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L'échiquier

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Je voulais que ce livre traite autant des ouvertures que des fins de partie, je voulais que ce livre me raconte, m’invente, me recrée, m’établisse et me prolonge. Je voulais dire ma jeunesse et mon adolescence dans ce livre, je voulais débobiner, depuis ses origines, mes relations avec le jeu d’échecs, je voulais faire du jeu d’échecs le fil d’Ariane de ce livre et remonter ce fil jusqu’aux temps les plus reculés de mon enfance, je voulais qu’il y ait soixante-quatre chapitres dans ce livre, comme les soixante-quatre cases d’un échiquier. J.-P. T.

256 pages, Paperback

Published August 31, 2023

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127 people want to read

About the author

Jean-Philippe Toussaint

67 books186 followers
Jean-Philippe Toussaint (born 29 November, 1957, Brussels) is a Belgian prose writer and filmmaker. His books have been translated into more than twenty languages and he has had his photographs displayed in Brussels and Japan. Toussaint won the Prix Médicis in 2005 for his novel Fuir. The 2006 book La mélancolie de Zidane (Paris: Minuit, 2006) is a lyrical essay on the headbutt administered by the French football player Zinedine Zidane to the Italian player Marco Materazzi during the 2006 World Cup final in Berlin. An English translation was published in 2007 in the British journal New Formations. His 2009 novel La Vérité sur Marie won the prestigious Prix Décembre.

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56 (32%)
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1 star
12 (7%)
Displaying 1 - 29 of 29 reviews
8 reviews
November 6, 2023
Je ne sais pas s'il est acceptable de considérer un début d'autobiographie d' "égocentrique", mais c'était mon ressenti durant les premières pages.

Petit à petit cependant, la machine s'est mise en marche, les anecdotes se sont distillées avec rythme et j'ai vraiment été emporté par les personnages de la vie de Toussaint et - surtout - par la partie "échiquienne" du livre.

Les 100 dernières pages me font donner 4 étoiles au tout, et je serai très curieux d'avoir l'avis de non-adeptes des échecs !
Profile Image for Cindy Landes.
380 reviews39 followers
January 3, 2024
C’est indéniablement super bien écrit. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai lu ce livre jusqu’à la fin, parce qu’il y avait plusieurs petits bijoux de réflexions que je relisais en m’exclamant: Wow, que c’est bien dit!!!

Mais comme souvent dans ce genre de livre autobiographique sans histoire (mélange de souvenirs et de réflexions), je me demande à qui ce livre peut bien être dédié. C’est un peu comme si je lisais le journal intime ou les mémoires de quelqu’un que je ne connais pas…. En quoi ça peut m’intéresser au final?

Bon… quand même, à ceux que ce genre de récit peut plaire, l’immense talent de l’auteur me porterait à le conseiller!
Profile Image for Manon.
17 reviews
September 12, 2025
"je ne vais quand même pas vous raconter ma vie" p.209 je trouve ça audacieux... un peu trop mégalo & condescendant sur les bords et le mélange entre échecs, vie, passé et présent est peu digeste...
Profile Image for Anthony Lacroix.
Author 6 books141 followers
December 6, 2023
Je n’ai pas compris l’idée du coup du cavalier qu’à la toute fin. Avancer tout droit jusqu’à nous surprendre d’un pas de côté. Ce n’est même pas un livre sur lui ! Mon dieu qu’il sait écrire ce Toussaint.
Profile Image for Rodolphe Gintz.
161 reviews10 followers
October 17, 2023
« L’échiquier » aurait pu être une vraie réussite. Le thème choisi, la référence à Zweig et le travail de traduction d’« Échecs », la réflexion sur l’écriture et la traduction, le confinement… je n’oublie pas le style de Jean-Philippe Toussaint, travaillé et poli, sublime.
(Je passe rapidement sur l’idée formelle de découper le livre en 64 chapitres qui ne me semble pas mériter le battage que je lis à son propos ; les plus courts tiennent en respectivement un et deux phrases pour 9et 27 mots, probablement sans lien avec 3 aux puissance 2 et 3 ; les plus long couvrent plus de 10 pages. Bref, toutes les cases ne se valent pas.
Mais je trouve que Jean-Philippe Toussaint se regarde écrire, se contentant manifestement de son style. Le mot « moi » y est présent à 289 occurrences (tiens, encore un carré…).
Les passages condescendants envers une jeune lycéenne, son épouse, ses collègues traducteurs qui ont été moins élégant que lui pour traduire une phrase de Zweig sont franchement gênantes… bref, tout ceci manque un peu de distance de mon point de vue (que dire de cette citation : « je ne vais quand même pas vous raconter ma vie. »… alors que c’est précisément l’objet de ce livre).
Bref : dommage…
Profile Image for Romain.
934 reviews58 followers
August 22, 2024
Ce livre ressemble beaucoup à un précédent livre de l’auteur que j’ai beaucoup aimé, L’urgence et la patience. Cette ressemblance est manifestement assumée.
J’ai l’impression, en m’immergeant dans ce livre, de retrouver mon élément naturel. L’urgence de l’écrire, la patience de la façonner, de le polir, de l’affiner, et, en temps voulu, de le reprendre depuis le début, sans cesse, à l’infini, de le retravailler, encore et encore.

Il est aussi question de son métier, mais il est plus personnel, une sorte de plongée dans sa mémoire, comme on le fait au crépuscule de sa vie – je lui souhaite de vivre le plus longtemps possible.
Car, aux confins de ces grands fonds [ceux de la mémoire], à travers les eaux troubles et indécises du souvenir, c’est le terme du voyage qui se profile et c’est le visage de ma propre mort que je risque d’apercevoir dessiné dans le sable.


On sent que le COVID, qui est très présent dans ce livre, a orienté l’auteur vers la maladie, la vieillesse et la mort. La construction du livre est un hommage à Georges Perec et le déplacement du cavalier selon un algorithme dans son livre La Vie mode d’emploi[1].

Cet artifice donne un côté aléatoire à l’enchaînement des 64 chapitres qui composent le livre. Les passages sur son père sont émouvants, ceux consacrés au échecs intéressants – pour le COVID on sature un peu –, mais j’ai surtout aimé la façon dont il parle de son ami Gilles Andruet. Il a choisi de n’évoquer que ses souvenirs d’amitié alors qu’il avait entre les mains le sujet d’un livre sulfureux. L’écriture sous contrainte n’est pas toujours une réussite, les sauts entre les chapitres nuisent plus qu’ils n’apportent.

---

[1] Il s’agit de faire parcourir à un cheval les 64 cases d’un échiquier sans jamais s’arrêter plus d’une fois sur la même case.

Également publié sur mon blog.
Profile Image for calydps.
176 reviews13 followers
October 31, 2023
Dans ma lecture de 'Échiquier', je n'ai malheureusement pas trouvé ce que j'espérais. Le roman se perd dans des détails obscurs et des digressions confuses qui m'ont laissée perplexe. L'obsession de l'auteur pour les échecs et sa tentative de les lier à sa propre vie m'ont semblé artificielles et prétentieuses. Plutôt que de m'attirer, le livre m'a laissée indifférente, et je n'ai pas pu m'identifier ni m'immerger dans l'histoire. J'aurais préféré une narration plus accessible et captivante.
74 reviews1 follower
November 19, 2023
Très déçue par ce texte. Ç’aurait dû être une autobiographie, certes partielle mais singulière par association de souvenirs mais l’auteur est trop complaisant avec lui même, voire prétentieux et quasi méprisant avec certains de ceux qui l’entourent. C’en est gênant pour la lectrice et ça gâche le plaisir de lecture.
1,347 reviews56 followers
January 2, 2024
Au gré de 64 touches, comme le nombre de cases d'un jeu d'échec, l'auteur nous parle de son enfance, des repas dominicaux avec sa mère, de sa rencontre avec sa femme, et surtout de la place des échecs dans sa vie.
Un livre lu sans déplaisir, mais dont il ne me restera pas grand chose d'ici quelques semaines.
175 reviews
June 19, 2025
Skakbrættet er en selvbiografisk roman af Jean-Philippe Toussaint skrevet under lockdown i coronatiden. Da lockdown indtræffer beslutter Toussaint sig for at gå i gang med tre forskellige projekter: oversætte Stefans Zweigs Skaknovelle til fransk, skrive om det at oversætte og at føre en form for logbog over refleksioner under lockdown. Det er dette sidste projekt med logbogen, som bliver til romanen Skakbrættet.

Toussaints roman er opdelt i 64 kapitler - hvilket svarer til skakbrættets antal felter. Det, som bliver klart for Toussaint undervejs i skriveprojektet med logbogen er, at skak og det at blive forfatter for ham er forbundet. På en banal måde ved at han fandt interessen for skak på samme tidspunkt, som han blev optaget af at ville skrive - da han var ca. 20 år gammel. Men også på mere eksistentiel vis ved, at det at skrive og det at spille skak er måder at være på, hvor man vender sig meget indad og væk fra verden i en fordybelse - for så at komme ud med noget til verden igen (i hvert fald når det gælder en roman). Som Toussaint skriver logbog, kommer der flere og flere sammentræf mellem skak og skrivning. Om det at blive god til at lave åbninger, blive god til at lave mellemspil og god til slutspil. Men også det, at man ikke bare kan være god til den ene facet i skakspillet. Det nytter ikke noget at kunne være en god slutspiller, hvis man ikke har blik for åbningerne tidligere i spillet fx. På samme måde med at skrive.

Der viser sig også at være mange sammentræf mellem skak og Toussaints liv - helt ned til at gulvet på den skole, han har gået på, er opdelt i tern.

Desuden er Toussaint fascineret af forskellige stormestre gennem tiderne. Både at have læst om dem, have gennemspillet deres vigtige skakpartier, og at opleve nogle af dem ved at være til stede under skakpartier om verdensmesterskabet - og en enkelt gang komme til at spille simultanskak mod en stormester og være afsindig tæt på remis. Den måde at være fascineret af stormestre og at gennemspille deres vigtige skakpartier minder om det at være fascineret af forfattere og deres skrivestile. Ikke mindst er Toussaint fascineret af George Perecs Livet En Brugsanvisning, der formmæssigt imiterer skakproblemet med at få springeren til at hoppe rundt på brættet på en måde, så alle felter bliver besøgt en enkelt gang.

For Toussaint har skak også handlet om relationen til sin far. Faren spillede nemlig skak med ham i teenageårene, men pludselig ville faren ikke spille med ham længere - og Toussaint ser for sig en scene på en terrasse, uden at han helt kan huske detaljerne. En scene, hvor faren var ved at tabe til sin søn, og herefter aldrig mere ville spille mod ham. En form for faderopgør i skak som aldrig blev eksplicit men som alligevel næsten udspandt sig i det, som ikke blev. Og hvor faren i den tid samtidig påskønnede at sønnen begyndte at skrive - ja faktisk med lidt misundelse og stolthed kunne se, at sønnen ville blive en romanforfatter, det som faren havde drømt om, men aldrig selv kunne blive.

Jeg er stor fan af Toussaints øvrige romaner, og derfor giver Skakbrættet mig også en del ift. forfatterens liv og ikke mindst hans refleksioner over eget forfatterskab og skrivepraksis. Men for dem, der ikke kender til Toussaints øvrige forfatterskab vil det være en lidt intetsigende bog, vil jeg tro. Om den egentlig er en roman kan man også diskutere. Den er et formeksperiment, og den er knyttet op på erindringer, og på skaktematikker som forskyder sig i mange retninger.
Profile Image for Luoscuit.
9 reviews
February 25, 2025
Kinda hard to tell my feelings on this book, and on J.-P.T.

Certain passages I really don’t like, for one the part where he recalled an incident where he « needed » to explain to a girl what was literature and added the comment from his son, « va te cacher »… and followed by passages of explanations on literature as in a debate. What he expressed was not troubling me and some of which was even enlightening, but this attitude certainly bugged me.

There are also passages, anecdotes that I like, the stories of his friends, his childhood sceneries. Those sincere reminiscences sparked empathy. And he put them down in a quite compelling way as well. The deaths lurking underneath the sentences for long and when out in the open it still got me shaken. And somehow they also resonate with the lockdown during Covid days, which makes the chapitres coherently connected.
Profile Image for Cosimo.
76 reviews18 followers
September 26, 2023
J'ai adoré ce livre, même si le finale est un peu trop brusque, c'est la seule chose que m'a déplu, j'aurais voulu continuer encore pour un bon moment ce récit sur le jeu d’échecs, sur la vie d'un romancier et traducteur pendant le confinement dû au coronavirus - le temps idéal pour faire des sautes de la mémoire comme un cavalier sur l'échiquier, jusqu'à l'enfance.
Mais c'est un roman autobiographique, donc on peut dire, comme Bernard Pivot, que la vie continue et c'est donc normal d'être coupé court sur le papier et laisser quelque chose pour un livre futur.
J'aimerais au moins savoir si Kasparov a réussi la remontée...
Profile Image for Olivier.
106 reviews1 follower
December 4, 2023
Ce livre m’a plus car je me sentais proche de l’auteur pour commencer par la géographie et l’âge. Je vis à Bruxelles et la rue Longchamp à Paris ne m’est pas inconnue. Certains passages assez intimes m’ont semblé assez inutiles avec « mes fantaisies sexuelles …ne laissaient de traces tangibles que dans le mouchoir… » mais surtout l’examen de vue DMLA avec le docteur Praggnanandhaa, Je ne voyais aucun intérêt de connaître le problème médical de l’auteur, de sa mère ou même de sa grand mère.
Profile Image for fiafia.
333 reviews45 followers
November 11, 2023
2,5-2,75/5. Qu'on parle de soi-même dans un livre autobiographique, soit. Qu'on le fasse d'une façon trop narcissique et condescendante envers les autres, très peu pour moi.
À la fin, ça allait mieux, mais au début, je me suis un peu ennuyée. En tout cas, ça n'a pas été un livre auquel on pense toute la journée en attendant le moment de le reprendre et continuer la lecture.
Profile Image for Gorille .
3 reviews
June 27, 2025
Je ne me suis pas ennuyé une minute mais 180 (environ le temps que ça m'a pris à lire, en comptant les moments où j'étais trop subjugué par le très gros cerveau de l'auteur et où tout simplement le livre m'échappait mystérieusement des mains). Un livre que je conseillerais probablement aux amateurs de figolus et aux clarinettistes.
Profile Image for Caroline Segal.
138 reviews1 follower
January 29, 2024
Beau récit autobiographique qui m'a touchée par plusieurs aspects : vivre à Berlin dans les années 90, après la chute du mur et surtout une pensée spéciale à mes trois fils dont l'enfance et l'adolescence ont été jalonnées par de nombreux tournois et parties d'échec.
294 reviews1 follower
October 23, 2023
Très bien écrit, souvent drôle et parfois touchant, intéressant : pour moi une vraie réussite.
Profile Image for F.
22 reviews1 follower
Read
August 12, 2024
banal et prétentieux
Profile Image for 47x.
27 reviews
March 31, 2025
Les deux dernières pièces sont telle beaux. Si tout le livre est composé par des fragments comme ça, ça serait plus touchant.
6 reviews
June 8, 2025
Magnifique. Les échecs, la littérature, les souvenirs... j'aime
Profile Image for Olga.
19 reviews
September 26, 2025
J’ai prefere la vérité sur Marie et tout ce cycle la plus original er poétique.
la c’est plus amer plus dur aussi je trouve
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Sarah-Rose.
1 review
October 9, 2025
jamais finit, je m'en souviens comme étant le pire livre que j'ai commencé.
hyper égocentrique le mec nous raconte comment il se branlait quand il était jeune mais qu'est ce que j'en ai à faire ??
Profile Image for yellowdog.
850 reviews
March 8, 2024
Literatur, Film und Schach

Der in Brüssel geborene Schriftsteller Jean-Philippe Toussaint hat schon einige interessante, meist schmale Bücher geschrieben. Die Bücher kennzeichnet eine besondere Nachdenklichkeit. Das neue gehört auch dazu, das von Autofiktionalität geprägt ist.
In der Gegenwart ist es die Zeit des Lockdowns.
Der Autor bildet in diesen Buch zum Teil auch Kindheits- und Jugenderinnerungen ab.
Er war ein sehr sensibles Kind und die Empfindsamkeit hat er teilweise auch als Erwachsener noch behalten.
Sein Leben wird das Schreiben, aber auch der Film. Und Schach ist ihm wichtig.
Ein Schwerpunkt ist die Arbeit an der Übersetzung von Stefan Zweigs berühmter Schachnovelle. Das macht der Autor äußerst geschickt und zieht überzeugend Vergleiche. Das Buch hat mich animiert, auch den berühmten Film noch einmal anzusehen.
Auch die Beschreibungen über seine Filmarbeiten sind beeindruckend.

Es ist literarisch ein Leckerbissen!

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