À sa manière inimitable et dans la tradition du pamphlet politique, Jean-François Lisée confronte une quinzaine de mythes les plus employés par la droite économique pour tenter de saper le moral des Québécois.
Chaque (fausse) affirmation est prise de front et réfutée de façon convaincante, chiffres à l'appui. L'auteur offre par la suite une défense vibrante de la viabilité économique de l'État québécois, voire celle d'un Québec souverain.
Chef du Parti Québécois d'octobre 2016 à octobre 2018 , Jean-François Lisée fut ministre des Relations Internationales, du Commerce extérieur et de la Métropole pendant le gouvernement Marois, de septembre 2012 à avril 2014.
Auparavant il fut fondateur et directeur exécutif du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) de 2004 à 2012, après avoir été conseiller des premiers ministres Jacques Parizeau et Lucien Bouchard de 1994 à 1999. À ce titre, il a été un des architectes de la stratégie référendaire de 1995.
Originaire de Thetford Mines, ville minière dont le passé syndical l’a influencé, il a été journaliste étudiant, militant souverainiste et jeune correspondant local du quotidien indépendantiste Le Jour, avant de d’achever des études de droit à l’UQAM, à la fin des années 1970. Les cours y étaient souvent interrompus par des grèves étudiantes et des manifestations de gauche auxquelles il n’était pas étranger.
Préférant le journalisme au droit, il quitte Montréal en 1981 pour étudier à Paris, où il décroche un diplôme de la grande école de journalisme française, le CFJ. Pendant trois ans, il écrit pour des publications québécoises et françaises, dont Le Monde, Libération et L’Express, à l’époque des premières années de pouvoir de François Mitterrand. À la fin des années 1980, pendant le deuxième mandat de Ronald Reagan et la fin de la guerre froide, il occupe le poste de correspondant à Washington pour La Presse, L’actualité et l’hebdo français L’Événement du jeudi. Il signe quelques textes d’opinion dans le Washington Post, le New York Times et l’International Herald Tribune.
En 1990, il publie Dans l’oeil de l’aigle, sur l’attitude américaine envers le mouvement indépendantiste québécois, livre qui lui vaut le prestigieux prix du Gouverneur général. Il remporte aussi le prix québécois de journalisme Jules-Fournier et recevra, par la suite, plusieurs prix québécois et canadiens pour ses articles de magazine.
À L’actualité, il est l’auteur du scoop « Les dossiers secrets de Bourassa », moment fort de la campagne référendaire de 1992 sur les accords de Charlottetown, et on lui doit un débat télévisé mémorable avec Mordecai Richler. En 1994, il publie coup sur coup Le Tricheur et Le Naufrageur, ouvrages sur la vie politique québécoise du début de la décennie 1990 et sur son personnage central, Robert Bourassa.
Le lendemain de l’élection du Parti québécois en septembre 1994, il passe à l’action et devient conseiller politique de Jacques Parizeau, puis de Lucien Bouchard.
Reprenant sa liberté de parole à l’automne 1999, il s’attaque à son sixième livre, publié en 2000 : Sortie de secours : Comment échapper au déclin du Québec. Sa publication provoque un important débat et le magazine français L’Express en conclut que Lisée est une des 100 personnes qui « font bouger le Québec ».
En 2007, il publie Nous, un essai sur les questions identitaires et, en 2008, Pour une gauche efficace, sur le renouvellement de la social-démocratie québécoise. En 2009, il dirige avec Eric Montpetit l’ouvrage collectif Imaginer l’après-crise.
Il publiera en 2015 Le Journal de Lisée, sur son parcours politique, puis en 2016, pour les 20 ans du référendum de 1995, le livre Octobre 1995 - Tous les espoirs, tous les chagrins.
En mars 2019 il raconte son passage à la tête du Parti Québécois et montre la coulisse de la campagne électorale de 2018 dans "Qui veut la peau du Parti Québécois ? Et autres secrets de la politique et des médias."
Il lance aussi sa "Boîte à Lisée" sur laquelle on peut commander ses ouvrages: boitealisee.com