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Il faut laisser les cactus dans le placard

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A la mort de leur père, un homme taciturne et froid, Marie, Anne et Lise, trois soeurs aux personnalités bien différentes, tentent de démêler les fils de la troublante vie cachée de cet homme. Elles doivent alors repenser leur vie, leur relation, libres enfin de choisir et d'être ce qu'elles veulent vraiment. Premier roman.

400 pages, Paperback

First published October 6, 2010

32 people want to read

About the author

Françoise Kerymer

6 books2 followers

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Community Reviews

5 stars
12 (20%)
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16 (27%)
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19 (32%)
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7 (12%)
1 star
4 (6%)
Displaying 1 - 10 of 10 reviews
Profile Image for Julay .
464 reviews1 follower
June 3, 2023
L'idée de départ était bonne, et l'intrigue aurait pu être sympa si le style n'avait pas été aussi déplorable. J'ai sincèrement eu l'impression de lire une histoire écrite par un enfant de 10 ans : aucune recherche dans le vocabulaire et la construction des phrases, un récit qui se veut poétique mais ponctué de "Du coup", "en fait" et autres, et une grosse lacune dans la construction des personnages.
Je ne comprends pas non plus la rédaction du récit à la première personne sous un triple point de vue (Marie, Anne, Lise) alors qu'il aurait été bien plus simple de rédiger l'intégralité du récit à la troisième personne. Il faut des personnages distincts, clairement établis dans leur personnalité et leur caractère, pour écrire trois points de vue différents à la première personne sans embrouiller le lecteur. Ici c'est raté, les protagonistes manquaient tellement de relief que je devais sans cesse feuilleter au début du chapitre pour me souvenir de laquelle des sœurs je lisais le point de vue.

Les personnages sont tous plus faibles et toxiques les uns que les autres, à tel point qu'il est absolument impossible de ressentir pour eux la moindre affection. Mention spéciale à Anne qui est sans doute la personne la plus horrible qu'il m'ait été donné de rencontrer dans un livre. Alors que sa petite sœur, dépressive, fuit son mari violent et qui la bat, pour aller se réfugier chez Anne, Anne ne trouve rien de mieux à faire que de l'appeler pour l'informer que Lise est chez elle. ET ELLE L'APPELLE UNE DEUXIÈME FOIS POUR LUI DEMANDER S'IL PEUT PAS VENIR LA CHERCHER PARCE QU'ELLE EN A MARRE DE L'AVOIR A LA MAISON !

Bon, Lise n'est pas toute rose non plus, parce qu'apparemment elle laissait son fils tirer sur ses cigarettes à 8 ans, et lui faisait du chocolat chaud au rhum donc bon, paye ton éducation...

Marie, qui semblait au début être la seule à tenir la route, est en fait une geignarde incapable de se réjouir du bonheur des autres. Elle passe pour la femme forte du récit, mais s'effondre complètement quand son mari part passer trois semaines en Grèce pour se ressourcer, disant elle même qu'elle devient "handicapée et inutile" sans lui. Quant à son mari, il trouve toutes les femmes hystériques, y compris sa femme et ses deux filles. Youpi.

Ne lisez pas ça, c'est vraiment un torchon. J'ai du mal à comprendre que ça ait pu être publié. Je mets deux étoiles uniquement parce que l'histoire en elle-même partait d'une bonne idée.
Profile Image for Thibaud.
15 reviews
June 6, 2023
Trouvé dans une boîte à livres au détour d'une balade bruxelloise, ce roman chorale nous plonge dans une histoire d'héritage. Les 3 sœurs nous accompagnent tout au long de notre lecture, de découvertes en découvertes. Lecture sympathique mais pas indispensable.
Profile Image for Ingrid Fasquelle.
917 reviews34 followers
February 26, 2013
Il faut laisser les Cactus dans le Placard... Un curieux titre qui n'est pas sans évoquer la célèbre trilogie de Katherine Pancol ! Heureusement pour nous, Françoise Kerymer a davantage de talent que sa consoeur et elle le prouve en signant une saga familiale vive aux multiples rebondissements.

Il m'a coûté, pourtant, de prendre la décision de lire ce roman ! Il faut dire que, d'entrée de jeu, Charles Vautrin décède dans l'indifférence totale de ces trois filles. L'ambiance pesante et morose de ce début n'avait rien de bien engageant ! Je craignais qu'il ne s'agisse d'un roman mélancolique, sombre, larmoyant. Mais j'ai donné sa chance à l'auteure et je n'ai pas eu à le regretter ! Il m'a rarement été donné de lire un roman aussi captivant !

Il faut dire que Françoise Kerymer s'y entend pour ravir dès les premières pages, l'attention de son lecteur ! Elle a su tirer le meilleur de ces personnages et pimenter judicieusement son roman de magnifiques paysages et divines descriptions : Paris, ville lumière, où tout est beauté, culture et plaisirs, la Bretagne sauvage, qui ébouriffe et décoiffe, et la Méditerranée où la douceur de vivre et le soleil apaisent et invitent à se ressourcer... Ce n'est pas seulement une histoire de famille compliquée, un passé torturé que l'auteure donne à lire, mais c'est aussi (et surtout) un parcours initiatique, une quête de soi qui s'accompagne d'indispensables voyages au cours desquels chacune des trois filles Vautrin pourra trouver son point d'ancrage et d'équilibre. L'atmosphère et la description des lieux prennent alors une importance capitale, presque thérapeutique, tout en procurant au lecteur une pause nécessaire permettant de "digérer" les nombreux rebondissements et révélations.

"C'est chez moi ici, depuis le temps. J'ai trouvé mon équilibre, sans l'aide de personne. Ici, tout se crée et se recrée en permanence, l'air, l'eau, la terre, tout vit à l'unisson et se combine en d'innombrables harmonies. Nulle part ailleurs, je n'ai senti une telle dimension du possible."

Sous des airs de saga familiale faussement basique, l'histoire est cependant plus subtile et plus complexe qu'il n'y paraît. Avec une grande finesse psychologique et sans jamais rebuter le lecteur, Françoise Kerymer aborde des thèmes presque philosophiques, comme l'amour, le bonheur ou la vérité. Son écriture, simple, accessible, ainsi que la valeur universelle des messages qu'elle véhicule invitent à une réflexion quasi-philosophique.

"L'amour ne se mérite pas, il est ou il n'est pas !"

Voilà une des phrases, sensible, juste, qui pourrait trouver écho en chacun de nous ! Françoise Kerymer écrit avec son coeur. Elle raconte la vie dans ce qu'elle a de plus complexe, de plus fragile, mais aussi de plus beau ! C'est précisément ce qui fait la force de son roman, ce qui rend ses personnages si vrais et si attachants ! Sans jamais faire de morale ni être péremptoire, elle pousse le lecteur à s'interroger, à comparer sa vie personnelle à celle des trois filles Vautrin. Une façon efficace de provoquer l'empathie et de susciter l'intérêt ! Le lecteur intrigué n'aura alors de cesse de tourner toujours plus de pages ! Frénétiquement, comme saisi d'une boulimie de lecture, il lit et espère voir se démêler l'écheveau compliqué de cette histoire familiale. Il espère comprendre comment et en quoi l'attitude froide et distante d'un père a pu infléchir le destin de ces trois filles. C'est passionnant !

"Laissons dormir l'Histoire dans la mémoire des défunts."

Mais faut-il pour autant toujours fouiller le passé pour découvrir toute la vérité ? N'y-a-t-il pas des secrets qui méritent de rester à jamais enfouis ? Ne dit-on pas qu'il faut laisser les cactus dans le placard ? C'est là tout le propos du roman de Françoise Kerymer... Un roman choral captivant, bouleversant, qui n'en finit pas de rebondir et d'étourdir le lecteur ! Un excellent moment de lecture !
Profile Image for Monique.
27 reviews10 followers
July 7, 2015
Structure: Deux parties (I: La découverte; II: L'exploration.), précédées d'un chapitre initial sans identification de prénom, mais écrit par Marie: "Paris, septembre". Ensuite, alternance des récits des trois sœurs dont le père vient de mourir: Marie, l'aînée, Anne la cadette et Lise, la benjamine. Chapitres non numérotés, portant comme titre le prénom de le narratrice. Se termine par un épilogue, écrit par Sarah, fille de Marie.

Anne est libraire: nombreuses références littéraires. Anne est sculpteur et vit en Bretagne. Lise est en clinique à St-Laurent-du Var, en Provence, à la suite d'une tentative de suicide.

Justification du titre: p. 71, Lise: "Je m'étais dit: il faut laisser les cactus dans le placard, pas la peine de remuer tout ce qui fait mal, à quoi bon." + "
Profile Image for Le carnet de Calli.
80 reviews11 followers
January 14, 2024
Le livre commence quand le père des 3 sœurs décède et qu’elles doivent aller à l’enterrement et voir le notaire.
La, elles vont découvrir un homme qui est avec eux a la lecture. Et elles cherchent à comprendre qui cela peut bien être.

Chacune va réagir différemment à cette situation. Et elles vont découvrir ce que cela implique dans leur vie actuelle.

Les chapitres parlent à tour de rôle de Marie, Anne et Lise, on y découvre leur situation, réflexions, envies, etc.

J’ai aimé cette lecture et découvrir l’histoire de cette famille et voir comment les liens se resserrent entre les 3 sœurs suite au décès de leur père.

La fin, je ne m’y attendais pas du tout, ça m’a un peu surprise sur le coup et au final ça clos bien l’histoire même si c’est un peu triste.

Une bonne lecture, j’ai passé un bon moment.
58 reviews1 follower
March 13, 2020
Lecture agréable, et c’était bien écrit.
Profile Image for Fatiha Harouni .
7 reviews
May 8, 2023
Histoire bien pensée, De très belles citations quoique sa lecture est plutôt lente avec plein de détails et on sent la répétition.
Ceci dit, j’ai passé d’agréables moments en le lisant !
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Karine SIMON.
676 reviews
March 4, 2013
Ce livre était depuis plusieurs années dans ma PAL, mais quand ma copine blogueuse Ingrid, d’Histoire du soir, a commencé à le lire, j’ai eu envie de le découvrir moi aussi.

Ce livre commence au décès du père de nos trois personnages principaux, à savoir Marie, Anne et Louise, trois sœurs, qui avaient complètement coupé toute relation avec ce dernier. Elles vont réagir chacune à leur manière à cet événement.
« C'est incroyable ce qu'une présence, même absente, peut peser lourd. »

Elles découvrent avec stupéfaction que leur père froid et autoritaire, menait apparemment une double vie. De nombreuses questions vont ainsi être soulevées surtout par Marie l’ainée. Les relations entre les trois sœurs sont également assez difficiles, notamment à cause de nombreux non-dits. Je ne désire pas trop en dire, sous peine de gâcher la lecture de ce roman. Elles sont toutes les trois fragiles à leur manière, et vivent chacune de façons totalement différentes. Marie vit en région Parisienne, avec son mari, un pianiste de renommée mondiale. Anne, la cadette, est une artiste, sculpteur, qui vit en Bretagne dans une maison isolée. Et Lise, la plus jeune, vit dans le sud de la France, seule avec son mari garagiste, depuis que son fils vole de ses propres ailes.

La construction de ce livre s’articule autour d’une alternance de chapitres, ou l’on change à chaque fois de protagoniste. Il s’agit donc d’un roman à plusieurs voix. Les paragraphes sont courts, il y a de nombreux dialogues. L’écriture est fluide et très rythmée.
Les descriptions de paysages de Landes Bretonnes sont sublimes.
« C'est chez moi ici, depuis le temps. J'ai trouvé mon équilibre, sans l'aide de personne. Ici, tout se crée et se recrée en permanence, l'air, l'eau, la terre, tout vit à l'unisson et se combine en d'innombrables harmonies. Nulle part ailleurs, je n'ai senti une telle dimension du possible. »

Mon personnage préféré est celui de Lise, la plus fragile, au début du roman, on la sent prête à lâcher prise, prête à renoncer, et à commettre l’irréparable. Puis, peu à peu, elle va se remettre en question, et reprendre étape par étape goût à la vie.
« Je suis la fille de ma mère, la femme de mon mari, et la mère de mon fils.
Et à part ça, je suis qui? »


Françoise Keryner, nous livre ici, un véritable questionnement sur les relations familiales, sur les secrets, et les non-dits, et les réactions enchainent qui en découlent, mais toute vérité est-elle bonne à dire ????

Ce livre a été publié aux Editions Pocket en 2012.
Profile Image for Pauline.
12 reviews
August 4, 2016
Histoire bien dans son ensemble, même si certains passages pourraient être un peu plus développés. La fin est assez déconcertante, et on s'arrête sur un sentiment de fin bâclée.
Displaying 1 - 10 of 10 reviews

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