" J'ai vu ce qu'un journaliste ne pourra jamais voir et je vous dis ce qu'un politique ne pourra jamais dire.
Je pensais bien connaître le milieu politique. Puis je suis entré dans l'arène et j'ai été surpris chaque jour. Les pièges, les coups bas, les coups de théâtre, les faux-semblants, les faux amis, tous les arcanes de cet univers : les médias qui l'animent, le conditionnent, le détournent, le retournent ; les sondeurs qui le façonnent et les politiciens qui en vivent. Ces rouages bien huilés d'un milieu que j'ai dérangé.
Vous allez vivre à mes côtés cette campagne hors normes, belle, risquée, haletante, comme on ne vous l'a jamais montrée, et tout savoir de mes fiertés, de mes regrets, mes angoisses et mes plus belles rencontres.
Je vous livre ce que j'ai appris de notre pays, de notre peuple, ses fractures, ses espoirs, ses paradoxes et ses combats à venir, tout ce que cette élection va enfanter dans les mois, les années à venir. Vous l'aurez compris : je n'ai pas dit mon dernier mot. "
Profondément déçu — et le mot est faible — par l’élection présidentielle de 2022, il me paraissait indispensable de lire Je n’ai pas dit mon dernier mot, le dernier ouvrage du "Z". En tant qu’ancien militant actif de Génération Z, j’ai d’ailleurs été touché par l’hommage appuyé que rend ce livre à notre engagement.
Le problème, si l’on peut dire, c’est que j’ai tellement écouté Zemmour, suivi ses interventions, ses discours, sa campagne au jour le jour… que j’avais en réalité déjà lu ce livre, sans en tourner les pages. Mais cela a au moins eu le mérite de réveiller en moi la mémoire vibrante de cette campagne.
Dans les dernières pages, Zemmour compare son aventure à l’épopée napoléonienne. Et c’est vrai qu’en relisant ces lignes, je me suis surpris à me voir, moi aussi, comme un petit soldat de cette geste héroïque.
J’ai participé à la campagne d’Italie — ou plutôt, à notre propre version : le grand collage national des affiches Zemmour Président dès le lendemain des élections régionales de 2021. J’ai connu notre Austerlitz, en décembre de la même année, lorsque notre champion culminait à 17 % dans les sondages, accédant au premier tour avec une ferveur presque messianique. Puis vinrent les batailles d’Eylot et de Wagram, juste avant l’invasion de l’Ukraine. Malgré les vents contraires, Zemmour tenait encore, crédité d’un second tour : une victoire rude, mais victoire quand même.
Mais l’attaque russe fut notre Bérézina. La campagne d’Ukraine fut notre campagne de Russie. Et comme l’Empereur, nous avons vu fondre nos espoirs dans la neige de l’histoire.
M. Zemmour revient en force avec ce livre qui raconte sa campagne présidentielle, en toute franchise et intimité. Des moments qu'il partagent avec ses lecteurs, avec beaucoup d'émotions, mais aussi de pragmatisme, en analysant ses (soi-disant) erreurs, et le bashing dont il a pu être témoin de la part des médias, ainsi que les circonstances géopolitiques qui ont amenées cette élection présidentielle à être mise de côté, voire même oubliée parfois.
Toujours aussi instructif et constructif, je continuerai à supporter le Z, coûte que coûte, et ce malgré la violence de moins en moins cachée de la gauche .. Le peuple français se réveille enfin.
Politicians are thought of as people who will say or do anything to get elected or to gain power. A statesman is someone who does everything for the common good of the people he or she represents. To call a person a statesman is a mark of high regard for that person's integrity.