Pour son anniversaire, Louise reçoit le cadeau de ses rêves : un smartphone. Et même si celui-ci s'assortit d'un " contrat " d'utilisation rédigé par ses parents, elle est folle de joie ! Après quelques hésitations et sous la pression des amies, elle se crée un compte sur LikeMe, le réseau social à la mode. Mais tout bascule à cause d'un malentendu lié à un garçon. Se sentant trahie, sa meilleure amie raconte sa version des faits sur les réseaux, et la situation dégénère. Louise voit alors sa propre image lui échapper, seule face à des torrents de haine... Un récit de cyberharcèlement qui montre brillamment que quelques mots peuvent parfois tout changer, à travers deux fins différentes. " Parce que le cyberharcèlement n'arrive pas qu'aux autres et qu'il ne faut jamais cesser d'en parler, #ToutlemondedétesteLouise fera réfléchir les adolescents connectés sur l'utilisation et l'impact des réseaux sociaux. Une histoire édifiante et salvatrice. " Cécile Ribault-Caillol, France Info
Voilà une façon légère et intelligente d'aborder un sujet grave. L'écriture est fluide, entraînante et naturelle. Le petit côté humoristique ne gâche rien et rend la lecture plus attrayante.
Le harcèlement scolaire, quel fléau ! Les enfants s'inscrivent bien trop tôt sur les réseaux. Ils n'ont pas l'esprit critique vis-à-vis de leur communauté. Si assez de gens le demandent, ils sont capables de se suicider. La communauté sociale importante ? Oui mais pas autant que la santé mentale ou physique. « Aujourd'hui je fête mes 12 ans. Et je vais avoir un téléphone. » Le point de vue de l'adolescente qui a envie de tout avoir tout de suite, or, ses parents lui font respecter un « contrat » moral sur la façon d'utiliser son téléphone. « Je l'ai cherché au CDI, la prof doc m'a dit que ce n'était pas de mon âge, meilleur argument pour me donner envie de le lire. » Louise est obsédée par son portable qu'elle appelle « Désiré » elle nous décrit au fur et à mesure combien elle a d'abonnés etc… Il y a une conversation WhatsApp du groupe « 5ème » qui commence à « shame » Louise, parce que son amie Romy est jalouse qu'un gars s'intéresse à elle. « Il y a des images dans ma tête. Louise a couché. » Eh quoi ? Quel drôle de peuple les adolescents ! Si Louise à pécho (alors qu'en fait non) c'est plutôt bien pour elle et basta, non ? « Elle se respecte pas cette fille ! Plus jamais elle m'approche ! » Même remarque… Coucher n'est pas ne pas se respecter. Certains femmes ont plus de libidos que d'autres, … Et alors ? Les élèves sont… Je n'ai pas les mots… C'est quelque chose auquel j'ai fait face IRL aussi. Les enfants ont un langage et des gestes vraiment inhumains… « Je ne peux pas me réfugier au CDI à tous les intercours, ce serait trop louche. Alors j'alterne avec les toilettes du gymnase (…) » Ça me rappelle mon propre harcèlement scolaire… J'ai pu en passer des récrés dans les toilettes. Si bien qu'aujourd'hui encore, c'est un lieu refuge. Et à l'époque, on n'avait pas les smartphones… Mais que font les parents ? Ne devrait-t-elle pas leur en faire part ? Même si elle a désobéi… « Je vais signaler Arthur à la plateforme. Peut-être que ça peut marcher. » Louise va être au centre d'une véritable chasse au sorcières tout ça pour rien, ou pour des « on dit » … « Je commence à pleurer, elle a ouvert une vanne, et je pleure, je pleure, je ne peux plus m'arrêter. » Pleurer c'est le début de la guérison ! Est-ce que les choses vont s'arranger ? Phoenix ++
C'est un roman jeunesse qui aborde un thème important et plus qu'actuel. Rien que pour cela, il faut le mettre entre toutes les mains pour alerter, pour pouvoir ouvrir un dialogue avec les plus jeunes. Néanmoins, j'ai trouvé un défaut à ce roman qui m'a gêné.
On suit donc Louise qui a 13 ans et qui va enfin avoir un téléphone portable. L'autrice montre bien à quel point les réseaux sociaux sont importants et font désormais l'identité des plus jeunes qui ne peut exister s'ils n'ont pas un compte sur ces réseaux ce qui est effrayant, surtout pour moi qui ai pu avoir une adolescence sans cela. On se rend compte à quel point alors les soucis de l'adolescence classique, comme une possible trahison amicale peut prendre une ampleur incontrôlable et devenir dangereuse pour la victime de ce qui devient un harcèlement sans limite, toujours renforcé par l'anonymat et ce virtuel dont les ados ont peu conscience.
C'est très bien montré dans ce roman et j'ai trouvé les personnages crédibles pour leur âge ce qui est important pour moi, car je trouve que l'on a tendance à trop les "vieillir" ce qui peut parfois créer un décalage dans la réalité que l'on tente de montrer.
Pour moi, la démonstration est là et est bien menée. Mais j'ai trouvé que tout basculait trop vite et c'est cela qui m'a gêné. Je pense que l'autrice pouvait tirer sur le fil et faire monter la pression que ressentait Louise. C'est cela que je trouve dommage.
La plume est agréable, facile à lire et accessible. Ce n'est pas trop "dark" et est pour moi un roman qui peut servir de support pour les plus jeunes sans tomber dans une tragédie qui pourrait toucher les plus sensibles.
En cette veille de journée de lutte contre le harcèlement scolaire, j'ai choisi de mettre en lumière un livre jeunesse abordant avec tact le sujet.
Louise est collégienne en classe de 5e. Elle rêve d'un téléphone portable pour être comme tout le monde. Le jour de son anniversaire, le sésame tant attendu arrive enfin ! Mais ses parents lui imposent un contrat à signer, ce que Louise fait à contrecœur. Ce contrat stipule, entre autres, qu'elle n'a pas le droit de s'inscrire sur les réseaux sociaux. Or, un jour, avec l'aide de sa meilleure amie Romy, elle brise le contrat et s'inscrit sur LikeMe. C'est à partir de ce moment-là que commence pour Louise un véritable cauchemar.
À travers l'histoire de Louise, une jeune fille attachante, Annelise Heurtier sensibilise au harcèlement, et notamment au cyber-harcèlement. Elle démontre qu'un simple quiproquo peut vite détruire des amitiés et des vies, et que les réseaux sociaux accentuent ces spirales vite infernales.
L'auteure a choisi de proposer deux fins possibles à son roman, l'une plus positive que l'autre. Et à travers cette offre, l'auteure démontre qu'il est important de parler que l'on soit victime ou témoin de harcèlement.
Un texte de sensibilisation accessible dès l'entrée au collège, et qui devrait se trouver dans tous les CDI, ainsi que dans les bibliothèques ! C'est d'ailleurs en médiathèque que j'ai trouvé celui que j'ai lu, et cette semaine, il fait partie de la sélection pour dire "𝐎𝐔𝐈 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐍𝐎𝐍 𝐚𝐮 𝐡𝐚𝐫𝐜𝐞̀𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭" de la médiathèque !
🗝 Dès 12 ans - Harcèlement - Collège - Réseaux sociaux
Dans ce roman court qui va crescendo, Annelise Heurtier livre un récit absolument bouleversant sur les conséquences du cyberharcèlement, pour ceux qui en sont victimes mais aussi pour ceux qui, volontairement ou non, y participent. Pour son douzième anniversaire, Louise reçoit un smartphone. Quelques jours plus tard, sa descente aux enfers commence : cette est vécue quotidiennement par des millions d’adolescents en France et partout dans le monde. On voit Louise tenter de résister, puis se dépersonnaliser petit à petit. On voit d’autres personnages tenter timidement d’intervenir, sans que ce ne soit jamais suffisant. Jusqu’où jour où tout déborde, et où Louise franchit le point de non-retour… Ou pas. J’ai aimé les deux fins alternatives proposées par l’auteur qui, l’une comme l’autre, sont criantes de vérité et ouvrent une porte indispensable de discussion et de réflexion. Un roman à placer dans toutes les mains.
« Aujourd'hui je fête mes 12 ans. Et je vais avoir un téléphone. »
Louise vient d'avoir 12 ans et après maintes et maintes négociations avec ses parents, elle réussit enfin à avoir un téléphone. Sous les conseils de sa meilleure amie Romy, elle s'inscrit à un réseau social et tout se passe bien jusqu'au jour où un malentendu - un garçon - vient troubler la relation entre Louise et Romy, et cette dernière s'empresse de raconter la version de son histoire avec le hashtag #EverybodyhatesLouise.
Quand un récit parle de harcèlement, j’ai toujours peur qu’on tombe dans la morale, qu’on voit se profiler l’adulte derrière et que l’adolescent.e lecteur.rice, ne se sente pas complètement représenté.e (comme c’est si bien expliqué dans Six contre un).
Dans ce cas-ci, si on ressent bien la présence d’Annelise Heurtier dans la préface et la postface, j’ai tout de suite trouvé sa Louise crédible.
3.9⭐ Une histoire poignante qui peux aider certaine personnes face au harcèlement. Une histoire qui fait comprendre l'importance des mots, des agissements qui résume les conséquences du harcèlement.