"Thérapie de Groupe" met en scène de façon éblouissante un auteur de bande dessinée à la recherche de l'inspiration. Dans une quête inlassable il parcourt l'univers de la création. Il remonte l'Histoire, fait appel aux plus grands peintres, interpelle Boileau, Nietzsche ou Dieu Lui-même. Faire rimer humour et désarroi n'est pas à la portée de tous les poètes. Avec cet album drôle et émouvant, cultivé et percutant, c'est pourtant l'exploit que réalise l'auteur. Ce voyage aux sources de la création est l'occasion pour le lecteur de constater l'extraordinaire talent graphique de Larcenet et l'ampleur de sa palette. Mais aussi d'entrevoir la douleur d'un artiste se cognant aux murs de l'incompréhension et de la solitude. Au bout du voyage, à chaque fois, l'impasse de la souffrance. Avec une lucidité féroce, l'auteur ne s'épargne jamais et dépeint de façon poignante un artiste à la dérive. Sauf que cet artiste, Manu Larcenet, est aussi le maître de l'autodérision. Et qu'il réussit à rendre chaque dessin, chaque page, chaque échec, aussi hilarants que bouleversants. Face à l'angoisse de la création, sans artifice ni dissimulation, il se met à nu dans une exploration d'une richesse et d'une profondeur rare et d'une vérité souvent déchirante. Et d'une drôlerie surprenante. Dialogues ciselés, mise en scène au cordeau, dessin incroyablement abouti, le dernier avatar d'une oeuvre originale et dense, "Thérapie de Groupe" enchantera évidemment la cohorte des fidèles de Larcenet. Et sera un vrai choc pour ceux qui le découvrent.
Manu Larcenet (full name: Emmanuel Larcenet) is a French comics writer and artist. He has been working with Fluide Glacial magazine since 1994 and with Spirou magazine since 1997.
Le problème avec le chaos en soi c’est que c’est pas marrant tous les jours.
Ce n’est pas la première fois que Manu Larcenet évoque les troubles maniaco-dépressifs dont il souffre. Mais ici il y va franchement et c’est pour ainsi dire le sujet du livre, en plus du thème éculé de la détresse de l’artiste devant la page blanche. Comme beaucoup d’écrivains, il fait oeuvre en mettant en scène son absence de créativité. Les dessins sont virtuoses et la caricature envers lui-même féroce. A ce stade, ce n’est plus de l’autodérision, mais de l’autoflagellation. Au passage, une petite critique de notre société moderne pour laquelle le bonheur est devenu une obligation.
Pour les dépressifs, c’est le temps de la peur !
Forcément quand on a le chaos en soi, le résultat est un peu décousu et inégal. Seul le dessin est toujours au niveau, avec un tel talent on comprend pourquoi il est rageant de ne pas avoir l’idée du siècle.
J'ai ri et j'ai aussi été très touchée par cet opus de Manu Larcenet. Cette bd n'est pas drôle et joyeuse tout le long, l'auteur dessinateur y partage ses doutes, son angoisse de la page blanche et cette sensation très désagréable d'être à court d'idées. C'est une réussite. Je vous invite à la découvrir, si ce n'est pas déjà fait, d'autant que ça n'est pas tous les jours qu'un dessinateur de bd se mange un très joli coup droit du grand Cézanne. Sur ce, je vais me plonger dans le 2ème tome !
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Du grand Larcenet, qui traite de sujets difficiles (santé mentale, dépression, suicide) avec une insoutenable légèreté. C'est très drôle, énergique, ça part dans tous les sens et c'est graphiquement très réussi. Bravo.
Après le très mauvais Fake News, le dernier Manu Larcenet est plutôt un bon cru. Jouant avec les codes de l'autofiction, il rit noir autour du thème de l'angoisse de la page blanche, et c'est plutôt amusant. Ce n'est pas la claque du Combat ordinaire et ça n'a pas la beauté esthétique de Blast mais c'est agréable à lire.
Terapia di gruppo è il nuovo lavoro del famoso fumettista francese Manu Larcenet, pubblicato in Italia da Coconino Press. La stella danzante è il titolo del primo volume della serie.
Terapia di gruppo – La stella danzante – Trama Terapia di gruppo racconta in chiave ironica ma reale, l’ossessione del protagonista nella ricerca di una nuova, vincente, idea creativa. Il protagonista è proprio l’autore e disegnatore del fumetto, ossia Jean-Eudes De Cageot-Goujon, in arte Manu Larcenet. Da ex fumettista di successo, l’autore si ritrova preda di una crisi di creatività. Il ricorso all’alcol e ai farmici non farà altro che far sprofondare l’autore ancora più nel baratro.
Le vignette raccontano con umorismo la quotidianità di Jean-Eudes nel tentativo disperato di scrivere la storia del momento. Chiederà aiuto nella sua impresa alle Muse, a Raffaello e Leonardo Da Vinci, a Nietzsche, a Cézanne, alla moglie, ai figli e al suo macellaio. L’artista attraversa momenti di ispirazione ed esaltazione pura che, puntualmente, naufragano in sconforto acuto e assoluto, depressione e infine dipendenza dai medicinali. Jean-Eudes è un uomo che si fa amare e odiare allo stesso tempo: completamente disinteressato alle dinamiche famigliari e a tutti gli aspetti della sua vita che non riguardino la creazione, è l’incarnazione del genio perduto; impossibile non empatizzare con lui, nonostante – almeno personalmente – il suo atteggiamento ossessivo disturba non poco.
Perché leggerlo Terapia di gruppo è un racconto nel racconto. Il suo merito è quello di mettere in luce la difficoltà del processo creativo, quando si smette di essere baciati dalla propria sorte fortunata, e si entra in rotta di collisione con la propria creatività. Il tono umoristico è accentuato dalla creazione di mini storie che fanno da intermezzo al filo conduttore della ricerca ossessiva di un’idea vincente. Le mini storie raccontate non sono altro che il tentativo del fumettista di dare vita all’idea. È come leggere, quindi, più storie in una
Essendo il primo volume di una serie non è un racconto autoconclusivo e sono sicuramente curiosa di sapere se alla fine l’ex fumettista di successo ritroverà il proprio genio e di conseguenza la sua fama. Inevitabilmente, il fumetto mi ha posto in una condizione interrogativa circa le ombre del successo, il rapporto conflittuale che si può avere con la propria creatività quando messa al servizio del giudizio altrui.
Insomma, una storia che mi ha portato a pormi domande, che mi ha fatto ridere per certi versi e che per altri mi ha fatto arrabbiare.
La view fumettistica di Mirko Manu Larcenet, come tanti fumettisti contemporanei, si è fatto spazio nel mondo raccontando storie che elevano esperienze vissute e le trasformano in opere d’arte. È un modo di creare che costringe l’artista a esaminare la propria vita, alla ricerca di quella singola osservazione che può fare da miccia a un racconto. E se, improvvisamente, l’artista dovesse rendersi conto di aver compiuto cinquanta anni, di aver analizzato tutti gli aspetti “da raccontare” della sua vita e di aver terminato il tempo a propria disposizione per le avventure fuori dal comune?
La risposta che Terapia di gruppo fornisce a questa domanda è: scrivere e disegnare un fumetto sul non riuscire a scrivere e disegnare un fumetto.
Interessanti riflessioni sul processo creativo e su come l’artista vede se stesso nel mondo vengono continuamente interrotte e intervallate da strisce, gag (in particolare, un omaggio ai Peanuts è assolutamente brillante) e mini-fumetti nel fumetto. Paradossalmente, tutte le bizzarre idee che Larcenet non reputa all’altezza della sua fama (e che, quindi, sceglie di non realizzare), prendono vita tra le pagine di questo racconto. Forse, per il mio gusto personale, anche troppo; sollevare la tendina e sbirciare attraverso il delirio creativo di un autore è senza dubbio affascinante, ma la componente narrativa vuole la sua parte.
A volte sembra di leggere una raccolta di bozze, piuttosto che una storia completa; ciò farà sicuramente la gioia dei fan più avidi, ma potrebbe essere un ostacolo per chi è di passaggio. Nel realizzare queste meta-vignette, l’autore disegna in mille modi diversi, mentre mantiene una caratteristica di “lunga striscia” per il resto del racconto: pagine fatte da una ventina di vignette, con gli stessi personaggi, a sfondo neutro, sviluppando gli eventi prevalentemente attraverso piccoli cambiamenti e dialoghi/didascalie.
Da autore posso affermare che Terapia di gruppo è quanto di più relatable ci sia; fa preoccupare ogni mente creativa e la posiziona in attesa di una seconda parte. Anche le nostre speranze dipendono dal destino di Manu.
Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse a dit Friedrich Wilhelm Nietzsche. Et depuis, cette citation est reprise à l’envi par tous les psy du monde afin de rassurer les patients en pleines crises d’angoisse. On dirait que pour Manu Larcenet, cette technique ne fonctionne guère.
Une BD qui semble fortement autofictionelle dans laquelle Jean-Eudes de Gageot-Goujon, dessinateur super star au firmament de la création se retrouve en panne devant des cases blanches.
Mais alors que le combat ordinaire se maintenait dans une réalité plausible, l’étoile qui danse nous emporte dans une tourmente délirante.
Une bande-dessinée à l’humour dépressif absolument jouissif, un chef d’œuvre au dessin et aux couleurs splendides, aux audaces de toutes pages, à lire et à relire en attendant impatiemment le retour de Jean-Eudes
Peut être une déception pour moi… difficile à dire. C’est un album difficile à appréhender. L’auteur de BD qui parle de l’auteur de BD qui n’a pas d’idée, c’est un thème usé et lassant. Mais est-ce le sujet ? Ou le sujet est-il la créativité, la santé mentale, l’équilibre vie-travail, la reconnaissance, l’art ? Le graphisme est excellent comme toujours chez Larcenet ; on retrouve son humour loquace et absurde ; et il présente une galerie de personnages attachants (coeur cœur sur son épouse, qui assume à elle seule toute la chance mentale et physique de la maison, et des enfants, pendant que Monsieur est occupé à être dépressif.)
Je ne sais pas si je suis convaincue ; je ne sais pas si j’ai envie de lire le tome 2. En fait j’ai envie de le lire mais peut être pas de le conserver, je vais aller voir si je le trouve à la bibliothèque. Je suis curieuse de la suite mais pas séduite.
Moins bon à mes yeux que Le Combat Ordinaire, ce premier volet retient néanmoins l'humour gras de Larcenet et la thématique de la santé mentale, toujours abordée de manière très juste et crue. J'avoue préférer le style papier à celui sur tablette graphique que l'on voit ici, et je ne suis pas fan de la narration par différentes petites histoires plus ou moins absurdes. J'ai tout de même passé un bon moment avec cette BD.
Ah la création artistique, ou plutôt cette angoisse de la page blanche vue par Larcenet shooté à je ne sais quelle drogue. C'est déjanté, décalé, absurde et pertinent en même temps. Oui ça peut être fun, mais on est là sur une remise en question et aussi une noirceur sur ce concept d'artiste qui a tout réussi. Faut s'accrocher, je m'attendais à bien mieux que ça, j'avoue que ce n'est finalement pas trop ma came (on parlait drogue .. ) et je lirai le tome 2 mais avec moins d'entrain.
Sorte de suite dépressive du Retour à la Terre, et donc moins drôle mais sans doute encore plus créative. Larcenet maitrise ultra-bien les codes et s’en joue, rappelant au passage qu’il n’est qu’un homme (et peut-être pas le sauveur de la bd qu’on a tous voulu voir en lui) et que la bd n’est pas de la peinture. Foutraque, mais jouissif!
Graphiquement c'est juste génial!Larcenet attribue a chacune de ses œuvres un style particulier ms la on a plusieurs style dans une même Bd. Larcenet prouve encore une fois qu'on ne peut pas l'enfermer dans un cadre, un style. Le scénario mélange humour potache, subtil et clin d'œil. Je n'aurais jamais imaginé que du chao pouvait naître une œuvre art..... Merci Manu !
Avant tout avis définitif sur les affres de la création, il faut lire les bédés de Nietzsche. Les scènes sous psychotrope à la palette graphique sont réussies, le propos est assez commun, on est loin de Blast. Honnête, mais pas non plus une "champagne supernova"
On en trouve par palettes des livres sur le trouble créatif des artistes mais j'ai beaucoup aimé l'approche de manu larcenet. Même s'il ne trouve pas de réponse finale pour l'instant le livre est parsemé d'humour sans pour autant écarter la part de sincérité.
J'ai tout de suite reconnu le style de Larcenet. Après "Le retour à la terre", on retrouve une nouvelle série de l'auteur. Moins joyeuse mais toujours drôle.
Un récit cru et drôle, comme Manu Larcenet en a le secret, sur les errances et les angoisses de la création artistique. On rit, on grince des dents, on compatit... Jamais déçue par cet auteur !
molto bello e divertente pienondi ironia e autoironia molto sottile spesso ma a volte dava un senso di intimita con l'autore il che puo essere positivo ma anche molto negativo
Le processus créatif vu par Manu Larcenet, auteur des ouvrages tels Le combat ordinaire ou Le retour de la terre. Il y a des gags non loin des idées noirs. Cela permet de se rendre compte que la recherche de l'idée du siècle n'est pas aussi simple que l'on pourrait imaginer. Larcenet nous emmène aux origines de la création avec les humains de la préhistoire et leurs dessins d'animaux sur les rochers jusqu'à Paul Cézanne qui vient commenter les travaux de l'auteur en pleine nuit. C'est décalé et parfois très très sombre, le combat contre la dépression (ou autre malade mentale) est toujours présent.
Cette bédé pourrait intéresser les personnes créatives car ce qu'on voit dans les œuvres artistiques de tous genres est toujours ce qui est parvenu à sortir de la cervelle d'un être humain mais quid de toutes les idées avortées car non viables ou trop faibles pour vivre ? Et quid de la personne qui crée : comment s'en sort-elle, comment lui vient une idée géniale ? Je trouve que cela permet de prendre du recul sur le fait de créer.
De Poort. Groepstherapie is een schitterend verhaal van Manu Larcenet over een stripmaker – niemand minder dan Larcenet zelf – op zoek naar inspiratie. In een voortdurende zoektocht doorkruist hij de wereld van de creatie. Hij duikt de geschiedenis in, doet een oproep aan de grootste schilders, raadpleegt Boileau, Nietzsche en God Himself.
Niet elke dichter kan humor met wanhoop rijmen, en toch slaagt Manu Larcenet net daarin met dit grappig, ontroerend en opzienbarend album. Hij maakt van elke tekening, elke pagina, elke tegenslag een hilarisch en aangrijpend moment. Tegenover de benauwing van de creatie plaatst hij zichzelf, naakt, zonder veinzerij of trukendoos. Hij trekt op een prachtige ontdekkingstocht, doordrongen van verrassende humor en een hartverscheurende waarheid op zoek naar de goddelijke inspiratie, of eender welke inspiratie, gewoon... al is het maar een miniem stukje inspiratie... iets... want zonder inspiratie is een kunstenaar niets.
Manu Larcenet toont zich in Groepstherapie weer meester van de humor en creëert een unieke sfeer die je als lezer meteen meetrekt, recht naar de afgrond die gaapt voor de voeten van de inspiratieloze artiest.
De betoverende zoektocht van een artiest naar verloren inspiratie Larcenet zelf is het hoofdpersonage in dit meesterwerk van zelfspot, waarin humor en wanhoop prachtig samengaan Manu Larcenet (Het pantser van de Jakolass, Het verslag van Brodeck, Blast, De dagelijkse worsteling) is een grote naam van de stripwereld
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Een (semi-)autobiografisch verhaal van een stripmaker die geen inspiratie meer heeft en het nieuwe, geniale verhaal maar niet kan vinden. Hij probeert vanalles, maar vecht voornamelijk met zijn depressiviteit en demonen. Dit alles voor Larcenet in een experimenteel geheel waarbij hij zij gekende stijl afwisselt met psychedelica of net erg klassieke pennenstreken. Het is geen verhaal waarbij je emotioneel betrokken wordt, maar het is een fijne inkijk in de worsteling van een creatief iemand en de zoektocht die alle kanten op schiet.