Jean Giono, the only son of a cobbler and a laundress, was one of France's greatest writers. His prodigious literary output included stories, essays, poetry, plays, film scripts, translations and over thirty novels, many of which have been translated into English.
Giono was a pacifist, and was twice imprisoned in France at the outset and conclusion of World War II.
He remained tied to Provence and Manosque, the little city where he was born in 1895 and, in 1970, died.
Giono was awarded the Prix Bretano, the Prix de Monaco (for the most outstanding collected work by a French writer), the Légion d'Honneur, and he was a member of the Académie Goncourt.
Ce court texte tiré d'un recueil donne à voir le versant humaniste, incurablement humaniste d'un auteur qui n'a cessé, tout au long de son œuvre, de représenter et penser les liens entre l'homme et la création, qu'il s'agisse de la nature ou, comme ici, de l'univers tout entier. Hymne d'amour à l'ordre, la logique secrète de l'univers, l'œuvre est aussi une réflexion nuancée sur le sens de la technique et de la science pour l'homme. Même si certaines des réflexions proposées ici par Giono sont devenues des poncifs de l'épistémologie (notamment via Michel Serres ou Hubert Reeves), il faut garder à l'esprit que Giono écrit ce texte en 1938, à une époque où la pensée sur l'exploration astronomique est encore neuve et l'astrophysique à ses balbutiements. Mais il montre ainsi les liens existants entre science et littérature, tout revenant toujours à l'humain. Un court texte marquant et, comme toujours avec Giono, aussi sincère que poétique.