Un roman sur ce sentiment si contemporain : l’indésir.
Nuria vient de perdre sa mère. C’est Maja, sa grand-mère, qui l’a prévenue. Il était 3 heures du matin quand elle a reçu son appel. Quand elle raccroche, elle reste de marbre. Pourquoi cette carapace entre elle et le monde ? Dans les jours qui suivent les funérailles, la jeune fille part à la recherche de ceux qui ont partagé la vie de sa mère.
Elle découvre une femme insaisissable, solaire et fragile, qui se donne et se rétracte. Nuria revient sur ses propres souvenirs d’enfance, toutes les promesses et les rendez-vous non tenus et ce mécanisme d’autodéfense qu’elle a développé en se coupant de ses sentiments. Cet indésir dans lequel Nuria s’est enfermée depuis l’enfance est aussi celui de l’époque, dans l’ivresse des boîtes de nuit et les amours en ligne. Le garçon sur le canapé qui l’accompagne dans ses recherches, comme on se lance dans un jeu de piste, changera-t-il la donne?
Joséphine Tassy explore avec une grande finesse ce sentiment d’indésir tout en déployant sa trame romanesque. Sa langue est inédite, elle ose, prend des libertés, fait claquer les mots et surprend par ses images fulgurantes.
Joséphine Tassy entre dans le club très select des autrices dont je dis que j'aimerais savoir écrire pareil, quand je serais grande. Ce qui est rigolo, car nous avons le même âge.
L'indésir est un beau voyage à la poésie tranchante et juste, belle et douce. J'ai rencontré un peu de moi dans ce roman là où je l'attendais (la mère, la fille, savoir d'où l'on vient pour savoir qui on est, les pourquoi qui n'amènent aucun parce que).
C'était beau, fort, ardent. Je vais le ressasser un petit moment encore.
c’est un oui énorme, une si belle réflexion sur la vie et le pouvoir du désir si je ne m’abuse ? c’était vraiment trop beau le style est très spécial ça se dévore, j’ai comme l’impression que ça a bougé qqch en moi
Puissant et doux. Joséphine Tassy est une très belle découverte. Son style d’écriture est si beau, je rêverai en avoir le talent. Un livre lent et captivant, exactement ce que j’aime lire !
Nuria apprend que sa mère est décédée. Elle se sent très distante face à cette nouvelle puisque celle-ci n’a jamais été présente dans sa vie. Elle va pourtant décider de partir à la recherche de ce qu’était vraiment sa génitrice, tenter de comprendre quel genre de femme elle était.
C’est un magnifique roman avec en toile de fond une relation-mère fille compliquée. Il porte une réflexion intéressante sur le fait qu’une personne a autant de facettes différentes que de relations. Chacun garde une image très différente de la mère de Nuria.
Par ailleurs, j’ai apprécié ce personnage principal distant et froid, complètement déconnecté de ses émotions. Il y avait une réflexion intéressante sur le risque qu’est le fait d’aimer quelqu’un, de se livrer.
Joséphine Tassy - "L'indésir" - 400 pages - L'Iconoclaste (24/08/2023); Opening un peu "sexy" (je salue l'effort! Ça faisait longtemps!). "Il faut pleurer, le jour de l'enterrement de sa mère". Nous assène on comme une vérité inflexible. "C'est un beau Samedi d'été. Je suis avec un beau garçon. Moi aussi, je pourrais être gaie, si je me laissais oublier qu'elle est morte..." Quand même c'est assez spécial, en tant que Lecteur, d'être place devant le deuil d'un personnage que l'on ne connait pas. Au moins la plume est pas mal, et ce n'est pas le pire livre que j'ai lu aujourd'hui. C'est le contraire d'un feel good, sous certains aspects. "Je pleure parce que il y a cent raisons de crever et une seul de vivre. le désir." Phoenix ++
je me suis faite aspirer par la vie de Nuria pendant ces deux jours comme si c'était une de mes amies. choquée de parfois m'être sentie à sa place, j'aurai pu prononcer exactement les mêmes phrases par moment j'ai adoré l'écriture même si j'ai détesté certains personnages, j'ai adoré la mise en forme même si j'aurai parfois aimé savoir quel mot avait été enlevé d'une phrase, j'ai adoré les réflexions qu'implique cette quête si tant est qu'elle en soit vraiment une, j'ai adoré la poésie du récit !! C'est BEAU BEAU BEAU ptn
ma seule question ??? : aurait-il été possible qu'elle retrouve son propre désir sans qu'Abel fasse partie du tableau ? I mean pq tjrs les hommes ??? mais bref sinon c'est brillant
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De la première à la 370e page, je pensais que ce livre aurait été un 3,5 ou 4 ⭐️. L'ecriture n'est pas parfaite. La protagoniste principale est grisante, étrange, même agaçante par son absence de réaction. La relation entre Nuria et Abel est déstabilisante. Mais j'ai vraiment été hapée par cette recherche, pour comprendre, connaître, alors qu'il est déjà trop tard une mère qui a toujours été absente, qui ne nous a jamais aimé et qui est finalement insaisissable. La fin et toute la réflexion sur le désir, dans son ensemble et pas uniquement dans sa définition primaire, m'a en revanche vraiment touchée. Juste pour ces pages se livre mérite bien 5⭐️
Je m’attendais à rien et quelle surprise. J’ai beaucoup aimé ce livre ça me change tellement de ce que je lit d’habitude. Ce côté philosophique remplie de question existentielle pour finir par trouver réponse mais pas en terminant de manière bisounours. J’ai beaucoup accroché avec le personnage principale de Nuria malgré sa personnalité atypique et presque molle et ai été captivée par son aventure. C’est un sujet qui m’intéresse pas mal et j’ai jamais eu l’occasion de lire des livres à ce propos et c’était super. Le format 48h m’a rappelé les pièces de théâtre tragique. Une plume qui m’a bercée. Très très bonne découverte.
Un style particulier, unique si j'ose dire, qui m’a trop décontenancé pour pouvoir m’y accrocher. J’ai beaucoup aimé le début, j’ai beaucoup aimé la fin, mais j’ai été perdue au milieu du livre. J’ai eu du mal à le lire et à m’y accrocher. L’attachement aux personnages est compliqué et long à se mettre en place, surtout envers le personnage principal. La relation entre Abel et Nuria n’apporte, je trouve, pas grand chose. Avec le recul, le rapport au désir est bien amené tout au long de la lecture : le désir de l’autre, le désir de savoir, de comprendre et d’apprendre, le désir de vivre tout simplement.
L’indésir est une quête, celle de Nuria qui enterre sa mère. Une mère qu’elle ne connait pas, qu’elle n’a pas vue depuis 8 ans, une mère absente. Le deuil d’une inconnue.
Mais aussi une rencontre avec Abel.
Deux événements qui se percutent pour lui donner une chance de ressentir à nouveau, de désirer et de vivre.
Un livre marquant tant par son écriture que sa thématique difficile, une fille qui n’a pas été aimée par sa mère. Comment oser vivre, aimer ou désirer
toute l'histoire découle d'un décès qui mènera à une quête d'identité d'une jeune femme. une écriture poignante et honnête qui est rythmée entre prose et poésie, des dialogues entremêlés qui donne un goût de pensées, de plus, cela laisse place à une réflexion nouvelle sur la sexualité, l'identité, les relations (familiales & amoureuses) et la solitude. un ouvrage écrit avec justesse & sensibilité, qui vous emporte.
4.5 étoiles. Oui, il m'a fait deux mois pour terminer ce livre, mais il a été très beau. Désolé, mais la vingtaine de livres français que j'ai dû lire pour mes cours étaient plus importants 😭 Cette histoire était bien intéressante et la scène à la fin quand tous les personnages se rassemblaient,était un coup de poing littéraire. L'écriture était incroyable et le discours du Benoît m'a touchée.
Plutôt 3,5 Roman inégal (écriture parfois lourde) mais on s’attache à Nuria et sa quête. Très jolie fin (j’aime beaucoup que tout se résume au « désir » comme sorte de feu sacré qui nous rend vivant) et belle manière d’illustrer qu’on ne connaît les gens qu’à travers leurs ami.e.s, avec tant de vérités que d’amitiés
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Lu en diagonale, je n'ai pas réussi à rentrer dedans à cause du style froid et décalé, qui reflète sans doute bien la distance qui sépare la narratrice de ses émotions mais qui ne parvient pas à nous la faire ressentir.
Sublime pendant la première moitié, et puis à partir de Salomé l'impression que l'autrice s'écoute écrire. Ça part dans un bordel sans intérêt. Ai l'impression que ça aurait pu être un chef-d'oeuvre.
big décalage entre le perso qui parle never (à un point qu’il en est difficile de s’imaginer les discussions) et les envolées lyriques de sa narration trop dramatiques pour moi… +les persos qui s’enchaînent en mode quête, je suis dans le drôle de noel de monsieur scrooge?
J'ai eu du mal à me décidé si j'aimais ou pas. Finalement les derniers chapitres et le titre font tellement sens que je crois que j'aime. Le mélange, poésie et écriture et aussi perturbant mais pas forcément négatif.
J'aurais aimé mettre 3.5, j'ai adoré la poésie qui se dégage du style d'écriture je pense que c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout. Très beau livre