La trajectoire d'une famille algérienne. Enfin, la famille d'Ahmed vit dans un logement digne, propre, confortable. Le père voit son nom sur une boîte aux lettres, et n'en revient pas. Lui qui a imposé aux siens l'exil et la boue, les bidonvilles et la cité de transit peut être fier de ce qu'il a accompli. Il a réussi. Alors qu'à l'usine Ahmed travaille pour compléter la paie de son père, les années 1970 démarrent en fanfare. Les cheveux longs, les virées en boîte, le rock venu d'Amérique font souffler un vent nouveau de liberté auquel le jeune homme est loin d'être insensible...
Ce livre fait partie de la sélection littérature française du .
"Les livres que je lis ont pensé à moi bien avant d'être écrits. J'étais dans leur cœur. C'est pour la poignée de main : quand je les ouvre, leur main ferme se serre dans la mienne, fraternellement."
Par où commencer quand on ne sait pas quoi en penser ? Comment structurer son propos quand on a ni aimé ni détesté ? La tâche s'annonce ardue. Mais on va essayer.
Il s'agit là d'un petit roman de 112 pages avec pour thème principal la guerre d'Algérie. L'exile, l'intégration, les racines, la culture y sont également abordé.
C'est un sujet qui m'a beaucoup intéressé. La guerre d'Algérie est un sujet qu'on ne retrouve pas facilement dans la littérature, il faut chercher, creuser et guetter LE livre.
La plume est douce et délicate. Ce regard franc et authentique m'a ému. Les pensées et divers sentiments sont analysés et approfondis. Ça m'a interrogé.
Les "personnages" sont plus vrais que nature plutôt autobiographiques que fictifs. Ils sont émouvants et courageux. La famille est leur force. Tous leurs espoirs reposent sur leurs enfants, une meilleure vie pour eux.
Mais... j'ai eu du mal à m'immerger dans l'histoire. C'était trop rapide, pas assez. C'était comme regarder chez les gens par la fenêtre, en passant dans la rue. J'étais comme un cheveux sur la soupe.
Et c'est dommage parce qu'il n'y avait que 100 pages. Le temps que je m'y mette c'était terminé. D'ailleurs, pardonnez-moi mais 6.50€ les 100 pages, pour quelques passage de vie, c'est un peu abusé.
En clair, je suis un peu mitigée. J'ai l'impression d'être passé à côté, c'était prometteur, ça aurait pu me plaire. Mais c'était pas assez, trop de moments survolés par-ci par-là. J'ai pas eu le temps de m'accrocher à cette histoire qui aurait pu me bouleverser...
Je l'ai terminé depuis mais j'ai complètement zappé de le noter. Comment dire. Ça aurait pu être un super livre hyper intéressant mettant la lumière sur certaines choses peu connues, malheureusement on réalise CONSTAMMENT que c'est un homme qui l'écrit. Des visions du corps de la femme à la limite de l'orientalisme (bizarre pour un homme maghrébin ¿), des passages inutiles (comme celui où il dit garder les petites culottes de ses amantes), et plus encore. On aurait pu ne rien dire, prendre en considération le fait que c'est un ancien livre, qu'il révèle quand même certaines situations et combats, mais non, le livre a bien vu le jour en 2023. Bref, joli récit (en somme) teinté d'une bonne grosse dose de sexisme bien comme on aime. Je ne recommande clairement pas