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Ceci n'est pas un livre sur le genre
À quoi savez-vous que vous êtes un homme, une femme ou que vous n'êtes ni l'un ni l'autre ?
Est-ce une croyance, une pensée, un rôle, une condition, un chromosome, un taux d'hormones, un M ou un F sur votre carte d'identité ?
Loin des injonctions et des schémas préconçus, est-ce toujours vous dans le miroir ?
Vous a-t-on seulement donné la possibilité de vous poser toutes ces questions ?
À rebours des polémiques et des débats houleux, ce livre vous offre les clés pour mieux comprendre ce qui se cache derrière le vaste sujet du genre. Des questions qui semblent compliquées trouveront des réponses simples basées sur des faits scientifiques, historiques et sociologiques. Ici, pas besoin d'être déjà expert-e pour découvrir, pas à pas, comment l'histoire de l'humanité a été construite et contée jusqu'à se confondre avec votre propre identité.
Est-ce une croyance, une pensée, un rôle, une condition, un chromosome, un taux d'hormones, un M ou un F sur votre carte d'identité ?
Loin des injonctions et des schémas préconçus, est-ce toujours vous dans le miroir ?
Vous a-t-on seulement donné la possibilité de vous poser toutes ces questions ?
À rebours des polémiques et des débats houleux, ce livre vous offre les clés pour mieux comprendre ce qui se cache derrière le vaste sujet du genre. Des questions qui semblent compliquées trouveront des réponses simples basées sur des faits scientifiques, historiques et sociologiques. Ici, pas besoin d'être déjà expert-e pour découvrir, pas à pas, comment l'histoire de l'humanité a été construite et contée jusqu'à se confondre avec votre propre identité.
320 pages, Paperback
Published April 3, 2024
30 people are currently reading
231 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 14 of 14 reviews
August 22, 2024
Quelle pépite cet essai.
La mise en page est super travaillée et incite à ne pas lâcher le livre mdr.
Le contenu est profond, pédagogique, invite constamment à se remettre en question, et plus particulièrement à repenser notre société et le rapport qu'on a avec le genre.
J'ai appris plein de choses.
Ce livre est de nécessité publique.
La mise en page est super travaillée et incite à ne pas lâcher le livre mdr.
Le contenu est profond, pédagogique, invite constamment à se remettre en question, et plus particulièrement à repenser notre société et le rapport qu'on a avec le genre.
J'ai appris plein de choses.
Ce livre est de nécessité publique.
December 4, 2024
Ce livre est remarquablement riche, bien écrit, complet et intéressant. Il se présente à la fois comme un guide pédagogique et un livre de recherches pour celleux qui s'intéressaient à la question du genre. J'ai énormément apprécié la qualité de la mise en page du texte avec ses différentes parties. C'est accessible et ça se lit avec facilité, tout en proposant un contenu qualitatif qui prend en considération toutes les dimensions qui entourent la question du genre.
Brillant et nécessaire !
Brillant et nécessaire !
May 15, 2024
Très vaste, un excellent tour d'horizon des questions, avec une superbe liste d'autres ouvrages pour fouiller les sujets plus avants.
Je le recommande vraiment pour les débutants, Morgan Lucas récapitule toutes les grandes questions du genre en partant de 0 avec une pédagogie superbe, c'est pas mal bluffant.
Je le recommande vraiment pour les débutants, Morgan Lucas récapitule toutes les grandes questions du genre en partant de 0 avec une pédagogie superbe, c'est pas mal bluffant.
July 23, 2025
Banger absolu, à mettre entre toutes les mains, dans toutes les boîtes à livres, dans toutes les salles d'attente, à laisser trainer sur toutes les tables, bibliothèques et bancs publics.
Achetons en 10 chacun, déjà parce que ça soutient l'auteur et sa cause ; ensuite parce que comme ça, on en a 9 à offrir, n'est-ce pas merveilleux ?!
J'ai appris des trucs fulgurants, comme le lien entre théorie coloniale/raciste et théorie patriarcale/sexiste. Extrait :
En 1886, le sexologue allemand Richard von Krafft-Ebing déclare: « Plus le développement de la race est élevé, plus le contraste entre homme et femme est important. 1 » Il part donc du principe que les personnes non-blanches ne seraient pas encore assez évoluées pour atteindre cette différenciation. En cela, le système favorise donc aussi l’expression d’idéaux racistes.
Si l’on reproche souvent aux populations non-blanches d’être en retard concernant l’accueil et le respect des personnes LGBTQI+, il ne faut pas oublier qu’elles payent le prix d’un héritage colonial dont les politiques à l’égard de ces identités étaient profondément excluantes. Il est primordial de se rappeler que l’hétéronormativité, et donc les lgbtiphobies, n’étaient pas un sujet dans les populations colonisées et qu’il s’agit bel et bien d’une importation occidentale. Si la « race » a longtemps été le facteur principal pour classer et hiérarchiser les individus, le genre et la sexualité deviennent les obsessions scientifiques du xix et xx e siècles.
Quoi qu’ils en disent, les mouvements anti-genre sont profondément misogynes et transphobes. Comme les colons européens avant eux, leur tentative de nier l’existence trans est un effort orchestré pour prouver qu’il n’existe rien d’autre que la binarité. Si les personnes trans et non conformes dans l’expression de leur genre subissent tant de violence, c’est parce qu’elles sont un portail vers une autre manière d’être au monde. [...]Et s’il est indéniable que cela profiterait à tout le monde, cela ne profite pas au système.
***
ou encore :
Judith Butler montre que le genre est loin d’être défini par un ensemble de propriétés statiques, mais qu’il est le résultat de l’imitation répétée de normes sociales. Concrètement, si beaucoup pensent que se comporter « comme un homme » ou « comme une femme » revient à extérioriser une identité de genre masculine ou féminine préexistante, la notion de performativité suppose l’inverse. Selon elle, la perception identitaire renvoyée ou ressentie dépend de la performance perpétuelle d’une forme de virilité ou de féminité. Cette performance de genre répétée depuis des millénaires devient si convaincante que celleux qui l’interprètent finissent par oublier qu’il s’agit d’un script et non de caractéristiques innées.
***
Petit rappel sur ̶ ̶J̶K̶ ̶R̶o̶w̶l̶i̶n̶g̶ , maudit soit son nom : Elle ne défend pas les femmes-cis : elle consacre toute son énergie à attaquer les femmes-trans. Nuance.
loin de défendre les intérêts réels des personnes cis non-hétérosexuelles et des femmes cis, l’Alliance LGB et les TERF ont consacré la quasi-totalité de leur temps et de leurs ressources à lutter contre les droits des personnes trans
Considérer que les femmes sont uniquement celles qui peuvent enfanter et dont le corps répond à un certain nombre de critères biologiques fait reculer les luttes féministes de plusieurs décennies.
l’acronyme FART, feminism-appropriating reactionary transphobe, est ainsi plus proche de la réalité puisqu’il signifie: transphobe réactionnaire s'appropriant la rhétorique féministe. En plus, FART, en anglais, ça veut dire prout.
Allez je vous copie-colle pas tout le livre, et je vous laisse avec le mot de la fin :
Quoi qu’il en soit, il est fondamental de garder à l’esprit qu’il n’est pas nécessaire de comprendre pour respecter et avoir de l’empathie.
Achetons en 10 chacun, déjà parce que ça soutient l'auteur et sa cause ; ensuite parce que comme ça, on en a 9 à offrir, n'est-ce pas merveilleux ?!
J'ai appris des trucs fulgurants, comme le lien entre théorie coloniale/raciste et théorie patriarcale/sexiste. Extrait :
En 1886, le sexologue allemand Richard von Krafft-Ebing déclare: « Plus le développement de la race est élevé, plus le contraste entre homme et femme est important. 1 » Il part donc du principe que les personnes non-blanches ne seraient pas encore assez évoluées pour atteindre cette différenciation. En cela, le système favorise donc aussi l’expression d’idéaux racistes.
Si l’on reproche souvent aux populations non-blanches d’être en retard concernant l’accueil et le respect des personnes LGBTQI+, il ne faut pas oublier qu’elles payent le prix d’un héritage colonial dont les politiques à l’égard de ces identités étaient profondément excluantes. Il est primordial de se rappeler que l’hétéronormativité, et donc les lgbtiphobies, n’étaient pas un sujet dans les populations colonisées et qu’il s’agit bel et bien d’une importation occidentale. Si la « race » a longtemps été le facteur principal pour classer et hiérarchiser les individus, le genre et la sexualité deviennent les obsessions scientifiques du xix et xx e siècles.
Quoi qu’ils en disent, les mouvements anti-genre sont profondément misogynes et transphobes. Comme les colons européens avant eux, leur tentative de nier l’existence trans est un effort orchestré pour prouver qu’il n’existe rien d’autre que la binarité. Si les personnes trans et non conformes dans l’expression de leur genre subissent tant de violence, c’est parce qu’elles sont un portail vers une autre manière d’être au monde. [...]Et s’il est indéniable que cela profiterait à tout le monde, cela ne profite pas au système.
***
ou encore :
Judith Butler montre que le genre est loin d’être défini par un ensemble de propriétés statiques, mais qu’il est le résultat de l’imitation répétée de normes sociales. Concrètement, si beaucoup pensent que se comporter « comme un homme » ou « comme une femme » revient à extérioriser une identité de genre masculine ou féminine préexistante, la notion de performativité suppose l’inverse. Selon elle, la perception identitaire renvoyée ou ressentie dépend de la performance perpétuelle d’une forme de virilité ou de féminité. Cette performance de genre répétée depuis des millénaires devient si convaincante que celleux qui l’interprètent finissent par oublier qu’il s’agit d’un script et non de caractéristiques innées.
***
Petit rappel sur ̶ ̶J̶K̶ ̶R̶o̶w̶l̶i̶n̶g̶ , maudit soit son nom : Elle ne défend pas les femmes-cis : elle consacre toute son énergie à attaquer les femmes-trans. Nuance.
loin de défendre les intérêts réels des personnes cis non-hétérosexuelles et des femmes cis, l’Alliance LGB et les TERF ont consacré la quasi-totalité de leur temps et de leurs ressources à lutter contre les droits des personnes trans
Considérer que les femmes sont uniquement celles qui peuvent enfanter et dont le corps répond à un certain nombre de critères biologiques fait reculer les luttes féministes de plusieurs décennies.
l’acronyme FART, feminism-appropriating reactionary transphobe, est ainsi plus proche de la réalité puisqu’il signifie: transphobe réactionnaire s'appropriant la rhétorique féministe. En plus, FART, en anglais, ça veut dire prout.
Allez je vous copie-colle pas tout le livre, et je vous laisse avec le mot de la fin :
Quoi qu’il en soit, il est fondamental de garder à l’esprit qu’il n’est pas nécessaire de comprendre pour respecter et avoir de l’empathie.
August 29, 2024
J'ai beaucoup aimé ce livre très complet, d'autant plus qu'il parle de l'intersectionnalité des luttes et donc en évoque tout un tas afin de faire des liens et de permettre aux lecteur.ices de comprendre comme nous somme tous concerné.es.
Mes seules nuances sont pour le choix de couleur de texte arc-en-ciel à certains endroits (minoritaires heureusement) qui rendait la lecture difficile. Enfin, j'ignore à quel point je recommanderais ce livre à une personne qui n'est pas un minimum éduquée sur ces questions ou prête à se montrer ouverte d'esprit. Car d'un côté le livre est très bien fait et apprendra énormément de choses à des "débutants", de l'autre je pense que certaines personnes pourraient se braquer face à ce flot de remise en question des privilèges. Ce n'est par exemple pas un ouvrage que je ferais lire à mon père, qui pesterait tout du long, mais plus volontiers à ma mère qui serait ouverte aux remarques du livre au fil de sa lecture.
Mes seules nuances sont pour le choix de couleur de texte arc-en-ciel à certains endroits (minoritaires heureusement) qui rendait la lecture difficile. Enfin, j'ignore à quel point je recommanderais ce livre à une personne qui n'est pas un minimum éduquée sur ces questions ou prête à se montrer ouverte d'esprit. Car d'un côté le livre est très bien fait et apprendra énormément de choses à des "débutants", de l'autre je pense que certaines personnes pourraient se braquer face à ce flot de remise en question des privilèges. Ce n'est par exemple pas un ouvrage que je ferais lire à mon père, qui pesterait tout du long, mais plus volontiers à ma mère qui serait ouverte aux remarques du livre au fil de sa lecture.
December 23, 2025
un livre génial, au sens premier du terme.
Morgan Noam explique tout. c'est accessible, ludique, référencé et ça balaie tout l'éventail du genre ou devrais-je dire, des genres: de l'amalgame sexe=genre aux trans identités en passant par les injonctions genrées et le patriarcat, tour est la.
aucun besoin d'avoir de connaissances préalables, tous les termes sont définis et j'aime bcp le personnage du troll qui permet de développer des réponses aux jugements a l'emporte pièce et a l'ignorance.
un livre a mettre entre toutes les mains!
Morgan Noam explique tout. c'est accessible, ludique, référencé et ça balaie tout l'éventail du genre ou devrais-je dire, des genres: de l'amalgame sexe=genre aux trans identités en passant par les injonctions genrées et le patriarcat, tour est la.
aucun besoin d'avoir de connaissances préalables, tous les termes sont définis et j'aime bcp le personnage du troll qui permet de développer des réponses aux jugements a l'emporte pièce et a l'ignorance.
un livre a mettre entre toutes les mains!
June 20, 2025
Une très bonne lecture d'entrée sur les thèmes du feminisme et du genre. Parfait pour un proche curieux mais peu renseigné.
Je n'ai pas appris grand chose en particulier mais l'écriture n'est pas trop dense, les chapitres biens pensés etc donc lecture plutot agréable que je conseillerai à mon entourage
Je n'ai pas appris grand chose en particulier mais l'écriture n'est pas trop dense, les chapitres biens pensés etc donc lecture plutot agréable que je conseillerai à mon entourage
May 16, 2024
Très accessible, à recommander pour les personnes curieuses (ou non) des questions de genre ayant envie de comprendre et de reprendre les bases.
Les petits guides à destination des personnes non concernées sont très bien fait !
Les petits guides à destination des personnes non concernées sont très bien fait !
June 24, 2024
Une lecture facile d’accès et très enrichissante. Un livre incontournable pour l’éducatrice en formation que je suis. Je recommande particulièrement à toustes les travailleur.euses social.es sur le terrain ou en devenir ainsi qu’au reste des humains de France et de Navarre en général.
April 21, 2024
Excellent et très complet 🏳️🌈
June 30, 2024
Le livre pose les bases du féminisme puis de l'intersectionnalité, s'adressant autant à celleux s'interrogeant sur leur genre qu'aux parents ou proches de personnes concernées.
July 3, 2025
Un livre important et riche d’informations capitales. Un peu difficile à finir car forcément assez peu de narration. Autrement bien sourcé, illustré et écrit
September 18, 2025
Livre très bien écrit et compréhensible, mais un peu trop axé sur les parents (vraiment pour les gens qui ne s’y connaissent pas).
April 28, 2024
Un livre qui se lit très facilement et qui permet de comprendre les concepts de base sur le genre et les relations entre les genres. C'est bien écrit, et la mise en page rend la lecture fluide et dynamique.
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