"Aimer des femmes d'ici était trop compliqué, elles avaient une famille, un père, un frère, un honneur qui les obligeaient à ne pas brûler les étapes. Voire à faire demitour si elles étaient chypriotes turques comme Aridné." Quand Ariana apprend que son père a décidé de vendre le 14 rue Ilios, elle reste stupéfaite. La maison familiale est inaccessible depuis l'invasion de Chypre par l'armée turque en 1974. Pourtant, Ariana refuse de se défaire de cet héritage. Avant que les bulldozers ne rasent toute trace du passé, elle convainc une jeune journaliste d'écrire l'histoire de ses grands-parents, le discret Ioannis et la fl amboyante Aridné. Lui chypriote grec, elle chypriote turque. Ils se sont rencontrés dans les années 1960 à Varosha, et pendant que leur amour grandissait, l'île, déjà, se déchirait...
As much as I hate to say it (and as much as I'm trying to normalise this terrible vice of mine), I picked this up because of its summer memories-inducing cover. Just give me a sunny scene, with salted hair and a handful of cheery parasols and I'll take that book home.
I knew that this was going to be a safe bet for me. In Au café de la ville perdue, we're introduced to the impossible love story of Ioannis, a humble Greek Cypriot boy and Aridne, a combative Turkish Cypriot girl during the sixties. We follow them throughout their courtship, into their adulthood alongside the parenting of their son Andreas, in the backdrop of a time of political turmoil, the dispute of the island of Cyprus between the Turkish Cypriots and the Greek Cypriots. Years after they're long gone, the conflict is still on-going and their granddaughter Ariana is struggling to save the family house in beach-resort-turned-into-ghost-town Varosha, that her father has now sold into the real estate market.
While at first glance it seems a story of star-crossed lovers, this is also a tale of family, memory, forgiveness, and love, of course. A family trying to reconcile the past with the present, both in a political and personal sense. The diverse array of feminine characters was one of my favorite bits of the novel. It was beautifully scary to see Ariana's blissful naivity completely shattered. And I could almost taste the nurturing relief of the sea water myself through Aridne's beach escapades. The political background was also super interesting, as I had never heard of it before. I felt the ending was a bit too rushed, but it didn't bother me too much honestly.
honnêtement c’est dommage le livre était un 4 mais la fin est incomplète et frustrante, au point de ne pas trop comprendre l’intérêt mais bon malgré tout c’était très intéressant d’en apprendre plus sur l’histoire d’une ville fantôme et la guerre à Chypre! Il manquait surtout une histoire profonde à suivre, c’était intéressant d’avoir ce schéma intergénérationnel mais les histoires de chaque individus ne semblent pas conclues
Chypre, son soleil, ses plages, sa ville abandonnée de Varosha. C’est autour de cette ville située dans un no-mans land que l’auteure situe son nouveau roman. Je savais que Turques et Grecs se partageaient cette île, mais j’ignorais qu’une ville grecque était retenue en otage par les Turques dans la buffer zone. Grâce au personnage principal, j’ai découvert cette ville et ses habitants qui ont migré dans d’autres villes de l’île. J’ai aimé suivre l’amour entre Ioannis chypriote grec et Aridné chypriote turque. J’ai mis du temps à voir le vrai visage de Giorgos, l’ami d’enfance de Ioannis, le riche bienfaiteur. J’ai aimé suivre Ariana, la petite-fille d’Aridné et Ioannis, son corps rempli de tatouages de son rêve de retrouver la maison du 14, rue Ilios. J’ai aimé le Tis Khamenis Polis, littéralement Café de la Ville Perdue où la narratrice vient écrire. J’ai découvert l’Enosis : la volonté des chypriotes grecs d’être rattachés à l’Etat Grec. J’ai eu de la peine pour Aridné, cette jeune fille révoltée et militante qui se laisse happée par le quotidien. J’ai aimé le chat qui trouve à manger des deux côtés de la frontière. Une lecture éclairante et pleine d’humanité sur un conflit en dormance. Une citation : Les lignes et les limites, finalement, n’étaient infranchissables que pour ceux qui les avaient tracées. (p.308) L’image que je retiendrai : De part et d’autre de l’île, on mange beaucoup, et les plats cuisinés sont les mêmes, juste un peu plus épicés côté turque.
Un romanzo che abbraccia quasi quarant’anni di storia e una destinazione poco nota: l’isola di Cipro, un piccolo territorio spesso dimenticato, ma attraversato da ferite profonde. L’autrice ci conduce nel cuore di un conflitto quasi mai al centro dell’attenzione mediatica, quello tra ciprioti greci e ciprioti turchi, che ha lacerato l’isola e diviso famiglie, destini e memorie.
La vicenda personale di Ariana — ossessionata dal ricordo della casa abbandonata dei nonni a Varosha, la “Riviera di Cipro” oggi città fantasma — si intreccia con quella collettiva di un popolo che porta dentro di sé la frattura della guerra. Attraverso la collaborazione tra Ariana e una scrittrice di passaggio, prende forma una saga familiare segnata da segreti, tradimenti e menzogne, dove amori impossibili riecheggiano come un moderno dramma shakespeariano.
Il romanzo è ricco di spunti storici e politici e restituisce con precisione il contesto complesso delle relazioni tra Grecia e Turchia, ma al tempo stesso sa evocare la dimensione mitica e tragica delle passioni umane, come in un’eco delle antiche tragedie.
Se la parte romanzesca risulta talvolta un po’ confusa — complice il gran numero di personaggi e i continui salti temporali —, resta comunque una lettura interessante e toccante, capace di coniugare memoria e identità, storia e destino personale.
Una lettura ambivalente, dunque: forse non sempre fluida sul piano narrativo, ma preziosa per la forza con cui riporta alla luce un frammento dimenticato del Mediterraneo.
Assez mitigé sur ce roman d’une de mes autrices favorites. Le thème du livre et les personnages sont vraiment intéressants et j’aime beaucoup la franchise quasi poétique ressentie au cours de l’histoire. Parfois je trouvais que le fil narratif devenait un peu encombré et j’aurais aimé davantage de Ariadné. Un livre hyper intéressant mais profondément triste avec tous ses fantômes et cette cruauté latente.
girl, je suis vraiment dû pour lire un livre léger et heureux
heartbreaking but beautifully written by anais llobet who is a gem. i loved the little "interludes" between the chapters (they were called lists if i remember).
the family drama was so moving and emotional, i was like the young french author, who was curious to hear all the tragic stories to help her write.
also, aridné deserves better. fuck giorgos, all my homies hate giorgos.
Decent, semi-meta novel of a hesitant writer writing - successfully - about the cross-generational fate of a Greek-Turkish mixed marriage in 1960s Varosha and struugles with loss and historical injustice. I'd heard of the town (what a perfectly grim recipe). Deftly handled and, happily, avoids any easy outs.