« L’œuvre la plus ample de l’écrivaine algérienne. » Télérama Début des années 1920, dans un village de l’est de l’Algérie. Après avoir été mariée contre son gré, Leïla décide de se séparer et retourne chez ses parents avec son fils, dans la réprobation générale. Tarek et Saïd, qui ont grandi dans le même village que Leïla, sont secrètement amoureux d’elle. Saïd devient un homme de lettres. Tarek épouse Leïla et adopte l’enfant, rejoint la lutte pour l’indépendance, puis part travailler en région parisienne. Leïla, elle, connaît la vie des femmes rurales de cette époque. Cantonnée dans l’éducation des enfants et les tâches ménagères, elle décide d’apprendre à lire et à écrire. Mais la publication du premier roman de Saïd vient bouleverser la vie du couple. Tarek doit rentrer au plus vite. Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit et travaille à Paris. Elle est l’auteure de plusieurs romans, tous disponibles chez Points, parmi lesquels Nos richesses , prix Renaudot des lycéens 2017, et Les Petits de décembre , Prix du roman métis des lycéens 2019. Au vent mauvais a été couronné par le Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama et prix Montluc Résistance et liberté.
Kaouther Adimi, (born 1986 Algiers) is a writer, graduate in modern literature and human resources management. She works today in Paris, where she has lived since 2009. Kaouther Adimi was born in Alger, Algeria, in 1986. From the age of 4 to the age of 8, she lived with her family in Grenoble, France. It's during this period that she discovered the pleasure of reading, by going to the public library every week with her dad
In 1994, she returned to Algeria, which was then under the influence of terrorism. Having very few opportunities to read, she started to write her own stories. While she was studying in the Alger university, she entered a writing contest organized by the French Institute, for the young writers in Muret (Haute-Garonne). The short story she submitted held the attention of the jury who published it in a collection alongside the other laureates' productions. Thanks to this contest, she was invited to Muret then Toulouse and finally Paris, where she met with les éditions Barzakh.
She has a degree in modern literature and human resources management.
In 2009, she wrote her first novel L'envers des autres. The same year, she left Alger for Paris.
She worked for a time in the human resources field for L'Oréal. Now, she's working for the L'Oreal Foundation as skincare program supervisor.
Que dire, un écrit du même niveau que ceux qui l'ont précédé. Autant dire rien de fameux. J'ai toujours l'impression avec Adimi qu'elle a une checklist avec des éléments qu'elle a décidé de mentionner et qu'elle tourne l'histoire pour le faire. Donc: guerre de libération, checked; la bataille d'Alger, checked; black panthers, checked; terrorisme, checked; le vieux de 50 ans marié à une fille de 14 ans, checked; Boudiaf sauveur potentiel, checked; le gars qui arrête de prier après l'avènement du FIS, checked; etc. Il manque toutefois Algérie/Allemagne de 82 et le soutien à la Palestine. Sur le fond de l'histoire, ça raconte le destin de Leila et Tarek (et très accessoirement celui de Said dont un écrit a changé la vie des 2 premières personnes mais je ne comprends pas trop pourquoi), je ne comprends pas non plus pourquoi elle cite les nouveaux noms des Tarek et Leila mais uniquement 1 fois pour l'un et 2 fois pour l'autre, on a l'impression que c'est par erreur. Et Tarek et Leila sont-ils vraiment les grands-parents de Adimi? Ca serait une circonstance attenuante car autrement pourquoi elle aurait écrit ce roman! Bottom line, c'est très très léger.
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L’histoire de l’Algérie à travers les yeux de Tarek et Leïla. Une écriture fluide comme une rivière : on commence avec la naissance de Tarek, on cligne des yeux et c’est déjà la fin du roman, plusieurs décennies et conflits plus tard. J’ai beaucoup aimé et je retournerai avec plaisir dans le livre
3,5⭐ Très intéressant d'un point de vue historique, se lit rapidement et facilement. Par contre, j'ai trouvé le rythme de la première partie vraiment inégal, c'était trop long puis trop rapide et c'est dommage - d'où la note. La deuxième partie était bien plus intéressante, et le fait que ce soit une histoire vraie aussi.
Les points positifs : - Intéressant si vous ne connaissez pas/peu l'Histoire de l'Algérie car les principaux événements du XXe siècle sont racontés (la réquisition des nord-africains pour la deuxième guerre mondiale, la guerre d'Algérie, la guerre civile, l'assassinat de Boudiaf), notamment des événements peu connus du grand public (les passages à Versailles) pour lesquels l'autrice a fait des recherches dans les archives de la police. - Joli présentation de personnages, notamment Leïla qui grandit sans savoir lire ni écrire mais qui s'émancipe à sa façon, qui déploie une personnalité toute en contraste et force. - L'écriture est fluide, le roman se lit vite. Elle est parfois émouvante, notamment dans la première partie.
Les points négatifs : - La première chose qui m'a interpelée, c'est le personnage trop parfait de Tarek. Peut-être que l'homme parfait existe quelque part mais cette absence de défaut chez le personnage principal manquait de réalisme (à mon humble avis). SPOILER : - J'aurais aimé que l'autrice écrive un livre plus long, où elle s'attarde sur les personnages, sur les événements. Là, tout n'est que parcouru, survolé. Beaucoup d'ellipse, on fait des bons de 10 ou 20 ans en avant. Je suppose qu'elle a voulu montrer toutes les guerres, tous les traumatismes qu'a vécus une seule génération d'Algérien.nes mais je pense que cette rapidité dessert le roman.
J'ai bien aimé et savouré cette lecture. L'autrice a mentionné que ça avait un rapport avec une histoire familiale, elle dédie le livre à ses grands parents. Au début on a trois personnages principaux, mais le livre ne parle que de deux (le 3ème n'est mentionné que de temps en temps), Tarek et Leïla, donc on a deux parties et deux points de vue. On assiste à la 2eme guerre mondiale puis à la guerre d'indépendance et pour terminer, à la décennie noire, on vit ces trois événements à travers les personnages, on assiste même à la détresse et à l'effacement de Leïla suite à un évènement qui va chambouler leur vie à elle et à Tarek et dont l'auteur n'est autre que leur ami Saïd. Je m'arrête, sinon je vais spoiler le livre, mais je le recommande vivement 😊
Je ne comprends pas pourquoi c'est ce livre qui a remporté le prix France Culture Télérama. L'écriture est très basique et "scolaire" On passe très très vite sur des passages de l'histoire de l'Algérie (quelqu'un d'autre ici a dit que l'auteure avait comme coché des points sur une liste et c'est vraiment l'impression que j'en ai aussi) Les personnages masculins ne sont pas intéressants Bref on souffle, c'est long
J'aime beaucoup l'écriture de Kaouther Adimi, c'est souvent très juste et touchant. On remercie monsieur édition qui nous a forcé à lire Nos richesses, c'est le seul avantage de ses deux ans de cours.
Bon ça se lit bien, je m'attendais à avoir plus de trucs sur Saïd, c'était sensé être le troisième protagoniste mais on l'a quasiment pas vu. Sinon j'aime beaucoup les différents personnages et la manière dont le récit est mené, même si j'ai l'impression qu'on distingue quand même un moment où l'histoire passe de romanesque (avant que l'écrivaine ne soit née) à un récit descriptif de ce qu'elle a vu (une fois qu'elle était consciente et qu'elle habitait avec eux).
Quand j'ai compris par contre que c'était une histoire vraie à la toute fin j'étais mal mais qui est choqué vraiment.
J'ai pas beaucoup plus à dire que ça, c'était bien mais ça ne m'aura pas marqué tant que ça non plus, lisez le si vous voulez un beau récit sur l'Algérie du xxe siècle.
Σ’ ένα μικρό χωριό της Ανατολικής Αλγερίας το 1920 γνωρίζουμε την Λεϊλα μία γυναίκα που αναγκάστηκε να συμμορφωθεί στις απαιτήσεις της οικογένειας της και να έρθει σε γάμο με έναν άντρα που δεν ήθελε. Ο Ταρέκ υπήρξε ένα εσωστρεφές πλάσμα που ήθελε να γίνει βοσκός και ο Σαϊντ ονειρευόταν το κάτι παραπάνω στη ζωή του και ανυπομονούσε να φύγει για σπουδές.
Η ζωή των τριών προσώπων αλλάζει όταν έρχεται ο πόλεμος. Η Λεϊλα αναγκάζεται να μείνει πίσω. Ο Ταρέκ επιλέγει να πολεμήσει και ο Σαϊντ αποφασίζει να ακολουθήσει τον δικό του δρόμο. Για πολλά χρόνια θεωρούνταν χαμένος όμως η κυκλοφορία του βιβλίου του τον έφερε πάλι στο προσκήνιο και οι αποκαλύψεις του έφεραν τριγμούς στα πιο αγαπημένα του πρόσωπα.
Η Adimi σε αυτό το εκπληκτικό μυθιστόρημα καλύπτει χρονικά το 1920 μέχρι το 1992. Παρακολουθούμε τον πόλεμο που ξέσπασε στην Αλγερία και τον αγώνα που έδωσαν για την ανεξαρτησία τους. Αλγέρι, Παρίσι, Ρώμη και Ελ Ζαχρά ήταν τα μέρη που κινούνταν τα πρόσωπα και κάθε φορά προσπαθούσαν να ξεφύγουν από τον “’άνεμο κακό” που έφερνε η πολιτική κατάσταση.
Ένα ανάγνωσμα που η γραφή της συγγραφέως σε σαγηνεύει με τις παρομοιώσεις και τον τρόπο που δημιουργεί ζωντανές εικόνες με τα γεγονότα που εκτυλίχθηκαν. Νιώθεις την αγωνία και τον φόβο τους και συμπάσχεις με τον πόνο τους.
Ένα μεγάλο μπράβο στην Έφη Κορομηλά για την μετάφραση και στις εκδόσεις Πόλις για άλλο ένα ωραίο βιβλίο που μας χάρισε.
Een mooi verhaal over vriendschap en verraad en over wat oorlog met een mens kan doen.
Tarek en Said zijn vrienden, beiden gezoogd door de moeder van Tarek. Ze wonen in een klein dorpje in Algerije in de jaren '30. Tarek wordt herder, Said gaat studeren in Tunis. Hun buurmeisje Leila wordt als ze dertien is uitgehuwelijkt aan een veel oudere man, die ze echter na enkele jaren weer verlaat. Hiermee is de paria van het dorp geworden. WOII breekt uit en Tarek belooft zichzelf dat als hij uit de oorlog terugkomt, hij Leila ten huwelijk zal vragen.
Dit gebeurt en hun huwelijk is gelukkig, al zit Tarek een groot deel van het jaar in Parijs en later in Rome, om te verdienen voor zijn gezin. Man van weinig woorden heeft hij niet de mogelijkheid om zijn liefde voor zijn vrouw en dochters uit te drukken en beperkt hij zich uiteindelijk alleen maar tot; alles goed, hier is een postwissel.
Als echter Said terug komt in Algerije en een boek heeft geschreven dat ook over Tarek en Leila gaat en dat dus een schandaal veroorzaakt, kunnen ze niet in het dorp blijven, ze moeten hun toevlucht in de stad zoeken. Maar kunnen ze zich hier verborgen houden voor de veranderingen in Algerije zelf?
De gebeurtenissen in Algerije komen af en toe langs en vormen de ruggengraat van het verhaal, dit vond ik mooi gedaan. Ik kreeg veel sympathie voor Tarek, en zijn stille rust, waar zoveel onder zat. Vooral het intermezzo in Rome vond ik prachtig gedaan.
De stijl viel me een beetje tegen, het is sober en kort en dat past ook wel bij het verhaal, maar doet soms ook een beetje schools aan. Geen mooie zinnen bijna of mooie observaties, alleen in de gedachten die Tarek voor zichzelf opschrijft of inspreekt vond ik iets poëtisch terug. Ook gaan we af en toe iets te snel door de tijd heen, al komen sommige dingen daarna nog wel weer terug zodat je weer wat er gebeurd is.
Maar al met al een mooi verhaal dat ik met veel plezier gelezen heb.
Mooie kennismaking met Algerije tijdens de tweede wereldoorlog en erna. Tarek en Leïla worden in soberheid en in veel stiltes, maar ook en daardoor heel intens opgevoerd. Het gaat hen niet voor de wind.
Teleurstellend vooral na haar eerste boek "De boekhandel van Algiers" wat ik stukken beter vond. Simpel geschreven, simpel verhaal. Aan de positieve kant : het geeft een beeld van de recente Algerijnse geschiedenis, beperkt en oppervlakkig maar genoeg om interesse te wekken er meer over te lezen.
malgré quelques soucis de rythme, au vent mauvais est une bonne fiction historique sur l’algérie de 1922 à 1992, au travers des personnages de tarek et leïla. l’épisode sur la mutinerie des soldats nord-africains à versailles en 44 était particulièrement poignant et m’a permis de prendre connaissance de cet épisode important de la guerre de 39-45 que j’ignorais. le personnage de tarek est particulièrement attachant, et c’est toute la première partie de livre, contée de son point de vue, que j’ai préféré : j’ai regretté dans la partie de leïla des chapitres trop rapides et au final plus impersonnels, qui ne permettaient pas de réellement découvrir ce personnage conté par un autre en début de roman et par saïd l’écrivain en son sein.
« L'imagination d'un écrivain est donc plus forte, plus importante, plus respectée que la vie de deux personnes? C'est donc ça ce qu'on appelle la littérature ? C'est ce que font les grands hommes ? Prendre les vies des petites personnes comme nous, pour les mettre dans des livres ? Et nous ? On devient quoi, nous ? Rien, oui, on ne va rien devenir. Les écrivains mentent, et en mentant, eux s'élèvent, et nous ils nous rabaissent. » (p.182)
Mooi om een deel van de geschiedenis van Algerije te kunnen lezen via deze roman. Het start bij de Tweede Wereldoorlog en de eindfase van de kolonisatie. Je volgt het verhaal van Tarek en Leïla. Beide perspectieven maken het boek compleet al blijven sommige punten wat oppervlakkig. Het einde is mooi beschreven en legt een mooie persoonlijke link naar de schrijver.
franchement pas ouf, l'histoire m'a paru un peu "faible", au delà de la fresque familiale et du drame des guerres pas fan de l'écriture non plus :( dommage :(
Le résumé parle d’un livre qui vient chambouler la vie d’un couple mais c’est plutôt juste une histoire qui suit un homme et sa femme en Algérie au 20e siècle et c’était très bien aussi
écoutez l'histoire a le mérite de me permettre de sortir de mon vide de lectures je dirais qu'il manque quelque chose: les personnages sont presque intéressants, mais ils ne le sont pas. le livre n'a pas réussi à choisir son camp, entre la description des cadres/contexte historique ou réellement le fond des intentions de nos personnages à la fin on y comprend pas plus qu'au début et finalement ça résume très bien la réalité de nos liens à nos grands parents (animés par le mutisme, les non-dits, les secrets qui n'en sont pas)... mais qui ne permet pas de faire un livre très intriguant hélas
Un très beau récit dans une plume agréable mais j’ai eu l’impression que quelques chose manquait sans pouvoir mettre le doigt dessus. Les relations entre les personnages ne sont pas assez exploitées et certains passages mériteraient d’être rallongés, ce qui est dommage car le roman est captivant mais ne me parait pas véritablement achevé, comme fini trop vite. Il a cependant un grand potentiel.
Het onvermogen om los te komen van een voormalige koloniale macht. In de proloog van 'Kwade Wind' (2022) is de gelauwerde auteur Saïd B. op weg naar de boekpresentatie van zijn autobiografische roman over zijn jeugdliefde Leïla en zijn geboortedorp El Zahra. Het zijn rumoerige tijden in Algerije met de opkomst van de islamisten en een dreigende burgeroorlog. Niet lang na deze bijeenkomst zal de auteur met zijn vrouw vluchten naar het buitenland. Maar nu nog even niet. Saïd groet een bekende en krijgt een compliment over zijn grootse roman. De beste uit zijn carrière? Het valt hem op dat er verschillende Algerijnen op zijn presentatie verschijnen, zelfs iemand met een gekreukeld overhemd. Hij ziet zichzelf dan ook als een volksschrijver die hét verhaal van Algerije weet te vertellen. Met genegenheid zal de literator terugkijken op dit bijzondere moment als hij het land inmiddels heeft verlaten.
Saïd B. weet echter niet dat de man met het gekreukelde overhemd niemand minder is dan zijn oude jeugdvriend Tarek, die hij als fictie-personage heeft opgevoerd in zijn bejubelde roman. Ze groeiden samen als broers op, maar tussen de analfabete schaapsherder en de jonge student sluimerde een rivaliteit om de liefde van hun gemeenschappelijke jeugdvriendin Leïla. De jonge vrouw werd de schande van El Zahra toen ze op dertienjarige leeftijd werd uitgehuwelijkt en wegliep bij haar oudere echtgenoot. Het bood een nieuwe kans voor één van de twee vrienden te trouwen met de dorpsschone. Op een beslissend moment in hun leven werd Tarek echter door Franse soldaten meegenomen om te vechten tegen de Duitsers, terwijl hij op die manier Saïd de kans gaf om weg te komen. Hij moest verder studeren en vanuit een plek van macht de belofte waarmaken van een intellectueel Algerije dat loskomt van de Franse overheersing. Een paar weken later zou de auteur zelf óók opgepakt worden om te vechten voor een westerse mogendheid.
Voor zowel Tarek als Saïd zou dat beslissende moment uitmonden in een deceptie. Ze zouden gedesillusioneerd en getraumatiseerd terugkomen van een oorlog die ze uitvochten voor mensen die hen niet accepteerden als gelijkwaardig. Zoals de vele pijnlijke ervaringen met racisme, marginalisering en uitbuiting. Maar anders dan voor een kosmopolitische zwerver als Saïd, zou Tarek's hart altijd bij het dorpsleven in El Zahra blijven. Hij keerde terug in het dorp en loste de huwelijksbelofte in die zijn vriend eigenlijk had gemaakt met de vader van Leïla. Voor de gescheiden vrouw opnieuw een zakenhuwelijk dat meer werd gedreven door noodzakelijkheid dan liefde of genegenheid. Maar welk recht heeft Saïd om erover te oordelen als hij er zelf voor heeft gekozen om zich afzijdig te houden? Vanuit zijn geprivilegieerde sociale positie. Toch zou zijn wrok over deze gemiste kans doorsijpelen in de fictieroman die hij erover schreef, waarin specifiek Leïla's emancipatiestrijd misbruikt wordt voor een eigen afrekening met zijn volksmilieu.
Na de proloog lezen we in twee hoofdstukken hoe de levens van 'personages' Tarek en Leïla verder liepen na hun huwelijksverbintenis. Hoe zij leden onder de Algerijnse onafhankelijkheidsoorlog en de latere opkomst van de islamisten. Hoe Saïd op een gegeven moment onderdeel wordt van een naoorlogs stukje mythologie als hij met de Italiaanse cineast Gillo Pontecorvo en de Algerijnse onafhankelijkheidsstrijder Saadi Yacef meewerkt aan de filmklassieker 'The Battle of Algiers' (1966). Hoe de twee echtelieden steeds van elkaar gescheiden worden door Tarek's noodzaak om te migreren uit financiële overwegingen. En boven alles loopt de fictieroman van Saïd B. door hun levens als een pijnlijk testament van wat ze allebei hebben verloren en dat hun eigen ervaringen zomaar afgepakt kunnen worden. Eigenlijk zoals de Franse kolonisten ook deden.
Met 'Kwade Wind' (2022) schreef de Algerijnse Française Kaouther Adimi een ambitieuze roman over auteurschap als het wegdrukken van andere ervaringen en de moeilijkheid om los te komen van postkoloniale invloeden. Neerkijken op traditie en niet werkelijk bereid zijn de complexiteit van mensen te zien. Stilistisch vind ik 'Kwade Wind' (2022) iets te wisselend. Bij vlagen is het bloedmooi zoals de proloog en specifieke passages rond oorlogservaringen en de totstandkoming 'The Battle of Algiers' (1966). Ik kon erg genieten van de passages waarin Tarek zich terugtrekt als huisbewaker in een Italiaanse villa vol klassieke kunst. Een soort stiltemoment tussen de woelige omwentelingen en omzwervingen. Toch vind ik Adimi's keuze om het narratief in 'Kwade Wind' (2022) op te hangen aan geschiedkundige gebeurtenissen een tikkeltje te schematisch. En toen gebeurde er dit en toen gebeurde er dat. Soms komt deze opzet zelfs wat in de weg te staan van de karakterontwikkeling door de kille zakelijkheid van zulke nieuwsfeiten.
Als Kaouther Adimi in andere romans iets minder geschiedenis stopt en iets meer ruimte laat voor verstilling, dan is zij zeker een schrijfster om in de gaten te houden. Met 'Kwade Wind' (2022) laat zij in elk geval zien dat zij ingewikkelde thema's niet schuwt in een ambitieuze én speelse roman. Het smaakt in elk geval naar meer.
J'ai un peu de mal à pointer du doigt ce qui me fait mettre trois étoiles donc je vais la jouer en pour et contre. Les "pour" : lecture rapide, on vit plusieurs décennies de l'histoire algérienne, on suit dans la première partie un personnage heurté par la guerre qui est plutôt attachant. Les "contre" : les personnages ont des des personnalités un peu monochrome ou inexistante (Tarek parle peu, on sait que Leïla est forte mais �� part ça..., on ne sait rien du caractère de leurs filles et fils, on ne sait rien du caractère des petits enfants, Saïd est un pivot dans l'histoire mais dit trois phrases), je n'ai pas compris le choc causé par le livre de Saïd, on traite ça comme étant une bombe nucléaire lâchée dans leurs vies, Leïla devient presque folle à vivre dans le noir, jeter tous les livres et à répéter son "je suis Leïla" en boucle. Je viens d'un petit village, je comprends la pression sociale mais elle a survécu à son divorce et au fait d'être mère célibataire 20 ans plus tôt, pourquoi ça ça la ferait craquer? On explore peu la question de la vie de famille avec un papa qui vit loin et revient 1 mois tous les deux ans, ça aurait pourtant été super intéressant. Bref, beaucoup de sujets qui auraient pu être sympa mais je finis sur une impression de survol, comme si j'avais pu en apprendre autant de cette famille en regardant leurs photos de famille. Même la partie "historique" du livre est traitée assez superficiellement. Un bon potentiel plutôt inutilisé donc.
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Un roman passionnant où on se laisse complètement absorber par un pays, l'Algérie, et par des personnages à l'air simple mais dotés d'une intériorité et d'une richesse incroyable.Tarek naît en 1922. On va suivre sa trajectoire et celle d'un territoire meurtri par le colonialisme et les extrémismes jusqu'en 1992. Berger dans un petit village, heureux de la simplicité de son existence, il va vite comprendre que les échos de la guerre qui arrive jusque chez lui vont tout changer.Leïla vit dans le même village, le destin que son père lui a choisi ne lui convient pas, elle fera tout pour tracer son propre chemin.Et Saïd, si vite parti faire des études et vivre sa vie d'écrivain. Il ne reviendra quasiment plus au village mais jouera un rôle déterminant dans les épreuves que subiront ses amis d'enfance.Je me suis sentie tellement bien dans ce livre. L'auteure rend beau chaque moment qui pourrait basculer dans une douleur sourde. La solitude de Tarek n'est pas subie, il la chérit. La force de caractère de Leïla l'aide à ne jamais tomber dans le gouffre du désespoir qui la guette. Les personnages s'adaptent encore et encore aux coups du sort, à la grande Histoire en marche, à la peur. Le ciel étoilé, un mouchoir imbibé d'eau de fleur d'oranger, des figuiers de Barbarie, autant de petits bonheurs auxquels se raccrocher quand ce qui les entoure s'assombrit.
Destins croisés… dans Au vent mauvais on suit Leïla, Tarek et Saïd trois copains d’enfance. Elle décide de quitter son mari avec qui elle a été mariée de force et finira sa vie avec Tarek. Tarek justement, berger, adoptera le fils de Leïla qu’il considère comme le sien et va travailler en France et en Italie pour subvenir aux besoins de sa famille. Et puis il y a Saïd brillant écrivain.
Ce roman retrace tout un pan de l’histoire de l’Algérie, les hommes envoyés au front, l’indépendance puis la guerre.
Dans ce roman, on en apprend beaucoup sur les valeurs de la famille, la question de l’honneur, la honte, la dépossession de soi suite à la publication d’un livre. Je ne vous cache pas que ça m’a aussi fait un rappel sur l’histoire algérienne.
Seulement, si j’ai adoré suivre ces personnages et notamment les deux points de vue d’abord Tarek puis Leïla j’ai eu l’impression que tout était survolé et que tout allait très vite, trop vite peut-être. On passe les années en quelques pages. J’aurais aimé que ça aille plus lentement, qu’on prenne plus le temps de se poser.
Malgré cela, j’ai retrouvé la plume de Kaouther Adimi, et ça m’avait manqué.
J’ai eu un peu de mal avec le style de l’auteure : très factuel. J’ai même failli abandonné, la vie de Tarek, berger algérien qui se marie avec son amour d’enfance et qui part travailler en France en usine, n’était pas un sujet super passionnant.
Et puis, Tarek part travailler à Rome, dans la villa Cardinal, un lieu hors du monde et de la vie grouillante. J’ai trouvé un peu de poésie dans ce lieu de repos pour Tarek. Un lieu plein d’oeuvres d’art. J’aurais aimé qu’il y reste toute sa vie et y fasse venir sa famille.
Un roman qui parle de l’absence du père, l’absence plutôt que la misère.
Un roman qui, étrangement, parle aussi des Black Panthers et de Frantz Fanon.
Mais l’auteure n’a pas réussi à me passionner pour ce couple, même si j’ai au final lu leur vie sans déplaisir.
L’occasion pour elle de parler des troubles des années noires, de la peur des habitants, beaucoup plus que pendant la guerre d’indépendance.
L’image que je retiendrai :
Celle de la maison de Tarek et sa femme, avec la terrasse sur le toit, fruit des années d’exil de Tarek.