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Shit !
Quand Thibault débarque à Planoise, quartier sensible de Besançon, il est loin de se douter que la vie lui réserve un bon paquet de shit. Conseiller d’éducation au collège, il mène une existence tout ce qu’il y a de plus banale. Sauf qu’en face de chez lui se trouve un four, une zone de deal tenue par les frères Mehmeti, des trafiquants albanais qui ont la particularité d’avoir la baffe facile. Alors que ces derniers se font descendre lors d’un règlement de comptes, Thibault et sa voisine, la très pragmatique Mme Ramla, tombent sur la cache de drogue.
Que faire de toute cette came ? Lorsque notre duo improvisé compare ses fiches de paie avec le prix de la barrette, il prend rapidement une décision. Un choix qui pourrait bien concerner tout Planoise.
Durant vingt-cinq ans Jacky Schwartzmann a enchaîné les petits boulots, autant pour gagner sa vie que pour observer ses contemporains. Il est maintenant auteur et scénariste de bandes dessinées et de longs-métrages. Son parcours à la fois schizophrène et formateur lui a forgé une plume incomparable. Il revient au sommet de son art avec SHIT ! .
Que faire de toute cette came ? Lorsque notre duo improvisé compare ses fiches de paie avec le prix de la barrette, il prend rapidement une décision. Un choix qui pourrait bien concerner tout Planoise.
Durant vingt-cinq ans Jacky Schwartzmann a enchaîné les petits boulots, autant pour gagner sa vie que pour observer ses contemporains. Il est maintenant auteur et scénariste de bandes dessinées et de longs-métrages. Son parcours à la fois schizophrène et formateur lui a forgé une plume incomparable. Il revient au sommet de son art avec SHIT ! .
285 pages, Kindle Edition
Published March 3, 2023
15 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 43 reviews
September 29, 2023
Drôle, incisif et très précis sur la survie des invisibles
Une bonne surprise qui se lit facilement
Une bonne surprise qui se lit facilement
April 18, 2024
Lu dans le cadre du Prix des lecteurs Livre de poche polar/thriller 2024
Dès les premières pages de ce "polar", j'ai été énervée. Le ton se veut "fun", c'est surtout vulgaire. Rempli d'insultes racistes, homophobes et j'en passe.
On essaie de nous faire sympathiser avec un personnage de CPE qui se lance dans le trafic de drogues, et même si certaines scènes sont "sympa" (très peu en réalité), j'avait juste hâte de terminer cette lecture.
On sent que l'auteur voulait à la fois rester "bon enfant" et à la fois mettre de l'action, ce qui donne un mélange pas top (vers la fin, le personnage franchit plusieurs lignes rouges et y'a environ 0 morale).
Bref, j'ai pas aimé.
Dès les premières pages de ce "polar", j'ai été énervée. Le ton se veut "fun", c'est surtout vulgaire. Rempli d'insultes racistes, homophobes et j'en passe.
On essaie de nous faire sympathiser avec un personnage de CPE qui se lance dans le trafic de drogues, et même si certaines scènes sont "sympa" (très peu en réalité), j'avait juste hâte de terminer cette lecture.
On sent que l'auteur voulait à la fois rester "bon enfant" et à la fois mettre de l'action, ce qui donne un mélange pas top (vers la fin, le personnage franchit plusieurs lignes rouges et y'a environ 0 morale).
Bref, j'ai pas aimé.
August 13, 2023
Jacky Schwartzmann est un des rares auteur à savoir raconter, sans fard et avec fantaisie, comment un CPE va s'improviser dealer pour en faire profiter la communauté d'un quartier défavorisé.
Drôle, loufoque et grinçant, une lecture qui ne laisse pas indifférent !
Drôle, loufoque et grinçant, une lecture qui ne laisse pas indifférent !
July 28, 2024
Pas prise de tête, ça se lit vite, un roman idéal pour la plage.
C’est vaguement amusant, on ne s’attache pas vraiment aux personnages mais on se laisse prendre au jeu pour découvrir jusqu’où ira ce CPE devenu trafiquant de drogue.
Sympathique mais sans plus, quoi.
C’est vaguement amusant, on ne s’attache pas vraiment aux personnages mais on se laisse prendre au jeu pour découvrir jusqu’où ira ce CPE devenu trafiquant de drogue.
Sympathique mais sans plus, quoi.
March 10, 2025
Très sympathique à lire
December 30, 2024
Comme à son habitude, Jacky Schwartzmann construit ses phrases comme des punchlines, qui s’enchaînent à une vitesse ahurissante et laissent le lecteur souvent pantois à force de métaphores toujours plus osées. Un genre de croisement entre San Antonio et un Houellebecq de gauche qui serait mis au polar sociologique. C’est des fois très limite, mais ça défouraille tellement dans tous les sens avec des formules à l’emporte-pièce qui font très souvent mouche (tout le monde en prend pour son grade : les Albanais, les Noirs, les Blancs, les chauves,…) qu’on ne peut s’arrêter de tourner les pages de cette intrigue totalement improbable (un CPE qui devient dealer dans une cité de Besançon !?) menée tambour battant.
August 23, 2023
Et si un jeune CPE, fraichement débarqué dans un collège REP de Planoise, banlieue de Besançon, devenait le plus gros dealer de son quartier? C'est ce qu'imagine Schwartzman, et même si je n'ai pas complètement adhéré aux rebondissements peu crédibles et au parti pris de fable carrément immorale, j'ai trouvé l'ensemble divertissant!
#netgalleyfrance
#netgalleyfrance
May 19, 2024
Une comédie noire facile à lire, de très bons passages descriptifs de personnages où chacun pourrait ironiquement se reconnaître !
May 12, 2023
3.5 ⭐
Plutôt comédie noire que polar, Shit ! nous entraîne dans le quotidien effarant des habitants d'une cité à Besançon, et plus particulièrement de Thibaut. CPE dans un collège sensible, discret, droit dans ses bottes et socialiste de cœur, il se fait victimiser en permanence par les mecs de son immeuble. Pour cause, il est le seul Blanc, et il habite juste en face du quartier général des deux frères qui gèrent le plus gros du trafique de drogue de la ville. Jusqu'à ce que ces deux-là se fassent refroidir par la concurrence, laissant derrière eux un commerce florissant à céder, marchandise et liquidités incluses. Se sentant l'âme d'un jeune entrepreneur, notre héros se lance alors dans une aventure qu'on suit avec jubilation.
À nouveau, Jacky Schwartzmann s'en donne à cœur joie et tape sur tout ce qui bouge : la gauche, la droite, la racaille, les bobos, les vegans. Ici, pas de langue de bois, juste une réflexion intelligente sur une réalité sociale quasiment insoluble, enrobée d'un humour grinçant et totalement décomplexé.
Plutôt comédie noire que polar, Shit ! nous entraîne dans le quotidien effarant des habitants d'une cité à Besançon, et plus particulièrement de Thibaut. CPE dans un collège sensible, discret, droit dans ses bottes et socialiste de cœur, il se fait victimiser en permanence par les mecs de son immeuble. Pour cause, il est le seul Blanc, et il habite juste en face du quartier général des deux frères qui gèrent le plus gros du trafique de drogue de la ville. Jusqu'à ce que ces deux-là se fassent refroidir par la concurrence, laissant derrière eux un commerce florissant à céder, marchandise et liquidités incluses. Se sentant l'âme d'un jeune entrepreneur, notre héros se lance alors dans une aventure qu'on suit avec jubilation.
À nouveau, Jacky Schwartzmann s'en donne à cœur joie et tape sur tout ce qui bouge : la gauche, la droite, la racaille, les bobos, les vegans. Ici, pas de langue de bois, juste une réflexion intelligente sur une réalité sociale quasiment insoluble, enrobée d'un humour grinçant et totalement décomplexé.
Read
May 1, 2024Après avoir découvert, en rentrant chez lui, sa compagne, la jupe retroussée ou les jeans baissés – ce n'est pas ce qui lui a sauté le plus aux yeux, convenons-le – et le séant posé sur la table, se faire ramoner la cheminée par un autre que lui, Thibault a pris ses clics et ses claques et débarqué à Planoise, quartier sensible de Besançon. Sur ce « territoire », célèbre pour ses fours, et d'où ne sortent pas de petits pains frais, chauds et croustillants, ce CPE va se frotter à la racaille et découvrir, à ses frais, qu'ici se sont les rebeus et les renois qui font la loi, et les trafiquants albanais aussi. Jusqu'au jour où les frères Mehmeti, les Lucky Luke de la torgnole qui talochent plus vite que leur ombre, sont refroidis lors d'un règlement de comptes, laissant derrière eux toute leur came. Thibault et sa voisine, Mme. Ramla, dont la sagesse d'esprit et la prudence éclairée feraient pâlir le dalaï-lama de jalousie, décident alors de reprendre le contrôle de leur cage d'escalier et, par la même occasion, les rênes du commerce du chichon.
On pourrait croire, à tort, qu'il s'agit d'un roman au ton léger mais « Shit !», c'est bien plus que ça ! Thibault, le Robin des fourrés du quartier, qui vend aux riches étudiants qui se défoncent après les cours, pour distribuer une partie de ses gains aux miséreux qui s'entassent dans les tours, semblables à des épineux – les tours, quoique – croissant non pas dans la forêt de Sherwood mais des Kader, Amir et autres Messaoud, où ne poussent que les inégalités sociales, se pose en métaphraste des sociétés modernes.
C'est cocasse, hilarant, railleur, incisif, caustique. Bref, voici un livre – sorti en version poche il y a peu – que je vous conseille fortement, pour un shoot littéraire garanti ! Pour ma part, une chose est sûre, je tirerai avec plaisir une autre taffe sur le prochain pétard roulé par Jacky Schwartzmann.
https://www.instagram.com/aliceintheo...
On pourrait croire, à tort, qu'il s'agit d'un roman au ton léger mais « Shit !», c'est bien plus que ça ! Thibault, le Robin des fourrés du quartier, qui vend aux riches étudiants qui se défoncent après les cours, pour distribuer une partie de ses gains aux miséreux qui s'entassent dans les tours, semblables à des épineux – les tours, quoique – croissant non pas dans la forêt de Sherwood mais des Kader, Amir et autres Messaoud, où ne poussent que les inégalités sociales, se pose en métaphraste des sociétés modernes.
C'est cocasse, hilarant, railleur, incisif, caustique. Bref, voici un livre – sorti en version poche il y a peu – que je vous conseille fortement, pour un shoot littéraire garanti ! Pour ma part, une chose est sûre, je tirerai avec plaisir une autre taffe sur le prochain pétard roulé par Jacky Schwartzmann.
https://www.instagram.com/aliceintheo...
April 19, 2024
J'ai en bien aimé cette histoire, que je n'arriverais pas à classer d'ailleurs. Pour moi, ce n'est pas du polar, il y a du suspense, mais pas ce que les personnes recherchent quand elles veulent lire du roman policier. Par contre, c'est un très beau récit de vie, une tranche de ce que peuvent vivre les habitants d'une cité de nos jours. Ce qui m'a aussi attirée dans ce livre, c'est qu'il se passe dans une ville que je connais très bien, Besançon, d'où est originaire l'auteur d'ailleurs, j'aime retrouver des lieux que je connais dans mes lectures, j'ai l'impression de voir encore mieux les décors et d'être plus proche des personnages.
J'ai donc fait la connaissance du personnage principal, Thibault Morel. Il est originaire du Jura, et a passé ses études universitaires à Besançon. Il est maintenant CPE, Conseiller Scolaire d'Éducation, au collège Voltaire de Besançon. Ce quartier se trouve dans le plus grand quartier de la ville, la Planoise. C'est une ville dans la ville avec son fonctionnement autonome. Thibault emménage dans un immeuble du quartier. Il sait ce qu'est la vie dans cet endroit, mais il se dit, avec raison, que pour mieux comprendre les jeunes qui sont sous son autorité au collège, il faut vivre au même endroit qu'eux. Thibault, c'est le genre de mec droit, juste et honnête. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que l'appartement en face du sien est un "four", comprenez un point de deal tenu par des frères albanais. Tous les jours, c'est un véritable défilé pour avoir sa dose de shit. Mais, lorsque les frères sont abattus dans un règlement de compte, leur planque n'est pas trouvée par la police. Il fallait pour cela déplacer une baignoire et trouver la trappe qui mène à l'appartement du dessous, fermé et condamné, où se trouvent l'argent, le shit, les armes. Planque que découvre Thibault et sa voisine Myriam Ramla. Que faire de tout cela ? Le plus simple aurait été de le dire à la police, mais Thibault aimerait aider les enfants de son collège qui ne peuvent pas partir en voyage de classe, Myriam aimerait aider les gens pauvres de son association d'entraide. Le choix est vite fait lorsqu'ils calculent ce qu'ils pourraient gagner en revendant ce shit, et décident donc de continuer les affaires du four.
Les voilà tous les deux lancés dans une affaire où ils deviennent en quelque sorte les Robin des bois de la cité de la Planoise. Ils viennent en aide aux gens dans le besoin, leur envoie de l'argent, Thibault aide son frère restaurateur, Myriam vient en aide aux habitants. Il ne garde pour eux que ce dont ils ont besoin. Mais ils n'ont pas pensé à tout ce que cela allait entraîner, le stock de shit diminue, et quoi faire après ? Je vous laisserais le découvrir en lisant ce livre, mais franchement, je ne pensais pas prendre ce chemin en commençant cette lecture. Je me suis retrouvée à avoir de l'empathie pour des gens qui écoulent du shit parce qu'ils font le bien autour d'eux avec l'argent. Pour ça, l'auteur a fait très fort. Je n'étais pas d'accord avec les décisions prises par Thibault, mais je le comprenais et j'avais même peur pour lui. C'est le monde à l'envers.
Pour ça, le suspense est bien mené, je me suis posé une tonne de questions, j'ai eu peur pour les personnages, et ce jusqu'à la fin. Car entre la police qui mène l'enquête, les autres dealers jaloux du succès de ce four, Thibault n'est pas à l'abri. C'est cela qui crée le suspense. L'auteur a très bien construit ses personnages, les faisant évoluer petit à petit, ils sont attachants et on a envie que tout aille bien pour eux. Les autres personnages sont tous aussi bien travaillés.
Il y a un personnage important dans cette histoire, c'est la Planoise. À elle seule, elle prend autant de place que le protagoniste. L'auteur la connait très bien puisqu'il y a vécu. Il est juste dans sa façon de dépeindre la vie qui y règne. Il ne brosse pas un tableau trop sombre, il montre ce qui est, de bien comme de mal. Il parle aussi très bien de la vie au collège, du côté enseignants comme du côté élèves, les difficultés de faire comprendre à un gamin qu'il faut étudier pour sa vie future alors que ses copains gagnent des sous facilement avec les différents trafics en tout genre. L'auteur se montre fin psychologue, bienveillant et réaliste avec ce qui fait la vie d'un quartier. Ce livre est vraiment plus qu'un polar. C'est aussi le récit d'une société qui ne va pas bien, et j'ai beaucoup apprécié que l'auteur parle de tout cela sans jugement, sans parti pris, sans faire de caricature non plus. Il montre ce qui est, le bon comme le mauvais.
Le style de l'auteur est très bon, très fluide. J'ai aimé son écriture très "parlée", avec les mots communs à tous, l'argot des jeunes et des cités. Pas de grande littérature, mais ce n'est pas du tout ce que je recherchais en ouvrant ce livre. Cela aurait même été déplacé. Ce langage rend le récit très réaliste, j'avais l'impression d'être avec les personnages, en tout cas je les imaginais très bien. L'auteur a su rendre son récit très addictif et ce dès les premières pages. J'étais tenue en haleine par le fait de savoir jusqu'où les personnages allaient pouvoir aller. L'auteur a très bien su doser son récit pour le rendre attractif et difficile à quitter. Ce qui me restera de plus marquant avec ce livre, est d'avoir ressenti de la sympathie pour des personnages qui dealent de la drogue. C'est quand même un truc assez dingue quand j'y pense, de vouloir que le personnage s'en sorte dans son deal de shit. C'est la grande force de ce livre. Et le tout arrosé d'humour et de dérision, avec des situations parfois cocasses, qui allègent la lecture et le propos sérieux.
J'ai bien aimé cette lecture. Je suis très contente d'avoir découvert Jacky Schwartzmann, je vais le suivre car j'aimerais beaucoup le lire à nouveau. J'ai parcouru sa bibliographie et j'ai noté un titre qui me tente bien, "Kasso", qui se passe aussi à Besançon. J'ai aimé sa plume, son style, son analyse de la société, son humour, sa bienveillance. Je ne peux que vous inviter à lire ce roman et découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas encore. Le bandeau du livre "Un Breaking Bad hilarant à Besançon" m'a un peu fait peur au début car je n'ai pas trop accroché à cette série, j'ai de loin préféré ce roman.
J'ai donc fait la connaissance du personnage principal, Thibault Morel. Il est originaire du Jura, et a passé ses études universitaires à Besançon. Il est maintenant CPE, Conseiller Scolaire d'Éducation, au collège Voltaire de Besançon. Ce quartier se trouve dans le plus grand quartier de la ville, la Planoise. C'est une ville dans la ville avec son fonctionnement autonome. Thibault emménage dans un immeuble du quartier. Il sait ce qu'est la vie dans cet endroit, mais il se dit, avec raison, que pour mieux comprendre les jeunes qui sont sous son autorité au collège, il faut vivre au même endroit qu'eux. Thibault, c'est le genre de mec droit, juste et honnête. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que l'appartement en face du sien est un "four", comprenez un point de deal tenu par des frères albanais. Tous les jours, c'est un véritable défilé pour avoir sa dose de shit. Mais, lorsque les frères sont abattus dans un règlement de compte, leur planque n'est pas trouvée par la police. Il fallait pour cela déplacer une baignoire et trouver la trappe qui mène à l'appartement du dessous, fermé et condamné, où se trouvent l'argent, le shit, les armes. Planque que découvre Thibault et sa voisine Myriam Ramla. Que faire de tout cela ? Le plus simple aurait été de le dire à la police, mais Thibault aimerait aider les enfants de son collège qui ne peuvent pas partir en voyage de classe, Myriam aimerait aider les gens pauvres de son association d'entraide. Le choix est vite fait lorsqu'ils calculent ce qu'ils pourraient gagner en revendant ce shit, et décident donc de continuer les affaires du four.
Les voilà tous les deux lancés dans une affaire où ils deviennent en quelque sorte les Robin des bois de la cité de la Planoise. Ils viennent en aide aux gens dans le besoin, leur envoie de l'argent, Thibault aide son frère restaurateur, Myriam vient en aide aux habitants. Il ne garde pour eux que ce dont ils ont besoin. Mais ils n'ont pas pensé à tout ce que cela allait entraîner, le stock de shit diminue, et quoi faire après ? Je vous laisserais le découvrir en lisant ce livre, mais franchement, je ne pensais pas prendre ce chemin en commençant cette lecture. Je me suis retrouvée à avoir de l'empathie pour des gens qui écoulent du shit parce qu'ils font le bien autour d'eux avec l'argent. Pour ça, l'auteur a fait très fort. Je n'étais pas d'accord avec les décisions prises par Thibault, mais je le comprenais et j'avais même peur pour lui. C'est le monde à l'envers.
Pour ça, le suspense est bien mené, je me suis posé une tonne de questions, j'ai eu peur pour les personnages, et ce jusqu'à la fin. Car entre la police qui mène l'enquête, les autres dealers jaloux du succès de ce four, Thibault n'est pas à l'abri. C'est cela qui crée le suspense. L'auteur a très bien construit ses personnages, les faisant évoluer petit à petit, ils sont attachants et on a envie que tout aille bien pour eux. Les autres personnages sont tous aussi bien travaillés.
Il y a un personnage important dans cette histoire, c'est la Planoise. À elle seule, elle prend autant de place que le protagoniste. L'auteur la connait très bien puisqu'il y a vécu. Il est juste dans sa façon de dépeindre la vie qui y règne. Il ne brosse pas un tableau trop sombre, il montre ce qui est, de bien comme de mal. Il parle aussi très bien de la vie au collège, du côté enseignants comme du côté élèves, les difficultés de faire comprendre à un gamin qu'il faut étudier pour sa vie future alors que ses copains gagnent des sous facilement avec les différents trafics en tout genre. L'auteur se montre fin psychologue, bienveillant et réaliste avec ce qui fait la vie d'un quartier. Ce livre est vraiment plus qu'un polar. C'est aussi le récit d'une société qui ne va pas bien, et j'ai beaucoup apprécié que l'auteur parle de tout cela sans jugement, sans parti pris, sans faire de caricature non plus. Il montre ce qui est, le bon comme le mauvais.
Le style de l'auteur est très bon, très fluide. J'ai aimé son écriture très "parlée", avec les mots communs à tous, l'argot des jeunes et des cités. Pas de grande littérature, mais ce n'est pas du tout ce que je recherchais en ouvrant ce livre. Cela aurait même été déplacé. Ce langage rend le récit très réaliste, j'avais l'impression d'être avec les personnages, en tout cas je les imaginais très bien. L'auteur a su rendre son récit très addictif et ce dès les premières pages. J'étais tenue en haleine par le fait de savoir jusqu'où les personnages allaient pouvoir aller. L'auteur a très bien su doser son récit pour le rendre attractif et difficile à quitter. Ce qui me restera de plus marquant avec ce livre, est d'avoir ressenti de la sympathie pour des personnages qui dealent de la drogue. C'est quand même un truc assez dingue quand j'y pense, de vouloir que le personnage s'en sorte dans son deal de shit. C'est la grande force de ce livre. Et le tout arrosé d'humour et de dérision, avec des situations parfois cocasses, qui allègent la lecture et le propos sérieux.
J'ai bien aimé cette lecture. Je suis très contente d'avoir découvert Jacky Schwartzmann, je vais le suivre car j'aimerais beaucoup le lire à nouveau. J'ai parcouru sa bibliographie et j'ai noté un titre qui me tente bien, "Kasso", qui se passe aussi à Besançon. J'ai aimé sa plume, son style, son analyse de la société, son humour, sa bienveillance. Je ne peux que vous inviter à lire ce roman et découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas encore. Le bandeau du livre "Un Breaking Bad hilarant à Besançon" m'a un peu fait peur au début car je n'ai pas trop accroché à cette série, j'ai de loin préféré ce roman.
July 23, 2025
Décalé, drôle et relativement immoral. On déplorera tout de même le traitement très masculin et le male gaze autour decertaines thématiques ou descriptions, qui amoindrisent le texte et ne servent à rien.
September 10, 2023
Un début très descriptif avec peu de dialogues. Après, on passe à l'action. Et surtout, à l'humour déjanté, car on entre dans un univers où tout est sens dessus dessous.
Mais la question reste, le livre est-il bon ? Et vu que je n'ai donné que une seule étoile, vous connaissez ma réponse : déception. Sauf pour le style.
Le style
a continué à léger et dynamique tout au long du livre. Notez que ce n'est pas de la belle littérature, c'est assez plat, mais qu'importe, c'est déjanté et amusant.
Par contre, peu de suspense, car tout est assez prévisible.
L'intrigue
Elle est assez prévisible, il y a donc peu de suspense.
Mais elle est surtout invraisemblable. Même quand on écoute raconter une fable, il faut qu'on puisse y croire pendant l'écoute pour qu'elle soit belle. Ici, on n'y croit pas. Le personnage principal et ses acolytes deviennent donc invraisemblables eux aussi. Et Thibault, personnage principal, franchement idiot à beaucoup de reprises.
Thibault Morel
Le personnage principal qui organise toute la boutique de revente de shit dans le fait de 'faire le bien' est au début amusant à lire. Il a beaucoup de bonnes descriptions de la vie dans la cité et de critique sur la société des gens bien pensants. Mais sa description de la vie dans la cité est si négative, qu'à la fin c'est trop, ça devient limite raciste de toujours répéter les aspects négatifs de cette vie. Ce n'est sûrement pas le but, mais ce n'est plus intéressant quand c'est trop caricatural. Pour un sujet si sensible...
Et Thibault commence à énerver de plus en plus au fur et à mesure qu'on lit. Il répète qu'il deveint capitaliste, entrepreneur, lui, le communau-socialiste. Il avoue aussi qu'il le fait par égoïsme, narcissisme, parce que ça lui fait du bien de se sentir un bienfaiteur.
S'il agit en égoÏste, narcissique, en quoi est-il différent ou meilleur que les autrres égoïtes ?
Est-ce une pareille action qui va sauver le monde, justement basé sur de pareils raisonnements toruds chez l'humain ?
Il fait penser aux prêtres, tellement fiers de 'faire le bien'. Ont-ils changé le monde ? Pour le mieux ou pour le pire ? Thibault me fait l'effet de quelqu'un de libéral et conservateur.
Thibault-Schwartzmann aux idées saugrenues ou fausses
Quelques petites phrases jetées dans le livre, on se demande bien pourquoi. Est-ce que l'auteur a voulu exprimer ses idées à travers Thibault ? Ce n'est pas un compliment pour l'auteur...
- Au début déjà, on fait la connaissance d'une femme végé fanatique. Tout au long du livre, l'auteur se moquera des végétariens. Est-ce pour rire ? Est-ce vraiment oppurtun de faire cela à un moment où il est démontré que manger peu ou pas de viande ou poisson est mieux pour les animaux, pour les humains, et pour la planète ?
- Une phrase où il est dit que les gens regardent tellement souvent leur écran, qu'ils perdent le contact avec leur corps physique. Au point qu'il y a des gens qui ne savent plus s'ils sont homme ou femme. Ils ont oublié la biologie de leur corps. Cela, monsieur Schwartzmann, s'appelle de la discriination contre les transgenres, queer etc. et ça ne se pardonne pas.
- Dans la quatrième partie, Reda regarde un docu à la télévision où il est expliqué que les arbres communiquent entre eux. Par les feuilles, cela irait à 1cm20 par heure. Cela marche aussi pour les incendies... Je ne connais pas le rythme de communication par les feuilles pour avertir les voisins d'une attaque de chenilles, mais c'est sûrement utile, sinon le système n'existerait plus. Mais les incendies ? Là, la communication est très rapide. Par exemple, une forêt de cyprès a survécu à un feu de forêt. Les cyprès se défaisaient de tout ce qui était encombrant pour pouvoir avoir autant d'eau que possible. Cela volait vers les arbres voisins dans le sens du vent, de l'incendie donc. Les arbres avertis faisaient la même chose. Quand l'incendie les atteignait, il n'y avait que des sacs à eau, et les arbres ont survécu.
Mais Thibault-Schwartzmann se moque des scientifiques dans son livre !!! L-t-til aussi fait pendant la crise covid ? Pour les vaccins ?
Qu'on ne dise pas, c'est de la fiction
Je pense que si Schwartzmanne ne partage pas les idées de Thibault il devrait rectifier les erreurs mentionnées dans le livre. Si ce n'est pas fait, c'est que Schwartzmann pense ce qu'il écrit.
Bref, déçue
Déçue car le style me plaisait bien. Si l'intrigue avait été plus loufoque et sympathique, la critique sociale pas si caricaturale, j'aurais pu aimer malgré le fait pas éthique de l'intrigue. Mais les idées en profondeur sont tellement inacceptables que non, ce livre n'a aucune valeur pour moi.
Mais la question reste, le livre est-il bon ? Et vu que je n'ai donné que une seule étoile, vous connaissez ma réponse : déception. Sauf pour le style.
Le style
a continué à léger et dynamique tout au long du livre. Notez que ce n'est pas de la belle littérature, c'est assez plat, mais qu'importe, c'est déjanté et amusant.
Par contre, peu de suspense, car tout est assez prévisible.
L'intrigue
Elle est assez prévisible, il y a donc peu de suspense.
Mais elle est surtout invraisemblable. Même quand on écoute raconter une fable, il faut qu'on puisse y croire pendant l'écoute pour qu'elle soit belle. Ici, on n'y croit pas. Le personnage principal et ses acolytes deviennent donc invraisemblables eux aussi. Et Thibault, personnage principal, franchement idiot à beaucoup de reprises.
Thibault Morel
Le personnage principal qui organise toute la boutique de revente de shit dans le fait de 'faire le bien' est au début amusant à lire. Il a beaucoup de bonnes descriptions de la vie dans la cité et de critique sur la société des gens bien pensants. Mais sa description de la vie dans la cité est si négative, qu'à la fin c'est trop, ça devient limite raciste de toujours répéter les aspects négatifs de cette vie. Ce n'est sûrement pas le but, mais ce n'est plus intéressant quand c'est trop caricatural. Pour un sujet si sensible...
Et Thibault commence à énerver de plus en plus au fur et à mesure qu'on lit. Il répète qu'il deveint capitaliste, entrepreneur, lui, le communau-socialiste. Il avoue aussi qu'il le fait par égoïsme, narcissisme, parce que ça lui fait du bien de se sentir un bienfaiteur.
S'il agit en égoÏste, narcissique, en quoi est-il différent ou meilleur que les autrres égoïtes ?
Est-ce une pareille action qui va sauver le monde, justement basé sur de pareils raisonnements toruds chez l'humain ?
Il fait penser aux prêtres, tellement fiers de 'faire le bien'. Ont-ils changé le monde ? Pour le mieux ou pour le pire ? Thibault me fait l'effet de quelqu'un de libéral et conservateur.
Thibault-Schwartzmann aux idées saugrenues ou fausses
Quelques petites phrases jetées dans le livre, on se demande bien pourquoi. Est-ce que l'auteur a voulu exprimer ses idées à travers Thibault ? Ce n'est pas un compliment pour l'auteur...
- Au début déjà, on fait la connaissance d'une femme végé fanatique. Tout au long du livre, l'auteur se moquera des végétariens. Est-ce pour rire ? Est-ce vraiment oppurtun de faire cela à un moment où il est démontré que manger peu ou pas de viande ou poisson est mieux pour les animaux, pour les humains, et pour la planète ?
- Une phrase où il est dit que les gens regardent tellement souvent leur écran, qu'ils perdent le contact avec leur corps physique. Au point qu'il y a des gens qui ne savent plus s'ils sont homme ou femme. Ils ont oublié la biologie de leur corps. Cela, monsieur Schwartzmann, s'appelle de la discriination contre les transgenres, queer etc. et ça ne se pardonne pas.
- Dans la quatrième partie, Reda regarde un docu à la télévision où il est expliqué que les arbres communiquent entre eux. Par les feuilles, cela irait à 1cm20 par heure. Cela marche aussi pour les incendies... Je ne connais pas le rythme de communication par les feuilles pour avertir les voisins d'une attaque de chenilles, mais c'est sûrement utile, sinon le système n'existerait plus. Mais les incendies ? Là, la communication est très rapide. Par exemple, une forêt de cyprès a survécu à un feu de forêt. Les cyprès se défaisaient de tout ce qui était encombrant pour pouvoir avoir autant d'eau que possible. Cela volait vers les arbres voisins dans le sens du vent, de l'incendie donc. Les arbres avertis faisaient la même chose. Quand l'incendie les atteignait, il n'y avait que des sacs à eau, et les arbres ont survécu.
Mais Thibault-Schwartzmann se moque des scientifiques dans son livre !!! L-t-til aussi fait pendant la crise covid ? Pour les vaccins ?
Qu'on ne dise pas, c'est de la fiction
Je pense que si Schwartzmanne ne partage pas les idées de Thibault il devrait rectifier les erreurs mentionnées dans le livre. Si ce n'est pas fait, c'est que Schwartzmann pense ce qu'il écrit.
Bref, déçue
Déçue car le style me plaisait bien. Si l'intrigue avait été plus loufoque et sympathique, la critique sociale pas si caricaturale, j'aurais pu aimer malgré le fait pas éthique de l'intrigue. Mais les idées en profondeur sont tellement inacceptables que non, ce livre n'a aucune valeur pour moi.
July 31, 2024
[Sans spoiler]
Ah, “Shit !”. Un roman que j’ai découvert à sa parution mais que j’ai hésité à acheter. Et j’ai hésité pendant des mois... Enfin décidée à l’ajouter à ma PAL, j’ai fouillé dans tous les rayons sans en trouver un seul exemplaire. Et là, miracle, en me rendant à la Fnac, le vendeur me demande si je connais ce roman. Avec des étoiles dans les yeux, je lui demande s’il lui reste un exemplaire. Et oui ! Enfin ! J’ai pu me procurer un exemplaire broché avec cette sublime couverture montrant un magnifique bloc de shit. Tout juste acheté déjà débuté, mais alors, qu’en ai-je pensé ?
Avant tout, je ne peux pas parler de ce roman sans parler d’humour. Après avoir ri aux éclats en lisant “Allez tous vous faire foutre” de Aidan Truhen, je m’attendais à, là aussi, retrouver un humour décalé allant souvent dans le sens du politiquement incorrect. Et oui, “Shit !” est drôle. Mais là où j’avais aimé “Allez tous vous faire foutre” pour son humour absurde, j’ai adoré “Shit !” pour son humour noir et ses comparaisons bien souvent offensantes. Une bonne lecture qui m’a bien fait rire.
En commençant un livre sur le trafic du point de vue du trafiquant, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Et bien je n’ai pas été déçue. Le roman commence doucement et gagne en intensité à chaque partie qui défile. Je n’ai pas trouvé ce livre particulièrement violent, si cela peut en intimider certain.e.s, si ce n’est pour quelques scènes très isolées de passage à tabac qui restent, encore une fois, assez soft.
Si je devais décrire l’intrigue de “Shit !” je dirais qu’il s’agit d’un business plan pour démarrer et faire prospérer son four. Là où j’avais vaguement imaginé des pan-pan constant et des scènes de films mafieux, je me suis en fait retrouvée avec beaucoup de discussions sociologiques, mais aussi beaucoup, beaucoup de bla-bla sur la manière de maintenir un business à flot. Un ovni que j’ai su savourer à sa juste valeur.
Les personnages… Y a-t-il véritablement un autre personnage que Thibault ? Son point de vue oscille entre empathie de gauche et cynisme de droite tout au long du roman, tant et si bien qu’on ne sait plus si on doit l’admirer ou le mépriser. Mi-communiste et mi-macroniste, c’est un personnage intelligent, retors, et à la morale somme toute bancale que j’ai adoré.
Mention spéciale pour Réda qui m’a fait éclater de rire à presque chacune de ses apparitions.
“Shit !” est un livre original. Si vous aimez l’humour noir, les commentaires sociaux et des blagues outrancières, lisez-le sans attendre.
Gros coup de cœur.
5 étoiles.
Ah, “Shit !”. Un roman que j’ai découvert à sa parution mais que j’ai hésité à acheter. Et j’ai hésité pendant des mois... Enfin décidée à l’ajouter à ma PAL, j’ai fouillé dans tous les rayons sans en trouver un seul exemplaire. Et là, miracle, en me rendant à la Fnac, le vendeur me demande si je connais ce roman. Avec des étoiles dans les yeux, je lui demande s’il lui reste un exemplaire. Et oui ! Enfin ! J’ai pu me procurer un exemplaire broché avec cette sublime couverture montrant un magnifique bloc de shit. Tout juste acheté déjà débuté, mais alors, qu’en ai-je pensé ?
Avant tout, je ne peux pas parler de ce roman sans parler d’humour. Après avoir ri aux éclats en lisant “Allez tous vous faire foutre” de Aidan Truhen, je m’attendais à, là aussi, retrouver un humour décalé allant souvent dans le sens du politiquement incorrect. Et oui, “Shit !” est drôle. Mais là où j’avais aimé “Allez tous vous faire foutre” pour son humour absurde, j’ai adoré “Shit !” pour son humour noir et ses comparaisons bien souvent offensantes. Une bonne lecture qui m’a bien fait rire.
En commençant un livre sur le trafic du point de vue du trafiquant, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Et bien je n’ai pas été déçue. Le roman commence doucement et gagne en intensité à chaque partie qui défile. Je n’ai pas trouvé ce livre particulièrement violent, si cela peut en intimider certain.e.s, si ce n’est pour quelques scènes très isolées de passage à tabac qui restent, encore une fois, assez soft.
Si je devais décrire l’intrigue de “Shit !” je dirais qu’il s’agit d’un business plan pour démarrer et faire prospérer son four. Là où j’avais vaguement imaginé des pan-pan constant et des scènes de films mafieux, je me suis en fait retrouvée avec beaucoup de discussions sociologiques, mais aussi beaucoup, beaucoup de bla-bla sur la manière de maintenir un business à flot. Un ovni que j’ai su savourer à sa juste valeur.
Les personnages… Y a-t-il véritablement un autre personnage que Thibault ? Son point de vue oscille entre empathie de gauche et cynisme de droite tout au long du roman, tant et si bien qu’on ne sait plus si on doit l’admirer ou le mépriser. Mi-communiste et mi-macroniste, c’est un personnage intelligent, retors, et à la morale somme toute bancale que j’ai adoré.
Mention spéciale pour Réda qui m’a fait éclater de rire à presque chacune de ses apparitions.
“Shit !” est un livre original. Si vous aimez l’humour noir, les commentaires sociaux et des blagues outrancières, lisez-le sans attendre.
Gros coup de cœur.
5 étoiles.
November 10, 2025
Facile à lire comme "Demain c'est loin", l'écriture est cool, c'est le mot, plein de références modernes, de petits jeux de mot.. L'histoire est aussi bien mené, polar plein de rebondissements et dynamique, un peu comme dans un film de Jimenez. Bon c'est vite loufoque et complètement barré, un peu trop même quand des le depart suite a un accident, le petit CPE se retrouve a voler de l'argent a des gros dealers.. On y croit plus trop et on voit bien qu'on part sur un récit plutôt comique, caricatural.
C'est dommage de parfois se laisser aller a de grosses ficelles et un scénario un peu grossier alors qu'il y aussi parfois du réaliste comme la description du coin de deal je pense. Ça nuit un peu a la cohérence global. Un autre point que j'ai trouvé enervant est que la description du personnage principal est faite pour qu'on l'aime, le gars aide les gens, vit expres au cœur de la cité quitte a en souffrir beaucoup, vient de se faire lâchement largué par sa copine de toujours.. et il y a beaucoup de références politiques au long du récit, plutot de gauche etc.. mais au final et a plusieurs reprises, cette mère teresa des quartiers de Besançon va se révéler totalement détestable et avec une morale douteuse: gros pavé anti VG contre la pauvre dame de l'école qui ne veut pas manger d'huître (le gars sort des arguments pourris et s'attaque totalement a la personne, c'est moche), le gars tue deux personnes et dénonce qqun alors qu'il n'y avait absolument zero besoin de le faire et fait mettre en prison un autre par encore des grosses ficelles, alors qu'il est décrit comme un type bien. Bref histoire drole mais qui se veut moralisatrice et engagé mais avec une morale a deux balles de film de plage, dommage meme s'il est difficile de manier ces deux styles.
C'est dommage de parfois se laisser aller a de grosses ficelles et un scénario un peu grossier alors qu'il y aussi parfois du réaliste comme la description du coin de deal je pense. Ça nuit un peu a la cohérence global. Un autre point que j'ai trouvé enervant est que la description du personnage principal est faite pour qu'on l'aime, le gars aide les gens, vit expres au cœur de la cité quitte a en souffrir beaucoup, vient de se faire lâchement largué par sa copine de toujours.. et il y a beaucoup de références politiques au long du récit, plutot de gauche etc.. mais au final et a plusieurs reprises, cette mère teresa des quartiers de Besançon va se révéler totalement détestable et avec une morale douteuse: gros pavé anti VG contre la pauvre dame de l'école qui ne veut pas manger d'huître (le gars sort des arguments pourris et s'attaque totalement a la personne, c'est moche), le gars tue deux personnes et dénonce qqun alors qu'il n'y avait absolument zero besoin de le faire et fait mettre en prison un autre par encore des grosses ficelles, alors qu'il est décrit comme un type bien. Bref histoire drole mais qui se veut moralisatrice et engagé mais avec une morale a deux balles de film de plage, dommage meme s'il est difficile de manier ces deux styles.
May 18, 2023
Malheureusement, ce livre n'a pas réussi à susciter mon intérêt.
Tout d’abord, l'histoire manque de profondeur et de cohérence. Les personnages sont caricaturaux et dépourvus de profondeur et j'ai eu du mal à m'attacher à eux. Thibault, le protagoniste principal, est un conseiller d'éducation au collège qui se révèle être un narrateur sans charisme et particulièrement insipide, ne parvenant pas à susciter mon intérêt. Les autres personnages, y compris Mme Ramla, la voisine pragmatique, sont également stéréotypés et n'offrent aucune surprise ni complexité. Il était difficile de m'attacher à eux ou de ressentir une quelconque empathie.
L'intrigue elle-même est mal développée et manque de tension. Les rebondissements sont prévisibles et les événements s'enchaînent de manière chaotique, sans réel enjeu ou cohérence narrative. L'humour noir, souvent utilisé pour rehausser ce type d'histoire, tombe à plat ne réussit pas à susciter le moindre rire.
Enfin, la plume de Schwartzmann est décevante. Son style d'écriture est plat, l'ensemble donne une impression de bâclé et ne parvient pas à me captiver. Les dialogues sont artificiels et manquent de naturel, rendant les interactions entre les personnages peu crédibles et dénuées d'intérêt.
En fin de compte, "Shit!" de Jacky Schwartzmann ne parvient pas à livrer une histoire captivante et bien construite. Son manque d'originalité, de personnages bien développés et d'intrigue captivante en font une lecture fade et sans saveur.
Tout d’abord, l'histoire manque de profondeur et de cohérence. Les personnages sont caricaturaux et dépourvus de profondeur et j'ai eu du mal à m'attacher à eux. Thibault, le protagoniste principal, est un conseiller d'éducation au collège qui se révèle être un narrateur sans charisme et particulièrement insipide, ne parvenant pas à susciter mon intérêt. Les autres personnages, y compris Mme Ramla, la voisine pragmatique, sont également stéréotypés et n'offrent aucune surprise ni complexité. Il était difficile de m'attacher à eux ou de ressentir une quelconque empathie.
L'intrigue elle-même est mal développée et manque de tension. Les rebondissements sont prévisibles et les événements s'enchaînent de manière chaotique, sans réel enjeu ou cohérence narrative. L'humour noir, souvent utilisé pour rehausser ce type d'histoire, tombe à plat ne réussit pas à susciter le moindre rire.
Enfin, la plume de Schwartzmann est décevante. Son style d'écriture est plat, l'ensemble donne une impression de bâclé et ne parvient pas à me captiver. Les dialogues sont artificiels et manquent de naturel, rendant les interactions entre les personnages peu crédibles et dénuées d'intérêt.
En fin de compte, "Shit!" de Jacky Schwartzmann ne parvient pas à livrer une histoire captivante et bien construite. Son manque d'originalité, de personnages bien développés et d'intrigue captivante en font une lecture fade et sans saveur.
October 23, 2023
A l’heure où des enfants meurent sous les balles des trafiquants de drogue dans Notre Pays, peut-on rire du trafique de drogue ? Oui, grâce à Jacky Schwartzmann qui réussi le tour de force de rendre ce travail violent social.
J’ai aimé que Thibault, CPE fraîchement débarqué, se trouve malgré lui dans la planque des trafiquants tout juste refroidit.
J’ai aimé son association avec sa très pragmatique voisine, par ailleurs comptable.
J’ai découvert que le four est l’endroit où se vend la drogue (ici, un appartement).
J’ai aimé la langue de l’auteur, toujours à la limite mais jamais vulgaire.
J’ai souris devant les problèmes auxquels les deux personnages sont confrontés, leurs façons bien à eux de les résoudre sans violence et en en faisant profiter un maximum de personnes autour d’eux.
Ne vous offusquer pas : il n’est pas question de drogues dures dans cet ouvrage.
J’ai aimé l’envers du décor : le frère de Thibault, malgré son restaurant étoilé, à des dettes jusqu’au cou, mais flambe le peu qu’il gagne ; lors des distributions de nourriture dans le quartier, certaines mamans font le nez devant la viande, mais préfère emporter du veau sauce gribiche plutôt qu’aller acheter des nuggets reconstitués.
Un excellent moment de lecture, intelligent et social.
L’image que je retiendrai :
Celle de Thibault et sa voisine confectionnant les pains de cannabis dans la cuisine avec pour balance un Thermomix.
https://alexmotamots.fr/shit-jacky-sc...
J’ai aimé que Thibault, CPE fraîchement débarqué, se trouve malgré lui dans la planque des trafiquants tout juste refroidit.
J’ai aimé son association avec sa très pragmatique voisine, par ailleurs comptable.
J’ai découvert que le four est l’endroit où se vend la drogue (ici, un appartement).
J’ai aimé la langue de l’auteur, toujours à la limite mais jamais vulgaire.
J’ai souris devant les problèmes auxquels les deux personnages sont confrontés, leurs façons bien à eux de les résoudre sans violence et en en faisant profiter un maximum de personnes autour d’eux.
Ne vous offusquer pas : il n’est pas question de drogues dures dans cet ouvrage.
J’ai aimé l’envers du décor : le frère de Thibault, malgré son restaurant étoilé, à des dettes jusqu’au cou, mais flambe le peu qu’il gagne ; lors des distributions de nourriture dans le quartier, certaines mamans font le nez devant la viande, mais préfère emporter du veau sauce gribiche plutôt qu’aller acheter des nuggets reconstitués.
Un excellent moment de lecture, intelligent et social.
L’image que je retiendrai :
Celle de Thibault et sa voisine confectionnant les pains de cannabis dans la cuisine avec pour balance un Thermomix.
https://alexmotamots.fr/shit-jacky-sc...
April 16, 2024
Shit ! de Schwartzmann
Trafic de drogue dans une cité. Les dealeurs se font tués et deux honnêtes citoyens mettent la main sur le butin et la drogue.
Roman étonnant, découverte de cet auteur grâce au prix des lecteurs. Roman à humour noir où Thibault jeune CPE va mettre la main sur le shit et le pactole des dealeurs.
Le voilà lancé dans ce milieu, à vouloir faire le bien avec cet argent. Association de quartier, aides scolaire et aides aux paiements de factures des locataires les plus précaires ; il va devenir le robin des bois des cités. Mais à quel prix ? Va t il se corrompre ? L'argent facile va t il le changer ?
Ce romancier a su me séduire avec son cynisme et son humour noir. Il dénonce les cités HLM, le racisme, et les trafics de drogues, la pauvreté sociale de ces gens.
Grâce à ce roman il s'insinue dans les cités et nous fait vivre l'insécurité et la pauvreté de toutes les ethnies mélangées et abandonnées de tous.
Je me suis attachée à Thibault et j'ai eu peur pour lui à plusieurs reprises à la fin de ce roman. Thibault est méconnaissable, il a tellement évolué par rapport au début du livre.
J'aime les messages forts qui passent à travers ce livre.
Je ne classerai pas ce livre dans les thrillers mais j'ai adoré sa lecture.
Trafic de drogue dans une cité. Les dealeurs se font tués et deux honnêtes citoyens mettent la main sur le butin et la drogue.
Roman étonnant, découverte de cet auteur grâce au prix des lecteurs. Roman à humour noir où Thibault jeune CPE va mettre la main sur le shit et le pactole des dealeurs.
Le voilà lancé dans ce milieu, à vouloir faire le bien avec cet argent. Association de quartier, aides scolaire et aides aux paiements de factures des locataires les plus précaires ; il va devenir le robin des bois des cités. Mais à quel prix ? Va t il se corrompre ? L'argent facile va t il le changer ?
Ce romancier a su me séduire avec son cynisme et son humour noir. Il dénonce les cités HLM, le racisme, et les trafics de drogues, la pauvreté sociale de ces gens.
Grâce à ce roman il s'insinue dans les cités et nous fait vivre l'insécurité et la pauvreté de toutes les ethnies mélangées et abandonnées de tous.
Je me suis attachée à Thibault et j'ai eu peur pour lui à plusieurs reprises à la fin de ce roman. Thibault est méconnaissable, il a tellement évolué par rapport au début du livre.
J'aime les messages forts qui passent à travers ce livre.
Je ne classerai pas ce livre dans les thrillers mais j'ai adoré sa lecture.
March 1, 2025
Je ne saurais exactement dire ce qui ne m'a point plu car je savais à quoi m'attendre mais pour autant j'ai trouvé ça long? Disons que je pensais le lire d'une traite, et qu'en réalité je pouvais m'arrêter à tout moment et je n'aurai ressenti aucun manque.
J'ai vu des gens critiquer le personnage principal mais pour moi c'est évident qu'il n'est pas fait pour être apprécié, c'est un personnage humain qui peut être aussi mauvais que bon. On parle d'un homme qui va dealer pour gagner de l'argent, alors évidemment que ses opinions et actions vont être considérés comme "limites".
La plume m'a peu plu car j'ai trouvé plusieurs tournures de phrases trop compliquées sans raison. C'est une comédie noire, et il ne faut pas être susceptible car le personnage a des avis sur tout et tout le monde (j'apprécie les auteurs qui osent faire des personnages détestables ou peu appréciables).
Mais j'ai apprécié le déroulement sur la fin et je trouve que le "plongeon" du personnage principal est plutôt bien réalisé (même si il est pas positif pour lui)
J'ai vu des gens critiquer le personnage principal mais pour moi c'est évident qu'il n'est pas fait pour être apprécié, c'est un personnage humain qui peut être aussi mauvais que bon. On parle d'un homme qui va dealer pour gagner de l'argent, alors évidemment que ses opinions et actions vont être considérés comme "limites".
La plume m'a peu plu car j'ai trouvé plusieurs tournures de phrases trop compliquées sans raison. C'est une comédie noire, et il ne faut pas être susceptible car le personnage a des avis sur tout et tout le monde (j'apprécie les auteurs qui osent faire des personnages détestables ou peu appréciables).
Mais j'ai apprécié le déroulement sur la fin et je trouve que le "plongeon" du personnage principal est plutôt bien réalisé (même si il est pas positif pour lui)
July 20, 2024
Eh bah c’était pas mal, histoire qui change de pas mal de livres aux thèmes revus et revus ! C’est très inspiré de Breaking Bad -je m’y attendais rien qu’en lisant le dos du livre- mais ce n’est pas copié, c’est à dire qu’on sent que l’auteur crée son histoire dans cette ville de Besançon qui lui tient à cœur. Vraiment très bonne histoire parsemée d’humour noir, de références précises et sympa mais aussi d’un fond de sociologie et de politique liée au quartier de Planoise. Je dirais simplement que même si l’auteur a bien tenté de donner des répliques à la Walter White (un peu excentrées de l’histoire, pour illustrer la situation), certaines de celles ci sont un peu longues. Je mettrais le doigt aussi sur la construction du livre, qui me paraît peut être un peu désordonnée : l’histoire semble un peu constituée « d’épisodes » avec peu d’enchaînement mais ça ne gêne en aucun cas de profiter du comique, de l’action et de se plonger dans le livre.
February 17, 2025
Mon résumé :
Thibault est un CPE de collège fraîchement installer dans un quartier sensible de Besançon. Sa vie n'a rien de plus normal au sein de la ville. Jusqu'au jour où des coups de feux retentit dans son immeuble. C'est là qu'il découvrit les corps meurtri de deux trafiquants de son quartier. Alors qu'il cherche à comprendre ce qu'il s'est passé, Thibault découvre quelque chose qui va faire bousculer sa vie.
Mon avis :
Auteur bisontin, je l'ai toujours adoré. Son livre est un polar hyperaccrochant. Sa plume est remplie d'humour trash et à prendre évidemment au second degré. C'est un livre qui se lit relativement vite, passionnant. Les personnages sont hyper attachants. Il démontre aussi beaucoup de clichés autour des trafics de stupéfiants dans les quartiers sensibles et décide de tourner tout ça à l'aide sociale et humanitaire !
Thibault est un CPE de collège fraîchement installer dans un quartier sensible de Besançon. Sa vie n'a rien de plus normal au sein de la ville. Jusqu'au jour où des coups de feux retentit dans son immeuble. C'est là qu'il découvrit les corps meurtri de deux trafiquants de son quartier. Alors qu'il cherche à comprendre ce qu'il s'est passé, Thibault découvre quelque chose qui va faire bousculer sa vie.
Mon avis :
Auteur bisontin, je l'ai toujours adoré. Son livre est un polar hyperaccrochant. Sa plume est remplie d'humour trash et à prendre évidemment au second degré. C'est un livre qui se lit relativement vite, passionnant. Les personnages sont hyper attachants. Il démontre aussi beaucoup de clichés autour des trafics de stupéfiants dans les quartiers sensibles et décide de tourner tout ça à l'aide sociale et humanitaire !
October 27, 2025
Ca marche vraiment bien! L'intrigue est cool.
Un peu agacée cependant par des petites remarques réac du personnage principal, dont on épouse le point de vue. Il est présenté comme un bien sympathique loser (même s'il se révèle un peu Heisenberg) dans lequel le lecteur est censé se reconnaître un peu.
Sa collègue vegan est forcément complètement conne vu que c'est nécessairement d'une futilité extrême de se préoccuper du sort de poules ou de cochons et on a le droit à une saillie Cnewsesque sur les personnes LGBTQ: "Certains décident qu'ils ne sont ni homme ni femme, la réalité biologique étant balayée d'un revers de main". Oui, c'est méga-facile d'être trans aujourd'hui, vous changez d'identité un beau matin à la mairie si cela vous chante! C'est pas ouf de dire le même genre de salades que Macron.
Ah oui, et la scène de sexe est naze et mega-boring.
Un peu agacée cependant par des petites remarques réac du personnage principal, dont on épouse le point de vue. Il est présenté comme un bien sympathique loser (même s'il se révèle un peu Heisenberg) dans lequel le lecteur est censé se reconnaître un peu.
Sa collègue vegan est forcément complètement conne vu que c'est nécessairement d'une futilité extrême de se préoccuper du sort de poules ou de cochons et on a le droit à une saillie Cnewsesque sur les personnes LGBTQ: "Certains décident qu'ils ne sont ni homme ni femme, la réalité biologique étant balayée d'un revers de main". Oui, c'est méga-facile d'être trans aujourd'hui, vous changez d'identité un beau matin à la mairie si cela vous chante! C'est pas ouf de dire le même genre de salades que Macron.
Ah oui, et la scène de sexe est naze et mega-boring.
May 2, 2025
Je finis avec une pointe d’amertume ce livre. J’ai trouvé le début brillant: le rythme d’écriture qui tourne à la mitraillette à vannes, le portrait au vitriol de notre société, à la fois rêche et réaliste, too much mais qui t’en fout plein la vue. Ca commence plutôt pas mal.
Mais… mais le scénario est trop vu et revu. Depuis Weeds et Breaking Bad, une série tv sur deux parle d’un mec lambda qui se met à dealer pour s’en sortir/aider ses proches, et forcément, plein de son idéal de départ, il se prend trop au jeu, et ça part en vrille. Je connais par coeur le scénar.
Histoire de se démarquer, ici les dealers sont des robins des bois et *spoiler alert* la fin est particulièrement cynique.
Une plume intéressante, mais à lire dans d’autres circonstances
Mais… mais le scénario est trop vu et revu. Depuis Weeds et Breaking Bad, une série tv sur deux parle d’un mec lambda qui se met à dealer pour s’en sortir/aider ses proches, et forcément, plein de son idéal de départ, il se prend trop au jeu, et ça part en vrille. Je connais par coeur le scénar.
Histoire de se démarquer, ici les dealers sont des robins des bois et *spoiler alert* la fin est particulièrement cynique.
Une plume intéressante, mais à lire dans d’autres circonstances
This entire review has been hidden because of spoilers.
August 25, 2025
ma première expérience avec cet auteur Jacky schwartzmann, et ce fut plutôt ..... jouissif !
drôle, incicisif, et plein de surprises ,j'ai apprécié cette comédie noire ..
on s attache à Thibault ce jeune CPE fraîchement diplômé et débarque en banlieue de Besançon... un peu bizut,il habite dans un immeuble qui sert de "four" autrement dit point de deal..jusqu au jour où les dealers meurent... il se retrouve alors à jouer le dealer des temps modernes...a partager l argent entre tous .
franchement hyper agréable à lire. on passe un bon moment néanmoins un peu déçue par la fin...(finalement il accuse le commissaire son ami..comme quoi l appât du gain change bien les gens...)
drôle, incicisif, et plein de surprises ,j'ai apprécié cette comédie noire ..
on s attache à Thibault ce jeune CPE fraîchement diplômé et débarque en banlieue de Besançon... un peu bizut,il habite dans un immeuble qui sert de "four" autrement dit point de deal..jusqu au jour où les dealers meurent... il se retrouve alors à jouer le dealer des temps modernes...a partager l argent entre tous .
franchement hyper agréable à lire. on passe un bon moment néanmoins un peu déçue par la fin...(finalement il accuse le commissaire son ami..comme quoi l appât du gain change bien les gens...)
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April 24, 2024
J'ai adoré ! J'ai vraiment retrouvé l'ambiance de Breaking Bad. Que j'ai ri ! Heisenberg est un CPE dans cette version : professeur dans le secondaire, j'ai retrouvé l'ambiance du collège. On sent que l'auteur a fait un véritable travail de recherches car les remarques et événements dépeints sont toujours très à propos ! Les dialogues sont hilarants, les clins d'oeil cultuels étaient en adéquation, le plus souvent, avec ma culture. Un super titre. J'ai hâte de découvrir d'autres romans de l'auteur.
December 7, 2025
Ce livre m'a été recommandé par un librairie d'une petite librairie indépendante. Très contente du choix et pourtant pas du tout le type de bouquin dont j'ai l'habitude. Je suis plutôt enquête policière ou journalistique. Mais super! j'ai bcp aimé jusqu'à la dernière page. Il y avait quand même beaucoup d'improbables, des moments un peu trop lents, des moments un peu trop rapides, donc 4 étoiles. Mais je recommande!
July 10, 2024
Pseudo polar écrit de manière orale. C’est amusant au début mais on se lasse vite. L’intrigue d’un jeune CPE qui devient dealer est sans surprise et peu captivante. Le seul intérêt résiderait dans la description d’une banlieue gangrenée par la drogue et ses trafiquants… Dans ce cas mieux vaut lire des études sociologiques sur ce sujet. Bref, je n’ai pas aimé.
May 9, 2025
easy read, niet te veel nadenken, breaking bad vibes, iets te veel drugs, weinig diepgang, toffe plot, slecht einde, 1 van de betere/toffere schoolboeken, relatief moeilijk frans, leuke 'hoofddelen' met bijpassende quotes, zeer ruig en expliciet taalgebruik, drugs- en machtsverslaving, lichtjes racistisch soms (review gemaakt in de les nederlands met mats, zeer graaf!)
April 15, 2024
Globalement, j’ai aimé ma lecture. L’humour et les sujets abordés m’ont beaucoup plus mais j’ai néanmoins trouvé qu’il manquait d’actions, j’ai trouver les 3 quarts du livres un peu bof mais la fin était folle!!
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