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L'Apothicaire
Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme qui allait du nom d'Andreas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire, car il était à la fois le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes que l'on pût trouver dans le pays tout entier. »
Un matin de janvier, cet homme érudit découvre dans sa propre maison une pièce qu'il avait oubliée – une pièce que tout le monde avait oubliée. Rapidement, il comprend que vivait jadis ici une personne qui partageait sa vie, mais qui, à présent, a mystérieusement disparu de toutes les mémoires.
L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel, pourchassé par l'Inquisiteur de France, décide alors de partir à la recherche de son propre passé, de Paris à Compostelle, et de Compostelle au Mont Sinaï… au risque de disparaître à son tour.
Un matin de janvier, cet homme érudit découvre dans sa propre maison une pièce qu'il avait oubliée – une pièce que tout le monde avait oubliée. Rapidement, il comprend que vivait jadis ici une personne qui partageait sa vie, mais qui, à présent, a mystérieusement disparu de toutes les mémoires.
L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel, pourchassé par l'Inquisiteur de France, décide alors de partir à la recherche de son propre passé, de Paris à Compostelle, et de Compostelle au Mont Sinaï… au risque de disparaître à son tour.
603 pages, Paperback
First published October 5, 2011
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About the author
Henri Lœvenbruck
50 books136 followersHenri Lœvenbruck est né en 1972 à Paris, dans le XIIᵉ arrondissement. Ses parents, tous deux professeurs d’anglais et ayant vécu au Pays de Galles, lui transmettent dès son plus jeune âge leur amour pour la culture anglo-saxonne.
Pendant toute son adolescence, il participe à de nombreux groupes de rock et joue sur de nombreuses scènes de la région parisienne.
Après des études littéraires (khâgne au lycée Chaptal, puis littérature américaine et anglaise à la Sorbonne), assez peu enthousiasmé par la chose militaire, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois aux Éditions Francophones d’Amnesty International.
Une fois son objection terminée, il part vivre avec une belle Anglaise près de Canterbury. Là-bas, il enseigne le français dans un collège.
De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme. Pigiste pour la radio (TSF) et la presse écrite (L’Express), il signe de nombreuses chroniques sur les littératures de l’imaginaire avant de créer son propre magazine (Science-Fiction magazine). Après être resté rédacteur-en-chef de ce journal pendant deux ans, il publie à 25 ans un premier polar futuriste aux éditions Baleine, sous le nom de Philippe Machine… Cette fois, son choix est fait : il décide de se consacrer pleinement à l'écriture.
Après avoir publié deux trilogies de Fantasy aux éditions Bragelonne — lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français (La Moïra dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 12 pays) — Henri Lœvenbruck se lance dans le thriller.
Il publie en 2003 Le Testament des siècles aux éditions Flammarion. Ce polar ésotérique, publié en France avant la vague du Da Vinci Code, rencontre à son tour un vif succès, y compris à l'étranger (droits vendus dans 9 pays et adapté en bande-dessinée aux éditions Soleil). En 2007, après un vol plané fulgurant sur une Ducati 944, il publie un second thriller intitulé Le Syndrome Copernic. À nouveau, le succès est au rendez-vous et les droits sont achetés dans 9 pays.
En 2008, l’auteur, qualifié de « nouveau maître du thriller français » par le Nouvel Observateur, publie son troisième roman aux éditions Flammarion, Le Rasoir d’Ockham, réaffirmant son goût pour le thriller ésotérique.
Aujourd’hui, Henri Lœvenbruck partage son temps entre ses romans, les textes de chansons pour des groupes et des chanteurs français et l’écriture de scénarios pour la télévision. Quand son emploi du temps le lui permet, il assouvie ses deux passions : les sports mécaniques et la collection de montres cassées…
Pendant toute son adolescence, il participe à de nombreux groupes de rock et joue sur de nombreuses scènes de la région parisienne.
Après des études littéraires (khâgne au lycée Chaptal, puis littérature américaine et anglaise à la Sorbonne), assez peu enthousiasmé par la chose militaire, l’heure du service national venue, il fait une objection de conscience et passe 17 mois aux Éditions Francophones d’Amnesty International.
Une fois son objection terminée, il part vivre avec une belle Anglaise près de Canterbury. Là-bas, il enseigne le français dans un collège.
De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le journalisme. Pigiste pour la radio (TSF) et la presse écrite (L’Express), il signe de nombreuses chroniques sur les littératures de l’imaginaire avant de créer son propre magazine (Science-Fiction magazine). Après être resté rédacteur-en-chef de ce journal pendant deux ans, il publie à 25 ans un premier polar futuriste aux éditions Baleine, sous le nom de Philippe Machine… Cette fois, son choix est fait : il décide de se consacrer pleinement à l'écriture.
Après avoir publié deux trilogies de Fantasy aux éditions Bragelonne — lesquelles rencontrent un succès inédit pour un auteur français (La Moïra dépasse en France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont vendus dans 12 pays) — Henri Lœvenbruck se lance dans le thriller.
Il publie en 2003 Le Testament des siècles aux éditions Flammarion. Ce polar ésotérique, publié en France avant la vague du Da Vinci Code, rencontre à son tour un vif succès, y compris à l'étranger (droits vendus dans 9 pays et adapté en bande-dessinée aux éditions Soleil). En 2007, après un vol plané fulgurant sur une Ducati 944, il publie un second thriller intitulé Le Syndrome Copernic. À nouveau, le succès est au rendez-vous et les droits sont achetés dans 9 pays.
En 2008, l’auteur, qualifié de « nouveau maître du thriller français » par le Nouvel Observateur, publie son troisième roman aux éditions Flammarion, Le Rasoir d’Ockham, réaffirmant son goût pour le thriller ésotérique.
Aujourd’hui, Henri Lœvenbruck partage son temps entre ses romans, les textes de chansons pour des groupes et des chanteurs français et l’écriture de scénarios pour la télévision. Quand son emploi du temps le lui permet, il assouvie ses deux passions : les sports mécaniques et la collection de montres cassées…
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 74 reviews
December 31, 2022
Pff... Superbe mais totalement ésotérique, pas trop mon choix habituel. Et un peu trop tiré en longueur. Cela dit, toujours une recherche historique extraordinaire de Loevenbruck. Avec une continuelle touche d'humour. L'auteur n'hésite pas à compléter les trous de l'Histoire, sur le mode "Voilà, ainsi vous connaissez enfin ce qui n'avait jamais été rapporté!" Par exemple, le meurtre de Guillaume Humbert, grand Inquisiteur vicelard sangllant de Philippe le Bel.
Une aventure picaresque, totalement invraisemblable, pleine de deus ex machina, mais l'historien est aussi conteur et romancier, et ses personnages sont toujours passionnants et passionnés. L'apothicaire savant, à la culture encyclopédique, son jeune apprenti un peu niais mais courageux et fort attachant, et la petite Aalis, qui cherche sa voie tortueuse sur un long chemin parsemé de mille souffrances.
Ecrit sur le mode (une touche souvamment digeste et savoureuse, et oncques pédante) du français du Moyen-Age (le seond Moyen-Âge, ou Bas Moyen-Âge, à propos d'un historien, mieux vaut être précis), du moins ses tournures alambiquées, dans un vocabulaire précis et foisonnant, on y append le nom de mille objets du passé, de mille plantes et de leurs vertus (on les oublie évidemment sur le champ, mais on les renifle goûlument, on les effleure, on les visualise).
Avec l'immense plaisir que je ressens toujours dans la moquerie critique continuelle de l'Eglise hypocrite, avide, dictatrice et vicieuse, qui a tant tourmenté les peuples durant des siècles au bénéfice de son seul but seculaire...
Mais l'ésotérisme, un peu indigeste pour moi... C'est quand même un petit "mais", en rien réducteur. De la belle ouvrage, monsieur Loevenbruck...
Une aventure picaresque, totalement invraisemblable, pleine de deus ex machina, mais l'historien est aussi conteur et romancier, et ses personnages sont toujours passionnants et passionnés. L'apothicaire savant, à la culture encyclopédique, son jeune apprenti un peu niais mais courageux et fort attachant, et la petite Aalis, qui cherche sa voie tortueuse sur un long chemin parsemé de mille souffrances.
Ecrit sur le mode (une touche souvamment digeste et savoureuse, et oncques pédante) du français du Moyen-Age (le seond Moyen-Âge, ou Bas Moyen-Âge, à propos d'un historien, mieux vaut être précis), du moins ses tournures alambiquées, dans un vocabulaire précis et foisonnant, on y append le nom de mille objets du passé, de mille plantes et de leurs vertus (on les oublie évidemment sur le champ, mais on les renifle goûlument, on les effleure, on les visualise).
Avec l'immense plaisir que je ressens toujours dans la moquerie critique continuelle de l'Eglise hypocrite, avide, dictatrice et vicieuse, qui a tant tourmenté les peuples durant des siècles au bénéfice de son seul but seculaire...
Mais l'ésotérisme, un peu indigeste pour moi... C'est quand même un petit "mais", en rien réducteur. De la belle ouvrage, monsieur Loevenbruck...
February 24, 2018
İnsanın hayattaki arayışlarını metaforik yaklaşımlarla anlatan, sürükleyici, keyifle okunan bir kitap. Okuduğum en ilginç romanlardan biri. Olmayan bir kitap aranıyor. Doğru, öyle bir kitap yok aslında. Duyarlı ve farkındalık kazanmış kişilerin bulma olasılığı var. Görünmez olma fikri de güzel. Aslında pek çok şey anlatılıyor kitapta insana, hayata, kültür, felsefe ve inançlara dair. Uçup giden 734 sayfa. Kaliteli bir çevirinin değerini de bilmemek olmaz.
December 27, 2011
Un thriller historico-ésotérique époustouflant ! Un univers riche et terriblement bien documenté ! Une intrigue haletante et complexe que parcours des personnages attachants ! Une écriture d'une très grande qualité ! Voici les points forts de ce livre qui pourrait se dévorer d'une traite si les journées avaient beaucoup plus d'heures au cadran.
Pour jeter sur la page un rapide résumé du début de l'histoire, il faut se mettre dans la peau d'un apothicaire du Moyen-Age, mais pas n'importe lequel : Maître Saint-Loup, certainement le meilleur de Paris. Celui-ci découvre un jour une pièce en trop dans son logement et un personnage en moins sur son portrait. Mais que vient donc faire la Schola Gnosticos, la dedans ? Cela il vous faudra le découvrir.
L'intrigue mêle voyage initiatique, philosophie, ésotérisme et Histoire. On est bien loin de ce que peut écrire Dan Brown et tellement plus proche d'un Umberto Eco. La plume est précise et soignée mêlant avec brio les modes de narrations. Les recherches bibliographiques sont poussées et ça se ressent vraiment sans pour autant devenir une démonstration de savoir : toutes les informations prennent naturellement leur place dans l'intrigue. Petite erreur toutefois sur Aalis qui fait manger à ses compagnons des morilles fraiches sans que l'Apothicaire ne relève le mortel empoisonnement.
En essayant de ne pas trop révéler l'histoire, le livre glisse lentement dans le mysticisme et la philosophie en laquelle on adhère.. ou non, puis dans l'ésotérique, ce qui peut être un peu étonnant vu le début de l'ouvrage, mais le tout passe relativement bien, même si je m'attriste un peu de cette option et aurait préféré rester ancré dans un monde plus cartésien.
Toutefois, voici mon thriller préféré de l'année, et ça tombe bien, c'est la fin de celle-ci.
Pour jeter sur la page un rapide résumé du début de l'histoire, il faut se mettre dans la peau d'un apothicaire du Moyen-Age, mais pas n'importe lequel : Maître Saint-Loup, certainement le meilleur de Paris. Celui-ci découvre un jour une pièce en trop dans son logement et un personnage en moins sur son portrait. Mais que vient donc faire la Schola Gnosticos, la dedans ? Cela il vous faudra le découvrir.
L'intrigue mêle voyage initiatique, philosophie, ésotérisme et Histoire. On est bien loin de ce que peut écrire Dan Brown et tellement plus proche d'un Umberto Eco. La plume est précise et soignée mêlant avec brio les modes de narrations. Les recherches bibliographiques sont poussées et ça se ressent vraiment sans pour autant devenir une démonstration de savoir : toutes les informations prennent naturellement leur place dans l'intrigue. Petite erreur toutefois sur Aalis qui fait manger à ses compagnons des morilles fraiches sans que l'Apothicaire ne relève le mortel empoisonnement.
En essayant de ne pas trop révéler l'histoire, le livre glisse lentement dans le mysticisme et la philosophie en laquelle on adhère.. ou non, puis dans l'ésotérique, ce qui peut être un peu étonnant vu le début de l'ouvrage, mais le tout passe relativement bien, même si je m'attriste un peu de cette option et aurait préféré rester ancré dans un monde plus cartésien.
Toutefois, voici mon thriller préféré de l'année, et ça tombe bien, c'est la fin de celle-ci.
August 25, 2019
Tarihin, gizemin, maceranın, ezoterizmin ve okültizmin çok iyi harmanlandığı bir kitap.
May 6, 2016
Je suis assez friande des romans de Lœvenbruck même si le dernier ne m’avait pas autant enthousiasmée. Avec L’Apothicaire l’auteur nous met une bien belle baffe. Le contexte historique est scrupuleusement bien restitué, on sent la documentation sérieuse et approfondie, sans pour autant en subir les lourdeurs ni les longueurs. Le style est en totale adéquation avec l’époque, les personnages sont riches, hauts en couleurs, leurs aventures échevelées et la pointe d’humour donne un relief des plus plaisants, notamment lors de certains dialogues, imagés et truculents. Les personnages secondaires sont aussi attachants que le héros, magnifiquement dépeints, et leur épopée ne laisse pas l’occasion au lecteur de reprendre son souffle, le rythme est soutenu jusqu’à la dernière page. On est en pleine quête initiatique, imbibée de mystères et de questionnements sans fin, mais malgré une certaine linéarité qui habituellement me fait fuir, la chose est ici extrêmement bien menée, avec de nombreuses péripéties et rebondissements. Et pour rester dans l’esprit du roman, je dirai que la fin est telle qu’elle doit être.
September 26, 2017
Une plutôt bonne surprise que ce livre, que j'ai choisi sur Audible un peu au hasard. L'écriture est bien et les personnages travaillés. Le scénario tire un peu vers le fantastique par moments, mais rien de trop grossier et j'ai trouvé ça bien amené à chaque fois.
June 28, 2020
Hayatımda ilk kez Fransızcadan çevrilmiş bir kitabı rahat rahat okudum ve anladım, çevirmene bol alkış.
Kitap karakterleri ve kurgusu ile mükemmel. Bol bol araştırma yapmanızı gerektiren bir roman ve araştırmalarınız sayesinde beyninizin zenginleşeceği kesin olan bir eser
Kitap karakterleri ve kurgusu ile mükemmel. Bol bol araştırma yapmanızı gerektiren bir roman ve araştırmalarınız sayesinde beyninizin zenginleşeceği kesin olan bir eser
June 3, 2019
best book in my life
August 20, 2023
4⭐️1/2 J’ai écouté et beaucoup aimé la version audio de ce livre et bien qu’habituellement l’ésotérisme ne soit pas mon fort, je l’ai « lu » presque d’une traite.
November 29, 2025
Peşine düştüklerimizin koşuşturmacasında iken aradığımızın esasında kendi içimizde olduğunu hatırlatan etkileyici bir maceraydı...
October 24, 2024
On se retrouve aujourd'hui avec L'apothicaire, de Henri Loevenbruck, un thriller historique qui, s'il a pu me surprendre au début, s'est révélé être une très chouette lecture. Notre protagoniste, Andréas Saint-Loup, apothicaire réputé dans le Paris du XIVème siècle, se réveille un matin et découvre une pièce chez lui qui semble avoir toujours été là, mais qui s'est bizarrement effacée de sa mémoire. Un peu plus tard, c'est sur son portrait qu'un mystère réside, à savoir un grand blanc à ses côtés, comme si une personne y avait été peinte puis avait été effacée. Andréas est un personnage sarcastique, mordant, un Dr House des anciens temps et également un génie, très instruit et perspicace. Alors, forcément, ces mystères le troublent profondément. Pour les résoudre, il va être embarqué dans une chasse au trésor qui le mènera sur la route de Saint Jacques de Compostelle et bien plus loin. Accompagné de son apprenti, Robin, sa raison va être mise à rude épreuve. En parallèle, nous suivons l'histoire de la jeune Aalis, fille de drapiers, mais sa vie ne lui convient pas, elle sait qu'elle est destinée à quelque chose de plus grand. Lorsqu'un malheur s'abat sur sa vie, elle décide de s'enfuir et de suivre cet instinct qui la pousse sur les routes.
Histoire et ésotérisme sont étroitement liés dans ce roman. La fin n'apporte pas toutes les réponses, loin de là, et j'avoue avoir été un peu frustrée par ce dénouement, comme si j'avais fait tout ce chemin en compagnie des personnages pour rien. C'est un peu dommage, et c'est ce qui m'empêche de parler de coup de coeur. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé tout le reste ! Le contexte historique, les personnages et surtout celui de Saint-Loup, l'intrigue car, au début, ayant quand même eu du mal avec le style, l'auteur a su garder mon intérêt vivace rien qu'avec ce mystère de la pièce qui réapparaît ! Pour ce qui est du style, il est assez pompeux et complexe, et engendre quelques longueurs dont le roman se serait bien passé, mais après quelques chapitres, je me suis laissée prendre au jeu et ça s'est lu tout seul.
Si ce n'est pas le roman que j'ai préféré de l'auteur, j'ai néanmoins passé un très très bon moment, j'ai voyagé autant géographiquement qu'historiquement, j'admire le travail de recherches de l'auteur et je garderai un excellent souvenir de cette histoire.
Histoire et ésotérisme sont étroitement liés dans ce roman. La fin n'apporte pas toutes les réponses, loin de là, et j'avoue avoir été un peu frustrée par ce dénouement, comme si j'avais fait tout ce chemin en compagnie des personnages pour rien. C'est un peu dommage, et c'est ce qui m'empêche de parler de coup de coeur. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé tout le reste ! Le contexte historique, les personnages et surtout celui de Saint-Loup, l'intrigue car, au début, ayant quand même eu du mal avec le style, l'auteur a su garder mon intérêt vivace rien qu'avec ce mystère de la pièce qui réapparaît ! Pour ce qui est du style, il est assez pompeux et complexe, et engendre quelques longueurs dont le roman se serait bien passé, mais après quelques chapitres, je me suis laissée prendre au jeu et ça s'est lu tout seul.
Si ce n'est pas le roman que j'ai préféré de l'auteur, j'ai néanmoins passé un très très bon moment, j'ai voyagé autant géographiquement qu'historiquement, j'admire le travail de recherches de l'auteur et je garderai un excellent souvenir de cette histoire.
December 7, 2021
Dans ce roman historique, le lecteur fait un bon en arrière pour se retrouver en 1313 à Paris où il suit les aventures d'Andreas Saint-Loup, apothicaire reconnu. Accusé d'hérésie par le roi de France et tiraillé par la récente découverte d'une pièce oubliée, l'apothicaire débute une véritable croisade qui l'emmènera jusqu'au Mont Sinaï sur les traces du plus grand mystère du Moyen-Âge.
Ce roman à l'univers riche surprend tant par sa justesse historique que par sa modernité. Teinté d'une ambiance ésotérique, il transporte le lecteur dans une véritable quête de la connaissance où le suspens et les rebondissements sont omniprésents.
Ne soyez pas rebutez par sa longueur (près de 800 pages en format poche). La plume fluide de l'auteur et ses traits d'humour rendent la lecture aisée. Cet roman est un régal : une fois commencé, impossible de s'arrêter.
Avis rédigé par Léa H.
Ce roman à l'univers riche surprend tant par sa justesse historique que par sa modernité. Teinté d'une ambiance ésotérique, il transporte le lecteur dans une véritable quête de la connaissance où le suspens et les rebondissements sont omniprésents.
Ne soyez pas rebutez par sa longueur (près de 800 pages en format poche). La plume fluide de l'auteur et ses traits d'humour rendent la lecture aisée. Cet roman est un régal : une fois commencé, impossible de s'arrêter.
Avis rédigé par Léa H.
November 15, 2020
Recommandé par l'auteur lors d'un salon, ce livre a été une très belle surprise !
Happée par l'histoire, je me suis laissé prendre par ce voyage dans le temps et l'espace.
J'ai beaucoup aimé le rapport original avec le lecteur, cela m'a fait sourire à chaque fois. On a l'impression d'être quelque part privilégié.
Les personnages sont tout en relief, originaux ou énigmatiques, intéressants et attachants. Le rythme est soutenu grâce à des paragraphes assez courts, on change souvent d'angle de vue, les rebondissements sont pour la plupart imprévisibles.
Le gros point fort, c'est le contexte historique bien présent, étudié, au plus près de la réalité. Ce livre est néanmoins accessible à tous, l'auteur guide, explique et même se justifie des quelques libertés (ce qui m'a bien sourire car j'ai exactement fait ce qu'il avait deviné... je suis allée vérifier :-)
J'ai adoré ce livre que je recommande et mon aventure, c'est sûr, continue avec Henri Loevenbruck.
Happée par l'histoire, je me suis laissé prendre par ce voyage dans le temps et l'espace.
J'ai beaucoup aimé le rapport original avec le lecteur, cela m'a fait sourire à chaque fois. On a l'impression d'être quelque part privilégié.
Les personnages sont tout en relief, originaux ou énigmatiques, intéressants et attachants. Le rythme est soutenu grâce à des paragraphes assez courts, on change souvent d'angle de vue, les rebondissements sont pour la plupart imprévisibles.
Le gros point fort, c'est le contexte historique bien présent, étudié, au plus près de la réalité. Ce livre est néanmoins accessible à tous, l'auteur guide, explique et même se justifie des quelques libertés (ce qui m'a bien sourire car j'ai exactement fait ce qu'il avait deviné... je suis allée vérifier :-)
J'ai adoré ce livre que je recommande et mon aventure, c'est sûr, continue avec Henri Loevenbruck.
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September 28, 2024Felaket iyi kitap. Keşke daha çok insan bilse.
March 23, 2013
Thriller historique dont la trame se situe en 1313, alors que Philippe le Bel règne d'une main de fer sur la France, L'apothicaire est le treizième roman de Henri Lœvenbruck. C'est aussi le premier que je lis de lui, si l'on excepte la fantastique première saison de Sérum, qu'il a écrite à deux mains avec Fabrice Mazza, et que j'ai adorée. C'est pourquoi, lorsque les éditions J'ai Lu m'ont offert l'opportunité de découvrir plus avant cet auteur, à l'occasion de la sortie en poche de L'apothicaire, j'ai bien évidemment sauté dessus !
Nous sommes donc en 1313 à Paris, en compagnie d'Andreas Saint-Loup, un apothicaire dont les talents sont tout aussi reconnus que son caractère de chien, ou encore son athéisme surprenant quand on sait qu'il a été élevé par un abbé dans la plus pure tradition religieuse. C'est un homme féru de sciences, avide de connaissances, les pieds solidement ancrés sur terre. Et lorsqu'un jour, il découvre dans sa maison une pièce vide que nul ne se souvient d'avoir vue avant, son pragmatisme en prend un sacré coup. Il cherche une explication, il veut comprendre, et cette quête va l'emmener à l'autre bout du monde.
Fort intriguée par cette sympathique entrée en matière, j'avoue que j'ai néanmoins eu beaucoup plus de mal que prévu à m'immerger dans cette histoire. D'abord à cause du style ici adopté par l'auteur, émaillé de phrases à rallonge que j'ai souvent dû relire plusieurs fois pour en comprendre le sens, ou encore d'insupportables énumérations de choses diverses et variées sans le moindre intérêt pour moi. Il m'aura fallu près de 300 laborieuses pages de lecture pour m'y faire, et à ce stade, mon enthousiasme initial avait malheureusement nettement décru.
Malgré tout, l'intrigue prend place à une époque que j'aime beaucoup, et j'avais aussi envie de connaître le fin mot de cette histoire de pièce vide et de tableau effacé, alors j'ai poursuivi ma lecture. Andreas Saint-Loup n'est pas un personnage d'abord facile, il n'est pas d'emblée sympathique comme Robin, son apprenti ou encore la jeune Aalis, mais on ne peut que lui reconnaître une immense culture et une détermination sans faille à laquelle on finit par adhérer. Sa quête est celle de la vérité ; ses convictions sont à l'opposé des courants de pensée de l'époque, mais tout ce à quoi il est confronté les font vaciller.
C'est un roman parfaitement documenté et maîtrisé que j'aurais adoré sans le style ampoulé adopté par l'auteur. Cela rend ce thriller historique plus historique que thriller, et c'est ma foi bien dommage. Cette confrontation entre rationalisme et ésotérisme eut pu être passionnante sans ces quelques longueurs. Sans rien en dévoiler, j'ai également trouvé la fin un petit peu facile et après m'être accrochée si longtemps, j'en garde quand même quelque amertume. Au final, un ouvrage qui ravira les amateurs de littérature historique, à n'en pas douter !
Nous sommes donc en 1313 à Paris, en compagnie d'Andreas Saint-Loup, un apothicaire dont les talents sont tout aussi reconnus que son caractère de chien, ou encore son athéisme surprenant quand on sait qu'il a été élevé par un abbé dans la plus pure tradition religieuse. C'est un homme féru de sciences, avide de connaissances, les pieds solidement ancrés sur terre. Et lorsqu'un jour, il découvre dans sa maison une pièce vide que nul ne se souvient d'avoir vue avant, son pragmatisme en prend un sacré coup. Il cherche une explication, il veut comprendre, et cette quête va l'emmener à l'autre bout du monde.
Fort intriguée par cette sympathique entrée en matière, j'avoue que j'ai néanmoins eu beaucoup plus de mal que prévu à m'immerger dans cette histoire. D'abord à cause du style ici adopté par l'auteur, émaillé de phrases à rallonge que j'ai souvent dû relire plusieurs fois pour en comprendre le sens, ou encore d'insupportables énumérations de choses diverses et variées sans le moindre intérêt pour moi. Il m'aura fallu près de 300 laborieuses pages de lecture pour m'y faire, et à ce stade, mon enthousiasme initial avait malheureusement nettement décru.
Malgré tout, l'intrigue prend place à une époque que j'aime beaucoup, et j'avais aussi envie de connaître le fin mot de cette histoire de pièce vide et de tableau effacé, alors j'ai poursuivi ma lecture. Andreas Saint-Loup n'est pas un personnage d'abord facile, il n'est pas d'emblée sympathique comme Robin, son apprenti ou encore la jeune Aalis, mais on ne peut que lui reconnaître une immense culture et une détermination sans faille à laquelle on finit par adhérer. Sa quête est celle de la vérité ; ses convictions sont à l'opposé des courants de pensée de l'époque, mais tout ce à quoi il est confronté les font vaciller.
C'est un roman parfaitement documenté et maîtrisé que j'aurais adoré sans le style ampoulé adopté par l'auteur. Cela rend ce thriller historique plus historique que thriller, et c'est ma foi bien dommage. Cette confrontation entre rationalisme et ésotérisme eut pu être passionnante sans ces quelques longueurs. Sans rien en dévoiler, j'ai également trouvé la fin un petit peu facile et après m'être accrochée si longtemps, j'en garde quand même quelque amertume. Au final, un ouvrage qui ravira les amateurs de littérature historique, à n'en pas douter !
January 16, 2018
https://leslecturesdegribouille.blogs...
Thriller ésotérique d'une érudition impressionnante, conte philosophique, roman historique et d'aventure avec une pointe de fantastique, quête initiatique, ce roman est tout cela à la fois, pour notre plus grand plaisir. Le mélange des genres est dosé de main de maître et l'on est embarqué dans cette histoire passionnante, que l'on dévore malgré le style "médiéval" des tournures de phrases. Cela peut déconcerter au début, mais on s'y habitue vite, et cela permet de s'immerger encore plus dans l'univers du livre.
Car l'auteur s'y entend, pour nous plonger dans son récit ! Les descriptions, très visuelles, sont impressionnantes ! Que ce soit pour décrire un personnage, nous faire admirer un paysage, une ville ou juste une rue ou un bâtiment, on a l'impression d'y être. Et tout cela sans aucune lourdeur ni longueurs.
De même, on apprend énormément de choses sans s'ennuyer une seule seconde. Pour nous offrir ce roman d'une richesse culturelle hors du commun, l'auteur a dû fournir un énorme travail de recherche et de documentation, et cela se sent. Rien n'est survolé, rien n'est approximatif. Tout est fouillé, détaillé, creusé. Les explications techniques, que ce soit sur le métier d'apothicaire, le concept philosophico-religieux de la gnose ou d'autres sujets, sont d'un niveau assez élevé mais claires, compréhensibles et passionnantes. Le vocabulaire est parfois complexe de par sa précision, justement, mais rien qui n'empêche la compréhension globale ni ne ralentisse la lecture.
Au contraire, il a réussi à me donner envie d'en savoir plus sur les sujets évoqués, de me renseigner de façon plus approfondie et de lire d'autres ouvrages sur ces questions.
L'histoire en elle-même est captivante. On est intrigué dès le début par le mystère de la pièce oubliée, et au fur et à mesure que le récit avance, au lieu de s'éclaircir, le mystère s'épaissit de plus en plus. Le héros, Andreas, a beau suivre la trace de cette énigme comme un jeu de piste, et rencontrer de multiples interlocuteurs censés lui apporter des réponses, ces réponses le renvoient toujours plus loin, le poussent à creuser de plus en plus profondément. Et quand je parle de l'envoyer au loin, c'est autant au sens propre qu'au figuré, car toute cette aventure va le mener, lui et les deux adolescents qui l'accompagnent, de Paris à Compostelle, et jusqu'au mont Sinaï, à travers des villes somptueuses ou des paysages grandioses.
Comme l'indique le titre, Andreas, le personnage principal, est donc apothicaire, c'est-à-dire pharmacien. Mais pas n'importe lequel : non seulement il est le meilleur de la capitale (voire du pays), mais en plus, sa personnalité hors du commun, son franc parler et son goût pour la rhétorique en font un énergumène notoirement connu dans tout Paris, acclamé par les uns, détesté par les autres. Anticonformiste, libre-penseur et provocateur (il ne se cache pas de son irréligion à une époque où l'Inquisition avait un énorme pouvoir et où on était vite accusé d'hérésie, soumis à la "question" puis brûlé vif), profondément humain, détestant les injustices et luttant contre elles dès qu'il le peut, savant, bon vivant, un cœur d'or sous une carapace bourrue, cet homme est un personnage comme on en rencontre peu et comme on voudrait qu'il en existe d'avantage. Son intelligence vive et son ouverture d'esprit font de lui un être vraiment en avance sur son temps, que ce soit au niveau de la médecine, de la science ou de la morale. Il a conscience de vivre une époque d'ignorance et d'obscurantisme, ce qui prouve bien sa supériorité intellectuelle et en fait un personnage non seulement fascinant mais éminemment sympathique. Une certaine part d'ombre, une blessure secrète mais profonde, ajoutent une touche de fragilité qui complètent le tableau et le rendent touchant et humain, c'est-à-dire parfait, de mon point de vue.
Le roman repose donc principalement sur ses épaules, sans aucune difficulté ni signe d'essoufflement de la part de l'auteur. Pour autant, il n'est pas le seul protagoniste de cette histoire, loin de là !
Après Andreas, le deuxième plus important est Robin, son jeune apprenti, qu'il a recruté grâce à son sens de l'observation et son instinct, qui lui ont murmuré que cet adolescent maladroit et distrait, à l'air fragile, était fait pour étudier et apprendre son métier. Andreas ne le ménage pas, et pourtant celui-ci va lui vouer une adoration quasi filiale et une fidélité sans faille, le suivant dans toutes ses pérégrinations, même au péril de sa vie. Ce personnage, très différent de son maître, autant physiquement que moralement, est émouvant et attachant par sa jeunesse, son manque de confiance en lui, son innocence et sa confiance (j'irai jusqu'à dire sa foi !) aveugle en Andreas. Au fil des pages et des péripéties, il va cependant nous surprendre, nous montrant une force, une intelligence fine et une volonté insoupçonnées.
Parallèlement à l'aventure de Robin et Andreas, nous allons suivre une très jeune fille de Béziers, Aalis, qui après un drame, va fuir sa ville natale avec pour but la ville de Bayonne. Bien sûr, sa route va croiser celle de nos deux compères, et c'est à trois qu'ils continueront leur périple.
D'autres personnages hauts en couleurs évoluent également entre ces pages, certains sympathiques d'autres beaucoup moins, les uns inconnus et issus de l'imagination de l'auteur, les autres personnages historiques célèbres rendus à la vie par sa plume.
J'ai trouvé le procédé narratif de l'auteur très intéressant et plaisant, puisque l'histoire nous est contée par un narrateur omniscient, qui interpelle régulièrement le lecteur et lui fait part de son point de vue sur l'histoire. Il y a de nombreux passages de réflexions ou d'explications, aussi bien de la part des personnages que du narrateur, mais comme ceux-ci sont entrecoupés de scènes d'actions et de dialogues vifs et enlevés, le suspense et l'intérêt du lecteur sont maintenus de bout en bout de ces 600 pages.
Et plus on arrive vers la fin, plus on a envie de savoir. On ne peut carrément plus lâcher le livre tellement on brûle d'avoir les réponses à tous ces mystères, à tous ces questionnements. C'est pourquoi je suis restée complètement scotchée, bouche bée, en lisant les dernières lignes. Car je n'ai tout simplement pas compris la chute. Je n'ai pas compris ce que l'auteur a voulu nous dire. Et dans un pareil moment, on ne sait plus si on doit trépigner, pleurer ou jeter le livre. C'est une telle frustration ! Avoir vécu tant d'émotions, tant de péripéties, avoir voyagé avec les personnages, tremblé pour eux, ri ou pleuré avec eux, m'être triturée les méninges comme eux, avoir cherché à lever le voile, à découvrir le fin mot de l'énigme... Tout cela pour me retrouver avec un énorme point d'interrogation à la fin ??? Et le pire, c'est de ne pas savoir si c'était volontaire de la part de l'auteur, s'il a voulu nous laisser dans le doute, créer un mystère encore plus grand, ou s'il y avait réellement quelque chose à comprendre mais que je n'ai pas su le décoder. Vous entrevoyez la terrible question sous-entendue : est-ce que je suis bête, finalement ? Heureusement pour moi, j'ai lu d'autres chroniques qui avouaient la même incertitude et le même étonnement que les miens. Cela m'a rassurée mais ne m'a pas évité de rester avec un petit arrière-goût de déception, alors que j'avais dévoré tout le reste avec délice. Cela n'enlève rien à la qualité de l'ensemble, mais c'est quand même dommage...
Conclusion : Un roman riche, érudit, foisonnant, passionnant, palpitant, au dépaysement garanti, aux rebondissements incessants, aux personnages charismatiques et inoubliables, mais dont la fin m'a laissée totalement abasourdie et perplexe, m'empêchant d'en faire un vrai coup de cœur.
Thriller ésotérique d'une érudition impressionnante, conte philosophique, roman historique et d'aventure avec une pointe de fantastique, quête initiatique, ce roman est tout cela à la fois, pour notre plus grand plaisir. Le mélange des genres est dosé de main de maître et l'on est embarqué dans cette histoire passionnante, que l'on dévore malgré le style "médiéval" des tournures de phrases. Cela peut déconcerter au début, mais on s'y habitue vite, et cela permet de s'immerger encore plus dans l'univers du livre.
Car l'auteur s'y entend, pour nous plonger dans son récit ! Les descriptions, très visuelles, sont impressionnantes ! Que ce soit pour décrire un personnage, nous faire admirer un paysage, une ville ou juste une rue ou un bâtiment, on a l'impression d'y être. Et tout cela sans aucune lourdeur ni longueurs.
De même, on apprend énormément de choses sans s'ennuyer une seule seconde. Pour nous offrir ce roman d'une richesse culturelle hors du commun, l'auteur a dû fournir un énorme travail de recherche et de documentation, et cela se sent. Rien n'est survolé, rien n'est approximatif. Tout est fouillé, détaillé, creusé. Les explications techniques, que ce soit sur le métier d'apothicaire, le concept philosophico-religieux de la gnose ou d'autres sujets, sont d'un niveau assez élevé mais claires, compréhensibles et passionnantes. Le vocabulaire est parfois complexe de par sa précision, justement, mais rien qui n'empêche la compréhension globale ni ne ralentisse la lecture.
Au contraire, il a réussi à me donner envie d'en savoir plus sur les sujets évoqués, de me renseigner de façon plus approfondie et de lire d'autres ouvrages sur ces questions.
L'histoire en elle-même est captivante. On est intrigué dès le début par le mystère de la pièce oubliée, et au fur et à mesure que le récit avance, au lieu de s'éclaircir, le mystère s'épaissit de plus en plus. Le héros, Andreas, a beau suivre la trace de cette énigme comme un jeu de piste, et rencontrer de multiples interlocuteurs censés lui apporter des réponses, ces réponses le renvoient toujours plus loin, le poussent à creuser de plus en plus profondément. Et quand je parle de l'envoyer au loin, c'est autant au sens propre qu'au figuré, car toute cette aventure va le mener, lui et les deux adolescents qui l'accompagnent, de Paris à Compostelle, et jusqu'au mont Sinaï, à travers des villes somptueuses ou des paysages grandioses.
Comme l'indique le titre, Andreas, le personnage principal, est donc apothicaire, c'est-à-dire pharmacien. Mais pas n'importe lequel : non seulement il est le meilleur de la capitale (voire du pays), mais en plus, sa personnalité hors du commun, son franc parler et son goût pour la rhétorique en font un énergumène notoirement connu dans tout Paris, acclamé par les uns, détesté par les autres. Anticonformiste, libre-penseur et provocateur (il ne se cache pas de son irréligion à une époque où l'Inquisition avait un énorme pouvoir et où on était vite accusé d'hérésie, soumis à la "question" puis brûlé vif), profondément humain, détestant les injustices et luttant contre elles dès qu'il le peut, savant, bon vivant, un cœur d'or sous une carapace bourrue, cet homme est un personnage comme on en rencontre peu et comme on voudrait qu'il en existe d'avantage. Son intelligence vive et son ouverture d'esprit font de lui un être vraiment en avance sur son temps, que ce soit au niveau de la médecine, de la science ou de la morale. Il a conscience de vivre une époque d'ignorance et d'obscurantisme, ce qui prouve bien sa supériorité intellectuelle et en fait un personnage non seulement fascinant mais éminemment sympathique. Une certaine part d'ombre, une blessure secrète mais profonde, ajoutent une touche de fragilité qui complètent le tableau et le rendent touchant et humain, c'est-à-dire parfait, de mon point de vue.
Le roman repose donc principalement sur ses épaules, sans aucune difficulté ni signe d'essoufflement de la part de l'auteur. Pour autant, il n'est pas le seul protagoniste de cette histoire, loin de là !
Après Andreas, le deuxième plus important est Robin, son jeune apprenti, qu'il a recruté grâce à son sens de l'observation et son instinct, qui lui ont murmuré que cet adolescent maladroit et distrait, à l'air fragile, était fait pour étudier et apprendre son métier. Andreas ne le ménage pas, et pourtant celui-ci va lui vouer une adoration quasi filiale et une fidélité sans faille, le suivant dans toutes ses pérégrinations, même au péril de sa vie. Ce personnage, très différent de son maître, autant physiquement que moralement, est émouvant et attachant par sa jeunesse, son manque de confiance en lui, son innocence et sa confiance (j'irai jusqu'à dire sa foi !) aveugle en Andreas. Au fil des pages et des péripéties, il va cependant nous surprendre, nous montrant une force, une intelligence fine et une volonté insoupçonnées.
Parallèlement à l'aventure de Robin et Andreas, nous allons suivre une très jeune fille de Béziers, Aalis, qui après un drame, va fuir sa ville natale avec pour but la ville de Bayonne. Bien sûr, sa route va croiser celle de nos deux compères, et c'est à trois qu'ils continueront leur périple.
D'autres personnages hauts en couleurs évoluent également entre ces pages, certains sympathiques d'autres beaucoup moins, les uns inconnus et issus de l'imagination de l'auteur, les autres personnages historiques célèbres rendus à la vie par sa plume.
J'ai trouvé le procédé narratif de l'auteur très intéressant et plaisant, puisque l'histoire nous est contée par un narrateur omniscient, qui interpelle régulièrement le lecteur et lui fait part de son point de vue sur l'histoire. Il y a de nombreux passages de réflexions ou d'explications, aussi bien de la part des personnages que du narrateur, mais comme ceux-ci sont entrecoupés de scènes d'actions et de dialogues vifs et enlevés, le suspense et l'intérêt du lecteur sont maintenus de bout en bout de ces 600 pages.
Et plus on arrive vers la fin, plus on a envie de savoir. On ne peut carrément plus lâcher le livre tellement on brûle d'avoir les réponses à tous ces mystères, à tous ces questionnements. C'est pourquoi je suis restée complètement scotchée, bouche bée, en lisant les dernières lignes. Car je n'ai tout simplement pas compris la chute. Je n'ai pas compris ce que l'auteur a voulu nous dire. Et dans un pareil moment, on ne sait plus si on doit trépigner, pleurer ou jeter le livre. C'est une telle frustration ! Avoir vécu tant d'émotions, tant de péripéties, avoir voyagé avec les personnages, tremblé pour eux, ri ou pleuré avec eux, m'être triturée les méninges comme eux, avoir cherché à lever le voile, à découvrir le fin mot de l'énigme... Tout cela pour me retrouver avec un énorme point d'interrogation à la fin ??? Et le pire, c'est de ne pas savoir si c'était volontaire de la part de l'auteur, s'il a voulu nous laisser dans le doute, créer un mystère encore plus grand, ou s'il y avait réellement quelque chose à comprendre mais que je n'ai pas su le décoder. Vous entrevoyez la terrible question sous-entendue : est-ce que je suis bête, finalement ? Heureusement pour moi, j'ai lu d'autres chroniques qui avouaient la même incertitude et le même étonnement que les miens. Cela m'a rassurée mais ne m'a pas évité de rester avec un petit arrière-goût de déception, alors que j'avais dévoré tout le reste avec délice. Cela n'enlève rien à la qualité de l'ensemble, mais c'est quand même dommage...
Conclusion : Un roman riche, érudit, foisonnant, passionnant, palpitant, au dépaysement garanti, aux rebondissements incessants, aux personnages charismatiques et inoubliables, mais dont la fin m'a laissée totalement abasourdie et perplexe, m'empêchant d'en faire un vrai coup de cœur.
October 12, 2015
UNA LOTTA TRA RAZIONALITÀ E SUPERSTIZIONE.
Il racconto di una ricerca, di un viaggio, di un'ossessione, di una caccia e di una bellissima amicizia.
Ciò che improvvisamente stravolge la pragmatica e tranquilla vita dell'illustre speziale Andreas Saint-Loup è una sequenza di fatti assurdi e inspiegabili che all'inizio crea smarrimento, in seguito frustrazione. Ma è uno stato d'animo provocato sapientemente, che rende ancora più intrigante la ricerca della verità rappresentata da un misterioso libro che forse non esiste.
L'ambientazione medievale è articolata: la quotidianità della gente comune e gli intrighi di corte, la vita vivace di città e quella bucolica di campagna. Inoltre si arricchisce di personaggi e fatti storici, come l'annientamento dell'ordine dei Templari sotto Filippo il Bello, accaduta proprio in quegli anni, e l'intervento della tremenda Inquisizione.
Il fascino dei personaggi è la vera forza di questo romanzo. Lo speziale Andreas è un vero illuminista ante litteram, iconoclasta e asociale, dal sarcasmo pungente, le cui convinzioni da uomo di scienza sono messe a dura prova durante questo viaggio dai risvolti esoterici enigmatici. Il suo intelligente e coraggioso apprendista, e la ragazza ribelle e istintiva sono i suoi compagni di viaggio che diventeranno preziosi alleati e anche insospettabili fonti di insegnamento.
Trascurando alcuni marginali aspetti involontariamente comici dello stile dell'autore, come il ricorso a liste interminabili, oppure la sospensione della narrazione per rivolgersi direttamente al lettore per una lezione di storia o per approfondimenti puntigliosi, il romanzo è molto appassionante. Azione e racconto storico, avventura e passione per l'arte, religione e scienza… "Il segreto dello speziale" è davvero un bel viaggio.
Il racconto di una ricerca, di un viaggio, di un'ossessione, di una caccia e di una bellissima amicizia.
Ciò che improvvisamente stravolge la pragmatica e tranquilla vita dell'illustre speziale Andreas Saint-Loup è una sequenza di fatti assurdi e inspiegabili che all'inizio crea smarrimento, in seguito frustrazione. Ma è uno stato d'animo provocato sapientemente, che rende ancora più intrigante la ricerca della verità rappresentata da un misterioso libro che forse non esiste.
L'ambientazione medievale è articolata: la quotidianità della gente comune e gli intrighi di corte, la vita vivace di città e quella bucolica di campagna. Inoltre si arricchisce di personaggi e fatti storici, come l'annientamento dell'ordine dei Templari sotto Filippo il Bello, accaduta proprio in quegli anni, e l'intervento della tremenda Inquisizione.
Il fascino dei personaggi è la vera forza di questo romanzo. Lo speziale Andreas è un vero illuminista ante litteram, iconoclasta e asociale, dal sarcasmo pungente, le cui convinzioni da uomo di scienza sono messe a dura prova durante questo viaggio dai risvolti esoterici enigmatici. Il suo intelligente e coraggioso apprendista, e la ragazza ribelle e istintiva sono i suoi compagni di viaggio che diventeranno preziosi alleati e anche insospettabili fonti di insegnamento.
Trascurando alcuni marginali aspetti involontariamente comici dello stile dell'autore, come il ricorso a liste interminabili, oppure la sospensione della narrazione per rivolgersi direttamente al lettore per una lezione di storia o per approfondimenti puntigliosi, il romanzo è molto appassionante. Azione e racconto storico, avventura e passione per l'arte, religione e scienza… "Il segreto dello speziale" è davvero un bel viaggio.
August 10, 2020
Livre audio.
Je connaissais Henri Loevenbruck pour sa série La Louve et l'Enfant qui est de la fantaisie.
Du coup, avec L’Apothicaire, rien à voir !
Nous nous retrouvons à Paris, tout de suite après le passage des Templiers. Notre cher Apothicaire va se voir mener une quête pour retrouver un livre particulier ainsi que sa mémoire au passage.
Ce livre nous fait voyager en France, Espagne et au Moyen Orient et c'est très intéressant. Surtout à cette époque là !
Malheureusement, je n'ai accroché à aucun personnage de notre trio de choc.
Ce qui explique le fait que je ne mets pas plus comme note.
Si vous avez l'occasion de le lire, que vous aimez les mystères, l'Histoire, je vous invite à le découvrir.
Je connaissais Henri Loevenbruck pour sa série La Louve et l'Enfant qui est de la fantaisie.
Du coup, avec L’Apothicaire, rien à voir !
Nous nous retrouvons à Paris, tout de suite après le passage des Templiers. Notre cher Apothicaire va se voir mener une quête pour retrouver un livre particulier ainsi que sa mémoire au passage.
Ce livre nous fait voyager en France, Espagne et au Moyen Orient et c'est très intéressant. Surtout à cette époque là !
Malheureusement, je n'ai accroché à aucun personnage de notre trio de choc.
Ce qui explique le fait que je ne mets pas plus comme note.
Si vous avez l'occasion de le lire, que vous aimez les mystères, l'Histoire, je vous invite à le découvrir.
August 20, 2017
I found this book very well written in some parts and poorly written in some others. The plot is well conceived and even if you can guess where the story is going to go, you will feel the urgency to read nevertheless.
The main character Andreas Saint-Loup is the one better built up from the very first pages you will understand the very rational mind he has and how this will affect his search of the truth all along the book, the other two characters aren't equally well written, in my opinion. Yes, you have a hint of how Aalis is struggling for independence (does really a women have to endure three attempted rapes just to show how fierce and beautiful she is and how brutal a society can be?? I totally disagree with this choice) and you can see that Robin is the model of the good apprentice trying to learn how much he can from Andreas but you never see the one teaching to the other, so you have to rely on what the narrator tells you.
Nevertheless the plot is intriguing and the idea of the Schola gnosticos is well structured and even the masters met on the path are interesting and mysterious people.
You will find yourself wanting to know what is the Book that does not exist and what is written in it, you can bet on it.
The main character Andreas Saint-Loup is the one better built up from the very first pages you will understand the very rational mind he has and how this will affect his search of the truth all along the book, the other two characters aren't equally well written, in my opinion. Yes, you have a hint of how Aalis is struggling for independence (does really a women have to endure three attempted rapes just to show how fierce and beautiful she is and how brutal a society can be?? I totally disagree with this choice) and you can see that Robin is the model of the good apprentice trying to learn how much he can from Andreas but you never see the one teaching to the other, so you have to rely on what the narrator tells you.
Nevertheless the plot is intriguing and the idea of the Schola gnosticos is well structured and even the masters met on the path are interesting and mysterious people.
You will find yourself wanting to know what is the Book that does not exist and what is written in it, you can bet on it.
February 15, 2021
https://monmondedepapier.wordpress.co...
"Non, vraiment, c’est la fin qui me laisse pantoise. Je ne sais pas quoi en penser et, du coup, une fois le livre terminé, il reste en tête longtemps. Vraiment longtemps ! Je ne saurais toujours pas dire si j’ai aimé cette fin ou non, mais en tout cas elle m’a marquée et je ne peux qu’apprécier ce point.
Si je devais résumer ce roman en trois mots, ce serait : marquant, passionnant, instructif."
"Non, vraiment, c’est la fin qui me laisse pantoise. Je ne sais pas quoi en penser et, du coup, une fois le livre terminé, il reste en tête longtemps. Vraiment longtemps ! Je ne saurais toujours pas dire si j’ai aimé cette fin ou non, mais en tout cas elle m’a marquée et je ne peux qu’apprécier ce point.
Si je devais résumer ce roman en trois mots, ce serait : marquant, passionnant, instructif."
November 27, 2013
Excellent! J'ai pas d'autres mots. Andreas et ses acolytes vont me manquer. J'ai voyage avec eux, je me suis battue avec eux, je me suis posee les memes questions d'Andreas. Bref j'ai adore. Un thriller historique intelligent, avec une touche d'humour et d'aventure. 800 pages de bonheur lues en 2 jours.
August 17, 2015
Avvincente avventura di uno scorbutico e rude speziale e dei suoi giovani amici lungo il cammino di Compostela inseguiti da misteriosi cavalieri pronti a tutto pur di interrompere la ricerca dei protagonisti. Ricco di filosofiche citazioni in latino che ricordano gli studi liceali...letto tutto d'un fiato sotto l'ombrellone!
July 5, 2022
En soi, un livre agréable à lire avec une histoire prenante, et EXTRÊMEMENT bien documentée.
Ma notation - assez faible - de cet ouvrage tient notamment à deux éléments:
- la surabondance de citations en latin. Passé un certain nombre, ce n’est plus divertissant, c’est lassant, pompeux et prétentieux. Je mets dans le même point la surabondance des juxtapositions. L’auteur peut vous énumérer 100 objets différents que voit son personnage principal en rentrant dans une pièce sans se dire que c’est lassant pour le lecteur. Ça l’est ^^’
- le cliché de la femme au Moyen Âge qui passe son temps à se faire violer a tout bout de champs. Sérieusement, TROIS scènes d agression sexuelle sur le meme personnage? Toutes complètement superflues et sorties de nulle part qui plus est. Certes ce genre de chose arrivait, bien entendu, personnellement ce n’est pas une raison pour que j apprécie que l’on m’en tartine toutes les 100 pages dans mes lectures. Il y a un tas d’autres choses « qui arrivaient » et que l’on ne décrit pas à outrance, mais les viols et agressions sexuelles allons y c’est la fête.
J’ai également eu mal avec certaines descriptions de scènes de torture qui selon moi viraient à la complaisance.
Par ailleurs, le personnage d Aalice est totalement superflu. Vous pouvez l’ôter du récit et cela ne change pas grand chose à quoique ce soit. C’est dommage, c’est un personnage sympathique mais dont la fonction m’échappe. A part introduire la possibilité d écrire des scènes de viol.
La fin est … un chouilla décevante mais bon (je ne sais pas trop à quoi d’autre je m’attendais pour être honnête)
Ceci dit, ci les 2 points susmentionnés ne sont pas des deal breakers pour vous, c’est un mystère captivant jusqu’à son dénouement, encore une fois extrêmement bien documenté, qui permet au lecteur de totalement s’immerger dans la société du XIVeme siècle. Il vous faudra bien sûr aimer les récits mélangeant historicité et ésotérisme, mais selon moi c’était ici fait habilement, et bien que certains aspects soient définitivement « magiques », ils ne sont pas utilisés comme des facilités scenaristiques, ce que personnellement j’ai apprécié.
Ma notation - assez faible - de cet ouvrage tient notamment à deux éléments:
- la surabondance de citations en latin. Passé un certain nombre, ce n’est plus divertissant, c’est lassant, pompeux et prétentieux. Je mets dans le même point la surabondance des juxtapositions. L’auteur peut vous énumérer 100 objets différents que voit son personnage principal en rentrant dans une pièce sans se dire que c’est lassant pour le lecteur. Ça l’est ^^’
- le cliché de la femme au Moyen Âge qui passe son temps à se faire violer a tout bout de champs. Sérieusement, TROIS scènes d agression sexuelle sur le meme personnage? Toutes complètement superflues et sorties de nulle part qui plus est. Certes ce genre de chose arrivait, bien entendu, personnellement ce n’est pas une raison pour que j apprécie que l’on m’en tartine toutes les 100 pages dans mes lectures. Il y a un tas d’autres choses « qui arrivaient » et que l’on ne décrit pas à outrance, mais les viols et agressions sexuelles allons y c’est la fête.
J’ai également eu mal avec certaines descriptions de scènes de torture qui selon moi viraient à la complaisance.
Par ailleurs, le personnage d Aalice est totalement superflu. Vous pouvez l’ôter du récit et cela ne change pas grand chose à quoique ce soit. C’est dommage, c’est un personnage sympathique mais dont la fonction m’échappe. A part introduire la possibilité d écrire des scènes de viol.
La fin est … un chouilla décevante mais bon (je ne sais pas trop à quoi d’autre je m’attendais pour être honnête)
Ceci dit, ci les 2 points susmentionnés ne sont pas des deal breakers pour vous, c’est un mystère captivant jusqu’à son dénouement, encore une fois extrêmement bien documenté, qui permet au lecteur de totalement s’immerger dans la société du XIVeme siècle. Il vous faudra bien sûr aimer les récits mélangeant historicité et ésotérisme, mais selon moi c’était ici fait habilement, et bien que certains aspects soient définitivement « magiques », ils ne sont pas utilisés comme des facilités scenaristiques, ce que personnellement j’ai apprécié.
July 7, 2018
Cela fait plusieurs jours que j’essaie de faire la critique de ce livre et à chaque fois je dois recommencer car je ne la trouve pas fidèle à ce que j’ai réellement ressenti à sa lecture (écoute).
Il serait facile de le comparer au Seigneur des anneaux mais n’étant pas un roman de fanstasy ce serait tromper le lecteur.
Derrière ce gros volume, on pourrait craindre à sombrer dans une histoire passée se déroulant au Moyen-Age. Mais Henri Lœvenbruck a de réels talents de conteur. Il arrive à faire un thriller tenant en haleine son lecteur habitué à des livres à suspense mêlant haute-technologie, science, actions et vitesse. L’auteur le déstabilise en reprenant les principes mais dans un monde où ces différents points sont à leur balbutiement : l’apothicaire fait office de premier enquêteur et technicien de la police scientifique, les voyages se passent le plus souvent (mais pas longtemps) à pieds et au moyen à dos de cheval. Seul élément commun avec notre civilisation dite moderne est la cruauté des gens, les tortures (même si à l’époque cela relevait de l’art tant les pratiques étaient variées) et les meurtres.
L’ampleur du roman laisse le temps à de nombreux personnages à prendre place dans l’histoire, à se construire, à évoluer, apporter leur pierre à l’édifice romanesque. On se prend d’amitié pour les trois personnages principaux et c’est avec un peu de regret que nous les quittons en fin de roman.
Pour plonger le lecteur dans l’ambiance, Henri Lœvenbruck fait preuve d’une originalité supplémentaire en adoptant pour le récit un style un peu désuet aux consonances de vieux « françois ». Avouons le, cela n’est pas désagréable, un peu dépaysant au départ, mais la fluidité de l’écriture fait rapidement oublié ce point.
Le seul point négatif est le final un peu décevant que l’on devine aisément au fur et à mesure de la quête de l’apothicaire.
En conclusion, n’hésitez à vous plongez dans la lecture de ce thriller médiéval.
Il serait facile de le comparer au Seigneur des anneaux mais n’étant pas un roman de fanstasy ce serait tromper le lecteur.
Derrière ce gros volume, on pourrait craindre à sombrer dans une histoire passée se déroulant au Moyen-Age. Mais Henri Lœvenbruck a de réels talents de conteur. Il arrive à faire un thriller tenant en haleine son lecteur habitué à des livres à suspense mêlant haute-technologie, science, actions et vitesse. L’auteur le déstabilise en reprenant les principes mais dans un monde où ces différents points sont à leur balbutiement : l’apothicaire fait office de premier enquêteur et technicien de la police scientifique, les voyages se passent le plus souvent (mais pas longtemps) à pieds et au moyen à dos de cheval. Seul élément commun avec notre civilisation dite moderne est la cruauté des gens, les tortures (même si à l’époque cela relevait de l’art tant les pratiques étaient variées) et les meurtres.
L’ampleur du roman laisse le temps à de nombreux personnages à prendre place dans l’histoire, à se construire, à évoluer, apporter leur pierre à l’édifice romanesque. On se prend d’amitié pour les trois personnages principaux et c’est avec un peu de regret que nous les quittons en fin de roman.
Pour plonger le lecteur dans l’ambiance, Henri Lœvenbruck fait preuve d’une originalité supplémentaire en adoptant pour le récit un style un peu désuet aux consonances de vieux « françois ». Avouons le, cela n’est pas désagréable, un peu dépaysant au départ, mais la fluidité de l’écriture fait rapidement oublié ce point.
Le seul point négatif est le final un peu décevant que l’on devine aisément au fur et à mesure de la quête de l’apothicaire.
En conclusion, n’hésitez à vous plongez dans la lecture de ce thriller médiéval.
June 10, 2022
Si je dois dire plusieurs choses à propos de ce livre, je dirai que c’était probablement un thriller historique abrutissant ! Il a été écrit en très grande qualité !
J’ai d’abord pensé que je lirais un livre genre biographie parce que je n’ai pas lu le dos du livre, je veux dire je n’ai pas lu le résumé. Mais plus tard, j’ai vraiment adoré ça !
Dans ce livre il y a les points forts de ce livre qui pourraient être dévorés d’une traite si les journées avaient bien plus d’heures au compteur. Vous commencerez ce livre par un rapide résumé du début de l’histoire mais plus tard vous devrez vous mettre dans la peau d’un apothicaire du Moyen Age, mais pas n’importe lequel : Maître Saint-Loup, certainement le meilleur de Paris. Un jour, il découvre une pièce supplémentaire dans son appartement et un personnage de moins dans son portrait. Mais que fait la Schola Gnosticos là-dedans ? Cela, vous devrez le découvrir. L’intrigue du livre mêle parcours initiatique, philosophie, ésotérisme et histoire. On est loin de ce que peut écrire Dan Brown et tellement plus proche d’un Umberto Eco. La plume est précise et soignée, mêlant avec brio les modes de narration. La recherche bibliographique est poussée et elle se montre vraiment sans devenir une démonstration de connaissance : toutes les informations prennent naturellement leur place dans l’intrigue. Petite erreur cependant sur Aalis qui fait manger à ses compagnons des morilles fraîches sans que l’Apothicaire ne s’aperçoive de l’empoisonnement fatal. J’essaie de ne pas trop dévoiler l’histoire, le livre glisse doucement dans le mysticisme et la philosophie à laquelle on adhère… ou pas, puis dans l’ésotérisme, ce qui peut être un peu surprenant vu le début du livre. , mais tout se passe relativement bien, même si je suis un peu peiné par cette option et aurais préféré rester ancré dans un monde plus cartésien.
Bref si vous aimez les thrillers, les romans policiers comme Dan Brown ou Umberto Eco, vous devriez lire ce livre !
J’ai d’abord pensé que je lirais un livre genre biographie parce que je n’ai pas lu le dos du livre, je veux dire je n’ai pas lu le résumé. Mais plus tard, j’ai vraiment adoré ça !
Dans ce livre il y a les points forts de ce livre qui pourraient être dévorés d’une traite si les journées avaient bien plus d’heures au compteur. Vous commencerez ce livre par un rapide résumé du début de l’histoire mais plus tard vous devrez vous mettre dans la peau d’un apothicaire du Moyen Age, mais pas n’importe lequel : Maître Saint-Loup, certainement le meilleur de Paris. Un jour, il découvre une pièce supplémentaire dans son appartement et un personnage de moins dans son portrait. Mais que fait la Schola Gnosticos là-dedans ? Cela, vous devrez le découvrir. L’intrigue du livre mêle parcours initiatique, philosophie, ésotérisme et histoire. On est loin de ce que peut écrire Dan Brown et tellement plus proche d’un Umberto Eco. La plume est précise et soignée, mêlant avec brio les modes de narration. La recherche bibliographique est poussée et elle se montre vraiment sans devenir une démonstration de connaissance : toutes les informations prennent naturellement leur place dans l’intrigue. Petite erreur cependant sur Aalis qui fait manger à ses compagnons des morilles fraîches sans que l’Apothicaire ne s’aperçoive de l’empoisonnement fatal. J’essaie de ne pas trop dévoiler l’histoire, le livre glisse doucement dans le mysticisme et la philosophie à laquelle on adhère… ou pas, puis dans l’ésotérisme, ce qui peut être un peu surprenant vu le début du livre. , mais tout se passe relativement bien, même si je suis un peu peiné par cette option et aurais préféré rester ancré dans un monde plus cartésien.
Bref si vous aimez les thrillers, les romans policiers comme Dan Brown ou Umberto Eco, vous devriez lire ce livre !
September 6, 2022
Par où commencer ? L'œuvre se veut une espèce de conte philosophique, une réflexion profonde sous forme de quête. Je ne m'y retrouve pas du tout. Je comprends la rhétorique, le questionnement, l'idée derrière (qu'on retrouve bien mieux documentée dans un livre comme Le monde de Sophie par exemple !), mais je trouve que c'est mal amené en en faisant une espèce de roman d'aventures.
Andreas ne m'a pas paru crédible. Il est profondément anachronique dans l'ensemble de ses positions scientifiques, religieuses et même politiques. C'est un homme de notre temps, transposé au moyen âge, auquel on a ici et la retiré un peu de savoir et encore, assez peu.
Le personnage d'Aalis, à qui on consacre tout de même un tiers du livre, n'apporte absolument rien au fil de l'histoire, si ce n'est une histoire d'amour pour appuyer le discours de l'auteur sur "l'Amour".
L'auteur est imbus de sa propre prose, on n'en finit plus de lire des citations latines quand une traduction directe aurait tout aussi bien fait l'affaire ou des digressions sur diverses légendes. Les listes m'ont particulièrement ennuyée: lorsqu'il se lance dans une description, alors tout y passe. On se retrouve avec une phrase de 50 lignes mentionnant tous les corps de métier concernés...
Quant à la fin... Soit l'auteur se fait philosophe, persuadé d'avoir illustré une sorte de mystique sur la connaissance de soi, soit il manquait d'idée pour conclure. La fin reste très ouverte et si la quête est achevée, on ne sait pas bien comment.
Andreas ne m'a pas paru crédible. Il est profondément anachronique dans l'ensemble de ses positions scientifiques, religieuses et même politiques. C'est un homme de notre temps, transposé au moyen âge, auquel on a ici et la retiré un peu de savoir et encore, assez peu.
Le personnage d'Aalis, à qui on consacre tout de même un tiers du livre, n'apporte absolument rien au fil de l'histoire, si ce n'est une histoire d'amour pour appuyer le discours de l'auteur sur "l'Amour".
L'auteur est imbus de sa propre prose, on n'en finit plus de lire des citations latines quand une traduction directe aurait tout aussi bien fait l'affaire ou des digressions sur diverses légendes. Les listes m'ont particulièrement ennuyée: lorsqu'il se lance dans une description, alors tout y passe. On se retrouve avec une phrase de 50 lignes mentionnant tous les corps de métier concernés...
Quant à la fin... Soit l'auteur se fait philosophe, persuadé d'avoir illustré une sorte de mystique sur la connaissance de soi, soit il manquait d'idée pour conclure. La fin reste très ouverte et si la quête est achevée, on ne sait pas bien comment.
November 6, 2017
Découvert un peu par hasard, j'avais peur que ce livre tombe dans le travers récurrent des romans historiques : l'approximation, ou pire l'improbable !
Je n'ai pas été déçue par cet opus (premier Loevenbruck pour moi), qui mêle savamment histoires médiévale, de la médecine, des langues et enquête "scientifique".
On pense bien évidemment à Umberto Eco ici, autant Le nom de la Rose que Le cimetière de Prague - tant pour les thématiques que pour la place du narrateur, personnage en soi.
Le style est fluide, très agréable, et l'auteur jongle entre les langues (français, espagnol, occitan, latin, grec...), les niveaux de langues (Magdala <3 !). Les procédés stylistiques pour simplifier la narration sont pardonnés car le narrateur / auteur sait garder l'intérêt toujours vif du lecteur.
Bref, je vous recommande très très très chaudement ce roman où se mêle amour de l'objet livre, des écritures, de l'histoire de France et de Navarre, des religions ... mais où vous retrouverez aussi de l'action, des intrigues politiques, du suspens, du fantastique (ou du religieux selon la perspective de chacun) et une très belle et intrigante quête initiatique à rebours (c'est mystérieux hein ?)
Je n'ai pas été déçue par cet opus (premier Loevenbruck pour moi), qui mêle savamment histoires médiévale, de la médecine, des langues et enquête "scientifique".
On pense bien évidemment à Umberto Eco ici, autant Le nom de la Rose que Le cimetière de Prague - tant pour les thématiques que pour la place du narrateur, personnage en soi.
Le style est fluide, très agréable, et l'auteur jongle entre les langues (français, espagnol, occitan, latin, grec...), les niveaux de langues (Magdala <3 !). Les procédés stylistiques pour simplifier la narration sont pardonnés car le narrateur / auteur sait garder l'intérêt toujours vif du lecteur.
Bref, je vous recommande très très très chaudement ce roman où se mêle amour de l'objet livre, des écritures, de l'histoire de France et de Navarre, des religions ... mais où vous retrouverez aussi de l'action, des intrigues politiques, du suspens, du fantastique (ou du religieux selon la perspective de chacun) et une très belle et intrigante quête initiatique à rebours (c'est mystérieux hein ?)
April 17, 2024
Je suis contente d'avoir pris la décision de l'écouter en audio malgré le fait que j'avais le poche à la maison car je n'arrivais pas du tout à me motiver pour le lire 😅
J'ai beaucoup aimé suivre les aventures d'Andreas et de ses compagnons, par contre, j'ai un goût d'inachevé car j'ai l'impression que des éléments de l'intrigue ont été présentés sans qu'ils soient exploités et je n'ai pas compris non plus le déclenchement des évènements.
Pourquoi subitement des gens ont voulu arrêter voir tuer Andreas?
Alors j'ai lu le livre, techniquement je sais pourquoi mais c'est la soudaineté des évènements qui n'est pas très crédible à mes yeux.
J'ai aussi été un peu déçue par la fin 😅
Attention, remarques spoilantes :
J'ai beaucoup aimé suivre les aventures d'Andreas et de ses compagnons, par contre, j'ai un goût d'inachevé car j'ai l'impression que des éléments de l'intrigue ont été présentés sans qu'ils soient exploités et je n'ai pas compris non plus le déclenchement des évènements.
Pourquoi subitement des gens ont voulu arrêter voir tuer Andreas?
Alors j'ai lu le livre, techniquement je sais pourquoi mais c'est la soudaineté des évènements qui n'est pas très crédible à mes yeux.
J'ai aussi été un peu déçue par la fin 😅
Attention, remarques spoilantes :
April 22, 2025
Thriller historique durant le règne de Philippe Le Bel mettant en scène Andreas Saint Loup , apothicaire de renom , érudit et féru de sciences , Robin son jeune apprenti et Aalis une jeune adolescente fille de drapiers
Découvrant un matin dans sa maison une pièce vide et un portrait où semble-t-il on a effacé la personne près de lui Andreas part en quête de réponses
De Paris en suivant les villes du pèlerinage de Compostelle jusqu’au Mont Sinaï sa quête ésotérique devra affronter tous les dangers car de nombreux ennemis , les Mal’achims , Imbert le grand inquisiteur,Nogaret le garde du Sceau tenteront de l empêcher de découvrir le mystère du Shatirum lâ-mi’umma ou Livre du Néant
Malgré une forte connaissance du moyen âge ( à part quelques anachronismes) ce roman ne m a pas enthousiasmé
Il vous faudra lire au moins 250 pages où les chapitres très courts ne permettent pas de s immerger dans le roman avant d arriver à l intrigue et à un rythme plus soutenu
Les nombreuses énumérations d objets , plantes ou autres nuisent au rythme de la narration tout comme les interpellations par l auteur du lecteur
La chute du roman est de plus succincte alors que la mise en place de la trame narrative est bien trop longue
Si vous aimez le moyen âge et cherchez un thriller historique optez plutôt pour Le nom de la Rose de Umberto Eco et sans oublier bien sûr les romans de Ken Follett ( les piliers de la terre, Le crépuscule et l’aube …)
Découvrant un matin dans sa maison une pièce vide et un portrait où semble-t-il on a effacé la personne près de lui Andreas part en quête de réponses
De Paris en suivant les villes du pèlerinage de Compostelle jusqu’au Mont Sinaï sa quête ésotérique devra affronter tous les dangers car de nombreux ennemis , les Mal’achims , Imbert le grand inquisiteur,Nogaret le garde du Sceau tenteront de l empêcher de découvrir le mystère du Shatirum lâ-mi’umma ou Livre du Néant
Malgré une forte connaissance du moyen âge ( à part quelques anachronismes) ce roman ne m a pas enthousiasmé
Il vous faudra lire au moins 250 pages où les chapitres très courts ne permettent pas de s immerger dans le roman avant d arriver à l intrigue et à un rythme plus soutenu
Les nombreuses énumérations d objets , plantes ou autres nuisent au rythme de la narration tout comme les interpellations par l auteur du lecteur
La chute du roman est de plus succincte alors que la mise en place de la trame narrative est bien trop longue
Si vous aimez le moyen âge et cherchez un thriller historique optez plutôt pour Le nom de la Rose de Umberto Eco et sans oublier bien sûr les romans de Ken Follett ( les piliers de la terre, Le crépuscule et l’aube …)
October 22, 2022
L'an 1313, Andreas Saint-Loup est l'un des plus grands apothicaires de Paris.
Un matin, il se réveille et découvre, chez lui, une pièce propre et vide... Une pièce qu'il avait oubliée...
Mais comment est-ce possible ? Comment peut-on oublier une telle chose ? Le mystère ne fait que commencer...
L'apothicaire est un grand livre... écrit de manière magistrale.
Le moyen-âge, ses habitants, ses villes et ses " croisades"...
De cette quête de notre héros, de ce monde incroyable que l'auteur fait revivre sous nos yeux, de ces descriptions à couper le souffle, tout est à sa place et j'ai ressenti des frissons incroyables m'envahir en traversant certaines villes...
Comme si les pages respiraient...
L'histoire de l'apothicaire est remarquable et le travail de recherche certainement colossal.
Loevenbruck confirme son talent d'écriture et de narration. J'ai adoré partager l'aventure d'Andreas et de ses camarades de route ... Et je ne suis pas prête de l'oublier.
Un matin, il se réveille et découvre, chez lui, une pièce propre et vide... Une pièce qu'il avait oubliée...
Mais comment est-ce possible ? Comment peut-on oublier une telle chose ? Le mystère ne fait que commencer...
L'apothicaire est un grand livre... écrit de manière magistrale.
Le moyen-âge, ses habitants, ses villes et ses " croisades"...
De cette quête de notre héros, de ce monde incroyable que l'auteur fait revivre sous nos yeux, de ces descriptions à couper le souffle, tout est à sa place et j'ai ressenti des frissons incroyables m'envahir en traversant certaines villes...
Comme si les pages respiraient...
L'histoire de l'apothicaire est remarquable et le travail de recherche certainement colossal.
Loevenbruck confirme son talent d'écriture et de narration. J'ai adoré partager l'aventure d'Andreas et de ses camarades de route ... Et je ne suis pas prête de l'oublier.
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