la romance, qui aurait pu être intéressante, m'a fait lever les yeux au ciel. Enfin, les descriptions auraient pu me transporter mais je n'ai pas réussi à m'imprégner des paysages, sans doute magnifiques, et à me projeter sur cette île. Pour ceux qui veulent découvrir Ouessant, tentez votre chance, ce roman a sans aucun doute des atouts qui peuvent plaire.
Un chouette roman qui a pour décor la Bretagne sauvage et charmante ! On se laisse bercer par les descriptions rocambolesques et le cadre planté par l'autrice, j'étais un peu moins emballé par les pérégrinations familales que vivaient Adèle car on s'approchait d'un genre que j'aime moyennement.
Même si c'était le point phare de tout le roman, j'ai trouvé ça bien et agréable à lire sans plus. Je relève quand même que le récit a réussi à m'attirer à deux reprises dans ses intrigues ! Je me doutais qu'il y aurait une seconde partie et je craignais qu'elle soit plus décevante que la première, mais au final non ! Au final, c'est vraiment une intrigue plaisante du début jusqu'à la fin.
Depuis plusieurs semaines maintenant et comme beaucoup d'entre vous, j'avais hâte de lire le nouveau roman de Laure Manel.
La promesse du dépaysement ouessantin et le sujet des secrets de famille m'ont vraiment attirés. Même si depuis ma découverte de la plume de la romancière, je fonce toujours les yeux fermés.
Cette fois on rencontre Adèle, une jeune femme parisienne photographe pro qui semble n'avoir aucune attache. Lorsqu'elle va apprendre le décès de son père, Pierre, elle va forcément être chamboulée bien qu'ils ne soient pas vraiment en bons termes.
Lors d'une visite dans l'appartement de son père, elle va trouver un échange de courrier entre lui et son grand-père maternel. Adèle a perdu sa mère enfant dans des circonstances mystérieuses qui ne lui ont jamais été expliquées, un véritable tabou autour de cette disparition. Elle a quitté l'île d'Ouessant suite à cet évènement dramatique avec son père. Ouessant elle l'aura toujours en horreur. Mais pour essayer de découvrir le pourquoi du comment de cette correspondance restée secrète, elle va devoir se rendre sur place, elle va essayer d'élucider ce mystère en quelques jours, deux ou trois au grand maximum.
Elle va débarquer sur l'île et elle n'aura pas vraiment d'autre choix que de s'acclimater aux tempéraments des Ouessantins et principalement à celui de sa grand-mère Marie. Et si en tentant de percer un secret de famille, Adèle n'allait pas aller beaucoup plus loin dans sa quête de construction ?
Ce roman parle d'amitié, d'amour, de résilience, de sororité, du lien filial, du deuil, de l'abandon, de quête du bonheur.
J'ai adoré ce roman, je pense qu'il fait partie de mon top 3 des romans de Laure Manel. J'ai pleuré à plusieurs reprises. Je me suis attachée à Adèle, à sa famille, aux habitants de l'île. La description des paysages de l'île, des phares, de la mer, des maisons... m'a complètement conquise. J'ai appris beaucoup de choses sur la vie des gardiens de phare et c'était très intéressant.
Alors dites moi tout, avez vous envie de respirer le bon air breton ?
Je ne dirais pas que j’ai adoré l’histoire, mais j’ai bien aimé les personnages, d’ailleurs c’était assez drôle de voir les prénoms de mon père et ses parents (tous trois des alentours de Brest) apparaître dans ce magnifique hommage à Ouessant et au Finistère. Même le prénom de mon chat (Biscotte) y est présent 😅 J’aime bien l’écriture de l’autrice, aussi ; c’était le premier livre d’elle que je lisais, probablement pas le dernier ☺️
Il faut avouer, j’aime beaucoup cette auteure et encore une fois je n’ai pas été déçue. Un joli voyage à Ouessant en quête de secrets familiaux. Adèle est un personnage très attachant qui revient sur les traces de son passé. J’ai passé un très bon moment de lecture ; cette part de mystère nous pousse à dévorer les pages pour en savoir plus !