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Les Fées Ont Soif: Théâtre

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Au Québec, les années 70 riment avec mouvement de libération des femmes : romans, essais et pièces de théâtre féministes voient le jour. Parmi celles-ci, Les Fées ont soif de Denise Boucher provoque à l'époque l'ire des institutions en place. Résumons la controverse : le président du Conseil des arts de Montréal refuse de subventionner la pièce, qu'il qualifie de “merde” et de “cochonnerie”. L'évêque de l'époque, Mgr Grégoire, dénonce publiquement la “présentation loufoque” de la Vierge dans la pièce. La Cour supérieure du Québec interdit la publication et la diffusion du livre. Les auteurs se mobilisent. Les protestations pleuvent. Le combat se poursuit jusqu'à l'année suivante.

Avec le recul, on ne peut que s'étonner d'un tel tollé. Sur scène, trois femmes : la Vierge, statufiée, la Mère, Marie, et la Putain, Madeleine. “Je suis une fille de joie”, dit Madeleine. “La joie de qui ?”, répond la Statue. Au-delà de la réflexion essentielle dont la pièce participe, les dialogues, qui avaient tant scandalisé à l'époque, paraissent aujourd'hui teintés d'un humour bon enfant. Elles chantent en chœur, ces femmes meurtries, elles crient, elles insultent, elles rêvent. Elles s'expriment. Et c'est peut-être ce qui touche le plus dans Les Fées ont soif : la joie profonde et contagieuse qu'éprouvent ces femmes de pouvoir enfin s'exprimer. Denise Boucher a également fait paraître plusieurs recueils de poèmes, dont Lettres d'Italie et Paris Polaroid. --Anne-Marie Cloutier

108 pages, Paperback

First published January 1, 1978

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About the author

Denise Boucher

16 books9 followers
Denise Boucher was a Canadian writer in Quebec.

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49 (6%)
1 star
23 (2%)
Displaying 1 - 30 of 62 reviews
Profile Image for anne larouche.
372 reviews1,584 followers
December 20, 2024
Un classique du théâtre féministe québécois. Plusieurs phrases m’ont frappé l’imagination et font de ce texte à la fois un tribut d’une lutte d’hier et une révolte clairvoyante. Je me plante au milieu du chemin!
Profile Image for Ariane.
75 reviews
June 1, 2020
« Avant de me marier, quand je sortais avec lui, sais-tu, Madeleine, ce qu'il me disait? Il me disait "Si tu me quittes, je te tue". Et moi, la dinde, je lui répondais "Si tu me quittes, je me tue". Il n'y avait toujours que moi qui mourrais. ». - p. 61

Cette pièce est un véritable coup de poing, en plein visage. Il atteint les convictions profondes, les désirs, les ambitions que l'on entretient en tant que femmes, il brutalise nos pensées. En plus d'avoir marqué le Québec à tout jamais. C'est franchement pas rien.

Je me considère ouvertement féministe. Je connais l'histoire de cette lutte, je me tiens informée et j'essaye le plus possible de transmettre ce message au quotidien. Je sais pourquoi j'ai envie de me battre. Je pensais donc que de lire cette pièce iconique (c'est pratiquement un euphémisme) n'allait que renforcer ces convictions. Je pensais que je serais simplement confortée dans ce que je crois profondément. Que j'allais m'exclamer « Oui! Oui! Oui! » à toutes les répliques cinglantes. Je croyais en réalité que cette pièce servait à personnifier une réponse au discours masculiniste, à convaincre les gens de la légitimité et de la nécessité de la lutte féministe. Mais j'avais tort: cette pièce cherche autant à faire passer un message aux hommes qu'aux femmes. Ainsi, même si on revendique au féminisme, même si on maîtrise bien l'histoire de cette lutte, on peut être choqué par cette oeuvre. Dans le bon sens du terme, bien entendu.


Cette pièce mettait en scène des réalités difficiles. On met vraiment en lumière les contraintes qui oppressent les femmes jour après jour, le rôle banalisé de la servante sans cerveau, les complexes corporels qui étouffent les femmes dans de rigides carcans. J'ai été surprise par la diversité de sujets exprimés: les femmes ne revendiquaient pas qu'une égalité de traitement, mais également qu'on les considère comme des êtres à part entière. C'est de conserver son identité de femme, mais en ayant sa place dans le monde. On ne tombe absolument pas dans un discours tellement radical qu'il en perd le qualificatif de « féministe ». Le discours exprimé est tellement juste.

Les personnages aident grandement à faire passer un tel message. En passant par une sorte de caricature jamais grotesque, on personnifie des situations de femme différentes: c'est peut-être ce qui manque aux pièces telles que Les Belles-Soeurs, de Tremblay (alors que cela se rapproche davantage de ses Chroniques du Plateau Mont-Royal). On ne s'intéresse pas qu'à la ménagère exténuée, reléguée au rang d'esclave domestique. On présente également la Vierge Marie, donc le pieux modèle de la perfection au féminin, ainsi que celui de la prostituée, aux apparences libérées, mais qui n'échappe pourtant pas à son statut diminué de femme. Les noms octroyés aux personnages est aussi éloquent: nommer la travailleuse du sexe « Madeleine » et la ménagère « Marie » parle en soi pratiquement plus que certaines répliques.

Je dois cependant dire que les personnages ont peut-être mal vieilli. C'est dommage, étant donné que les thématiques explorées sont aussi intemporelles. Le rôle du modèle pieux de la Vierge Marie est presque archaïque, c'était comme dépoussiérer un vieux bibelot en porcelaine. En même temps, je pense que c'est une belle illustration de la situation de l'époque. Cette situation a duré des siècles entiers, il ne faut pas l'oublier. Et c'est aussi positif de se dire que la situation des femmes a évolué. Je serais vraiment curieuse de voir les personnages adaptés à la sauce de 2020. La Vierge Marie deviendrait peut-être l'une des soeurs Kardashian, qui sait...

Ce qui m'a le plus choquée, c'était de voir la pièce aborder des sujets qui sont toujours d'actualité. Ça blesse à quelque part. Ça blesse de voir que malgré tout le chemin parcouru, cette pièce ne relève pas d'une complète fiction. On parle de pressions du corps parfait, de viol, d'exploitation de la femme. Il faut dire que ces thématiques trouvent toutes échos aujourd'hui. Je me suis sentie interpellée, je me suis parfois sentie visée, alors que cette pièce a été écrite 20 ans avant ma naissance. C'est magnifique et horrible à la fois. Magnifique, parce que c'est là que se trouve la grande nécessité de cette oeuvre: elle n'a pas de date, elle est intemporelle. Les années passent sans qu'elle ne perde de sa pertinence. Horrible parce que cela veut dire qu'énormément de chemin reste à parcourir. J'avais l'impression qu'on venait gratter de vieilles cicatrices à la pointe d'un couteau. C'était désagréable, mais pas moins nécessaire pour autant.

Je me demande vraiment si, un jour, on lira cette pièce comme repère sociologique, comme mémoire d'une époque désormais révolue.

Si une lectrice la lira un jour en ne se sentant pas touchée. En se disant que cette période-là était juste aberrante. En se choquant, mais pas parce que les thèmes lui rappellent son époque, mais plutôt parce que sa mère, sa grand-mère l'auront vécue avant elle.

On peut toujours rêver, non?
Profile Image for Keven Girard.
Author 22 books11 followers
September 17, 2012
Quel texte ! Fort. Lourd. Déstabilisant. Ce que je considère comme la troisième pièce de théâtre québécoise la plus importante après Ti-Coq de Gratien Gélinas et Les Belles-Soeurs de Michel Tremblay a fait un tollé en 1978. D'ailleurs, pour en prendre connaissance, je vous conseille vivement de visionner l'épisode Les fées ont soif et la censure, de la série de documentaires Tout le monde en parlait, disponible sur tou.tv

Il s'agit ici d'une oeuvre féministe, un long poème à trois voix. D'abord la mère (Marie), la vierge (la Statue) et la putain (Madeleine). L'auteur utilise ces trois archétypes pour faire comprendre que la femme est un alliage de ces trois voix, et qu'elle doit en être considérées comme tel. On parle ainsi de rupture, de cassure avec ses liens qui les enchaînent à une seule fonction, soit celle d'être une mère, une bonne soeur parfaite, ou une débauchée putain.

Les mots coulent avec rage, avec force. On ne s'entend plus. Une rivière tumultueuse coule dans nos esprits et on se laisse entraîner dans le courant. Boucher a le don de nous en faire sortir bouleversés. Je l'ai lu, je ne l'ai pas vu. Je l'ai imaginé. J'avais honte. J'avais mal. Un amalgame de sentiments. Quel théâtre écrit avec brio.

Les fées ont soif est un incontournable du théâtre qu'il faut lire absolument si on possède un tantinet d'intérêt dans ce domaine. Une pièce qui nous montre les talents et la rage au coeur des artistes d'ici.
Profile Image for ann :-).
98 reviews2 followers
Read
June 19, 2024
Il me disait «Si tu me quittes, je te tue.» Et moi, la dinde, je lui répondais: «Si tu me quittes, je me tue.»
Y avait toujours rien que moi qui mourrais.
Profile Image for Leo.
38 reviews
December 29, 2024
That’s crazy, Greta Gerwig would love this
Profile Image for Marie Labrousse.
349 reviews14 followers
April 26, 2025
Le début m'a peut-être paru un peu vaporeux (peut-être le style poétique, peut-être parce que la pièce est faite pour être jouée plutôt que lue, je ne sais pas). Mais une fois rentrée dedans, au final, ouache, c'est percutant.

Le dossier explicatif sur la censure par l'extrême droite religieuse était aussi très intéressant et pertinent (et résonne un peu trop fort avec l'actualité récente hélas).
Profile Image for Alexia.
269 reviews47 followers
May 30, 2018
Ouf, quelle lecture! Elle est dure, brutale, mais nécessaire. Même si cette pièce a été écrite en 1978, les propos restent, tristement, vrais.
Profile Image for Juju ✨️.
41 reviews
March 26, 2025
Il y a une grande puissance dans cette oeuvre. Très intéressant de lire l'extrait d'Une voyelle à la fin, dans lequel Denise Boucher explique la réception et le combat pour avoir le droit de présenter son oeuvre au théâtre et de vendre les exemplaires en librairie.
J'ai beaucoup aimé les différentes figures/archétypes représentées par l'autrice dans ce livre. La pièce parlent de la vie intime à travers ces archétypes.
Les Fées ont soif est décrit par Denis Boucher comme un long poème dramatique. Le scandale lié à la représentation de la pièce au Théâtre du Nouveau Monde est l'un des derniers cas de censure au Québec.
J'admire l'autrice, elle était ouvertement féministe et militante. Son oeuvre présente et revendique l'égalité des genres, la question du consentement, le respect des travailleuses du sexe, etc.
Profile Image for Véro.
148 reviews18 followers
May 16, 2025
Ce que j'aurais donné pour voir cette pièce à sa sortie. Merci à Denise Boucher de s'être battue pour que ses mots se rendent jusqu'à nous.

Voici une toute petite partie des citations qui m'ont frappées:

"À moi, ils ont enlevé tous les rouges et rendu le rouge honteux."

"Leur langue ne nous appartient pas. Elle ne nomme rien de ce que je cherche."

"Maman, je dépéris...Toi qui avais souffert de la soumission, pourquoi m'as-tu engagée à me soumettre aussi?"

"Il me disait: 'Si tu me quittes, je te tue.' Et moi, la dinde, je lui répondais: 'Si tu me quittes, je me tue.' Il n'y avait toujours que moi qui mourrais.'"
Profile Image for bbfraisinette 🍰.
28 reviews
January 9, 2025
Statue: Je suis l’Immaculée, dans toutes leurs conceptions. Je suis la désarticulée, dans toutes leurs obsessions. Les hommes ont peur de ce qui fleurit entre leurs jambes. C’est pour ça qu’il te bat. C’est pour ça qu’ils m’ont inventée.
Profile Image for Sabrina.
32 reviews2 followers
May 30, 2018
Une lecture dure et déboussolante mais nécessaire.
Profile Image for Ines Kaddouri.
32 reviews
March 11, 2024
3.5
Not my type of book, but I really enjoyed it! Too serious of a theme for me, though once in a while : why not coconut?
Profile Image for Sarah Dozo.
6 reviews5 followers
May 14, 2025
« MADELEINE (en chantant)

La nuit, des parcs, des boulevards, et des rues
Par les violeurs me sont défendus
Je n’ai plus le droit d’être seule
Sur la rue Marie-Anne
Et de marcher pour noyer mon chagrin
Changer le mal de place
Pour mieux oublier
Que j’ai été violée
Monsieur le juge »
Profile Image for Maude Fleurent.
1,040 reviews128 followers
February 23, 2021
TW: viol très explicite.
Pièce coup de poing, d’une violence qui donne envie de se révolter encore et encore pour tous ceux et celles qui l’ont subi. Merci à ses êtres courageux qui se sont battus pour contrer la censure et mettre en oeuvre cette pièce de théâtre.
Profile Image for Samuel Fillion Doiron.
136 reviews1 follower
December 21, 2025
Ok wow! Mais cette lecture est juste incroyable! Je voulais à la base juste un petit livre court pour compléter mon challenge Goodreads et il y avait cette petite pièce de théâtre qui traînait dans ma bibliothèque et dont j'avais oublié l'existence.

En l'ouvrant et en faisant des recherches dessus, je ne m'attendais pas à ce qu'un si petit ouvrage soit autant chargé d'histoire.

En effet, cette pièce a subit plusieurs tentatives de censure pour des prétextes religieux puisqu'elle met en scène trois personnages féminins et bibliques (Ève, Marie et Madeleine) et disons simplement qu'elles ne sont pas vraiment représentées comme étant catholiques.

Le titre est aussi révélateur, car nos trois personnages ont soif. Soif de quoi? De liberté, d'être écoutée, d'être considérée, d'être respectée. Bref, ce sont des femmes qui demandent l'émancipation de tout ce qui les enferme dans la cage dorée de leur rôle social. Cela remet bien entendu en question les moeurs de l'époque même si cette pièce est sortie à la fin des années 70. Cela rend encore plus étonnant le fait qu'elle ait subie une tentative de censure.

Heureusement pour Denise Boucher, le monde artistique entier était de son côté et le procès intenté par les groupes catholiques s'est conclut sur une simple question de procédure. En effet, les groupes disaient représenter Dieu, Jésus, la Vierge Marie, etc... mais ils n'avaient pas de procuration signés par eux, donc les juges leur ont fermé le clapet assez vite merci et la pièce a pu être diffusée et jouée.

Outre son contexte d'écriture, la pièce n'en en soit pas grand chose d'exceptionnel si ce n'est le message qu'elle souhaite crier au monde entier. C'est là qu'est tout l'intérêt de la lire, car le message est bien communiquée et les passages qui décrivent la mise en scène rendent le tout encore plus vivant. Je ne saurais rater ma chance si cette pièce devait être jouée dans un théâtre de ma région.
22 reviews2 followers
July 3, 2021
“Tu ne me diras plus en quelle manière ni en quel style les femmes battues, les femmes déchirées, les femmes enfermées, les femmes prostituées vont tout faire sauter.

Tu ne me dirais pas comment raidissent les artères. Tu ne me diras pas comment blanchissent les grands-mères. Tu ne me diras pas comment s’appauvrit le sensuel. Tu ne me diras pas comment se réchauffe la raison.

Tu ne m’expliqueras plus comment doit jouir mon corps. Tu ne me compteras plus par morceaux. Tu ne nommeras plus mes organes en ton nom. Tu ne me dicteras plus aucun devoir.

Tu ne me diras plus comment se gèle la jeunesse. Tu ne me diras plus comment fleurissent les lilas. Tu ne me diras plus comment rougissent les pivoines. Tu ne me diras plus comment se rouillent les rivières.

Tu ne me donneras plus ni la note ni la mesure.

Et garde tes conseils pour toi. Et réfléchis.

Et ouvre encore tes oreilles. Et pèse chacun de tes mots.”
Profile Image for Evangéline Lebreton.
20 reviews
January 13, 2024
Une pièce de théâtre qui, seulement à la lecture, vient nous tordre le cœur.

En tant que femme, je me suis reconnue dans toutes les remises en question des trois personnages principaux. J’ai entendu ma mère, ma grand-mère, mon amie, ma sœur, ma cousine… un cri du cœur.

Une pièce qui dénonce, avec ses mots qui hurlent et qui résonnent dans notre tête.

« Il me disait: « Si tu me quittes, je te tue. » Et moi, la dinde, je lui répondais: « Si tu me quittes, je me tue. » Il n’y avait toujours que moi qui mourrais. » (p.61)

« J’ai saigné chacun de mes silences. » (p.64)

***

J’ai enlevé une étoile à cause des séquences chantées qui, à la lecture, ne m’ont pas particulièrement plu, mais je crois que bien orchestré au théâtre, cela peut être très beau.
Profile Image for Maxe McRitchie.
72 reviews2 followers
November 28, 2021
J'ai lu cette pièce pour mon cours de littérature.
C'est une pièce moderne qui dénonce les carcans imposés aux femmes (surtout des années 70): la vierge, la mère et la pute. Les trois femmes sont l'archétype de ces stéréotypes et passent la pièce a essayer de s'émanciper de ces rôles qui leurs sont imposés. Puisque Denise Boucher est une poète de formation, la pièce est écrite avec énormément de sensibilité et de poésie qui agrémente magnifiquement le message véhiculé.
Je recommanderais cette pièce à toutes les féministes poètes!
Profile Image for Moïka Glaude.
27 reviews
March 1, 2025
Je devais lire ce livre dans mon cours de littérature au cégep. Un classique Féministe Québécois. Une œuvre audacieuse qui explore les thèmes de la féminité, de la violence et du pouvoir à travers des personnages et des situations surréalistes.

Ce qui m’a frappé, c’est l’écriture percutante et poétique de Boucher, qui plonge le lecteur dans un univers riche en symbolisme et en émotions intenses. C’est une œuvre provocante qui, bien que fascinante, ne plaira pas forcément à tous, surtout à ceux qui préfèrent des récits plus linéaires.
Profile Image for Corpiarsa Basky.
8 reviews
September 14, 2025
A great piece about feminism and the struggles and oppression of women! Very honest and direct, it grips your guts and sticks them up! I really enjoyed reading it, which can be done in a single evening! It’s a great piece of theatrical literature with a powerful message of liberation from archetypes and sexual freedom! TG : raw subjects such as conjugal violence and r@pe.
38 reviews
October 22, 2025
C’est probablement juste parce que j’ai du lire ça pour l’école que je note cette pièce 4 étoiles, parce que pour de vrai c’est incroyable. Ça fesse fort et ça retient pas ses punchs.

La lutte des femmes dure depuis tellement longtemps et pourquoi crisse qu’on est loin que ça soit fini. J’y crois par contre. Lâchez pas les queens.
Profile Image for emm ♡.
19 reviews2 followers
June 21, 2022
wow wow wow! un ouvrage pour lequel j'avais peu d'espoir ,mais qui m'a complètement abasourdi. la représentation de la réalité des femmes est crue tout en étant poétique. c'est une œuvre qui nous met en colère tout en nous apaisant. elle nous ouvre les yeux!
Profile Image for Adriana.
49 reviews
April 9, 2023
wowowoeowowow je crois que c’est un chef-d’œuvre. je veux le lire et le relire. je veux l’analyser sans cesse. je suis abasourdie par cette pièce. j’espère pouvoir un jour assister à une représentation.
est-ce que c’est trop si je le lis 2 fois de suite?
Profile Image for zia:).
72 reviews
November 2, 2024
tres interessant, jai adoré la manière dont le féminisme a ete présenté. je pense que j'aurais préféré voir la piece de théâtre, car cest une œuvre vraiment faite pour etre vue.certains elements mis en scene sont tres visuels
18 reviews
March 25, 2025
Une représentation de la réalité des femmes à en couper le souffle. Je trouve fou le fait qu'il s'agit de la dernière oeuvre victime de censure avant la fin de la Révolution tranquille. (évidemment, il fallait que la censure s'attaque une fois de plus aux revendications des femmes)
Displaying 1 - 30 of 62 reviews

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