Figurec

by Fabrice Caro

«Une femme se retourne et nous fait signe de nous taire, une femme un peu moche et pas du tout dans le chagrin. Ça devient vraiment n’importe quoi ces enterrements.»

À force de courir les funérailles, le narrateur est devenu un expert en la matière. Mais à bien regarder l’assistance, il semblerait qu’il ne soit pas le seul…

Un premier roman qui révèle l’univers déjanté de Fabrice Caro, dans la lignée de sa bande dessinée Zaï zaï zaï zaï.

Genres: Fiction, France, Roman, Humor

272 pages, Mass Market Paperback

First published February 23, 2006

About the author

Fabcaro, pseudonyme de Fabrice Caro, est né à Montpellier en 1973. Suite à des études scientifiques, il se dirige d'abord vers le professorat puis entreprend une carrière de dessinateur/scénariste à partir de 1996 en travaillant pour diverses revues de bandes dessinés (notamment FLBLB en 2003-2004, Psikopat, Jade entre 2006 et 2013, Tchô !, L'Écho des savanes, Zoo, CQFD...), la presse et l'illustration de livres. À partir de 2005, il participe au travail de différents collectifs, en particulier ceux de 6 Pieds sous terre et La Cafetière. Il écrit en 2006 Figurec, qui fait l'objet d'une adaptation en bande par Christian De Metter l'année suivante1,2.

Le succès arrive en 2015 avec Zaï zaï zaï zaï, bande dessinée qui, d'après Télérama, réussit à doser « critique sociale et éclats de rire »3. En 2018 paraît une autre œuvre mélangeant humour absurde et satire sociale : Moins qu'hier (plus que demain) ; elle reçoit un accueil critique favorable.

En parallèle de sa carrière dans la bande dessinée, Fabcaro est également musicien, auteur-compositeur et chanteur. Il est à l'origine en 1994 du groupe de rock Hari Om et réalise en 1999 un album en solo Les Amants de la rue Sinistrose1puis en 2014 Shhherpa.

Reviews

[Fanja Evers · Rating 2 out of 5]

(soupir)... J'ai failli mettre 3 parce que Fabcaro mais non, non, c'est 2,5 tout au plus. Un excellent postulat de départ, Figurec, c'est un sacré concept vertigineux si on s'y penche de près, c'est vraiment bien trouvé j'ai vraiment trouvé l'idée amusante, originale, et même inquiétante par moment (paranoïa, bonjour) mais le traitement du sujet a un peu traîné en longueur, sans véritable saveur au final malgré une écriture tout à fait louable (mais sans plus, rien qui le démarque vraiment - assez classique dans le genre contemporain catégorie divertissant, léger, humour - sur ce point d'ailleurs, on verse plus dans la tragédie, le clown triste, que l'humour décapant et absurde des BD). Non décidément, je préfère l'auteur en BD.

[Benoît · Rating 4 out of 5]

Une lecture légère d’une histoire originale et bien ficelée.
Attention à la paranoïa en fermant ce livre :)

[Simon · Rating 4 out of 5]

Bonne petite poilade qui se lit rapidement, à part la fin qui m'a un peu déçu

[Gourgandise · Rating 5 out of 5]

J'ai découvert Fabrice Caro via ses BD très récemment. L'absurdité de "Et si l'amour c'était aimer" - qui m'a fait littéralement pleurer de rire - m'a fait acheter la panoplie complète de l'auteur. Après les BD je me suis donc lancée dans ce premier roman.

J'ai adoré. Déjà, l'idée est géniale, mais en plus le style d'écriture était + qu'à mon goût (chose rare). Ça m'a fait pensé au génie de style de Beigbeder par moment, même si ça reste différent.

Une de mes préférée:
"Le garçon vient prendre la commande du dessert. Nous avons le choix entre une mousse au chocolat."

Je me lance donc avec délectation dans "Le Discours", même si j'ai un peu envie d'en garder sous le bras sinon je vais être en manque rapidement. Je vois que celui-ci est de 2018, j'espère qu'il continuera à écrire parce que c'est right down my alley comme on dit de ce côté du monde.

[Anthelia Amazes · Rating 3 out of 5]

Après un énorme coup de foudre pour «Broadway» j’ai décidé de lire tous les romans de Fabrice Caro … le problème c’est qu’il vaut toujours mieux lire un auteur de façon chronologique, sinon on risque d’avoir commencé par son livre le plus abouti et se trouver un peu deçu à la lecture des précédents… c’est un peu ce qu’il m’arrive pour «Figurec».
On peut également lui reprocher de s’être beaucoup (trop) inspiré de Fight Club … la haute portée politique en moins.
J’ai quand même bien ri …
Et la structure du roman est vraiment originale avec ces passages d’un chapitre à l’autre merveilleusement loufoques.

“ Le garçon vient prendre la commande du dessert. Nous avons le choix entre une mousse au chocolat.”

“ La rue est exceptionnellement vivante pour un lendemain de fête - à moins que ce ne soit moi qui sois exceptionnellement mort.”

[Manon · Rating 4 out of 5]

Quel plaisir de retrouver Fabrice Caro, et son humour toujours cinglant, auquel je suis si sensible! J’ai beaucoup aimé ce livre (même si, un peu en-dessous du Discours à mon humble avis), cette histoire complètement surréaliste et rocambolesque, à laquelle j’ai trouvé un petit air du Truman Show (ce qui n’était pas pour me déplaire!)

[Etienne · Rating 5 out of 5]

Excellent roman! Je m’attendais plutôt à une curiosité, mais j’ai été agréablement surpris par la qualité du roman. Une belle plume, un ton qui passe du drame à l’humour, sans en faire trop, une belle fluidité également. C’est cependant la qualité de la narration que j’ai le plus adoré. On passe par une anecdote, la firme de figurant pour la vraie vie, pour nous lancer dans une mise en abime, dans laquelle la réalité et la fiction se mélange, donnant au roman des airs de psychose, la folie n’étant jamais bien loin. Un roman avec plus de profondeur que ce qu’il laisse croire au premier regard. J’ai adoré!

[Monomkov · Rating 3 out of 5]

Le bandeau "par l'auteur de Zaï Zaï Zaï Zaï" est un peu trompeur. En effet, l'absurdité de ses BD est nettement moins marquée malgré une idée de départ assez décalée. Un livre qui se lit très vite du fait du chapitrage court et finalement un assez bon moment en sa compagnie.

[lo reine · Rating 3 out of 5]

plus proche du 2,5 j’ai pas autant aimé que Le discours, le rythme était plus mou

[Sohan Pague · Rating 5 out of 5]

Génial !!!

[Lea Meuleman · Rating 4 out of 5]

Lecture légère, amusante à lire. Il m’a rendu parano pendant quelques jours vis à vis des francs-maçon.nes (iels sont partout).

[Artsalnov · Rating 5 out of 5]

Сию книженцию мне подарили на Новый год и, учитывая специфические вкусы дарящего, я ничего хорошего не ждал.
А тут прям очень даже, мягко говоря, удивило и затянуло.
Что-то невыразимо грустное и в то же время с хорошим юморком. Такое шизофреническое (см.бойцовский клуб), смешанное с Максом Фраем (по ощущениям), в оболочке фильма "Меняющие реальность" (2011).

[Lusionnelle · Rating 2 out of 5]

L'idée de base est excellente, mais elle ne tient guère ses 220 pages (en grand format, NRF).

En nouvelle, sans cet énorme ventre mou qui finit par épuiser la dernière parcelle de curiosité, cela aurait pu faire mouche. Mais arrivée à la fin, sans montée en puissance, en tension, la révélation finale fait un plat.

Dans son squelette, c'est un déroulement qui fait penser aux retournements déjà vus quand on lit de la SF (dans des nouvelles ; par ex d'auteurs comme Philip K. Dick qui traite et se joue beaucoup de la réalité). Mais ça ne serait pas si grave avec un bon rythme, à défaut d'un contenu plus percutant.

Or, ici, on sent l'étirement, le bourrage inutile quand il n'y a, finalement, pas assez de matière derrière. Du coup, malgré la très bonne idée de départ, sans timing, cela ne fonctionne pas aussi bien.

Le personnage, archétype de l'homme médiocre, qui a un sacré problème avec les femmes, a certes un intérêt dans son quelconque pour la fin du récit.

Mais là encore, cela manque de mordant. Il n'y a pas l'humour des BD de FabCaro ni leur efficacité, malgré un ton résolument léger, dérisoire. C'est mou, trop terne, pas aussi absurde.

En terme de plume, on n'est pas sur un texte très abouti non plus.

Mais il me semble qu'il s'agit de son premier roman. Sans être mauvais, il a un peu de mal à décoller, et je n'ai pas réussi à me prendre au jeu. Je tenterai Le discours à l'occasion qui est, paraît-il, bien meilleur.

[Sophie Torris · Rating 4 out of 5]

Divertissant comme tout! J'ai ri... jaune évidemment, car le narrateur, un raté, sans vie conjugale ni sociale, sans boulot (il est auteur dramatique, mais son drame, c'est surtout de n'avoir aucune inspiration) et vivant aux crochets de ses parents, trompe son ennui en s'improvisant critique d'enterrements comme on pourrait l'être au guide Michelin. Il y croise plusieurs fois un homme qui se fourvoie en pensant qu'il est lui aussi employé chez Figurec, une firme qui emploie des figurants qui clandestinement viennent combler les besoins d'éventuels clients: augmenter le nombre de clients dans un supermarché, d'invités dans un enterrement, etc. Le secret éventé, notre narrateur va devenir lui-même client à crédit pour combler ses vides. Une histoire d'arroseur arrosé mais je n'en dirai pas plus! Si l'intrigue est délicieusement absurde, elle nous renvoie quand même au monde capitaliste et surfait dans lequel on vit! Sans verser dans la schizophrénie, on peut se demander ce qui est encore authentique autour de nous!

[Emma Rbd · Rating 2 out of 5]

Parce que ça n’a pas été une partie de plaisir. (Loin de moi l’envie de critiquer l’auteur en lui même, ça n’est que pur ressenti).
Ce roman a fait ressortir mes pires démons : le sentiment de solitude, la peur qu’il n’y ai personne à mon anniversaire / mariage / enterrement ; celui de se sentir fou ; celui de ne pas savoir où on est, de ne plus reconnaître ce qui nous entoure…

De plus, j’ai trouvé la fin un peu « précipitée », un peu bâclée peut-être. On n’y comprend plus grand chose.

Je suis soulagée d’être arrivée au bout de ce bouquin, il me tarde d’en commencer un plus joyeux.

Passage marquant :
« Ceux qui se taisent sont ceux qui agissent. Il faut toujours se méfier des gens qui ne se plaignent pas. » -p131

[Ariane · Rating 4 out of 5]

L’idée du livre est très originale et très bien pensée. Elle donne au lecteur de quoi réfléchir (et si vraiment…?). Par sa banalité, le personnage principal a quelque chose d’attachant. Sa vie, sans amis (si l’on ne considère pas Julien), sans copine, sans emploi, et avec une famille qui ne le comprend pas plonge également le lecteur dans un état de malaise. Sentiment qui empire lors de la découverte de Figurec. Le personnage découvre alors progressivement que toute sa vie est construite sur un mensonge… Et commence à ne plus pouvoir distinguer le réel de la fiction.
Fabcaro introduit également des touches d’humour très bien vues, dans lesquelles je me suis reconnue de nombreuses fois.

[Marellium · Rating 4 out of 5]

J'avais peur, après avoir enchaîné l'année dernière Le Discours, Broadway et Samouraï, d'avoir fait le tour du style de Fabrice Caro et de son propos. Non seulement ce n'est pas le cas, mais je me félicite d'avoir laissé un peu moins d'un an s'écouler entre ceux-là et Figurec : j'ai renoué immédiatement avec ce que j'aime chez Caro, tout en tombant sur un livre au tournant qui m'a complètement prise au dépourvu.

Figurec est clairement mon Fabrice Caro préféré, alors même que je ne pensais pas voir le Discours être détrôné de sitôt. Seul point noir : l'un des derniers chapitres qui propose une nouvelle pirouette dont je n'arrive pas à comprendre l'utilité, je m'en serais bien passée

[Leather · Rating 5 out of 5]

J'ai découvert assez récemment l'auteur avec son formidable "Samouraï" mais je ne suis pas allé au bout de ses deux autres romans, avec lesquels je n'ai pas accroché.
Figurec est son premier livre, et c'est un pur chef d'oeuvre d'humour et de paranoïa.
C'est très drôle, avec un humour noir, un peu désespéré. Et il y a du fond, un fond abyssal même.
Très chaudement recommandé, en particulier aux amateurs des livres de Laurent Graff.

[Robert Mudas · Rating 2 out of 5]

Premier roman de Fabcaro, le célebre auteur de BD absurde.
A mes yeux, le livre n'est pas réussi. L'idée est vraiment intéressante et drôle, mais en réalité, il est beaucoup plus agréable à raconter qu'à lire. Rien dans le style ne permet d'y accrocher vraiment.

"Le discours" est bien meilleur, je le conseille davantage.

[Xav Lector · Rating 3 out of 5]

Bon, il faut le dire, l'intuition et le début de ce bouquin sont géniaux. Avec un personnage un interlocuteur Figurec digne des meilleurs Audiard.
Et puis, au risque de décevoir les fans de Fab, on dirait que la veine inspiratrice s'essouffle et finit par s'écrouler comme un soufflet.
Mi-chèvre mi-raison au total...

[Macqueron · Rating 3 out of 5]

Un concept bien déjanté tant dans le fond que dans la forme (marabout bout de ficelle). Plutôt sombre, avec quelques fulgurances comiques, servi par un style au poil. La réflexion de fond sur notre place dans la société et notre rapport aux autres marche bien. Mais on reste malgré tout un peu sur sa faim

[Cathy Lucas · Rating 4 out of 5]

Situé quelque part entre la comédie de situation, le conte de science-fiction, la critique sociale et la réflexion philosophico-métaphysique, ce roman est une belle trouvaille pour moi! C'est bien écrit, bien construit et surprenant! C'était mon premier livre de cet auteur, mais certainement pas mon dernier! J'irai aussi faire un tour du côté de ses albums BD.

[G-E · Rating 4 out of 5]

Il est difficile de bien différencier ce qui s’avère être de la paranoïa du personnage et ce qui est réel, ce qui rend la lecture très mystérieuse. J’ai bien aimé le anti-héros looser qui n’arrive à rien.

[Noémie · Rating 4 out of 5]

Drôle ! Concept intéressant et original mais peut-être pas assez développé au cours des pages mais drôle, se lit vite et avec appétit

[Nadjib Benramdane · Rating 4 out of 5]

Très drôle. Il parvient à tenir le concept sans l'essouffler, jamais avare en délicieuses références culturelles. Un poil long peut être.

[Flapidouille · Rating 3 out of 5]

Une fable saisissante, effrayante, tendre et poignante, pleine d'humour, de fantaisie et de tendresse pour l'ordinaire. Une réussisse.

[Yves · Rating 2 out of 5]

moins bon que "le discours" : moins drôle, et très prévisible : ça se déroule gentiment sans être désagréable, mais cela ne satisfait pas vraiment.

[Naomi · Rating 4 out of 5]

Roman totalement barré

[Artaeca · Rating 3 out of 5]

Une lecture facile avec beaucoup d’émotions. L’originalité de Figurec, cependant un peu long et une fin que jai du mal a comprendre.Ça m’a changer de mes lectures habituelles !

[sarah · Rating 2 out of 5]

⭐️2,5/5