Si vous aviez su ce que la vie vous réservait, auriez-vous fait les mêmes choix ? Farouchement indépendante, Lisa n'a jamais cru au " grand amour ". Pour elle, un couple est avant tout un partenariat. Et la vie, une succession de décisions à prendre. Pragmatique, elle s'efforce d'oublier la rencontre magique faite lors d'une nuit festive, afin de poursuivre son chemin, sereinement. Mais le destin est têtu : lorsque, quelques années plus tard, elle recroise cet homme, toutes ses certitudes volent en éclats. Lisa doit alors se confronter à ses contradictions, à ses choix et, par la force des choses, à ceux des autres et à leurs conséquences.
Rien n'est plus difficile à décrire qu'un amour qui emporte tout sur son passage. C'est pourtant ce tour de force que réussit Claire Norton en nous entraînant dans l'inoubliable histoire de Lisa et Victor. Une fresque amoureuse et familiale, bouleversante, qui défie le temps.
Je suis sortie du roman policier et je n’aurais pas dû ! J’ai vu passer une critique très élogieuse de ce livre et juste après l’avoir commencé, j’ai reçu un mail de Babelio me conseillant ce roman comme cadeau de noel. Sans compter les très bonnes notes affichées sur le site pour ce roman. Bref, j’ai tenté et je n’ai globalement pas aimé l’expérience. Dés le début, on comprend que la grande amie de Lisa, Sophie, trompe son mari à tout va. Ensuite c’est Lisa et Victor qui trompent leur partenaire pendant des années (plus longues pour Victor). Bref, moi je ne vois rien de beau et de romantique ou de profond dans une histoire d’adultère qui dure 1000 ans. En plus Lisa commet l’erreur de briser sa relation avec sa fille alors que c’était tout ce qu’elle voulait éviter. Ça m’a dérangée qu’elle se laisse faire par son ex Charles qui a raconté n’importe quoi à Celeste. Résultat: des années de distance et de non-dits entre mère et fille. C’était très frustrant. L’amour décrit par Lisa est aussi ridicule en mon sens: c’est trop de souffrance pour pas grand chose. Il suffisait d’aller sonner chez lui et de discuter. D’autant plus qu’on apprend à la fin qu’il était veuf depuis des années. Au lieu de ça, elle a sombré dans une dépression vraiment morbide. Même s’il était mort, je n’aurais pas compris sa réaction. Ça me rappelle Bella quand Edward disparaît dans Twilight (la réf est folle, je sais) en pire de chez pire. La maladie qui la touche à la fin est à peu près la seule partie du roman qui m’a émue, parce que l’Alzheimer est une maladie horrible. D’ailleurs Celeste interroge le médecin: est-ce que la dépression profonde de sa mère et le fait qu’elle ait tout fait pour oublié Victor peut avoir déclenché sa maladie ? Le médecin répond que non, aucune preuve scientifique n’appuie cette théorie, mais on sent que l’auteur veut nous faire penser que c’est le cas. C’est grave quand même, ça va loin. On a tous aimé, tranquille il faut se calmer: ça m’a semblé totalement disproportionné et étrange. J’ai poursuivi ma lecture, donc le roman mérite quand même quelques étoiles, mais je ne comprends pas du tout l’engouement pour ce roman mélodramatique. Il est beaucoup question de choix dans l’histoire, Lisa développe beaucoup son point de vue sur le sujet. J’ai trouvé justement la réaction de Lisa trop absente, une absence de choix en fait. Et même Celeste à la fin n’allait pas contacter Antoine si Victor n’était pas intervenu en envoyant la lettre à sa place. Elle subit la manipulation de son ex, elle subit les contraintes familiales de Victor, elle est sous cachetons pendant des années et finalement elle tombe dans l’oubli. C’est trop de pathos à mon goût, même si certains éléments m’ont plu par leur réalisme (la réaction de Charles qui la jette à la porte avec deux sacs de vêtements quand elle annonce qu’elle le quitte) j’ai trouvé l’ensemble raté.
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Wow quel livre. Le livre parle de nos choix qu’on fait dans la vie et les conséquences . C’est triste comme livre mais j’ai aimé la morale de liste . La fin est tellement j’en suis encore bouleversée .🤧🤧🤧
Ce n’est pas, à mon sens, le meilleur roman de Claire Norton. L’histoire reste intéressante, notamment par la réflexion qu’elle propose sur l’impact de nos décisions, mais j’ai trouvé que le récit tirait un peu en longueur. La connexion entre Lisa et Victor est néanmoins très touchante et bien rendue. Cela dit, j’ai nettement préféré "Le sens de nos pas" et "Celle que je suis".
Je dois juste préciser, parce que je déteste mal noter des livres ; étant auteure moi-même, je préfère toujours qu'on explique pourquoi on n'a pas aimé mon livre avec de vrais arguments construits.
J'avais adoré l'auteure dans d'autres registres, et je n'ai rien à redire sur son écriture. Ce n'est pas du tout le problème. Je me suis plongée dans ma lecture en ayant seulement lu le résumé, mais il y a thème pour moi qui ne passe jamais, dans aucune de mes lectures et c'est
À partir de là, j'ai eu énormément de mal à continuer ma lecture, surtout qu'à cause de cet élément (qui devient principal), j'ai eu de grandes difficultés à apprécier les personnages. J'ai voulu abandonner plusieurs fois ma lecture, mais je n'aime pas faire ça... et surtout, j'espérais un changement. Et justement, si j'ai continué, c'est parce que vers la moitié du livre on obtient les points de vue de nouveaux personnages, dont deux que j'ai beaucoup appréciés.
Le dernier quart du livre a grandement rehaussé mon intérêt, néanmoins. Encore une fois, à la base, je cherchais un livre... disons pas trop lourd à lire, car ce n'était pas la période pour moi. D'après le résumé, je ne m'attendais à aucun des thèmes qui ont ensuite été abordés qui, pour le coup, étaient plus que lourds... Mais même si ça a rendu ma lecture difficile, car émouvante, j'ai largement préféré ce dernier quart aux autres. Au moins, je ressentais une émotion autre que de l'agacement envers la plupart des personnages... C'est ce qui a permis de relever ma note, en tout cas.
Mais tout ça m'a laissé une immense goutte d'inachevé, et un surplus de tragédies... Je sais ce qu'a voulu dire Claire Norton, je comprends le message qu'elle a voulu faire passer. Je pense que ce n'était pas le bon moment de le lire pour moi.
Étant donné la note de fin de Claire Norton, je pense qu'elle savait qu'elle faisait un pari en écrivant de tels protagonistes. Elle le dit elle-même : soit on les comprend et on vit à fond leur histoire, soit on ne les comprend pas. Et, encore une fois, elle l'écrit très bien. D'un point de vue purement objectif, le livre est bien écrit. Malheureusement, ça n'a pas marché pour moi.
Et c'est pour cette raison que je voulais écrire cet avis. Je ne mets que très rarement des notes en-dessous de 3/5. Je déteste vraiment ça, et j'avais besoin d'expliquer pourquoi. C'est juste ce thème qui n'a pas fonctionné pour moi.
Par contre, je vous recommande à 200% "Celle que je suis", de l'auteure. Ça avait été un de mes gros coups de cœur.
L’année dernière, j’avais eu la chance de découvrir Claire Norton avec « Le sens de nos pas ». Ce roman, que je n’avais pas chroniqué parce que je voulais le garder pour moi, m’avait laissé un fabuleux souvenir de lecture en raison des émotions qu’il avait générées. Il mettait en lumière une relation singulière entre un grand-père et une adolescente de quinze ans. J’avais alors été charmée par la plume de l’écrivaine, et par cette histoire, très émouvante.
Cette année, Claire Norton sort un nouveau roman, « Par la force des choses ». Dans ce texte, elle s’attaque à l’histoire d’un amour fou, profond, presque immuable, entre une femme mariée, et un homme lui aussi marié. Chacun d’entre eux est parent, ce qui complique considérablement leur histoire, puisqu’avant d’être ensemble, il faut clore un chapitre de sa vie.
« Par la force des choses » est le récit de cet amour qui défie le temps, l’espace et les conventions. Lisa a fait un mariage de raison. Elle a envisagé son couple comme un partenariat où chacun aide l’autre dans ses projets de vie. Victor s’est plongé dans son travail qui lui demande beaucoup de déplacements, et parfois des expatriations. Lorsqu’ils se croisent lors d’une soirée, la rencontre est magique. Elle restera cependant au rang d’un merveilleux souvenir. Quelques années plus tard, Lisa recroise cet homme qu’elle n’a jamais oublié. Un signe du destin ? Cette fois-ci, hors de question de le laisser s’enfuir, d’autant que l’attraction est réciproque.
Leur liaison demeure cachée dans les premières années. Au rythme des déplacements de l’un, des obligations de l’autre, ils trouveront toujours un moyen de se retrouver. « Par la force des choses », pour vivre heureux, vivons cachés. Mais pour combien de temps ? L’un et l’autre savent qu’ils ont trouvé le partenaire de leur vie. Vivre ensemble devient leur principale obsession. Pour cela, de nombreux obstacles restent à franchir. Pour l’un, comme pour l’autre, ils devront faire face aux enfants, à la personne quittée et à d’immenses bâtons dans les roues de leur bonheur futur.
Lisa n’a aucun doute sur l’honnêteté de cet homme. Victor est certain de l’amour de cette femme. Et pourtant, les choses ne seront pas si simples. Être ensemble, vivre leur amour au grand jour, devient un véritable chemin de croix semé d’embûches.
Au rythme des chansons de Jean-Jacques Goldman, Claire Norton raconte les premiers pas de cet amour fou, les difficultés, les espoirs et les déceptions. Dans une première partie où tout est lumineux, malgré de douloureuses décisions à prendre, elle parvient à nous faire aimer ces deux protagonistes parce qu’on les sent sincères et entiers. Il est tellement évident qu’ils finiront ensemble, malgré ce prologue du lundi 24 décembre 2012 où Lisa attend désespérément l’homme qu’elle aime.
Je me demandais quel serait le rebondissement que l’écrivaine imaginerait pour retourner l’histoire. Car, la connaissant, elle n’est pas du genre à verser dans la facilité. Je m’attendais à tout, sauf à ce qu’elle a imaginé. La seconde partie de « Par la force des choses » est terrible pour plusieurs raisons, qu’évidemment je ne dévoilerais pas. Mais c’est cette partie du roman qui m’a réellement captivé par les thématiques qu’elle y aborde. Le destin est facétieux, injuste, et cruel.
Cela me fait penser à tous ces couples qui vivent ensemble et ne mesurent pas leurs chances. Dans notre entourage, nous connaissons tous des histoires d’amour impossible, des êtres séparés, des anecdotes douloureuses qui empêchent deux personnes de s’aimer.
A contrario, la vie quotidienne, l’éducation des enfants, les difficultés professionnelles engendrent de sérieuses complications dans l’harmonie conjugale pour ceux qui ont la chance de s’être trouvés.
Pourtant, nous ne savons pas profiter de ce qui a été si chèrement acquis. Nous oublions les premiers moments, ces instants qui ont rendu le « nous » possible. Le temps nous échappe, et avec lui, l’attention que l’on accorde à l’autre. Les années passent, et quand on prend le temps de regarder en arrière, on s’aperçoit de tout ce temps perdu… De toutes les fois où on n’a pas fait attention à l’autre, de tous ces mots qu’on n’a pas dits, de tous ces moments qu’on a gâchés, obsédés par des choses qui n’avaient finalement pas grande importance. Dans certains cas, il est impossible de faire marche arrière, parce que la vie vous rattrape. Toujours.
C’est ce que je veux retenir de « Par la force des choses », une petite musique lancinante qui vient nous chuchoter qu’il n’y a jamais rien d’acquis. Peut-être que la solution est de s’octroyer parfois une fuite du monde. Une pause pour remettre l’essentiel au centre de nos vies. Pour rester dans la veine du roman, et parce que j’adore certains textes de Jean-Jacques Goldman, je citerai les paroles tirées de ma chanson préférée « Il y a ».
« Il y a des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
des jours et des nuits lentes
Et l’histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C’est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira (…)
Et plus la terre est aride, et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l’on a tant besoin que l’on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant »
Il y a des moments où il ne faut pas perdre de temps, où l’on marche sur un fil sans le savoir et où l’on peut tomber d’un simple coup de vent…
Depuis de nombreuses années mon amie Laëtitia me tanne pour que je découvre (enfin) la plume de cette romancière qu'elle adore. Cette année fût la bonne. Avec la sortie de son nouveau roman le 21 septembre passé j'ai décidé qu'il était temps de m'y mettre.
J'ai pu échanger quelques mots avec l'autrice lors du salon "Angoulême se livre" et j'ai de suite su que ce roman ne resterait pas longtemps dans ma PAL. Comme à mon habitude, je ne lis pas la quatrième de couverture, je me laisse inspirer par la couverture et je me suis lancée dans cette lecture !
J'ai fait la rencontre de Lisa, on va être à ses côtés de la fin des années 90 jusqu'en 2022, plus de 20 ans à ses côtés. Elle a une vie assez plan-plan, elle est mariée à un homme qu'elle n'aime pas, elle sera bientôt mère alors qu'elle n'en avait aucun espoir après la rémission d'une longue maladie. Elle a mis de côté ses études pour avoir sa fille et elle va se retrouver dans un cercle vicieux familial assez compliqué. Elle se sent redevable vis-à-vis de son mari, quitte à s'oublier au passage.
Lors de la Coupe du Monde 98, elle rencontre un jeune homme dont elle ne connaît rien, mais c'est le coup de foudre. Le vrai et l'unique ! Sauf que voilà dans la foule immense qui s'est réunie pour fêter l'événement, ils vont se perdre de vue.
C'est lors d'une fête d'école de fille qu'elle va retrouver complètement par hasard la trace de cet homme.
A partir de ce moment, Lisa va devoir faire des choix et des non-choix qui à jamais changeront leur destinée à tous.
J'ai tellement aimé cette lecture, je crois bien que je peux vous dire que c'est mon deuxième gros coup de cœur de l'année. J'ai aimé la plume de Claire Norton, le choix des mots justes et des émotions retranscrites avec justesse. J'avais l'impression d'être à côté de Lisa. J'ai aussi beaucoup aimé les différents styles : une partie du roman est l'histoire retranscrite par Lisa, qui nous permet d'être vraiment au plus proche de son ressenti, la partie narrative plus classique, les échanges épistolaires de textos et l'impact de la musique et surtout des chansons de Jean-Jacques Goldman dans cette histoire.
Le lien à la musique, à l'importance que l'on peut mettre dans une chanson, dans des paroles et la capacité de résonance à notre propre histoire personnelle, un tour de magie que seule la chanson peut faire. Cette sensation qu'une chanson raconte notre propre histoire, on se l'approprie, elle fait partie de nous.
J'ai eu l'impression de traverser avec elle les épreuves de cette histoire d'amour, d'être révoltée par moments, émue par d'autres, de m'interroger aussi parfois. J'ai fini ce roman en larmes, j'ai eu du mal à tourner les dernières pages et laisser les personnages derrière moi.
Ce roman démontre vraiment les différentes sphères de l’amour avec le positif et le négatif des relations amoureuses. J’ai vraiment aimé l’histoire de Lisa et Victor. La relation de Lisa avec Céleste aussi. Ça fait chaud au cœur de lire ceci ! Par moment, j’ai trouvé qu’il avait quelque longueurs. Il manque un je ne sais quoi pour mettre une note plus haute. Mes attentes étaient très hautes I guess …
quelle belle lecture. une ôde a la vie, a l'amour, au temps qui passe. mise en avant des choix que l'on peut faire parfois ou ceux qu'autruis font pour nous.. une belle leçon de vie. très bien écrit.
je n'ai pas mis 5* car le sujet principal (la tromperie) me gêne un peu. (oui je suis une amoureuse de l'amour mais l'amour correct lol)
Un roman qui traite du coup de foudre et de l’amour absolu. Tout au long du roman, nous suivons la relation de Lisa et de Victor, une histoire remplie de moments passionnés, accompagnés de musique. Mais aussi une histoire faite de choix douloureux et de rendez-vous manqués.
Le livre se lit aisément : la romance est belle et universelle. Cependant, je regrette les moments un peu trop mielleux et le manque de naturel et de réalisme dans les dialogues. Ces derniers sont souvent un prétexte pour une réflexion philosophique, certes intéressante, mais pas toujours bien amenée.
Par la force des choses, c’est l’histoire des décisions qu’on prend et de celles qu’on ne prend pas. C’est l’histoire des décisions d’autrui, de celles qu’on subit, de celles qui nous détruisent, de celles qui nous ramènent à la vie. C’est l’histoire de tous les chemins, les croisements, que l’on peut prendre ou ne pas prendre. Pour ensuite le regretter amèrement ou l’accepter sereinement.
« À vouloir trop attendre, vous allez peut-être rater l’histoire de votre vie… »
Ces pages racontent un amour passionnel, dévorant, impossible. Elles racontent les déchirures et les nuances d’une relation entre mère et fille, les blessures qu’engendrent certaines décisions, de tout ce qu’on pardonne que bien des années plus tard. Elles racontent le deuil, la maladie, la folie. La folie d’un amour dévastateur.
Malgré le poids de certains passages, le désespoir qui y est décrit, l’histoire de Lisa, Victor, Céleste et Antoine a conquis mon petit cœur sensible. 🤍 C’était addictif, je voulais à tout prix en connaître l’issue. C’était beau, douloureux et profondément touchant. La plume de l’auteure est simplement magnifique.
« Il y avait dans ces ‘’je t’aime‘’ un serment de ‘’pour toujours’’. » ♾️
Pour vous donner une petite idée, ce roman ressemble beaucoup (selon moi) à celui de Stéphanie Parent, Flora en éclats. Autant dans les thèmes abordés que les sentiments couchés sur le papier. Si vous avez adoré, comme moi, cette lecture, FONCEZ vers celui-ci ! 🥹
« Il y a certes la difficulté des choix que l’on fait pour soi, mais, parfois, il existe aussi la beauté des choix que d’autres font pour nous. »
"Nous sommes nos choix" disait Sartre, mais nous sommes aussi la somme des choix des autres dit si justement Claire Norton. Logique, nous vivons en société, nos rapport sont avec les autres. Dans ce cinquième roman, Claire Norton aborde le thème de l'amour, le Grand Amour, et de l'oubli, mais pas l'oubli volontaire, l'oubli physique et mental crée par Alzheimer. Le style est toujours aussi fluide et la composition, sortes de tronçons d'années dans une vie maitrise parfaitement le suspense. Tout est si bien distillé que je suis restée en apnée jusqu'à la fin du livre. J'avais hâte de connaitre la fin, mais également je savourais la plénitude des moments si intenses vécus entre Lisa et Victor. Lisa jeune fille ne croit pas au grand amour, et lorsqu'elle se découvre enceinte, elle décide de rester avec Pierre, même si ses sentiments ne sont pas amoureux. Un jour, une rencontre marque sa mémoire. La vie passe, sa fille Céleste grandit, et là le destin décide d'ébranler ses certitudes. Le roman retrace la vie entière de Lisa, mais pas que... Comme pour les choix, Pierre, Céleste, Victor sont dans cette vie. Lorsqu'on a la chance de vivre un grand amour, que doit-on faire? Faire des choix, c'est une évidence, mais il faut toujours garder en tête que les choix des autres sont aussi essentiels que les nôtres. Cela sans oublier le troisième facteur, impondérable avec la survenue de la maladie. Tout pousse à conserver en mémoire les plus beaux souvenirs, à revivre les moments les plus marquants. Lorsque la mémoire d'alliée devient ennemie que faire? Tout tenter pour garder ces souvenirs, en les fixant avec une chanson, ou des images. C'est avec retenue, émotion et sensibilité que l'auteure parle d'Alzheimer, de son avancée, de son grignotage complet de la mémoire, jusqu'au fatidique oubli, jusqu'au deuil blanc si difficile à vivre pour l'entourage. Un superbe roman, encore un coup de cœur pour moi. Une jolie colonne sonore qui accompagne cette histoire avec les chansons de Jean Jacques Goldman.
"We are our choices" said Sartre, but we are also the sum of other people's choices, says Claire Norton. Logically, we live in society, and our relationships are with others. In this fifth novel, Claire Norton tackles the theme of love, true love, and oblivion, but not voluntary oblivion, the physical and mental oblivion created by Alzheimer's. The style is as fluid as ever, and the composition, a sort of section of years in a lifetime, perfectly masters suspense. Everything is so well distilled that I couldn't get out of breath until the end of the book. I couldn't wait for the end, but I was also savoring the fullness of the intense moments between Lisa and Victor. Young Lisa doesn't believe in true love, and when she discovers she's pregnant, she decides to stay with Pierre, even if her feelings aren't for him. One day, an encounter leaves its mark on her memory. Life goes by, her daughter Céleste grows up, and then fate decides to shake her certainties. The novel retraces Lisa's entire life, but not only that... As for choices, Pierre, Céleste and Victor are in this life. When you're lucky enough to be in love, what do you do? Making choices is obvious, but we must always bear in mind that other people's choices are just as essential as our own. And let's not forget the third factor, which cannot be ignored with the onset of illness. Everything pushes us to remember the most beautiful memories, to relive the most memorable moments. When memory goes from being an ally to an enemy, what can we do? Try everything to hold on to these memories, by fixing them with a song or images. It is with restraint, emotion and sensitivity that the author speaks of Alzheimer's, of its advance, of its complete nibbling away of memory, right up to the fateful forgetting, right up to the white mourning that is so difficult for those around us. A superb novel, another "coup de coeur" for me. A lovely soundtrack accompanies the story, with songs by Jean Jacques Goldman.
Lisa veut faire carrière, elle se donne à fond dans ses études de droit pour rendre fière sa mère qui l'a élevé seule. Mais lorsqu'elle s'apprête à reprendre ses études pour devenir avocate, elle tombe enceinte. Coup du sort, miracle, elle ne pensait pas tomber enceinte un jour car elle a survécu à un cancer étant petite. Pour elle, hors de question de se marier, elle ne croit pas à l'amour. Elle voit plutôt le couple comme un partenariat. Elle va donc fonder une famille avec Charles, le père de Céleste. Lisa va mettre ses études de côté pour élever et profiter au mieux de sa fille. Elle va s'engager en tant que bénévole dans une association de femmes maltraitées. Mais lors d'une soirée festive elle va rencontrer cet homme, Victor. Elle qui ne croit pas au coup de foudre va voir tous ses principes partir en fumée. Elle ne reverra pas cet homme, du moins pas tout de suite, car le destin va le remettre sur sa route quelques années plus tard. Victor est marié et père de deux enfants. Que vont-ils décider ? de tenter le coup ou de rester éloigné ? Parfois les choix qu'on fait seront décisifs et chambouleront totalement notre vie. Il n'est pas facile de remettre en question sa vie, de chambouler la vie de nos proches pour une histoire d'amour.
J’ai aimé ce roman, mais il reste très triste, il n’y a que très peu de moments heureux et même ceux ci sont entachés. L’auteur le dit à la fin, on peut comprendre entièrement les choix de Lisa, ou décider qu’on aurait fait autrement… c’est basé sur l’amour mais rien ne m’empêche de penser que Victor aurait pu lâcher son boulot et ne pas partir à Vancouver…
Malheureusement, je n'ai pas aimé ma lecture. C'était mon quatrième Claire Norton, c'est pour dire à quel point je persévère avec cette autrice. Mais à part "celle que je suis" qui m'avait beaucoup plu, je crois que nous ne sommes pas faites l'une pour l'autre. Nous allons donc suivre Lisa, et charles. Et Lisa et Victor. Et Lisa et Céleste. Bref, on suit surtout Lisa qui décide de choisir une vie qui ne lui convient pas, dès le début. Puis arrive Victor, qui lui retourne complètement le cerveau. Parce que là où beaucoup voient une merveilleuse histoire d'amour, je ne vois qu'une histoire d'emprise. Vous rendez vous compte (pour celleux qui l'ont lu) de tout ce à quoi Lisa a renoncé, à côté de quoi elle est passée, pour attendre un homme indéfiniment, en s'accrochant à des promesses vaines ? De toute facon, aucune de ses réactions ne m'ont parues logiques, censées... Je ne me suis attachée à aucun des adultes de cette histoire, et j'ai vraiment trop souvent eu envie de secouer Lisa pour pouvoir me lier d'une façon quelconque avec elle. J'ai trouvé ça très long, pour dire peu de choses. Mais si je vous en parle, alors que je n'ai pas aimé, c'est parce que je comprend tout ce qui peut plaire. Je comprend l'intérêt que succite une histoire d'amour comme celle là. Je comprend l'attrait pour la plume de l'autrice. Et au milieu de tout ce brouhaha d'adulte, j'ai adoré lire le personnage de Celeste. C'est elle, l'enfant, la fille de... Qui relève cette histoire, qui lui donne un autre point de vue, qui grandit comme elle peut. C'est son histoire que j'ai envie de retenir. Pas celle des grands.
C'est une histoire d'amour si particulière, si précieuse! J'ai terminé ma lecture avec un doux sourire et beaucoup de larmes 😭 Que j'aime quand une lecture arrive à me toucher autant!
Lisa est une femme pragmatique qui fait des choix réfléchis et ne croit pas au grand amour. Élevée par une maman solo et féministe, elle a hérité de ce dernier trait et refuse d'hériter aussi du premier quand elle découvre sa grossesse inopinée.
À partir de ce jour, elle prend l'habitude de coucher ses pensées sur le papier et nous découvrons donc son histoire tantôt par le narrateur tantôt en lisant son journal.
Elle s'est comme résignée à vivre la vie de famille qui s'est imposée à elle. Elle s'en contente surtout grâce au bonheur apporté par sa fille Céleste et ses activités associatives, en reportant ses études et son désir d'indépendance financière. Jusqu'au jour où le grand amour auquel elle ne croyait pas surgit en ne lui laissant pas d'autres choix que de l'accepter...
J'aurais du mal à vous en dire plus sans rien spoiler et il ne le faut pas car il faut découvrir l'histoire de Lisa sans a priori, avec l'oeil neuf et le coeur ouvert. Ce n'est pas une histoire d'amour comme les autres (aucune ne se ressembnle me diras tu!), mais c'est vraiment une histoire d'Amour.
J'ai été si heureuse et si triste à la fois pour Lisa, j'ai été heureuse d'en découvrir plus sur Célecte. Cette fillette puis ado et jeune adulte m'a beaucoup touché. Elle a été contrainte de se construire dans une atmosphère biaisée par les adultes.
Je suis conquise et je ne peux que te conseiller de découvrir ce roman à ton tour.
Par la force des choses, un récit de vie bouleversant.
Thèmes: passion, choix de vie.
Honnêtement je reste « quoique » à la fin de cette lecture… je n’ai pas aimé la forme, une narration lointaine à la troisième personne mais l’écriture et l’histoire ont remué quelque chose…
C’est l’histoire de la vie de Lisa, une jeune femme qui va faire des choix et subir ceux des autres… une mère féministe, un choix de famille raisonnable et une rencontre percutante qui va tout ébranler.
L’adultère, le sens du devoir et les convictions personnelles sont abordés avec justesse et finesse. On comprend… une vie entière forgée par une passion amoureuse et un espoir mue en certitude. Ça interroge sur la force des sentiments.
J’ai mis un temps considérable à terminer ce livre. Le rythme est extrêmement lent, ce qui m’a souvent découragé. L’histoire aborde les conséquences de nos choix, mais ceux des personnages étaient souvent à l’opposé de ce que j’aurais fait. Tout au long de ma lecture, je n’ai cessé de me demander : « Pourquoi a-t-elle agi ainsi ? » ou « Elle aurait dû faire ça... ». Cela a rendu la lecture frustrante par moments. Heureusement, les 30 % restants gagnent en intensité et accélèrent le rythme, apportant plus d'intérêt. La fin, quant à elle, m’a émue aux larmes. Malgré cela, mon avis reste mitigé. Le livre est certes touchant, mais sa lenteur et le manque de connexion avec les personnages ont rendu l’expérience mitigée.
Claire Norton nous offre un tour de force littéraire avec « Par la force des choses », un roman qui explore les méandres de l’amour et des choix de vie. L’histoire de Lisa, une femme farouchement indépendante, est le point de départ d’une saga amoureuse et familiale captivante qui nous pousse à réfléchir sur les décisions que nous prenons et leurs conséquences.
Lisa incarne la pragmatisme, rejetant l’idée du « grand amour » au profit d’une vision plus réaliste du partenariat dans une relation. Cependant, le destin intervient de manière inattendue, la ramenant vers un homme rencontré lors d’une nuit festive. Les retrouvailles des années plus tard bouleversent sa vie et la confrontent à ses propres contradictions.
Ce qui rend ce roman si poignant, c’est la manière dont Claire Norton dépeint les dilemmes, les choix et les conséquences qui jalonnent la vie de Lisa. Les lecteurs sont transportés dans un tourbillon d’émotions alors qu’ils suivent l’évolution de cette relation complexe et les répercussions qu’elle a sur la vie de Lisa et de ceux qui l’entourent.
L’écriture de Claire Norton est subtile et émouvante, créant une atmosphère immersive qui fait de chaque page une expérience émotionnelle. L’auteure réussit à capturer la complexité des relations humaines, tout en explorant les thèmes de l’amour, de la famille et du passage du temps.
« Par la force des choses » est bien plus qu’une histoire d’amour, c’est une fresque familiale qui transcende les générations. L’auteure nous rappelle que la vie est faite de choix, de compromis et d’occasions manquées, mais que l’amour, malgré ses défis, peut être une force qui résiste au temps.
En fin de compte, « Par la force des choses » est un roman bouleversant qui ne manquera pas de toucher le cœur des lecteurs. Claire Norton réussit à capturer la complexité de l’amour et de la vie, créant une histoire inoubliable qui défie le temps. Une lecture incontournable pour ceux qui cherchent une histoire riche en émotions et en réflexions sur la nature humaine.
3.5⭐️ une plutôt bonne lecture au début je n'étais pas trop emballée par la tromperie mais on voit que ce n'est pas ça le plus important dans cette histoire c'était très entrenant et j'ai bien aimé d'avoir aussi l'histoire de sa fille (un peu plus positive d'ailleurs, ce qui mettait un peu d'espoir dans le livre) j'ai beaucoup aimé les références à la musique de Jean Jacques Goldman et aux passages de journal intime de Lisa
Bonne lecture sur l'amour, les choix que nous faisons et la vie en général !
Livre que l’on m’a recommandé et qui ne m’a pas vraiment plu… L’adultère qui dure des décennies, les décisions d’une vie qui sont prises à la va-vite et qui sont ensuite regrettées pour toujours, le manque de communication, le fait que le livre commence avec une héroïne malheureuse et se finit avec une héroïne encore plus malheureuse… Peut-être réaliste mais peu convaincant ou plaisant pour moi. Je peux comprendre que d’autres apprécient.
Que feriez vous si vous étiez en couple, installé(e) avec enfant et que votre plus belle rencontre se pointait ? Est ce que vous seriez prêt à transcender tous les codes de la société pour accomplir ce dont vous aviez toujours rêver? Dans ce roman, Claire Norton nous pousse dans nos propres retranchements, elle nous incite à faire ce dont on a jamais osé faire.. Je suis bouleversée par cette lecture 😭
C'est un événement historique, le premier livre qui m'a arraché quelques larmes !
Je suis tombée sur ce livre par hasard. La note globale et le synopsis m'ont intrigués.
J'attendais de ce livre d'ouvrir la réflexion sur les choix de vie. C'est exactement ce que j'ai pu trouver dans ce beau récit retraçant les choix de vie de Lisa, un personnage attachant dont les choix sont cohérents.
Je ne m'attendais cependant pas à la tournure du livre dont je suis très satisfaite. Merci pour cette belle histoire sur la vie d'une personne ordinaireet pleine d'émotions.
Sans surprise, avec son dernier roman, Claire Norton confirme tout l'amour que je lui porte. Tout comme ses précédentes histoires, celle-ci a réussi à profondément me toucher par la beauté des relations qui unissent les personnages, les difficultés auxquelles ils sont confrontés, leurs parcours et leur grande humanité. Plus les pages défilent, plus nous avons l'impression de les connaître, de surmonter les épreuves avec eux, de vivre leur quotidien. Nous partageons leurs doutes, leurs peurs, leurs chagrins, mais également les moments de joie, de complicité et de passion qui viennent se glisser au milieu du rejet, de la solitude, de l'incompréhension, apportant lumière et positivité. Porteur d'espoir et de bienveillance, ce roman nous fait monter les larmes aux yeux par l'injustice qui frappe les protagonistes auxquels nous ne pouvons que nous attacher. Leurs histoires sont ponctuées de drames, d'événements marquants qui renforcent les sentiments forts qui nous habitent. Malgré tous leurs défauts, nous prenons plaisir à les suivre tout au long de leur vie, comprenons ce qu'ils traversent, ce qu'ils ressentent et ce qu'ils vivent.
Nous suivons le destin de deux femmes, une mère et sa fille, assistons à l'évolution de leur relation, leur déchirement puis leur réconciliation. Nous suivons l'adolescente de l'une, son premier amour, ses réflexions autour de la vie, de la sexualité, sa position difficile face à la séparation de ses parents, la manipulation de son père. Nous suivons la vie d'adulte de l'autre, la relation d'amour intense qui a marqué sa vie, lui a donné du sens, a guidé ses choix. Nous suivons la dégradation de sa santé mentale, ses angoisses, les nombreux obstacles auxquels elle est confrontée.
Grâce à sa plume poétique, Claire Norton aborde une multitude de thématiques profondes avec réalisme et justesse. Elle nous emmène à nous questionner, à revoir nos jugements, nos préjugés, déconstruisant l'image traditionnelle du couple, de la famille et des relations conjugales. Elle nous offre une nouvelle vision de l'amour, moderne, charnelle, fougueuse, basée sur la passion, l'écoute et l'instant présent. Des réflexions philosophiques intelligentes et accessibles sont amenées par le prisme de personnages matures et bienveillants qui expriment leurs visions du monde.
Histoire d'amour entre Lisa et Victor qui se retrouve après 7 ans suite à nuit sur arrêt d'autobus lors de la coupe du monde de 1998. Belle histoire un peu torturée mais tellement vrai sur les choix et non choix qui peuvent changer une vie. Un peu trop mièvre parfois mais ça remet aussi l'église au milieu du village ...
Cela fait longtemps que je n’avais pas été aussi tentée d’abonner un roman. J’ai été globalement assez déçue par cette lecture qui m’avait été inspirée par des avis dithyrambiques. J’ai quand même apprécié la dernière partie du roman, la variété des sujets abordés mais je ne recommanderais pas forcément.
Entre amour passion et amour raison, faut il choisir pour trouver le bonheur ? L'amour passion peut tout aussi détruire que le sans amour. Difficile question qui n'attend que la réponse d'une vie entière, celle que l'on souhaite. Et l'enfance qui nous marque toujours aussi fortement. Qq longueurs, mais certains passages très bien écrits sont très touchant.
J’ai beaucoup aimé ce livre! Il m’a ému. Les personnages sont attachants. Dommage que certains passages trainent en longueur. J’ai voulu abandonner à plusieurs reprises et suis contente d’avoir tenu jusqu’au bout.