Après avoir fait tomber un des plus grands parrains de la mafia japonaise, l'ancien journaliste d'investigation Jake Adelstein s'est reconverti en détective privé, traquant les yakuzas devenus hommes d'affaires. Mais lorsqu'en 2011 la catastrophe de Fukushima s'abat sur le Japon, elle vient ébranler ses convictions les plus profondes : le mal est tombé là où il ne s'attendait pas et touche ses amis les plus proches. Le justicier est assailli de doutes : la vérité doit-elle être recherchée à tout prix ? Jake Adelstein va devoir décupler ses forces pour la révéler au grand jour.
Jake Adelstein has been an investigative journalist in Japan since 1993 and low-ranking Zen Buddhist priest since 2017--and is unlikely to ever achieve satori. That's okay. He's considered one of the foremost experts on organized crime in Japan and works as a writer and consultant in Japan, the United States and France. He is the author of Tokyo Vice: A Reporter on the Police Beat in Japan (Vintage) and has written two other books published by Marchialy in France.
𝗝’𝗔𝗜 𝗩𝗘𝗡𝗗𝗨 𝗠𝗢𝗡 𝗔̂𝗠𝗘 𝗘𝗡 𝗕𝗜𝗧𝗖𝗢𝗜𝗡𝗦 (I Sold My Soul For Bitcoins) 2019
J’avais déjà lu Tokyo Vice et Le dernier des Yakuzas avant ce livre.
Trop d’explications sont faites sur des choses déjà traitées dans Tokyo vice que l’on a logiquement lues si celui ci en est la suite.
A l’inverse de Tokyo vice, j’ai trouvé Tokyo détective très mal écrit. C’est supposé être un roman (si je ne me trompe pas) mais on dirait plutôt un compilé d’articles sur des sujets divers et variés (certes reliés par le sujet des yakuzas) et sans réel ordre chronologique. Aussi, j’ai mis un temps fou à terminer ce livre.
Le chapitre abordant Fukushima est très intéressant mais extrêmement répétitif, il a donc été pénible à lire.
J’aurai préféré lire plusieurs articles de Jake Adelstein traitant ces mêmes sujets dans un magazine (Tempura par exemple), plutôt que de voir tout mélangé dans un gros livre, ce qui ne fait pas de sens de mon point de vue.
Ce livre enchaine trop de passages intéressants et de passages moins intéressants. On passe souvent du coq à l'âne et on peut se perdre dans des explications trop détaillées dont je sais que mon cerveau n'en retiendra même pas la moitié. Moins bien que Tokyo Vice à mon avis et c'est dommage car on peut s'attendre à un livre du même genre...
Découvert lors de ma participation en tant que juré du prix du meilleur polar Point.
En lisant ce livre, j'ai eu l'impression de boire un thé avec Jake Adelstein et qu'il me racontait une tranche de sa vie, et je dois avouer que j'ai vraiment apprécié ce moment. Il est difficile de ne pas aimer cet homme humble qui expose de la même manière ses forces et ses faiblesses, ses victoires et ses défaites, ses vices, ses convictions, et tout ce qui a composé sa vie durant une décennie entière.
À ses côtés, j'en ai beaucoup appris sur la diligence raisonnable, les affaires de malversation et d'arnaques financières par des sociétés-écrans dirigées par des Yakuzas, mais j'ai aussi tremblé en le lisant alors qu'il mentionnait ses propres liens avec ces fameux Yakuzas... qu'il interrogeait souvent dans le cadre de ses enquêtes. Quel courage ou plutôt quelle témérité, mais je suis d'autant plus impressionnée de voir que malgré tout ceci, il reste simple, reconnaît ses erreurs et ne cherche pas à se positionner comme un héros invincible.
J'ai fini par être autant prise par ses récits à propos des Yakuzas, de Fukushima, que de ses propres histoires... et lorsque j'ai refermé ce livre, j'ai eu la vague impression de dire au revoir à un ami. Il m'a souvent faite rire, parfois trembler mais très certainement intéressée.
En résumé, c'était une lecture passionnante, une lecture que je ne qualifierai pas nécessairement de polar, mais une lecture dont je ressors enrichie. Et puisque je fais les choses dans le désordre, j'irai sans aucun doute me procurer Tokyo Vice pour retrouver Jake Adelstein et ses récits palpitants !
Découverte pour moi de Jake Adelstein, et même si je suppose que j'aurais mieux compris certains passages en lisant le tome précédent, j'ai passé un excellent moment.
Je comprends qu'on ait du mal à considérer cela comme un polar, puisque l'auteur raconte plusieurs affaires et histoires, il n'y a pas une seule intrigue ou enquête (à part le fil d'Ariane de Goto), mais j'ai apprécié cette plongée dans la société japonaise. Avec une plume entraînante et souvent drôle, l'auteur nous fait découvrir des facettes du Japon que trop de gens ne connaissent pas. Un pays étonnant où tous les extrêmes se côtoient : il y a peu d'agression dans la rue, de vol, oui, mais la corruption et la fraude fiscale sont monnaie courante. Il y a énormément de yakuzas, infiltrés dans toutes les strates et tous les corps de métier, mais il règne une drôle de forme d'honneur, des règles établies qui sont censées éviter les dommages collatéraux sur des innocents. Un pays connu pour sa droiture, son sens de la perfection, et qui héberge une des plus grandes entreprises corrompues, mafieuses et dangereuses.
J'ai dévoré ce livre, ça m'a passionnée et ça a une belle valeur documentaire, je recommande chaudement, à condition effectivement de ne pas s'attendre à un polar classique. C'est du documentaire noir, qui se rapprocherait finalement plus d'un true-crime, avec des chapitres sur différents sujets. Parfois un peu brouillon, il est vrai, mais ça se lit tellement vite que ça se pardonne.
Je n’ai ni lu, ni vu Tokyo Vice, bien que prévu l’un ou l’autre depuis longtemps et même si je pense que c’est un plus de l’avoir fait, cela ne m’a pas vraiment manqué. J’ai bien apprécié cette enquête-roman-reportage sur l’emprise des yakusas, au sein de la société japonaise, sur lesquels circulent toutes sortes de racontars, voire de légendes !
Après avoir été reporter pendant des années et avoir fait tomber un gros bonnet de la pègre, Jake Adelstein est devenu détective en “diligence raisonnable” pour des sociétés qui envisagent de se lier ou d’investir avec des sociétés japonaises. Avec son travail précédent comme bagage et son “carnet” de relations, il est bien placé pour pouvoir déterminer la probité des sociétés visées !
Même si ce n’est pas un secteur qui m’intéresse grandement, du moins j’y suis assez hermétique car sachant que l’argent appelle l’argent et le pouvoir, il est évident que la grosse majorité de ce milieu d’affaires “pue” ; il a su m’accrocher car il présente le déroulement et le résultat de ses enquêtes comme un feuilleton et c’est plaisant et facile à comprendre !
J’ai été beaucoup plus effarée par le fait d'avoir la confirmation que les yakusas sont intégrés depuis très longtemps dans la gestion du domaine nucléaire et plus particulièrement de la centrale de Fukushima avant et après le tsunami meurtrier ! Et savoir que rien n’est réglé, n’aide pas à me rassurer ni à cesser de me demander pourquoi la société japonaise ne réagit pas vraiment face à ces situations qu’elle connaît obligatoirement et qui met en danger l’ensemble de la population, locale et mondiale ! Mais un sou, c’est un sou, reporté au million ou au milliard c’est encore mieux !
L’épisode JO ne fut pas une surprise, des “rumeurs” de corruption ressortent régulièrement, alors pourquoi penser qu’au Japon les choses auraient été différents, le milieu des yakusas étant quand même haut placé dans la hiérarchie du crime international !
Rédigé comme un véritable thriller j’ai été peu gênée par les patronymes mais plus par ses problèmes personnels sur lesquels il s’est appesanti et c’est surtout à ce moment que je me suis dit que la lecture de Tokyo Vice m’a fait défaut afin de trouver un intérêt à cette période de sa vie, dans ce récit ! J’y ai un peu perdu le rythme de mon intérêt et la lecture sensible et parfois humoristique de Benjamin Jungers a fait que j’ai continué à écouter sans souci. Il sait donner de l’importance et de la force là où elle semble nécessaire pour la bonne compréhension de cette société aux antipodes de notre monde occidental.
Même s’il semble que l’influence et la présence des yakusas soient en baisse sur le territoire national, en est-il de même là où des antennes se sont développées dans le monde entier ? Il y aura toujours des personnes avides et sans scrupules et d’autres, moins nombreuses, telles Jake Adelstein, pour démasquer et dénoncer ces pratiques "nuisibles” !
Tokyo Noir Two years ago, I watched & read Tokyo Vice by Jake Adelstein & I did a Q&A with him & became internet friends. It’s hard to believe that I did one of my early Q&As with him nearly two years ago in July. We spoke about Tokyo Vice both the book & the show, his favorite places in Japan & the sequel Tokyo Noir. Tokyo Noir takes place right after the events of Tokyo Vice. Jake has turned from reporter to private eye and does due diligence work. Jake has gotten his enemy Goto Tadamasa banished from the yakuza. He doesn’t have to worry about this enemy for now. Hardship is about to hit Jake like a bus when he realizes he does have one enemy to fight, himself.
Writing, Favorite Line & Better Sequel Than The First Book Everyone says that the first installment, whether it’s a book or a movie, is often always better than the second or umpteenth sequels afterword. Though there are a small number of times where the sequel is either just as good or better than the first part. In this case, Tokyo Noir was better than Tokyo Vice. It was interesting reading about TEPCO (Tokyo Electric Power Company) & the Fukishima Meltdown. We also read about the Olympic committee having yakuza ties. I had to pray several rosaries to get through this book, I was crying at certain points reading about Jakes personal life going downhill with liver cancer & other choices that he made that weren’t good & the death of his friend Micheil. Also Saigo was back a few times and there was one part he gave Jake great advice that made me think, “Never did I feel as though I would hear him give profound advice.” It wasn’t all sad though. I thought it humorous that Jake didn’t know what BFF meant and Beni had to explain it to him, and Michiel told him he was silly lol! My favorite line in Tokyo Noir is this If you don’t really want to know the answer, don’t ask the question. Many people think they want the truth, or ought to know the truth, but when you tell it to them, they act as though you’ve personally assaulted them. I can relate to this quote because I feel as though I have to discern when to say the truth and when to remain silent.
Overall Theres a lot I could say in this review, but I would end up spoiling the entire book. If you read & enjoyed Tokyo Vice & The Last Yakuza you are definitely going to enjoy reading Tokyo Noir. If you are empathetic like I am, you or someone you know suffered having cancer and lived or died (as majority of us have) then you are going to shed tears. Tokyo Noir will be available in the US on October 1st, its available in Australia today & July 18th in the UK. Thank you, Jake, for writing this long awaited sequel and getting personal in it. I wish the best for you.
Dans ce livre, Jake Adelstein explicite sa reconversion en détective privé spécialisé dans la diligence raisonnable (enquêtes sur la réputation des entreprises demandées par des futurs collaborateurs des dites entreprises, en gros). Il revient également sur les impacts de la catastrophe de Fukushima sur la vie des Japonais mais aussi sur les innombrables malversations et malfaçons que l'on retrouve dans l'industrie nucléaire japonaise. Une sorte de "mafia nucléaire". Le reste du livre concerne sa vie à l'orée des années 2020.
J'ai clairement été moins emballée que pour Tokyo Vice, j'ai eu du mal à m'y mettre. Certains passages sont très instructifs comme celui sur Fukushima ou le bouddhisme zen mais je ne suis pas sûre que cela méritait de rédiger un livre.
Sceptique sur ce livre. Je l'ai lu car j'avais beaucoup apprécié la série Tokyo Vice mais à vrai dire je n'y ai pas trouvé une suite comme indiqué sur la couverture... Donc déçue dans l'ensemble. Il s'agit plus d'un journal de bord que d'un récit (même autobiographique) je ne m'y attendais pas. Je traverse une panne sèche de lecture depuis plusieurs mois et je ne peux malheureusement pas dire que ce livre m'a aidée à en sortir.
Au secours j'ai détesté ce livre. Le style ça va pas du tout, il a même utilisé le mot Banzaï ???? Ça m'a énervé, j'ai pas du tout aimé sa manière de parler des femmes, et puis on en parle du fait que c'est pas du tout un polar ?? Grrrr