Ce roman déluré, s’échafaudant à l’intérieur de ses propres coulisses, met en scène un personnage qui se démembre, qui se démantibule à mesure qu’il tombe dans « le trou du vivant ». Ce livre, c’est le trou, c’est la vie. C’est la seule certitude. Se posséder est impossible : tout semble avoir été programmé, dessiné, décidé d’avance, écrit par un autre que soi. Objets réalistes ou invraisemblables, références littéraires, artistiques et cinématographiques, inondations, débâcles, sauvetages, rafistolages, portes, corridors et salles, « du décor, du décor, du décor et encore du décor ». Tout converge pour déboucher sur le Bureau universel des copyrights, là où l’on apprend que « chaque mot, chaque matière, chaque objet, chaque lettre, chaque parcelle de vie, chaque idée, chaque personnage a son copyright ».
Né en 1967, Bertrand Laverdure est un auteur prolifique : poète, romancier, wikipédiste, librettiste. Il s’intéresse à la multidisciplinarité en littérature. Il a été le Poète de la Cité de Montréal (2015-2017).
Un roman complexe qui a le mérite de stimuler l'intelligence du lecteur. En effet, on a l'impression, après avoir lu le livre, qu'il faudrait le relire, encore et peut-être encore, pour s'assurer d'avoir compris, d'avoir l'impression d'avoir "tout" saisi.
Le personnage principal est un homme qui se démembre. Après sa rencontre avec le Schtroumpf farceur, il disparaît, puis, perd une jambe à cause d'un écureuil vorace. On lui en installe une en bois, mais il se retrouve avec une main muté avec 4 doigts, un bras en chocolat, des ongles en pâte d'amande, des phalanges de sucre d'orge, etc. Il rencontre forfuitement d'autres Schtroumpfs, des automates, puis, un homme du Bureau universel des copyrights qui lui révèle qu'il évolue dans « une espèce de gazoduc pharaonique de l'imaginaire ». Bref, chaque lettre, idée, parcelle de vie, chaque roche a son copyright. Le personnage principal fait lui-même l'objet de plusieurs copyrights : il ne se possède donc pas, il est dépossédé. Ce sont plutôt les actionnaires qui sont à l'origine des comportements d'autrui.
Bertrand Laverdure livre ainsi un roman "délirant" particulièrement éclaté, mais qui a le mérite de forcer le lecteur à se questionner face aux événements étranges et déconcertants qui surviennent au personnage principal. Bref, l'auteur a compris que la fiction peut servir à rendre possible ce qui est considéré comme impossible, implausible, invraisemblable. La fiction peut mener n'importe où... Voilà qui nous change des romans plus réalistes !
An unusual book that is very compelling and interesting.
More of a poetic (or even surreal) journey - I would not agree with the back cover’s description. This is, in my mind, not sci-fi and/or a dystopian novel per se. Although the world within is dystopian.
This book is an unusual (and good) series of odd events and well-written thoughts and ideas - but not really what I was expecting after reading the back cover.
I enjoyed the book personally - as I found it to be interesting in its writing. I didn’t find the story particularly interesting (as far as the story went). I found the writing to be poetic and I enjoyed reading this book.
Otro relato fragmentado. Que también me gustaría releer :P Interesante y extraño, con salidas inesperadas y varias alusiones a la cultura pop/moderna. El personaje literalmente se va desarmando con el pasar de los capítulos... Adquiere prótesis raras mientras descubre sobre los poderes detrás de las cosas
Je n’ai pas compris grand chose à cette fiction complètement déjantée et cacophonique ! J’ai eu du mal à poursuivre mes lectures chaque fois que je voulais avancer. 🤷🏼♀️
A creative and curious story with a poetic translation. I highly recommend attending an event where the author reads from the book, you'll be highly entertained.