Los Angeles, 4 novembre 2008. L'Amérique retient son souffle, entre incrédulité et espoir : Obama sera-t-il, le soir même, élu Président ? Laura Parker, une femme ordinaire, vivant seule dans le quartier de West Hollywood, ne se pose pas cette question. En se levant, elle a pris une décision vertigineuse et la plus intime qui soit : à la fin du jour, elle se tuera. Samuel Jones, quant à lui, contemple avec tristesse les rouleaux du Pacifique, à Venice Beach. Il ne connaît pas Laura Parker. Dans quelques heures, pourtant, le hasard va mettre en présence ces deux éclopés. Et alors la seule question qui vaille sera posée : " Samuel Jones peut-il sauver Laura Parker ? "
In 1999, Besson, who was a jurist at that time, was inspired to write his first novel, In the Absence of Men, while reading some accounts of ex-servicemen of the First World War. The novel won the Emmanuel-Roblès prize.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
Avec un tel titre, ce ne fut évidemment pas une lecture très joyeuse. Néanmoins, ce fut une belle lecture. Je suis assez certain que c’était mon premier livre de Philippe Besson et j’ai vraiment aimé son style. Une écriture simple, sans flafla, mais malgré tout assez poétique, douce, très agréable à lire. L’histoire est bien menée et bien que ce ne soit pas un suspense, nous garde tout de même en haleine d’une certaine façon. Le drame, le deuil et la solitude nous guette à toutes les pages et le sujet pourrait troubler certains lecteurs, cependant, le titre est suffisamment explicite pour que les lecteurs sachent dans quoi ils s’embarquent. Je le recommande!
Não sabia que afinal na rara existência de edições portuguesas de Philippe Besson, havia esta preciosidade... "Uma boa razão para se matar" é um dos melhores livros que já li deste autor e curiosamente um dos poucos em que PB não entra como personagem, ou quase... Pois não resiste e reserva para si (assim tipo "cameo" no cinema) um certo escritor que escreve o seu livro num dos locais mais falados neste livro - um bar onde trabalha Laura. Mas vamos por partes: este livro fala-nos de algo que é difícil de entender no ser humano e que tanto é qualificado como cobardia como coragem - o suicídio. Há duas personagens no livro - Laura, que programa meticulosamente o seu suicídio, e Samuel, que é confrontado com o suicídio do seu filho de 17 anos. Ao longo da narrativa, Besson, vai intercalando em pequenos capítulos, pedaços da história de cada um deles, quer no momento da acção quer no reviver do passado, que nos ajuda melhor a compreender o que cada um deles está a sentir no momento. Claro que tudo indica no desenrolar da acção, temporalmente no espaço de um dia, que eles tendem em encontrar-se, e isso acontece realmente no derradeiro capítulo do livro Não vou adiantar nada sobre o que acontece no final, pois eu gostaria muito que lessem este livro e isso seria um spoiler inconcebível... Apenas adianto que esse último capítulo consegue transmitir-nos um certo suspense, o que é novo quanto a mim, em livros deste autor. Para finalizar, Philippe Besson é definitivamente um autor que me encanta, de livro para livro e tenho vários outros para ler.
Fan de la première heure de la plume de Besson, celui-ci ne fait pas exception à la règle. On va suivre Samuel et Laura, l'un vient de perdre son fils, l'autre songe à mettre fin à ses jours, niveau ambiance, on est servis. Aussi fou que ça puisse paraître, ce livre malgré son sujet principal et son ambiance plus que défaitiste, n'a pas été une lecture "triste" ou "pessimiste" sur la vie, je dirais plutôt que le calme du récit règne en maître et c'est ce qui nous rend accro à la lecture de celui-ci.
Des sujets un peu délicats sont mis en valeur ici ou là tels que la rupture conjugale, l'institution du mariage, le suicide de son propre enfant ou encore l'impact du capitalisme sur la santé mentale des individus. Bien que ce récit descriptif et introspectif, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde durant ma lecture.
Le gros défaut de ce livre ? L'interaction tant attendue entre les deux protagonistes qui finalement a été de courte durée et une fin qui donne ce sentiment d'inachevé et qui évitera le coup de cœur, malheureusement...
Malgré tout le désespoir que l'on trouve à chaque ligne de ce roman, il ne m'a pas rendue triste mais a simplement laissé une trace de nostalgie, un goût doux amer . Les vies passent et certaines continuent
J'ai choisi ce livre un peu au hasard sans vraiment le vouloir au premier abord. Je cherchais un livre de Philippe Besson pour le faire dédicacer lors de la rencontre organisée par ma classe de prépa' littéraire. Il fallait au mieux acheter "Les Jours Fragiles" mais n'étant pas dans la librairie j'ai pris celui-ci au lieu des deux autres. Ça a été une bonne surprise et une bonne découverte. Il m'a peut-être fallu une dizaine de pages pour m'habituer à son écriture rapide et concise, mais j'ai justement apprécié cette rapidité et cette fulgurance, comme si les personnages étaient eux aussi pressés par le temps qu'ils leur restent, par le temps de l'attente ou de l'angoisse. Le roman se déroule sur un jour si je ne me trompe pas. Et malgré l’enchaînement rapide des phrases, j'ai eu l'impression que le temps était ralenti, allongé, pour créer une certaine langueur. Et justement, par rapport au temps, j'ai trop la fin un peu rapide comparé au reste du roman. Les trois-quarts du livre sont concentrés sur la journée des deux personnages. Le soir arrive donc assez lentement, mais se déroule trop rapidement. Ils ne se voient et se parlent que sur une vingtaine de pages même pas ! Et pourtant, la quatrième de couverture annonce bien une rencontre qui va tout remettre en question, ce qu'on ne retrouve pas dans le roman. Très peu de dialogues, d'échanges d'ailleurs tout au long du récit, un certain mutisme, un certain silence, respectés par tous les personnages. En même temps, dans un roman autour de la mort, cela est assez normal. Ce livre m'a apporté une certaine réflexion philosophique sur celle-ci surtout dans une période où j'étudie ce thème en cours de philosophie. Elle place dans le silence autant les défunts qui ne peuvent plus expliquer leurs actes, et les proches qui ne savent plus quoi (se) dire pour se rassurer. C'est une très belle histoire, très terre-à-terre, qui mêle (presque) à la perfection le temps, la mort, les sentiments et les questionnements autour de celle-ci. Cependant, je ne lui mets que 3/5 car je lui reproche le manque de dialogues (peut-être que des échanges aurait rendu le tout moins répétitif mais en même ce silence semble créer une tout autre dimension dramatique) et aussi la rapidité de cette rencontre tant attendue qui n'est qu'un fragment de l'histoire alors qu'elle est vantée comme un vrai et potentiel changement dans la décision de Laura Parker.
"Immagina che le persone che si uccidono lo fanno perché immerse in profonde depressioni e cercano di sfuggirvi, o perché affrontano delle prove insormontabili, dei colpi del destino talmente atroci da non potervi sopravvivere. Suppone che siano stati troppo a lungo vicini all'oscurità, alla violenza, o alla disperazione. Lei non può pretendere di essersi avvicinata ai loro abissi. E ciononostante ha scelto di mettere fine ai suoi giorni."
Che romanzo per Philippe Besson! Dopo "Non mentirmi", che mi era piaciuto, "Una buona ragione per uccidersi" rappresenta un upgrade di tutto rispetto. La storia coinvolge solo due personaggi principali, Laura e Samuel, che per ragione diversa hanno deciso di suicidarsi, l'una perché è stata abbandonata dal marito e dai figli, l'altro perché ha di recente subito la perdita del figlio diciassettenne, a sua volta suicida. Ma ognuno di loro ha altre ragioni per desiderare la propria morte e trovare il coraggio per metterla in pratica. E così il romanzo, un po' alla volta, esplora queste ragioni, sulle quali noi lettori possiamo accordarci o meno, considerarle ragionevoli o meno. Besson ci porta al 4 novembre del 2008, nella giornata campale dell'elezione del nuovo presidente americano, alla sfida tra Obama e McCain: lo sfondo ideale per attendere i risultati che alla sera dovrebbero sancire, forse, l'arrivo di qualcosa di nuovo. E così come l'America trattiene il respiro, lo facciamo anche noi: Laura e Samuel commetteranno il proprio suicidio? Philippe Besson è un narratore sopraffino, grazie alla sua attenzione ai dettagli, ognuno dei quali funzionale alla vicenda che sta raccontando. È altrettanto funzionale la capacità di non rivelare tutto subito, ma di centellinare i contenuti utili fino all'ultima pagina, tanto che ne risulta un romanzo avvincente dall'inizio alla fine.
C'est le troisième roman que je lis de cet auteur et je suis toujours complètement fan de sa plume si particulière. J'ai trouvé celui ci assez différent de ceux que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, et j'en ressort, comme d'habitude, bouleversée. J'ai été très touchée par ces deux personnages et leurs histoires. D'un côté Laura, déterminée à en finir, qui ne supporte plus sa vie. Et de l'autre Samuel qui aurait tout donner pour que son fils puisse en profiter autant que possible. On suit vraiment deux histoires différentes, qui finissent tout doucement par se rencontrer. Il sont deux âmes brisées, ils sont accablés, résignés. C'est un récit plein de mélancolie et emprunt de solitude que nous livre ici Philippe Besson. La fin est terrible et je ne m'y attendais pas du tout. Nous avons lu ce livre dans le cadre du #bookclubmescarnetslitteraires de @mes_carnets_litteraires et les avis sont diamétralement opposés ! Pour moi, c'est un des meilleurs ouvrages de cet auteur.
Ce livre m’a brisé le cœur. Avec des Si on mettrait Paris en bouteille. Avec des Si ce livre aurait pu bien se terminer. Ce livre est un enchaînement de « Et si ? » qui te fait rager autant que pleurer. Et c’est pour ça que c’est un 5 étoiles.
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Ho amato questo libro e mi è dispiaciuto terminarlo così presto. I due protagonisti si delineano nel corso della lettura intrecciando le proprie strade apparentemente scollegate.
Une fois de plus, Philippe Besson nous entraine dans la vie de personnages tourmentés et marqués par l'absence, le manque, la mort. Nous suivons alternativement les récits de Laura et de Samuel, chacun s'exprimant pendant un ou deux chapitres avant de redonner la parole à l'autre. Le récit tient sur une seule journée, celle de l'élection de Barack Obama, et tandis que l'Amérique vit un jour historique, il ne se passe finalement pas grand chose dans le roman. Bien sûr, Samuel assiste aux funérailles de son fils et Laura a choisi ce jour pour se donner la mort, mais les événements s'enchainent sans bruit, sans passion. Il y a comme une routine inéluctable tout au long du roman. C'est d'autant plus vrai pour le récit de Laura qui vit une journée presque ordinaire. C'est sûrement pour cela que j'ai été plus emporté par celui de Samuel, ce père meurtri par la mort de son fils de dix-sept ans.
Les routes de Laura et Samuel finissent par se croiser à deux reprises pendant le roman, une première fois de façon assez anecdotique au milieu du récit et une seconde fois, plus importante, à la fin. Cette rencontre parait elle aussi inéluctable, presque artificiellement construite. C'est sans doute le principal reproche que je ferais à ce roman. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, mais j'ai tout de même regretté qu'il soit si prévisible, comme un exercice de style que l'auteur se serait imposé. On ne peut d'ailleurs s'empêcher de reconnaitre Philippe Besson sous les traits de cet écrivain français qui fréquente le café où travaille Laura, et d'imaginer que ce roman a vu le jour dans l'esprit de l'auteur lors de son séjour aux Etats-Unis où il aurait croisé une "Laura " et un "Samuel" et aurait alors imaginé leur vie et cette journée particulière.
Malgré ce défaut, le roman reste plaisant à lire. Philippe Besson a toujours le don de mettre des mots sur les émotions et de parler toujours aussi justement du manque, de l'absence, du deuil. C'est assez étonnant de le voir en parler dans chacun de ses romans en trouvant des situations originales et des mots différents. J'ai noté trois ou quatre passages dans celui-ci qui m'ont interpelé et m'ont fait me dire "oui, c'est exactement ça". Sans atteindre l'émotion suscitée chez moi par En l'absence des hommes ou Un homme accidentel, ce roman trouve une nouvelle fois les mots justes. Pour cette raison au moins, ce nouveau roman complète parfaitement l'oeuvre déjà bien riche de Philippe Besson.
Due disperazioni a confronto: quella di Laura, divorziata dal marito e abbandonata dai figli, che si guadagna da vivere facendo la cameriera part-time e che trova sicurezza nei piccoli gesti quotidiani e abitudinari, come il pulire e mettere in ordine; quella di Samuel, separato anche lui, artista hippy che vive nel caos e con un figlio adolescente che si è suicidato. Nel giorno in cui l'America attende i risultati delle elezioni e si diffonde la speranza in Obama, il racconto di due voci estranee: Laura che ha deciso di uccidersi e Samuel che ha appena seppellito il suo unico figlio. Si incontreranno per caso, stessa disperazione, stessa frustrazione, stesso senso di impotenza, stesso "non sapere come fare ad andare avanti", senza tuttavia riuscire ad aiutarsi.
Ce n'est pas une lecture qu'on peut qualifier d'agréable, l'histoire est sombre, lourde, et il faut le dire, assez glauque. Néanmoins, ça se lit très rapidement, l'écriture est fluide, et je suis touchée par ces deux personnages, Laura et Samuel, je me suis attachée à eux, durant cette unique journée que retrace l'auteur.
Comme d'habitude, j'ai bien aimé le style narratif de P. Besson, mais la structure du roman m'a paru quelque peu prévisible cette fois-ci. De toute façon, une lecture que je conseille pour les gens qui aiment rencontrer des personnages a bout de souffle.