"Drôle, profond, un régal." Cécile Coulon Vous tenez entre les mains l'irrésistible roman de Fanny Ruwet... Il parle de dépression, de rencontres amoureuses sur les réseaux sociaux, de crise existentielle et d'alcoolisme mondain. Il nous embarque dans une intrigue à couper le souffle. Et évidemment, la fin va vous surprendre. C'est un livre truffé de blagues, contrairement à cette présentation, son éditeur ayant moins d'humour que son autrice. Vous allez verser quelques larmes, mais surtout rire, beaucoup rire. Et ça, c'est rare en littérature, non ?
spoiler de la fin enfin plutôt de comment j’ai ressenti la fin donc bon : lu d’une traite de 23h à l’heure qu’il est quand je poste. rarement lu un truc aussi proche de moi dans le rapport aux inconnues d’internet, aux relations intenses et qui s’arrêtent brusquement, à la dépression et au besoin vital de savoir les choses. frustrée à CREVER de cette fin mais en même temps non, car oui, la vie c’est pas savoir et arriver à n’attendre rien des autres en matière de réponses à nos interrogations sur eux et leurs sentiments et leur vie. c’était trop doux.
C’est quoi ce genre littéraire svp parce que je suis addict en fait. « C’est drôle et c’est triste, comme la vie » Fanny y’a pas à raconter ta life et ensuite la publier comme ça tu me donnes des pulsions ptdr
Je n’étais pas tellement réceptive au démarrage, un peu blasée par le style ainsi que l’humour qui ne prenait pas. Et au bout du compte, Fanny Ruwet a réussi à m’émouvoir et à me faire sourire. Et si je ne me suis pas fendue la poire d’un bout à l’autre, j’ai finalement le sentiment d’avoir lu un livre sympa et sans prétention. Une petite parenthèse qui sera sûrement vite oubliée mais qui m’a fait passer un bon moment avec une nana qui traverse des problèmes de trentenaire d’aujourd’hui et gère ses bagages émotionnels et ses traumas comme elle peut. C’est comme un petit moment entre potes, à refaire le monde avec une bouteille. Au début y’avait comme un petit goût de flemme et une envie de partir, et finalement, on ne regrette pas d’être venus. 🐠🍷💻
En commençant ce livre je me suis dit mon dieu encore un livre où l’éditeur a dit « allez raconte ta vie comme si tu parlais à tes amis » et « parle bien de ta santé mentale c’est dans l’air du temps ». J’ai failli arrêter au bout de quelques pages. Mille excuses finalement je me suis laissée emporter par l’écriture familière, le ton hyper drôle (la scène du date sans fin qu’est-ce que j’ai ri), l’histoire très moderne. Franchement ça parlera à toute la génération qui a discuté des heures avec des inconnus sur msn 👀 c’est hilarant, et dans l’air du temps sans forcer !
"En relisant ces cinq premières lettres, je réalise à quel point l'absolu de l'adolescence me manque. À quel point je m'en fichais de parler comme une imbécile, si c'était pour décrire des sentiments puissants et des envies viscérales. Des choses trop fortes pour être exprimées de manière rationnelle."
Lu d’une seule traite, c’est un merveilleux coup de ♥️
C’est frais, c’est aussi drôle que touchant, ça réveille nos nostalgies adolescentes, c’est plein de réfs jubilatoires et c’est tellement subtil que ça crève le cœur.
Il serait malheureux de se priver de ce délice, foncez !
Le titre, la couverture colorée et le résumé annonçant notamment "Un roman irrésistible, avec un ton inimitable et des éclats de rire à chaque page" m'ont convaincue d'acheter ce livre... Quelle déception ! Je n'avais jamais entendu parler de Fanny Ruwet (je pense même l'avoir confondue avec Anne Ruwet en achetant le bouquin), mais mon compagnon m'en a vanté les talents d'humoriste : "Elle fait du stand-up, elle est Belge et se débrouille pas mal". Je décide donc de me plonger sans plus tarder dans ce chef-d'oeuvre annoncé...
OK, y a pas mal de jeux de mots, mais peu sont drôles... et ils tombent souvent à l'eau en raison de ces notes de bas de page intempestives, ça casse tellement le rythme de la lecture à chaque fois et ce n'est pas toujours très pertinent/intéressant. On dirait aussi qu'elle a voulu placer le plus de références possible (vraiment trop !). J'imagine mal ma mère lire ce bouquin, tant ces références ciblent un certain public.
Que dire de la vulgarité gratuite ou des parties de jambes en l'air qui n'apportent strictement rien au récit ? Le récit d'ailleurs, sorry mais le sujet est digne d'un roman pour ados... je suis ouverte d'esprit, mais je m'attendais à un twist de fou à la fin au moins, mais non... plat sidéral...
J'essaie encore de comprendre la division du livre aussi... pas très ordonné tout ça, pas de numéros ou titres de chapitre, des chapitres qui peuvent faire une ligne ou dix pages... ça n'aide pas pour le peu de rythme qu'il restait après les coupures pieds de pages...
Bref, l'écriture et le stand-up, ce sont clairement des choses différentes ! A chacun son métier : que les humoristes restent sur scène, c'est mieux pour tous...
J'ai mis 3 etoiles parce que je suis partagée. D'une part c'est un roman extrêmement random, drôle par moment oui, mais très référencé, qui vise un public de trentenaires et c'est tout (je me vois pas le faire lire à mes parents par exemple). Mais bon ça c'est le point de vue de la libraire qui va galérer à le vendre. D'autre part, c'est a bien des égards très proche de ce que j'ai vécu/vis actuellement. Les internets ultra présents dans la vie sociale, les ami.e.s d'internet qui sont plus proches de soi que les ami.e.s du lycée, la solitude, la dépression, le sentiment d'être perdu.e, bref, ouais, ça, c'était et c'est ma vie et ça résonne. Donc ça, j'ai aimé.
Ya un flou narratif sur le Je aussi, c'est l'autrice ou pas, pourquoi elle a un prénom différent alors, pourquoi les notes de bas de page sont en Je, comme si c'est la narratrice qui écrivait son roman, bref oh j'aime pas trop quand c'est confus. Donc 3 étoiles quoi
j'ai été beaucoup plus engagé dans la lecture quand l'enquête démarre vraiment et la fin était décevante comme il fallait malheureusement je vais désormais faire la pire critique de connard : le livre a souffert d'un hasard de timing malheureux. à savoir que je l'ai lu juste après avoir relu les journaux que je tiens depuis que j'ai 10 ans. et je l'ai trouvé pas mieux écrit que les journaux que je tiens depuis mes 10 ans. et la comparaison était d'autant plus inévitable que ça parle de trucs quand même hyper proches j'ai pas passé un mauvais moment du tout ! mais désolé, c'était un peu cringe. j'espère que l'autrice ne lit pas les critiques. bisous
un bouquin qui ferait hurler de cringe la gen z tellement l'humour est basé sur des refs, des usages et des expressions de millenial
j'ai fini par vraiment rentrer dedans parce qu'il raconte et transmet trop bien l'expérience de se faire des amis sur internet dans les années 2000, les doutes existentielle de l'adolescence et en même temps nous raconte une enquête sur internet... et j'adore les enquêtes sur internet, encore plus si ça parle d'histoire d'amour et de lesbiennes
au début j'ai trouvé l'humour assez cringe, puis je suis resté pour MSN et Crazy frog, et finalement je suis bien rentrée dedans. Lu d'une traite en 2h30, et dsl de double flex comme ca mais j'avais prévu le dénouement dès la page 17 (cette critique est insupportable, je suis insupportable)
Je me suis lancée dans cette lecture après avoir lu le résumé qui, tout de suite, évoque un amour virtuel d’adolescence. N’avons nous pas tous connu ce genre de situation ? (Non Céline, juste toi et ton coeur d’artichaut naïf) Eclats de rires garantis, toujours selon le résumé, il ne m’en fallait pas plus pour entamer ce livre.
Je n’ai pas été déçue, j’ai rarement lu un texte qui m’a fait autant rire. En revanche, l’autrice fait preuve d’une lucidité percutante lorsqu’elle aborde la complexité de l’humain et de ses emotions. C’est donc un savant mélange d’humour et de profondeur.
La fin m’a également convaincue, toute en vérité et humilité. Je recommande ce livre, les pages se tournent toutes seules car on veut toujours plus de punchlines bien senties et de moments pour se dérider.
Allie c'est pas moi, mais je suis beaucoup Allie et ça m'a fait du bien.
La plume de Fanny Ruwet est atypique de part son audace, un peu l'impression qu'elle écrit comme elle pense et on se sent moins seul dans son cerveau. Je prétends pas que je suis aussi drôle que l'autrice, d'accord ? juste que j'ai reconnu mes pensées là-dedans.
C'est drôle et léger alors que ça l'est pas toujours, mais parfois ça aide d'écrire la vie ainsi. En tout cas, mes angoisses existentielles ont beaucoup apprécié la dépression d'Allie : « Pourtant, quand je me pose deux minutes pour prendre du recul, je sens le poids du monde sur mes épaules, parce que tout me semble vain. »
c’est la première fois que je me sens aussi exclue d’un livre… clairement pas la cible de lectrice! Je crois que je suis trop vieille pour ce livre… Je n’ai ni ri, ni pleuré, ni ressenti d’émotion en lisant ce livre. Un personnage sans saveur, un style sans style… Pour paraphraser l’autrice, un livre parfaitement oubliable.
J'ai beaucoup ri et beaucoup aimé, un peu flippé d'avoir l'impression de lire mes pensées mais c'était très chouette (je rejoins certains commentaires qui diront que c'est générationnel et qu'on imagine mal nos parents lire ça mais en même temps on est prévenus en 4e de couv les enfants).
J’ai jamais autant ri devant un livre qu’en lisant celui-ci. Et pourtant, Fanny sait trouver les mots justes pour bien nous faire pleurer quelques pages plus tard quand elle parle de depression, de relations sociales, de trouver sa place ou encore de deuil.
Voilà un livre qui fait du bien ! Une lecture à la fois drôle et profondément touchante.
Situé à mi-chemin entre fiction et réalité, ce premier roman de Fanny Ruwet met en scène Allie, une jeune femme de 27 ans. Pour se remettre de sa récente rupture amoureuse elle décide d’aller prendre un verre avec un ami et, au cours de leur échange, elle se rappelle de Nour, un garçon avec lequel elle avait noué une relation épistolaire très fusionnelle pendant plus d’un an lorsqu’elle était adolescente…juste avant qu’il ne disparaisse complétement des réseaux et de sa vie du jour au lendemain. Dans un accès de nostalgie (et d’ivresse) elle décide alors de se mettre à sa recherche.
Ce livre réussi le véritable tour de force de nous faire rire très fort, tout en traitant d’une variété de sujets parfois lourds comme la dépression, l’alcoolisme (mondain, donc ce n’est pas si grave), les relations sociales, le deuil ou encore la recherche de son identité sexuelle.
Avec beaucoup d’autodérision, le personnage d’Allie nous questionne: comment se construire, trouver sa place et gérer ses émotions? Comment exister correctement sans avoir l’impression d’être trop ou trop peu?
Très révélateur de notre époque, d’une génération qui tente de faire avec légèreté grâce à ce que l’autrice qualifie « d’humour du désespoir », ce roman sensible et optimiste est une véritable claque, une pépite de réflexion sur le sens de la vie.
Simple, sans fioriture, un langage familier au service d'un humour qui ne pourra être compris que par les millenials et les Gen Z, comme si ce livre tout entier est une sorte d'inside joke... Mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Enfin de la littérature générale française écrite pour les jeunes adultes lambdas, par une jeune adulte "lambda" (on omettra la tournée des salles de spectacles francophones, ou bien vous pouvez faire comme si c'est, pour vous aussi, juste un vendredi soir, la routine quoi). Un roman rafraîchissant, avec une histoire pas forcément des plus joyeuses mais une manière de la raconter très fun, et un mystère qui nous fait tourner les pages à toute vitesse. Ça se lit tout seul, d'un trait, comme quand un ami vous rejoue sa meilleure (et longue) anecdote jusqu'au bout de la nuit (vous me remercierez plus tard pour les "Démons de minuit" coincés dans votre tête toute la journée). En prime, on ne peut pas s'empêcher de s'identifier et de s'attacher à cette narratrice un peu paumée, alors forcément, ça touche aussi à des émotions profondes.
Une lecture assez différente et ça m'a fait du bien de lire un roman contemporain, avec une plume mordante et qui dépeint une fresque sociologique d'une génération à laquelle j'appartiens. Je n'ai pas ri autant que je l'espérais, mais l'humour, c'est toujours quelque chose de subjectif. (Et je suis un public particulièrement difficile, je le sais.)
Une drôle d'enquête pour retrouver Nour, un jeune adolescent connu à l'époque bénie de MSN et perdu de vue, qui a eu un rôle primordial dans la vie de la narratrice. Dix ans ont passé, mais elle conserve cette image d'une amitié douce et sensible, à une époque où rien n'allait dans sa vie. Elle part donc en quête d'indices pour tenter de retrouver Nour, grâce à Google, aux blogs, aux mails, aux lettres, aux Pages Blanches, aux réseaux sociaux... Une enquête moderne, qui amènera plus de questions que de réponses.
Finalement, l'intérêt du roman, au-delà de l'intrigue de ce Nour insaisissable est le fait que l'autrice met en avant une génération perdue, à travers une narratrice dépressive, alcoolique, souvent vide, qui essaye l'humour pour être aimée et se protéger ; c'est cet aspect sociologique qui m'a vraiment plu, je me suis retrouvée dans beaucoup de phrases, il y a véritablement de beaux moments, sur l'amitié, la nostalgie, les souvenirs, l'adolescence.
Une lecture simple, addictive, qui m'a quand même fait sourire, tout en abordant des thématiques essentielles.
une lecture à la fois si drôle mais aussi tellement touchante et juste.
on y suit Allie, qui à l’âge de 15 ans rencontre Nour via Skyblog : jeune homme de 16 ans qui pendant plusieurs mois, a été le soleil d’Allie. mais voilà, un jour, cette dernière n’a plus de nouvelles, malgré les lettres et coup de fil échangés. 12 ans plus tard, en plein été, Allie repense à cette amitié spéciale qui s’est soudainement arrêté. c’est donc avec son ami Maxime qu’elle lance une enquête pour découvrir ce qu’il est devenu.
si cette amitié perdue est le fil rouge de l’histoire, il n’en reste pas moins que l’autrice aborde de nombreux autres sujets au cours de cette « enquête », comme celui de la dépression, des rencontres amoureuses, de la sexualité, de la crise existentielle, de deuil ou encore d’alcoolisme.
j’avoue avoir coller pas mal de post-it tellement certaines citations m’ont touché. tout comme j’ai pas mal gloussé pendant cette lecture, grâce notamment aux notes de bas de page hilarantes, qui permettaient d’ailleurs de casser le 4ème mur.
une excellente lecture, qui m’a surprise plus d’une fois !
Auditrice des gens qui doutent je pense que j'avais des attentes quant à des sujets où une manière de les aborder > attentes que j'ai construit toute seule dans ma tête on est bien d'accord (d'ailleurs mes commentaires Goodreads me sont principalement adressés pour combler ma mémoire catastrophique donc bon, lisez le pour votre divertissement)
Je pense que ce qui m'a le plus perturbée est de ne pas comprendre si le "je" était fictif ou non (surtout quand le 4e mur est brisé). Je me suis également rendue compte en cours de lecture que la trame principale était ce qui m'intéressait le moins dans ce roman. Je voulais en savoir plus sur Solène et le rapport du "je" à la vie/mort (inattendu de ma part je sais). Les références et les notes en bas de page m'ont beaucoup fait sourire mais m'ont aussi fait sortir de ma lecture. Pour autant contente de l'avoir lu, et je lirai le prochain si il y en a un :))