Un nouveau roman de Yann Apperry, lauréat du prix médicis en 2000 et Goncourt des lycéens en 2003. Depuis la mort de ses parents, Ottoline vit avec sa tante Eudora, son cousin Angus et leur domestique Evie dans un immense château inquiétant. Les vacances d'été arrivent et s'annoncent monotones pour Ottoline jusqu'à ce qu'elle découvre une étrange créature chez elle. Car la créature a besoin de soin, mais qui peut-elle appeler ? Elle trouve alors dans l'annuaire les coordonnées d'un vétérinaire dont le nom, Arwanach Morrow, sonne assez familier... Quand elle se rend chez lui, en pleine nuit, elle comprend que c'est son oncle, et qu'il est vétérinaire pour monstres ! Ottoline rentre alors à son service en tant qu'assistante, tous les soirs de 20h à 23h. Pourquoi cet horaire mystérieux ? Parce qu'il correspond à l'heure où les créatures fantastiques quittent leur monde pour celui des humains ! Un soir, Ottoline découvre un tunnel secret qui mène vers leur monde. Elle va alors découvrir un univers fabuleux et sa nouvelle mission : trouver la clef perdue qui ferme la porte entre les deux mondes ! Au cours de cette aventure fantastique extraordinaire, Ottoline va surmonter le deuil de ses parents et aider son vieil oncle à apaiser la douleur causée par la mort de sa femme... ce qui leur donnera à tous deux la force de tisser un nouveau pacte entre les monstres et les humains.
4.5⭐ pour la fin un peu longuette et brouillonne. Sinon c'est un livre merveilleux, à mi-chemin entre Roald Dahl et Tim Burton. L'auteur a un talent indéniable pour la narration, son écriture est précise et espiègle. Un vrai bonheur !
Comme pour beaucoup de romans, c’est la couverture de Ottoline et le Vétérinaire des Monstres qui a tout d’abord attiré mon attention. Son côté un peu creepy et mystérieux avait de quoi attiser ma curiosité. Le résumé était également fort prometteur, surtout avec cette idée de vétérinaire de monstres. Donc me voilà plongée dans le monde d’Ottoline !
Je ressors plutôt mitigée de cette lecture. Je n’ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais certains éléments ont un peu déçu mes attentes. Le style narratif n’a déjà pas été ma tasse de thé. Je ne suis pas fan que l’auteur se fait narrateur et laisse des commentaires par-ci par-là. Il y a souvent un jugement (négatif) avec ce procédé et cela casse le rythme. Ce n’est pas toujours mis en avant, mais… je ne suis pas fan.
J’ai ensuite été un peu perplexe quant à la tournure des événements. Le début est plutôt sympathique, même s’il y a des longueurs. Le cabinet du grand-oncle, les dangers de devoir soigner des créatures les unes plus bizarres que les autres, cette révélation qu’à Ottoline quant à sa possible vocation… Franchement, je trouvais que c’était une approche hyper sympa et décalée, surtout avec un bestiaire aussi recherché.
Et puis, on dévie de l’axe. Alors l’idée n’était pas dénuée de sens, moi-même j’étais curieuse d’en savoir plus sur les monstres et leurs origines, mais je pensais vraiment que l’on allait se concentrer sur le cabinet vétérinaire. Pour moi, c’était tout l’intérêt de Ottoline et le Vétérinaire des Monstres. A partir de là, j’ai trouvé que l’intrigue partait un petit peu dans tous les sens. Il y a certes un fil conducteur avec ce non-sens typique à Alice au pays des merveilles, mais j’ai moins accroché. Surtout qu’au fil de ma lecture, je me suis dit qu’il y avait tellement d’éléments sur lesquels l’auteur aurait pu se concentrer : le deuil qu’Ottoline ressent ainsi que son oncle, cette famille qui se construit doucement, la vocation d’une enfant, les liens que notre jeune héroïne aurait pu tisser avec certaines créatures (ou du moins, les exploiter plus…).
Le récit n’en est pas moins bien rythmé, avec une part sombre et un peu flippante qui ravira plus d’un jeune lecteur, j’en suis certaine. Ottoline est qui plus est une jeune fille que l’on aime suivre. Attachante, vraie, intelligente et intrépide. Elle montre aussi combien les enfants sont résilients et qu’ils peuvent être une ancre dans notre vie, et la changer complètement.
Ottoline et le Vétérinaire des Monstres n’a pas été une mauvaise lecture comme je le disais, mais je m’attendais à tout autre chose. Je suis certaine qu’il plaira à son public cible, car il y a plein d’éléments très sympathiques, mais j’aurais préféré comme le résumé et le titre l’indiquent que la partie vétérinaire soit plus au centre de tout.
Ce roman s’intègre de prime abord dans la lignée classique des récits jeunesse gothique très british, peuplés d’orphelins, de créatures fantastiques et baignant dans une atmosphère gothique qui n’hésite pas à mettre en scène une forme de cruauté ou de monstruosité de manière assez peu frileuse. C’est d’ailleurs ce qui en fait le charme.
Malgré une introduction et un épilogue longs, le récit se permet de montrer des monstruosités à la fois enfantines et terribles, selon les moments, et de mettre en scène des passages mêlant une absurdité presque légère ou une gravité qui marque nos héros.
C’est d’ailleurs la force de ce récit : là où les jeunes héros ne semblent souvent que peu marqués par les épreuves qu’ils traversent, montrant une résilience à toute épreuve tout en grandissant par leur biais, ici ils se trouvent choqués par leurs expériences. Les notions de trauma et leurs diverses conséquences sont bien montrées tout en étant adaptées avec une jolie subtilité à un jeune public ! Notre héroïne semble ainsi au début du récit en pleine dépression mais les symptômes sont évoqués de manière sensible et sans trop d’atermoiements. Ils sont juste là. De la même manière lorsqu’elle se remémore ses diverses expériences au fil de l’histoire et que l’on comprend qu’elle en est sortie choquée, là où des héros habituels sembleraient rarement marqués d’une telle manière dans leur psychisme. Il en va de même pour son ami sur lequel l’auteur se permet de s’appesantir à la fin du récit : le jeune lecteur comprend ainsi que leurs aventures, si fantastiques soient-elles, ont des conséquences sur les personnages et sur leur santé mentale. Prendre du temps à montrer qu’ils ont besoin d’être soutenus et qu’il peuvent avoir une histoire même après le récit (qui aurait pourtant pu se clore une fois les événements terminés) montre une maturité bienvenue dans l’écriture et fait la vraie singularité de ce roman.
Roman qui par ailleurs fait preuve d’un bonne dose d’inventivité avec ses monstres et autres personnages absurdes, tantôt assez plats mais néanmoins étranges (la tante et le cousin d’Ottoline), tantôt bien plus subtils aux émotions bien montrées. Cette galerie de personnages plutôt bien gérée est l’autre force de ce roman.
Il faut néanmoins être un bon lecteur pour se lancer dans ce long récit qui n’en vaut pas moins le détour, entre autre pour en admirer ses magnifiques illustrations !
Les vacances d'été commence mal pour Ottoline : Ennui... Solitude. Jeune orpheline vivant dans un château aussi austère que la famille éloignée qui l'a accueillie au décès de ses parents, Ottoline laisse passer le temps péniblement. Jusqu'au jour où une créature étrange blessée va se retrouver piégée dans sa chambre. Comment la soigner ? Ottoline plonge alors dans un conte gothique farfelu plein de monstres et de catastrophes, dans une ambiance proche des récits de Neil Gaiman (je pense notamment à Coraline). L'émerveillement s'efface pour laisser place à une atmosphère très sombre, lourde de thèmes abordés douloureux eux aussi (le deuil, par exemple) J'ai aimé la voix du narrateur, l'écriture très imagée et inventive.
Overall a pretty decent middle grade fantasy novel! Thought it would be more of a cozy vibes type of book and it ended up being more adventure-y, which at first I was bothered by, but then I got pretty into it and the adventure part was my favorite section of the book! Some parts didn't work (confused what messages the book really wanted readers to get out of it, for example), but enough of it did that it was a cute and fun read.
La novela OTTOLINE Y EL VETERINARIO DE MONSTRUOS, escrita por Yann Apperry y publicada en español por el sello Duomo Ediciones se presenta como una historia juvenil que combina fantasía, un particular tono gótico y un trasfondo emocional sorprendentemente profundo. Bajo una apariencia que recuerda al imaginario británico más clásico, aderezado con mansiones sombrías, criaturas insólitas y una heroína huérfana en busca de un lugar propio, el libro desarrolla una aventura donde la ternura y la oscuridad se entrelazan con gran habilidad.
La protagonista, Ottoline, reside en un castillo majestuoso que es más desconcertante que acogedor. Después de sufrir el fallecimiento de sus padres, queda al cuidado de un primo impredecible y tan extravagante como su tía, que es una persona obsesionada con el orden. La rutina asfixiante y la soledad caracterizan su vida cotidiana, en particular cuando se enfrenta a la posibilidad de pasar las vacaciones sola. No obstante, la aparición accidental de una criatura herido, que es un ser híbrido difícil de clasificar, provoca varios hallazgos que alteran el equilibrio de su mundo y marcan el comienzo de la aventura.
En su esfuerzo por rescatar al animal, Ottoline descubre la pista que le lleva hasta Arwanach, un veterinario especializado en monstruos que es, en realidad, su tío abuelo. Este se alejó de la familia debido a su profesión, la cual era considerada inapropiada. Esta reunión es un momento decisivo para el adulto y para la niña. Desde ese momento, Ottoline se convierte en su ayudante en horas nocturnas y descubre que los monstruos viajan entre su mundo y el nuestro en un intervalo horario muy específico. El gabinete veterinario, oscuro y lleno de criaturas tan fascinantes como peculiares, constituye uno de los escenarios más atractivos del libro, aunque su papel central se diluye a medida que la historia avanza hacia territorios más amplios y ambiciosos.
La elaboración de un bestiario extenso y original, complementado con ilustraciones y un índice final que posibilita al lector una exploración detallada de cada criatura, es uno de los puntos más notables de la novela. Podremos disfrutar de un colección de seres extravagantes que aportan a la trama misterio, humor y un interesante toque de pedagogía fantástica. Pero ojo, la novela no se limita simplemente al juego de la imaginación, sino que cada encuentro está acompañado de emociones, temores y revelaciones que van moldeando el desarrollo de la protagonista.
Ottoline et le Vétérinaire des Monstres a tout d’abord capté mon attention grâce à sa couverture intrigante, sombre et mystérieuse. Elle, accompagnée d’un résumé prometteur, laissait présager une histoire un peu inquiétante et creepy. J’étais impatiente de plonger dans cet univers, mais malgré ces éléments attractifs, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.
Le début m’a beaucoup plu : on découvre progressivement l’univers en suivant Ottoline dans ses aventures. L’ambiance sombre et intrigante du cabinet vétérinaire, avec ses monstres fascinants, m’a captivée et donné envie d’en apprendre davantage. Malheureusement, l’histoire prend rapidement une direction inattendue qui m’a laissée un peu perplexe. Le cabinet de vétérinaire, que le résumé mettait au centre du récit, s’avère finalement moins central que je ne l’espérais, ce qui m’a légèrement déçue. En revanche, l’aspect "voyage entre deux mondes" m’a agréablement surprise, ajoutant une belle profondeur à l’exploration des monstres.
Ottoline est une héroïne que j’ai adoré suivre. Malgré son jeune âge, elle fait preuve d’une grande bravoure et d’une indépendance admirable. Sa curiosité et sa bienveillance envers les monstres, même lorsqu’ils l’effraient, sont touchantes et inspirantes. J’ai également beaucoup aimé Arwanach, son grand-oncle, avec son caractère à la fois loufoque et attachant. Ensemble, ces deux personnages apportent une réflexion subtile sur le deuil, un thème traité avec beaucoup de délicatesse par Yann Apperry.
Un autre point fort du roman est l’incroyable bestiaire qu’il propose. Les créatures imaginées sont nombreuses, originales et variées, ce qui ravira les amateurs de monstres fantastiques. Mention spéciale pour l’index en fin de livre, qui recense toutes les espèces rencontrées et ajoute une touche pédagogique et immersive au récit.
En conclusion, ce n’est pas une mauvaise lecture, mais elle ne correspondait pas tout à fait à mes attentes. Je recommande néanmoins cette aventure aux jeunes lecteurs à la recherche d’un récit fantastique rythmé, peuplé de créatures intrigantes et porteur de messages touchants.
Ottoline vit dans un château, loin d’être enchanteur et pour cause, orpheline elle a comme tutrice son horrible ( et hypocondriaque / accro au nettoyage) grande-tante.
Lorsque que l’année scolaire prend fin et sonne l’arrivée des vacances d’été Ottoline se retrouve très vite aux proies de l’ennui, de la solitude.. C’est alors qu’une sorte de renard/corbeau/chauve-souris tombe dans la chambre de notre petite héroïne. L’animal étant malade elle essaie d’en prendre soin, jusqu’à qu’elle comprenne que de son simple ressort elle n’irait malheureusement pas loin..
Elle découvre un autre pan de sa vie, des ces origines au près de son grand-oncle, le mouton noir de la famille, un vétérinaire dans une illustre famille de médecin.
J’ai beaucoup aimé l’humour, que ce soit avec la famille d’Ottoline.. son cousin (!) ou avec la diversité des créatures magiques, agrémenté d’un lexique à la fin du livre car une bonne partie de leurs noms sont anglophone pour garder les jeux de mots. J’ai également beaucoup aimé cette plume qui brise le quatrième mur en s’adressant directement à nous.
Une histoire pleine de douceur et de jolis messages au cœur d’un chaos sans nom ! J’ai malgré tout eu un peu de mal avec Ottoline et la deuxième moitié du livre a prit une tournure complètement inattendue, qui aurait toutefois mérité un fin un peu plus travaillé car cette dernière est très expéditive. Ça ne m’aurait peu être pas dérangé si tout le reste du récit était au même rythme mais ce n’étais pas le cas.
Un « petit » presque 500 pages, jeunesse qui pourrait plaire à plus d’un !
J'ai découvert ce livre grâce à un bookclub. Au début, je ne savais pas si j'allais vraiment l'apprécier car c'est un livre plutôt enfantin. Mais finalement, je l'ai trouvé assez sympa.
Le livre est écrit à la troisième personne mais ils nous sont raconté du point de vue d'un enfant. Ce qui m'a impressionné c'est qu'Ottoline est vraiment débrouillarde et 90% des choses qu'elle fait , je n'aurais pas pu les faire. J'aurais fuis devant les monstres dès le début
Les illustrations sont aussi très réussies. Ça m'a aidé à mieux visualiser les scènes à différentes reprises
Une lecture sympathique dans l'ensemble mais qui a manqué de la petite étincelle pour que je sois totalement embarquée en compagnie d'Ottoline ! 16/20 - https://www.leslecturesdemylene.com/2...
Une lecture jeunesse captivante où le fantastique rencontre le quotidien, nous entraînant dans un univers peuplé de créatures surprenantes ✨ J'ai beaucoup aimé la relation entre les personnages d'Ottoline et d'Arwanach, très touchante !
Dernier jour d’école, Ottoline sait qu’elle va passer deux mois d’ennui et de solitude en compagnie de sa grand-tante qui ne lui adresse pas plus d’un mot, et de son cousin quelque peu loufoque. Comme un présage, un animal surprenant vient la troubler et a besoin de son aide. Une quête qui va lui ouvrir les portes d’un monde fantastique et aussi celle de son âme.
Tout juste âgée de 11 ans, Ottoline vit une existence assez morose. A part son ami Liam a qui elle peut parler quand ils arrivent à se voir, et de temps en temps Evie, la gouvernante de la maison, elle ne peut pas s’exprimer librement. Le décès de ses parents remonte à plusieurs années et sa grand-tante Eudora ne lui accorde aucun intérêt. Alors, l’arrivée de ce monstre est parfait pour la jeune fille, qui ne savait même pas qu’elle avait un grand-oncle. Frère d’Eudora, Arwanach a été rejeté par sa famille à cause de son métier : vétérinaire de monstres. Ottoline a la main avec les monstres. Il arrive alors à récupérer la jeune fille pour les vacances. De révélations en révélations, ils réussissent l’un et l’autre à se faire d’un bien, en mettant des mots sur un passé trop longtemps enfuit. Sans oublier les monstres qui vont leur causer bien des péripéties.
Ce sont eux qui nous choisissent, lui avait dit son grand oncle. Les monstres.
Au fil des pages, c’est avec plaisir que l’on suit le parcours et l’évolution de notre héroïne. Très vite, on s’attache à la jeune fille qu’on a envie de consoler, ou s’amuser avec elle. Tout comme Ottoline, Arwanach a connu le deuil. J’ai ainsi senti comme une double lecture avec ce roman. Entre fantastique et psychologique, l’intrigue met en valeur les émotions de nos personnages. Divisé en trois parties, on passe de la prise de conscience, puis l’envie de les affronter, pour arriver à leur libération.
J’ai grandement apprécié l’écriture qui nous fait bien rigoler, surtout en première partie. La suite de l’histoire devenant plus grave. Les monstres décrits sont imaginables facilement. D’ailleurs, à la fin nous avons le droit à un index de tous ceux qu’on a croisé. Quelques illustrations viennent aussi égayer notre lecture.
En bref, un roman qui nous offre une belle aventure avec des monstres invraisemblables et qui parle aussi des épreuves de la vie.