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3 – Ein Leben außerhalb: Lob der Freundschaft
Ein Lob der Freundschaft als Geoffroy de Lagasnerie, Didier Eribon und Édouard Louis
Freundschaft lässt sich weder beschließen noch vertraglich regeln. Sie entzieht sich der gesellschaftlichen Ordnung, die Paarbeziehung und Familie ins Zentrum stellt. Darin besteht ihre subversive Kraft als Ort der Zugehörigkeit, der Identität und Kreativität. Mit Didier Eribon und Édouard Louis entwickelte Geoffroy de Lagasnerie eine Freundschaft, der er in seinem Buch »3 - Ein Leben außerhalb« ein bewegendes Porträt widmet. Sie ist der Ausgangspunkt für seine Gedanken über die Rolle von Freundschaft in Politik und Gesellschaft, über die Möglichkeiten, freiere Lebensformen zu entfalten und uns immer wieder neu zu entwerfen. Von Aristoteles über Montaigne und Michel Foucault hat sich eine Philosophie der Freundschaft entwickelt, die Geoffroy de Lagasnerie auf persönliche und originelle Weise fortschreibt. Sein Buch ist eine Ermutigung und eine Quelle der Inspiration.
Freundschaft lässt sich weder beschließen noch vertraglich regeln. Sie entzieht sich der gesellschaftlichen Ordnung, die Paarbeziehung und Familie ins Zentrum stellt. Darin besteht ihre subversive Kraft als Ort der Zugehörigkeit, der Identität und Kreativität. Mit Didier Eribon und Édouard Louis entwickelte Geoffroy de Lagasnerie eine Freundschaft, der er in seinem Buch »3 - Ein Leben außerhalb« ein bewegendes Porträt widmet. Sie ist der Ausgangspunkt für seine Gedanken über die Rolle von Freundschaft in Politik und Gesellschaft, über die Möglichkeiten, freiere Lebensformen zu entfalten und uns immer wieder neu zu entwerfen. Von Aristoteles über Montaigne und Michel Foucault hat sich eine Philosophie der Freundschaft entwickelt, die Geoffroy de Lagasnerie auf persönliche und originelle Weise fortschreibt. Sein Buch ist eine Ermutigung und eine Quelle der Inspiration.
185 pages, Kindle Edition
First published March 8, 2023
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 43 reviews
November 26, 2023
Édouard Louis, Didier Eribon and Geoffrey de Lagasnerie in one book?! Yes, please - or so I thought. These three dudes all hail from the working class and are now professors for sociology and philosophy, all of them considered to be among the most influential intellectuals in modern day France, and while I have some issues with Eribon's postmodern classic Retour à Reims, I'm a huge fan of Louis' autofictional efforts, particularly Changer : méthode.
So now de Lagasnerie, best friend of Louis and life partner of Eribon. In his essayistic effort, he makes some excellent points about friendship being a dispositive through which we view the world, and how it can be an anti-institutional, liberating framework. But how in the world can this man, son of a cleaning lady, miss that the friendship between these three, which is presented as exemplary, is functional because they have the resources to maintain it the way they do: Traveling the world to meet your friend, so you have enough personal time together? Staying in hotels for weeks, sometimes even months? Working together in coffee houses? Ka-ching, de Lagasnerie.
And why oh why does he construct an opposition between family (deemed oppressive and reactionary) and friendship (open and dynamic), as if they were no supportive families and no toxic friends? It's just nonsense. Also his take on relationships with big age gaps is... ähem... interesting.
Some excellent ideas, then a lot of wasted potential and outright intellectual self-immolation. You can listen to us discussing it on the podcast (in German: 3 – Ein Leben außerhalb: Lob der Freundschaft) here: https://papierstaupodcast.de/allgemei...
So now de Lagasnerie, best friend of Louis and life partner of Eribon. In his essayistic effort, he makes some excellent points about friendship being a dispositive through which we view the world, and how it can be an anti-institutional, liberating framework. But how in the world can this man, son of a cleaning lady, miss that the friendship between these three, which is presented as exemplary, is functional because they have the resources to maintain it the way they do: Traveling the world to meet your friend, so you have enough personal time together? Staying in hotels for weeks, sometimes even months? Working together in coffee houses? Ka-ching, de Lagasnerie.
And why oh why does he construct an opposition between family (deemed oppressive and reactionary) and friendship (open and dynamic), as if they were no supportive families and no toxic friends? It's just nonsense. Also his take on relationships with big age gaps is... ähem... interesting.
Some excellent ideas, then a lot of wasted potential and outright intellectual self-immolation. You can listen to us discussing it on the podcast (in German: 3 – Ein Leben außerhalb: Lob der Freundschaft) here: https://papierstaupodcast.de/allgemei...
June 29, 2023
Après le percutant et pertinent Sortir de notre impuissance politique, j'ai eu envie de poursuivre ma découverte des oeuvres de Geoffroy de Lagasnerie avec cet essai sociologique, philosophique et politique sur l'amitié, dont je l'avais entendu parler récemment dans un entretien sur Blast.
Geoffroy de Lagasnerie part d'une expérience personnelle, son amitié à trois avec Didier Eribon et Edouard Louis, pour réfléchir sur la place des relations amicales dans la société. Il mêle habilement l'intime et la réflexion, et cela donne un livre étonnant et passionnant. Ni voyeur, ni aride, le texte est accessible même si on n'est ni sociologue ni philosophe, tout en amenant à réfléchir et à s'interroger sur nos propres perceptions et sur la place que nous accordons à l'amitié dans notre vie.
Comme le sous-titre sur la couverture l'indique, ce livre est aussi un très bel éloge de l'amitié. A travers l'exemple proposé par le trio qu'il compose avec Didier Eribon et Edouard Louis, Geoffroy de Lagasnerie nous propose d'imaginer l'amitié comme un socle pour réinventer les relations sociales en général. Et si c'était ça, la radicalité ?
Geoffroy de Lagasnerie part d'une expérience personnelle, son amitié à trois avec Didier Eribon et Edouard Louis, pour réfléchir sur la place des relations amicales dans la société. Il mêle habilement l'intime et la réflexion, et cela donne un livre étonnant et passionnant. Ni voyeur, ni aride, le texte est accessible même si on n'est ni sociologue ni philosophe, tout en amenant à réfléchir et à s'interroger sur nos propres perceptions et sur la place que nous accordons à l'amitié dans notre vie.
Comme le sous-titre sur la couverture l'indique, ce livre est aussi un très bel éloge de l'amitié. A travers l'exemple proposé par le trio qu'il compose avec Didier Eribon et Edouard Louis, Geoffroy de Lagasnerie nous propose d'imaginer l'amitié comme un socle pour réinventer les relations sociales en général. Et si c'était ça, la radicalité ?
June 8, 2023
Un livre important.
Geoffroy de Lagasnerie ne fait pas une simple éloge de l'amitié, il va au-delà de cela et présente l'amitié comme mode de vie comme une manière de dépasser les dogmes sociaux qui nous dictent le cadre dans lequel nous devrions vivre notre vie. Il y inclut la dictature des institutions, la sacralisation du cadre familial, ainsi que notre dépendance envers la reconnaissance d'autrui et de l'état, que nous avons plus ou moins consciemment placée au centre de nos vies. Ces éléments pourtant si critiquables, autour desquels nous construisons pourtant notre existence. Lorsqu'il parle du "dehors", l'auteur parle bien de briser ces chaînes, et il prouve ici que c'est bien à travers l'amitié que cela peut être rendu possible.
L'ouvrage est rythmé en cinq temps, poussant la réflexion toujours plus loin. Le point de départ est le récit du quotidien des trois hommes, qui amène finalement une remise en question de notre société dans son intégralité, amenée et soutenue très habilement.
Comme l'auteur l'a précisé dans une interview (https://www.youtube.com/watch?v=g7DpY...), ce livre s'adresse surtout aux personnes qui ne se reconnaissant pas nécessairement dans le modèle de vie centrée autour de la famille qui est pourtant encouragé dans notre société. Adopter l'amitié comme mode de vie signifie faire rupture avec les autres modes de vie généralement plus et mieux acceptés, mais cette rupture entraîne nombre de conséquences positives, notamment par cet accès au "dehors" qu'il offre, véritable révolution dans une philosophie de vie personnelle.
Geoffroy de Lagasnerie ne fait pas une simple éloge de l'amitié, il va au-delà de cela et présente l'amitié comme mode de vie comme une manière de dépasser les dogmes sociaux qui nous dictent le cadre dans lequel nous devrions vivre notre vie. Il y inclut la dictature des institutions, la sacralisation du cadre familial, ainsi que notre dépendance envers la reconnaissance d'autrui et de l'état, que nous avons plus ou moins consciemment placée au centre de nos vies. Ces éléments pourtant si critiquables, autour desquels nous construisons pourtant notre existence. Lorsqu'il parle du "dehors", l'auteur parle bien de briser ces chaînes, et il prouve ici que c'est bien à travers l'amitié que cela peut être rendu possible.
L'ouvrage est rythmé en cinq temps, poussant la réflexion toujours plus loin. Le point de départ est le récit du quotidien des trois hommes, qui amène finalement une remise en question de notre société dans son intégralité, amenée et soutenue très habilement.
Comme l'auteur l'a précisé dans une interview (https://www.youtube.com/watch?v=g7DpY...), ce livre s'adresse surtout aux personnes qui ne se reconnaissant pas nécessairement dans le modèle de vie centrée autour de la famille qui est pourtant encouragé dans notre société. Adopter l'amitié comme mode de vie signifie faire rupture avec les autres modes de vie généralement plus et mieux acceptés, mais cette rupture entraîne nombre de conséquences positives, notamment par cet accès au "dehors" qu'il offre, véritable révolution dans une philosophie de vie personnelle.
July 5, 2023
J'ai découvert cet auteur lors d'une conférence où il présentait ce livre et j'ai été bouleversée par son approche de l'amitié à laquelle j'adhère et que l'on voit si rarement représentée. Ce livre a été une bouffée d'air, une analyse intéressante qui explore plusieurs facettes de l'amitié, avec un côté radical et novateur qui m'a beaucoup plu.
Néanmoins, certains passages sont moins digestes que d'autres : j'ai trouvé l'auteur plus accessible en conférence/interview que dans certains chapitres, ce qui est dommage car à mon sens un livre doit plutôt pousser et clarifier les propos que les emmêler. Je pense également que l'auteur tire parfois des conclusions vastes en se basant sur des expériences plus personnelles en manquant de nuance (je pense notamment au passage sur les dynamiques prof/élève et les d'écarts d'âge) et j'aurais apprécié que plus de femmes, philosophes, sociologues, ou autres, soient citées comme appui dans ses théories.
Mais globalement, un livre passionnant que je recommande chaudement !
Néanmoins, certains passages sont moins digestes que d'autres : j'ai trouvé l'auteur plus accessible en conférence/interview que dans certains chapitres, ce qui est dommage car à mon sens un livre doit plutôt pousser et clarifier les propos que les emmêler. Je pense également que l'auteur tire parfois des conclusions vastes en se basant sur des expériences plus personnelles en manquant de nuance (je pense notamment au passage sur les dynamiques prof/élève et les d'écarts d'âge) et j'aurais apprécié que plus de femmes, philosophes, sociologues, ou autres, soient citées comme appui dans ses théories.
Mais globalement, un livre passionnant que je recommande chaudement !
November 26, 2023
lectura hiperútil que me ha proporcionado el vocabulario para articular ciertas reflexiones sobre la amistad que llevo rumiando un tiempo. coincido totalmente con geoffroy en que la amistad, cuando se constituye como una relación de creación y no como un complemento a los modos de vida institucionalizados (la vida familiar o de pareja), lo es todo: placer, sentido, amor...
me duele un poco más darle la razón cuando dice que la distancia extenua y atenua las relaciones amicales y me aterra la perspectiva de "perder" amigos ante el modelo de vida familiar volcado en sí mismo. en cualquier caso ha sido una lectura esclarecedora que me ha devuelto a relaciones y experiencias propias con mis amigos a los que tanto quiero y con los que desearía vivir en una juventud eterna
en cuanto a la relación de geoffroy, édouard y didier solo puedo decir que les tengo muchísimo aprecio, los veo como referentes y me ha encantado espiarlos a través de estas páginas
me duele un poco más darle la razón cuando dice que la distancia extenua y atenua las relaciones amicales y me aterra la perspectiva de "perder" amigos ante el modelo de vida familiar volcado en sí mismo. en cualquier caso ha sido una lectura esclarecedora que me ha devuelto a relaciones y experiencias propias con mis amigos a los que tanto quiero y con los que desearía vivir en una juventud eterna
en cuanto a la relación de geoffroy, édouard y didier solo puedo decir que les tengo muchísimo aprecio, los veo como referentes y me ha encantado espiarlos a través de estas páginas
July 14, 2024
mouais
jsuis un hater des bourgeois donc j’ai eu quelques difficultés à accrocher mais ce qu’il raconte est vrm pas mal. j’ai pas été une très grande fan de la narration et du côté « moi et mes copains on adore voyager tous les 3 et personne ne reconnaît notre brotherhood :( » venant d’universitaires mais c’est moi et la violence symbolique
bourdieu bebou
jsuis un hater des bourgeois donc j’ai eu quelques difficultés à accrocher mais ce qu’il raconte est vrm pas mal. j’ai pas été une très grande fan de la narration et du côté « moi et mes copains on adore voyager tous les 3 et personne ne reconnaît notre brotherhood :( » venant d’universitaires mais c’est moi et la violence symbolique
bourdieu bebou
February 16, 2025
"3 - Ein Leben außerhalb" ist eine interessante Betrachtung von Freundschaft als Lebensform, doch die soziologischen Überlegungen führen schlussendlich in zahlreiche Widersprüche.
De Lagasnerie zeichnet die Stellung von Freundschaft innerhalb unserer modernen Gesellschaft nach und verweist auf die Möglichkeit des individuellen Ausbruchs. Die Darstellung der auf Familie konzentrierten Gesellschaft fand ich hierbei besonders stark, insbesondere bei den institutionellen und sozialen Vorgaben bezüglich Zeit, Tagesplanung und Lebensziel. Weniger gelungen fand ich die abolute und stark subjektive Ablehnung einer familialen Lebensform, die rein negativ besetzt ist.
Im Verlauf des Buches kommt es zu Widersprüchen. Demnach soll Freundschaft anfangs als Lebensmittelpunkt und Existenz eigenständig bestehen, wird dann aber durch das Schreiben in ihrer Bedeutsamkeit und Singularität abgeschwächt. Am Ende ist Freundschaft dann als eine Praktik definiert, die ihre Bedeutung in der Abgrenzung findet und Freiheit bringen soll.
Der abschließende Abschnitt zur Anerkennung ist zwar interessant, doch steht kaum im Bezug zum Hauptanliegen des Buches und stellt eher eine Wiedergabe der Theorie Boudieus dar, ohne hier neue Erkenntnisse zu bieten.
Insgesamt hat das Buch in der soziologischen Theorienbildung schwächen, doch es ist eine dennoch lesenwerte Lektüre, da es wichtige Fragen zu den bestehenden, häufig begrenzenden Strukturen unserer Gesellschaft und deren Ordnung stellt.
De Lagasnerie zeichnet die Stellung von Freundschaft innerhalb unserer modernen Gesellschaft nach und verweist auf die Möglichkeit des individuellen Ausbruchs. Die Darstellung der auf Familie konzentrierten Gesellschaft fand ich hierbei besonders stark, insbesondere bei den institutionellen und sozialen Vorgaben bezüglich Zeit, Tagesplanung und Lebensziel. Weniger gelungen fand ich die abolute und stark subjektive Ablehnung einer familialen Lebensform, die rein negativ besetzt ist.
Im Verlauf des Buches kommt es zu Widersprüchen. Demnach soll Freundschaft anfangs als Lebensmittelpunkt und Existenz eigenständig bestehen, wird dann aber durch das Schreiben in ihrer Bedeutsamkeit und Singularität abgeschwächt. Am Ende ist Freundschaft dann als eine Praktik definiert, die ihre Bedeutung in der Abgrenzung findet und Freiheit bringen soll.
Der abschließende Abschnitt zur Anerkennung ist zwar interessant, doch steht kaum im Bezug zum Hauptanliegen des Buches und stellt eher eine Wiedergabe der Theorie Boudieus dar, ohne hier neue Erkenntnisse zu bieten.
Insgesamt hat das Buch in der soziologischen Theorienbildung schwächen, doch es ist eine dennoch lesenwerte Lektüre, da es wichtige Fragen zu den bestehenden, häufig begrenzenden Strukturen unserer Gesellschaft und deren Ordnung stellt.
April 22, 2025
Molti spunti interessanti, specialmente nei capitoli in cui si confrontano gli effetti dell'amicizia vs. gli effetti di strutture statali/accademiche sulla creatività, anche se molti di questi spunti li ho trovati poco approfonditi, specie in confronto a come tematiche simili vengono affrontate dalle comunità aro - ace. Però sono sempre contento di vedere libri/saggi sull'amicizia.
September 18, 2025
Geoffroy de Lagasneries "Ein Leben außerhalb" beginnt mit einer ernüchternden Diagnose: Die Art und Weise, wie unser Leben verläuft, ist in hohem Maße vorbestimmt; die Biografie ist – wie Bourdieu sagen würde – lediglich eine Illusion. Anstatt, dass wir autonom über unsere Existenzweise entscheiden, ergreifen Lebensformen von uns Besitz – wir heiraten, bekommen Kinder, kaufen ein Haus und reproduzieren damit exakt die Strukturen, gegen die wir uns in der Jugend aufgelehnt haben. Das bedeutet, "von der Gesellschaft und den anderen seiner Existenz beraubt zu werden – und vielleicht sogar von sich selbst, von einer bestimmten Version seiner selbst" (11). Mit 30 teilen wir, so Lagasnerie, ein Leben, das wir mit 20 niemals hätten führen wollen.
Dieser Analyse stellt Lagasnerie allerdings im folgenden Verlauf des Buches die außergewöhnliche Freundschaftsbeziehung, die ihn mit Didier Eribon und Édouard Louis verbindet, gegenüber. Die Beziehung dient ihm als exemplarisches Beispiel für eine "atypische" Lebensweise, die sich den gesellschaftlichen Machtsystemen zu entziehen vermag: "Es geht darum, eine Art Untersuchung einer Form oder Konfiguration vorzuschlagen, indem versucht wird, anhand unseres Beispiels herauszuarbeiten, wie sich von anderen Formen und Konfigurationen absetzt und sich von ihnen unterscheidet, und zu fragen, was diese Singularität – die Freundschaft als Lebensweise – an Befreiendem und Kreativem erzeugen kann." (20)
Bei der Entwicklung seiner Argumentation schildert Lagasnerie zum Teil rührend, wie die drei Männer – der Philosoph, der Soziologe und der Schriftsteller – ein Beziehungsgeflecht entwickelt haben, das ihre intellektuelle Arbeit ebenso prägt wie ihr alltägliches Leben. Tägliche Nachrichten, gemeinsame Reisen, der Austausch über Schreibprojekte – dieses "Leben-zu-dritt" macht die Freundschaft bedingungslos zum Dreh- und Angelpunkt des eigenen Lebens und funktioniert auf diese Weise als Gegenmodell zur bürgerlichen Kernfamilie und auch als praktizierte Alternative zu den Zwängen akademischer Institutionen.
Für mich war dieser auto-analytische Zugang genau der richtige Faden durch die Argumentation, weil ich mich so lesend permanent zu Lagasneries, Eribons und Louis’ Lebensweise verhalten und so selbst über den Stellenwert freundschaftlicher Beziehungen in meinem Leben nachdenken konnte: über den Platz, den ich ihnen einräume, und über die Mechanismen in meinem Leben und in der Gesellschaft, die beständig darauf ausgelegt sind, diese Beziehungsformen abzuwerten und zu verunmöglichen.
Das Buch kam für mich genau zur richtigen Zeit in meinem Leben – große Empfehlung!
Dieser Analyse stellt Lagasnerie allerdings im folgenden Verlauf des Buches die außergewöhnliche Freundschaftsbeziehung, die ihn mit Didier Eribon und Édouard Louis verbindet, gegenüber. Die Beziehung dient ihm als exemplarisches Beispiel für eine "atypische" Lebensweise, die sich den gesellschaftlichen Machtsystemen zu entziehen vermag: "Es geht darum, eine Art Untersuchung einer Form oder Konfiguration vorzuschlagen, indem versucht wird, anhand unseres Beispiels herauszuarbeiten, wie sich von anderen Formen und Konfigurationen absetzt und sich von ihnen unterscheidet, und zu fragen, was diese Singularität – die Freundschaft als Lebensweise – an Befreiendem und Kreativem erzeugen kann." (20)
Bei der Entwicklung seiner Argumentation schildert Lagasnerie zum Teil rührend, wie die drei Männer – der Philosoph, der Soziologe und der Schriftsteller – ein Beziehungsgeflecht entwickelt haben, das ihre intellektuelle Arbeit ebenso prägt wie ihr alltägliches Leben. Tägliche Nachrichten, gemeinsame Reisen, der Austausch über Schreibprojekte – dieses "Leben-zu-dritt" macht die Freundschaft bedingungslos zum Dreh- und Angelpunkt des eigenen Lebens und funktioniert auf diese Weise als Gegenmodell zur bürgerlichen Kernfamilie und auch als praktizierte Alternative zu den Zwängen akademischer Institutionen.
Für mich war dieser auto-analytische Zugang genau der richtige Faden durch die Argumentation, weil ich mich so lesend permanent zu Lagasneries, Eribons und Louis’ Lebensweise verhalten und so selbst über den Stellenwert freundschaftlicher Beziehungen in meinem Leben nachdenken konnte: über den Platz, den ich ihnen einräume, und über die Mechanismen in meinem Leben und in der Gesellschaft, die beständig darauf ausgelegt sind, diese Beziehungsformen abzuwerten und zu verunmöglichen.
Das Buch kam für mich genau zur richtigen Zeit in meinem Leben – große Empfehlung!
October 8, 2025
une des questions fondamentales qui nous traverse quand on est face à un lien qu'on estime trascendantal, ou d'au moins que nous on vit comme trascendantal, est toujours "est ce que ce lien représente pour la personne en face la même chose qu'il représente pour moi ?" autrement dit, est-ce qu'on est du même poids ?
il n'y a pas de terreur plus grande, à mon sens, que de surestimer la place qu'on occupe dans la vie de quelqu'un, ou pire encore, d'ériger une relation sur un autel quand la sacralité et sancticité d'une telle relation n'est ressenti que par une seule personne
l'amitié ne peut pas être un acte constant d'adoration des dieux sourds, de s'agenouiller devant des dieux muets
tout cela est possible et peut arriver, avec des connaissances, avec des potes, mais pas avec des vrais amis
les conditions mêmes de construction et de maintien d'une telle amitié, une vraie, sont difficiles à obtenir et à entretenir parce que tout dans l'ordre social est fait pour décourager et empêcher la création et la perennité d'un tel lien
si vous avez de la chance, une énorme chance, vous trouverez peut être dans vos vies quelques personnes avec qui vous sentez la potentialité de ce partage, de ce lien qui relève presque d'autre chose, d'une reconnaissance mutuelle en autrui de ce que vous êtes au plus profond, un mirroir
un vrai ami vous fait presque croire à l'existence de dieu, et vous pouvez presque croire que dieu vous aime
bref, quiconque a déjà aimé devrait lire ce livre, plus qu'un manuel anti-institutionnel c'est surtout un guide de comment être à l'hauteur, et comment il n'y a rien qui nécessite plus d'efforts et de conscience que l'amitié (et ce n'est jamais un poids, parce que c'est naturel, et le plaisir et le bonheur dérivés poussent à vouloir s'arranger)
je vous souhaite tous de trouver, n'est ce serait qu'une fois dans la vie, une jauge, une boussole, un mirroir
il n'y a pas de terreur plus grande, à mon sens, que de surestimer la place qu'on occupe dans la vie de quelqu'un, ou pire encore, d'ériger une relation sur un autel quand la sacralité et sancticité d'une telle relation n'est ressenti que par une seule personne
l'amitié ne peut pas être un acte constant d'adoration des dieux sourds, de s'agenouiller devant des dieux muets
tout cela est possible et peut arriver, avec des connaissances, avec des potes, mais pas avec des vrais amis
les conditions mêmes de construction et de maintien d'une telle amitié, une vraie, sont difficiles à obtenir et à entretenir parce que tout dans l'ordre social est fait pour décourager et empêcher la création et la perennité d'un tel lien
si vous avez de la chance, une énorme chance, vous trouverez peut être dans vos vies quelques personnes avec qui vous sentez la potentialité de ce partage, de ce lien qui relève presque d'autre chose, d'une reconnaissance mutuelle en autrui de ce que vous êtes au plus profond, un mirroir
un vrai ami vous fait presque croire à l'existence de dieu, et vous pouvez presque croire que dieu vous aime
bref, quiconque a déjà aimé devrait lire ce livre, plus qu'un manuel anti-institutionnel c'est surtout un guide de comment être à l'hauteur, et comment il n'y a rien qui nécessite plus d'efforts et de conscience que l'amitié (et ce n'est jamais un poids, parce que c'est naturel, et le plaisir et le bonheur dérivés poussent à vouloir s'arranger)
je vous souhaite tous de trouver, n'est ce serait qu'une fois dans la vie, une jauge, une boussole, un mirroir
January 7, 2024
Eine Einführung in Freundschaft als politisches Projekt, als Gegenkultur zur heteronormativen Familie und als existenzform. Sehr toll geschrieben, da es viele Theorien einbettet und immer wieder Bezug auf zeitgenössische Denker*innen nimmt. Ich bin sehr inspiriert und mochte die klare anti Haltung des Buches!
September 26, 2023
C'est vraiment intéressant comme lecture. C'est bien écrit, les propos sont bien organisés et suscitent la réflexion.
Je ne peux m'empêcher d'être d'accord avec l'auteur quand il défend l'aspect plus restrictif du soi-disant "mode de vie familiale" par rapport le soi-disant "mode de vie amicale". Cependant, à mon avis, il y a certes une généralisation et peut-être une exagération de la part de l'auteur quand il parle des contraintes créatives et des aspirations anti-démocratiques chez les gens qui adoptent le mode de vie familiale. C'est évident aussi que ni toutes les relations amicales sont aussi productives dans le sens abordé par l'auteur. Il y a des amis qui n'écrivent pas, qui ne créent pas des bien culturelles, qui boivent et bavardent beaucoup ou qui aiment voyager ensemble, qui aiment aller au cinéma, qui sont satisfaits de passer de bons moments ensemble et ne sont pas préoccupés avec quoique ce soit d'autre...
Leur mode de vie, comme décrit par l'auteur, me paraît vraiment stimulante dans l'aspect de la création et de l'échange d'idées, du partage culturel etc. En lisant le livre jusqu'à la fin je n'ai eu pas vraiment l'impression qu'il croit que les gens peuvent ou doivent leur répliquer. Je n' ai pas eu le sentiment que le livre essayait d'être un guide ou une bible de la vie amicale productive.
Il y a donc l'idée centrale du livre que c'est l'amitié comme mode de vie en opposition aux rationalités institués et la description de leur rapport particulier, comme écrivains qu'ils sont, à ce mode de vie amicale.
Je ne peux m'empêcher d'être d'accord avec l'auteur quand il défend l'aspect plus restrictif du soi-disant "mode de vie familiale" par rapport le soi-disant "mode de vie amicale". Cependant, à mon avis, il y a certes une généralisation et peut-être une exagération de la part de l'auteur quand il parle des contraintes créatives et des aspirations anti-démocratiques chez les gens qui adoptent le mode de vie familiale. C'est évident aussi que ni toutes les relations amicales sont aussi productives dans le sens abordé par l'auteur. Il y a des amis qui n'écrivent pas, qui ne créent pas des bien culturelles, qui boivent et bavardent beaucoup ou qui aiment voyager ensemble, qui aiment aller au cinéma, qui sont satisfaits de passer de bons moments ensemble et ne sont pas préoccupés avec quoique ce soit d'autre...
Leur mode de vie, comme décrit par l'auteur, me paraît vraiment stimulante dans l'aspect de la création et de l'échange d'idées, du partage culturel etc. En lisant le livre jusqu'à la fin je n'ai eu pas vraiment l'impression qu'il croit que les gens peuvent ou doivent leur répliquer. Je n' ai pas eu le sentiment que le livre essayait d'être un guide ou une bible de la vie amicale productive.
Il y a donc l'idée centrale du livre que c'est l'amitié comme mode de vie en opposition aux rationalités institués et la description de leur rapport particulier, comme écrivains qu'ils sont, à ce mode de vie amicale.
August 17, 2023
Bof, vraiment en mode "société" des grandes phrases théoriques pour dire rien de dingue
March 26, 2023
Loin de la caricature que certains en font, c’est une invitation à repenser nos sociabilités et leurs incidences sur la politique et même notre créativité que nous propose @geoffroydelagasnerie. S‘Il y a parfois l’impression que la seule définition de l’amitié mise en avant est un peu absolutiste, et le fruit d’une expérience très personnelle, je vois cette expérience comme un exemple parmi d’autres de ce que nous pouvons imaginer d’une sociabilité émancipée !
Laurie Laufer appelait dans « Vers une psychanalyse émancipée » à un retour à la subversion. Quoi de plus subversif que de remettre en cause le dogme familial autour duquel toute notre société est organisée !
Au-delà des questions sur la place de l’amitié c’est aussi tout simplement comme le sous titre l’indique un chemin vers une sociabilité plus riche et qui n‘accepte pas comme inévitable le repli sur la cellule de proximité comme seul horizon. J’avais été frappé durant la crise des gilets jaunes par les témoignages de gilets jaunes expliquant que les occupations de ronds points étaient un bol d’air pour eux car ils retrouvaient une vie sociale riche faite de rencontres de nouvelles personnes, d’échanges et de confrontations d’idées. Toutes choses qui semblaient avoir été ensevelies dans la routine boulot/famille/dodo. L’aspiration au dehors que l’on retrouve ici est la même, celle d’une vie ouverte où l’on ne subit pas l’enfermement.
Enfin cette « aspiration au dehors » je crois que c’est l’expression la plus belle pour pouvoir définir ce qui réunit les héros (anti héros) de Simenon. Personne mieux que lui n’a dépeint le drame de ces vies enfermées dans un respect des attentes de la société et qui se réveillent un matin en s’apercevant qu’il ne supportent plus leur vie et leur entourage.
Alors avant que ça n’arrive soyons subversif et libérons nous pour inventer des sociabilités différentes où nous trouverons chacun la nôtre !
Laurie Laufer appelait dans « Vers une psychanalyse émancipée » à un retour à la subversion. Quoi de plus subversif que de remettre en cause le dogme familial autour duquel toute notre société est organisée !
Au-delà des questions sur la place de l’amitié c’est aussi tout simplement comme le sous titre l’indique un chemin vers une sociabilité plus riche et qui n‘accepte pas comme inévitable le repli sur la cellule de proximité comme seul horizon. J’avais été frappé durant la crise des gilets jaunes par les témoignages de gilets jaunes expliquant que les occupations de ronds points étaient un bol d’air pour eux car ils retrouvaient une vie sociale riche faite de rencontres de nouvelles personnes, d’échanges et de confrontations d’idées. Toutes choses qui semblaient avoir été ensevelies dans la routine boulot/famille/dodo. L’aspiration au dehors que l’on retrouve ici est la même, celle d’une vie ouverte où l’on ne subit pas l’enfermement.
Enfin cette « aspiration au dehors » je crois que c’est l’expression la plus belle pour pouvoir définir ce qui réunit les héros (anti héros) de Simenon. Personne mieux que lui n’a dépeint le drame de ces vies enfermées dans un respect des attentes de la société et qui se réveillent un matin en s’apercevant qu’il ne supportent plus leur vie et leur entourage.
Alors avant que ça n’arrive soyons subversif et libérons nous pour inventer des sociabilités différentes où nous trouverons chacun la nôtre !
August 1, 2025
Une réserve : l'omission presque totale de la condition bourgeoise de ce trio (omission d'autant plus étonnante quand on connaît les parcours de chacun et leurs sujets d'écriture) et du capital économique qui leur permet de maintenir ce « mode d'existence ».
Ceci dit, peut-être que comparativement les deux modes d'existence antagonistes dont l'auteur parle se situent dans le même ordre de grandeur en terme de coût économique ?
D'un côté les enfants à qui on doit payer la nourriture, les vêtements, les loisirs, de l'espace (agrandissement du logement), l'éducation et j'en passe.
De l'autre, les voyages, les sorties, la libération de son temps et... c'est tout.
Mais pour libérer du temps ne faut-il pas justement pouvoir se le permettre ? Disposer de suffisamment de temps libre non contraint ? Ne pas exclusivement dépendre économiquement d'une activité professionnelle chronophage ? Ou bien exercer une profession libérale ? Donc dans tous les cas faire partie d'une catégorie socio-professionnelle supérieure...
Donc la question demeure : le mode d'existence prôné par l'auteur est-il seulement possible au sein des classes plus défavorisées ?
Angle mort de l'ouvrage, qui au-delà de ça – je me concentre sur le négatif mais j'ai beaucoup aimé cette lecture – reste intéressant pour les membres de la bourgeoisie et petite-bourgeoisie (grand bien leur fasse) qui n'envisagent pas comme souhaitable le mode d'existence familio-centré.
Ceci dit, peut-être que comparativement les deux modes d'existence antagonistes dont l'auteur parle se situent dans le même ordre de grandeur en terme de coût économique ?
D'un côté les enfants à qui on doit payer la nourriture, les vêtements, les loisirs, de l'espace (agrandissement du logement), l'éducation et j'en passe.
De l'autre, les voyages, les sorties, la libération de son temps et... c'est tout.
Mais pour libérer du temps ne faut-il pas justement pouvoir se le permettre ? Disposer de suffisamment de temps libre non contraint ? Ne pas exclusivement dépendre économiquement d'une activité professionnelle chronophage ? Ou bien exercer une profession libérale ? Donc dans tous les cas faire partie d'une catégorie socio-professionnelle supérieure...
Donc la question demeure : le mode d'existence prôné par l'auteur est-il seulement possible au sein des classes plus défavorisées ?
Angle mort de l'ouvrage, qui au-delà de ça – je me concentre sur le négatif mais j'ai beaucoup aimé cette lecture – reste intéressant pour les membres de la bourgeoisie et petite-bourgeoisie (grand bien leur fasse) qui n'envisagent pas comme souhaitable le mode d'existence familio-centré.
April 9, 2025
Malgré quelques petites gênes lors de la lecture (récit très bourgeois, ne se repositionne pas comme privilégié, un poil jugeant, s’érige en modèle, citation quasi que d’hommes), cet essai est inspirant et éclairant sur plein d’aspects.
La relation qui lie Edouard, Didier et Geoffroy est déjà tellement différente des relations amicales classiques, que rien que pour ces anecdotes et modes de vie c’est intéressant.
Manque de nuance dans l’opposition amitié vraie et couple amoureux selon moi
« L’amitié s’articule à la production de liens, à l’ouverture, à l’expérimentation et son existence suppose donc d’enrayer la logique du huis clos amoureux (et les effets de routinisation qui en découle). »
J’ai préféré les définitions de l’amitié qui ne se faisaient pas en opposition au couple ou au foyer
« Un petit laboratoire mobile, ou s’opère des mélanges, des expérimentations, des échanges, des rencontres qui donnent ensuite naissance à des œuvres, à des engagements. »
La dernière partie qui prend un angle plus philosophique m’a aussi beaucoup plus, malgré quelques besoins de relire pour être sure de bien comprendre le propos.
J’avais envie de noter de très nombreux passages !
Je recommande ++ pour se (re)questionner sur la place qu’on donne à nos relations amicales vraies.
La relation qui lie Edouard, Didier et Geoffroy est déjà tellement différente des relations amicales classiques, que rien que pour ces anecdotes et modes de vie c’est intéressant.
Manque de nuance dans l’opposition amitié vraie et couple amoureux selon moi
« L’amitié s’articule à la production de liens, à l’ouverture, à l’expérimentation et son existence suppose donc d’enrayer la logique du huis clos amoureux (et les effets de routinisation qui en découle). »
J’ai préféré les définitions de l’amitié qui ne se faisaient pas en opposition au couple ou au foyer
« Un petit laboratoire mobile, ou s’opère des mélanges, des expérimentations, des échanges, des rencontres qui donnent ensuite naissance à des œuvres, à des engagements. »
La dernière partie qui prend un angle plus philosophique m’a aussi beaucoup plus, malgré quelques besoins de relire pour être sure de bien comprendre le propos.
J’avais envie de noter de très nombreux passages !
Je recommande ++ pour se (re)questionner sur la place qu’on donne à nos relations amicales vraies.
November 26, 2024
Je préfère l’entendre sur d’autres sujets, même si je trouve ce sujet merveilleux et au combien important d'autant que je partage sa vision d’une amicalisation des relations "institutionnalisées". En revanche, je ne m’attendais pas à ce que cela évoque autant sa vie personnelle. Je n’ai rien contre les récits autobiographiques pour nourrir des réflexions, bien au contraire.
Mais je ne m’y reconnais absolument pas. Ces personnes évoluent dans un monde qui n’est pas le mien, celui de la bourgeoisie, qui ne prends pas en compte les nombreuses difficultés dont nous pouvons faire face dans les classes populaires. Nous avons moins de temps pour les loisirs, mais il est vrais et c'est pour ça que je mets 2 étoiles, il y a nécessité de penser l'amitié comme un nouveau mode organisationnel (ou comme l'auteur disait ironiquement dans une interview créer trucs comme un ministère de l'amitié haha).
Mais je ne m’y reconnais absolument pas. Ces personnes évoluent dans un monde qui n’est pas le mien, celui de la bourgeoisie, qui ne prends pas en compte les nombreuses difficultés dont nous pouvons faire face dans les classes populaires. Nous avons moins de temps pour les loisirs, mais il est vrais et c'est pour ça que je mets 2 étoiles, il y a nécessité de penser l'amitié comme un nouveau mode organisationnel (ou comme l'auteur disait ironiquement dans une interview créer trucs comme un ministère de l'amitié haha).
January 9, 2025
Ocurrió alrededor de septiembre de 2011. Fue entonces cuando Geoffroy de Lagasnerie, Didier Eribon y Édouard Louis comenzaron a hablar todos los días, a cenar al menos una vez al mes, a viajar juntos, a reflexionar en común, a coordinar sus intervenciones públicas y a celebrar la Navidad y otros festejos que solemos asociar a la familia. Cada mañana se dan los buenos días; antes de acostarse, las buenas noches. “Esta relación ocupa el centro de nuestra existencia, se ha convertido en un modo de vida”, afirma Lagasnerie en un libro que acaba de ver la luz en español y que eleva una ardorosa defensa de la amistad contra los rigores ineluctables de la familia...
Seguir leyendo la reseña copiando y pegando en navegador el siguiente enlace:
https://elarjonauta.substack.com/p/un...
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https://elarjonauta.substack.com/p/un...
January 20, 2024
Ez a könyv életem egyik legszebb írásaként vonult be a barátságról szóló elmélkedések között.
A barátság témáját gyönyörűen bontja ki és óhatatlanul elgondolkodtatja az embert. A barátság mint életforma ápolását hangsúlyozza, illetve azt, hogy ez része lehet az egzisztenciális gyakorlatunknak, ami jelenleg nem teljesül, a abrátságok ugyanis másodrendűek a jelenelegi társadalmunk intézményi kereteiben meghatározott kapcsolatokhoz képest és felhoz egy halom olyan példát, ami ennek negahtívumait tárja elénk.
Kiváló írás és mindenkinek csak ajánlani tudom!
A barátság témáját gyönyörűen bontja ki és óhatatlanul elgondolkodtatja az embert. A barátság mint életforma ápolását hangsúlyozza, illetve azt, hogy ez része lehet az egzisztenciális gyakorlatunknak, ami jelenleg nem teljesül, a abrátságok ugyanis másodrendűek a jelenelegi társadalmunk intézményi kereteiben meghatározott kapcsolatokhoz képest és felhoz egy halom olyan példát, ami ennek negahtívumait tárja elénk.
Kiváló írás és mindenkinek csak ajánlani tudom!
December 1, 2023
So, so gut. Schon lange nicht mehr etwas gelesen, dass so philosophisch und gleichzeitig so alltagsnah ist. Bestimmt weiterhin sehr nischig, weil die Institutionen Ehe, Familie und auch der Beruf und die dahinter stehende Anerkennung ihr Fett abbekommen. Aber eine wunderbare Hommage an die Freundschaft, als gelebtes Entgegensetzen, als Nicht-Notwendigkeit, die umso notwendiger wird, wenn Konventionen aufgebrochen werden.
March 9, 2025
Avec beaucoup d’humilité, je crois ne pas avoir tout compris du livre. Certains passages m’ont interpellée, notamment cette vision de l’amitié comme un havre de paix, surtout pour les femmes qui ne suivent pas le schéma classique du mariage, des enfants et du chien. C’était une approche intéressante. En revanche, vers la fin, j’ai trouvé que le texte s’étirait un peu, et les parallèles avec le fascisme m’ont semblé flous.
April 6, 2023
"L'amitié comme communauté de vie et de lecture, comme lieu de discussion et de soutien est l'une des rares formes sociales qui peut fonctionner, de manière pratique, comme un contre-pouvoir par rapport aux pouvoirs qu'exercent les différents champs, leurs modes de socialisation, leurs injonctions tacites ou explicites."
October 29, 2023
Une exploration intéressante de l’amitié particulière vécue par l’auteur et de ce qu’elle implique dans l’existence quand on lui donne une place centrale.
Certains passages sont un peu arides, mais le propos global est original et donne matière à penser ses relations de façon nouvelle.
Certains passages sont un peu arides, mais le propos global est original et donne matière à penser ses relations de façon nouvelle.
May 3, 2025
Une inspiration au dehors. Éloge politique de l’amitié : un livre qui m’a intriguée par ses réflexions peu communes sur l’amitié, offrant une vision nouvelle et possible des relations. Merci à JB.
Versione italiana a cura di Annalisa Romani 👏🏼👏🏼👏🏼
Versione italiana a cura di Annalisa Romani 👏🏼👏🏼👏🏼
April 22, 2023
en fin el tfg… antes me gustaba la amistad
May 20, 2023
Un monument de bêtise et de prétention écrit dans un style approximatif. Le seul intérêt de ce livre est de donner très envie de relire « Fragments d’un discours amoureux » de Roland Barthes.
June 8, 2023
Le sujet fort peu développé habituellement aurait ou l'être davantage, les pistes de réflection sont intéressantes mais pas suffisamment poussées
July 5, 2023
Super livre pour sortir du
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