Les crimes des animaux . Oubliez le gentil Flipper, voici les gangs de dauphins violeurs, les corneilles assassines, les batailles ritualisées chez les suricates et les mangoustes, l'armée professionnelle des termites, les conflits de succession meurtriers chez les crevettes pistolets. L'Homme n'a donc pas inventé la guerre. Elle se pratique chez un grand nombre d'espèces. Non seulement pour défendre son territoire mais aussi pour se reproduire ou empêcher l'ennemi de le faire, pour affaiblir un clan opposé, et parfois « seulement » pour le pouvoir. Des guerres civiles éclatent, des alliances de circonstance se forgent, des tyrans sont chassés. Des cycles sans fin de vendetta s'ouvrent. Et il y a des boucs émissaires jusque dans les poulaillers ! Heureusement, de nombreux animaux préfèrent la coopération, pas seulement les bonobos mais aussi les campagnols ou encore les chauves-souris qui pratiquent le don du sang ! Nourri d'exemples, ce livre érudit et accessible est une ode à la diversité du vivant.
Un court ouvrage traitant d'un sujet intéressant que l'auteur échoue à rendre captivant. En cause, une écriture sans vie, dénuée de passion, dans laquelle on ne décèle pas l'intérêt de Mr. Bollache pour l'éthologie non-humaine.
Les chapitres courts - trop courts, sans doute - ne font qu'effleurer la surface d'exemples nombreux sans jamais s'attarder sur les mécanismes en jeu.
Trop simple pour des initiés à cette branche de la biologie animale ; trop peu captivant pour un ouvrage de vulgarisation.