Premier roman d'un jeune auteur écossais, Un arbre vert en Écosse mêle aux séductions du roman traditionnel les prestiges de l'érotisme le plus moderne et le plus audacieux.
Greenock, une petite ville, et sa merveilleuse campagne. Trois familles amies, les Moseby, les Gibbon et les Cuffee. Quatre protagonistes : John Moseby, dont les obsessions sexuelles trahissent à la fois l'échec conjugal et la médiocrité intellectuelle, Ruth et son frère Peter Cuffee, jeunes êtres assoiffés d'amour physique, Harry Gibbon, l'ami de Peter, et presque sa conscience religieuse. Des descriptions parmi les plus osées de la littérature moderne, conduites avec le flegme d'un clinicien : voilà un des mérites de ce singulier livre. Mais qu'on ne s'attende pas à un simple inventaire de la sexualité. Comme tant de romans anglais, celui-ci est dominé par une vision puritaine de la vie. Et l'auteur, après tout, comme il le dit en son langage constellé de trouvailles et d'images poétiques, n'a fait que peindre " tous ces êtres qui s'accrochent les uns aux autres - tandis que le monde poursuit sa course à travers l'espace - et se tiennent étroitement enlacés, de crainte de sombrer à jamais dans des ténèbres sans amour ".