Michèle Le Doeuff is a leading French philosopher, and one of the most important feminist thinkers writing today. The Sex of Knowing , Le Doeuff's most significant work to date, provides a comprehensive account of her views. This is the first English translation of her inspiring book.Le Doeuff's target is the continuing tendency to think that men are more rational, more analytic than women, a tendency that persists in spite of our thinking we know better. She argues that the conceptual links between "masculinity" and "rationality" are deeply rooted in the public imagination and institutions of learning, and continue to have devastating effects on what women are able to achieve. To shed light on the depth and persistence of the problem, Le Doeuff leads us on provocative archeological journey through the great texts and authors of the past and present from Plato and Descartes to Evelyn Fox Keller and Kate Millett in search of the origins and extent of a set of contemporary reflexes that hold misogynistic thinking in place both in the larger society, and within science and philosophy.An ambitious and highly persuasive book, The Sex of Knowing received widespread critical attention in the French press. Lorraine Code and Kathryn Hamer's superb translation is sure to have a similar impact on English speaking audiences everywhere.
Renowned French philosopher and playwright who teaches at the Ècole Normale Superieure in Paris. Her works, including The Philosophical Imaginary and The Sex of Knowing, challenge a philosophical tradition that privileges male rationality.
Juste magistral - le style est difficile mais simplement parce qu’il est rempli de milles couches d’intelligence (le dœuff est un petit génie en vrai de vrai). Je me suis franchement éclatée en lisant le bouquin, sur le plan intellectuel mais sur un tout autre plan aussi - comme si l’intelligence se mettait au service de l’humour ou que l’humour se mettait au service de l’intelligence: bref, c’était fabuleux
écriture par moments lourde, mais c’est un livre qui vaut sûrement la peine d’être lu parle de sexisme structurel dans les sciences et dans les domaines académiques
« Si l'on prend ensemble Christine de Pisan et Hannah Arendt, on peut commencer à voir, non qu'il y aurait une marque du sexe dans le sujet pensant, mais et c'est plus fort, que tout suiet est pris dans un réseau imaginaire de représentations de soi, d'autorisations ou d'inhibitions, plus prépondérant que les condition seulement intellectuelles de la pensée - et l'excès produit l'errance autant que le trop peu. Dans cette perspective, la question du genre fonctionne à plein, comme construction sociale répartissant de façon inéquitable, c'est le moins qu'on puisse dire, les conditions psycho-imaginaires de l'exercice de la pensée. En donnant des fantasmes d'omnipotence à des hommes, on les empêche de penser, comme on empêche des femmes en leur donnant une représentation indigne d'elles-mêmes. »
Des réflexions très intéressantes mais un choix d'exemples qui m'a semblé plus orienté par les intérêts de l'autrice que par la nécessité du sujet abordé (à savoir : l'accès des femmes à la connaissance et leur place dans la construction du savoir). Peut-être est-ce l'approche philosophique (+ que sociologique ou historique) qui n'était pas faite pour moi, mais j'aurais préféré un ouvrage organisé différemment. Si le style peut être un peu aride, j'ai aimé le décalage entre ce langage universitaire soutenu et le ton qui se fait parfois personnel et piquant.
This book is amazing, it altered the way that I think about philosophy and the world in general. And the idea of the imaginary is just brilliant; I need to read more of her work.