"Et nous sommes comme des fruits. Nous sommes suspendus bien haut parmi des branches étrangement entrelacées, et nous sommes livrés à bien des vents. Ce que nous possédons, c'est notre maturité, notre douceur, notre beauté. Mais la force qui les nourrit coule à travers un seul tronc, depuis une racine qui a fini par s'étendre sur des mondes entiers. Et, si nous voulons témoigner de sa puissance, chacun de nous doit vouloir l'utiliser dans le sens qui est le plus propre à sa solitude. Plus il y a de solitaires, plus solennelle, plus émouvante et plus puissante est leur communauté." Dans cette composition de jeunesse (1898) - ici enrichie de trois textes sur l'art de la même période -, se forment et se dessinent les plus grandes percées de la poétique de Rilke : de ce qui se nommera, dans les Élégies de Duino, "l'Ouvert" et "l'espace intérieur du monde".
A mystic lyricism and precise imagery often marked verse of German poet Rainer Maria Rilke, whose collections profoundly influenced 20th-century German literature and include The Book of Hours (1905) and The Duino Elegies (1923).
People consider him of the greatest 20th century users of the language.
His haunting images tend to focus on the difficulty of communion with the ineffable in an age of disbelief, solitude, and profound anxiety — themes that tend to position him as a transitional figure between the traditional and the modernist poets.
le livre en lui même comporte pas mal de belles choses (jai dû souligner quelques phrases) mais le problème c'est que tout est mélangé, ça n'a ni queue ni tête? on dirait des extraits de journal intime qui n'ont aucun lien entre eux j'ai même l'impression que Rilke mélange tout au même temps pour à la fin RIEN DIRE, qu'il s'emmêle les pinceaux à vouloir "trop bien dire" les CHOSES, et je dis bien choses car des fois il va tellement loin pour nadaaaa
OK l'harmonie de la nature, OK la beauté de l'art, OK l'essence de la vie, mais pourquoi tout ce raffut? pourquoi se compliquer autant la tête?
franchement c'est un livre qui se lit d'une traite, mais la vache je m'attendais à mieux
Un livre si beau... une des écrits les plus clairs de Rilke, même s'il n'abandonne aucun moment sa prose poétique. J'ai aimé beaucoup le premier chapitre sur la mélodie du monde, lequel je fais un lien avec des concepts comme la mélodie de l'etologue von Uexküll ou le ritornello de Deleuze et Guattari; la mélodie doit être, en fin, ce qui est toujours present et à l'ombre dans un écrit. Mais le suivant chapitre, Sur l'art, était également extraordinaire, il faut le lire, je vais vous dire rien! Allez, donc.
Rilke je l’aime bien mais là je me suis ennuyé et trouvé cela barbant. Je crois qu’il faut d’abord lire sa poésie avant ces ébauches. Je m’en vais donc lire ses poèmes pour voir si une vision imagée aide à la compréhension de ces textes.
De brefs textes sur l'art et sur la vision du monde qu'on peut avoir. Bref mais complexe, les essais sont parfois trop métaphysiques, on en perd le sens.
Incroyable Je ne connaissais pas ses textes sur l'art, immensément intéressants et pleins de savoir - même si je n'étais pas d'accord sur tous les points, superbe a lire!