Le second roman de l'auteur du Démon de la Colline aux Loups (35 000 lecteurs) ? Un road movie gitan. Écoutez bien ce que je vais vous dire parce que dans l'instant c'est la nuit qui parle pas moi et c'est une voix pure, alors je serai pas capable de la refaire ensuite.
Gio a vingt ans, peut-être un peu plus. Sa vie n'est plus la même depuis qu'un lâche lui a planté un tournevis dans le crâne. Désormais, Gio voit ce que peu de gens devinent. La beauté de la nuit. L'appel des chouettes. La grandeur de ses amis Papillon et Dolores. Étonnant road movie gitan, Le Chien des étoiles est le roman de leur destin, un périple cruel et doux dans le monde des humains.
pour celui-ci ce sera sans moi désolée... j'avais été impressionnée par Le Démon de la colline aux loups... mais tout tombe plat ici je trouve. c'est dommage ce surplomb de chaque instant, là où dans Le Démon l'auteur avait su placer si juste son regard. les bonnes intentions sont évidentes, mais les démonstration de style et autres #métaphores inopinées sonnent étrange, parfois même quasi déplacé. ça n'a pas du tout marché pour moi. gratuit parfois dans ce que ça montre - et très univoque, toujours, tout est fléché et très évident - à la limite du misérabilisme
Un conte hors du temps ou le jeune Gio est un gitan. Battu et rejeté, il prend la route. De chemins en auberges, il erre et cherche un endroit ou il pourra rester. J'ai pris plaisir à suivre ses tribulations même s'il m'aura manquer un point d'accroche, un attachement. Moins pessimiste et misérabiliste que Le démon de la colline au loup (auquel l'auteur fait un clin d'oeil), le roman n'est pas non plus d'une immense réjouissance.
« Le chien des étoiles » est déjà le quatrième roman de Dimitri Rouchon-Borie. Mais, après « Le démon de la colline aux loups », j’étais vraiment très impatiente de retrouver son écriture dans un texte qui met en lumière toute la beauté de la nuit. Gio a une vingtaine d’années, mais malgré ce jeune âge, Gio sort de l’hôpital après un règlement de compte qui l’a laissé avec ce que d’aucuns appelleraient de lourdes séquelles psychologiques. Gio s’est fait planter un tournevis dans le crâne. Depuis, Gio voit ce que peu d’êtres humains parviennent à entrevoir, ou même à deviner. Il voit la beauté de la nuit. Il entend l’appel des chouettes. « La nuit tombe et ça met Gio dans un état second. Il sent revenir l’appel des chouettes et des ombres, les vols silencieux et les étoiles au-dessus des nuages. Il pince le fil imaginaire, et il se demande s’il peut s’enfuir par là ». Après une tentative de représailles, Gio s’enfuit avec Papillon et Dolores. Le premier est muet. La seconde est une jeune fille, belle comme le jour qui connaît la loi des hommes. « C’est de la malédiction, Gio. Les hommes, ils me haïssent, c’est dans leurs yeux, je vois bien, ils veulent me baiser et m’écrabouiller. Et les femmes, elles me détestent et elles se détestent entre elles, je le sais, et elles se trahissent pour des hommes. Hommes et femmes, c’est de la malédiction, pareil. » Unis dans un voyage commun et protégés par la statue de la Vierge noire, ils partent à la rencontre du monde… des hommes.
Road-Movie gitan sous les étoiles, l’étrange trio mené par « Le chien des étoiles » affronte la société… Sur le chemin, les personnages s’illuminent, c’est la grande force de l’écriture de Dimitri Rouchon-Borie. Des hommes ordinaires dans des situations ordinaires qui sont finalement extraordinaires de luminosité et de pureté. Gio (dont le prénom signifie « Dieu pardonne » en hébreux) devient bien malgré lui le protecteur de Papillon et de Dolores. « Il contemple leurs visages et il y a cette voix de la nuit qui reste présente en lui et qui lui dit où voir, et ce qu’il voit, c’est la beauté de ces deux gamins, et le fait qu’il faut les protéger de tout, même quand il n’aura pas la force de le faire. » Le chemin qu’ils parcourent sert de lien pour mieux se connaître. Ils se hument, s’observent et s’apprivoisent pour laisser finalement les confidences se murmurer. L’amitié naissante prend de plus en plus en place, se transforme et évolue en un amour profond et sincère. Leur attachement semble basé sur une forme de connexion instinctive et naturelle. Le lecteur y trouve la pureté des liens et un soutien réciproque où chacun apporte aux autres quelque chose qui relève de l’intangible, mais aux vertus essentielles.
« Le chien des étoiles » est un roman assez court, je ne vais pas m’étendre sur les rencontres faites au cours du périple. Le point fort de ce texte réside dans les personnages et la lumière qu’ils dégagent, surtout celle autour de Gio. Personnage rêveur et idéaliste, Gio a une vision du monde « faussée » par son agression. Il ne voit le mal que lorsqu’il lui tombe dessus, il est vierge de toute l’horreur des hommes sauf quand son instinct provoqué par sa blessure lui ordonne d’agir pour protéger. « Et je vais vous laver, chaque jour, pour sécher les larmes, et que plus personne ne gâche jamais cette beauté que vous êtes. Je sais pas comment on fait ça et la Vierge Noire va aider je suis sûr, mais dès aujourd’hui, vous êtes beaux et vous êtes purs pour toujours. » Au cours du voyage, un être en particulier leur apporte la lucidité de l’esprit, une sagesse qu’elle enseigne avec tendresse et délicatesse. Cette ode à l’amour, celui des miséreux face au monde résonne dans toutes les pages, et permet à Dolores notamment d’anticiper au mieux son rôle de femme dans la société des hommes.
J’ai aimé les descriptions dépouillées pour laisser s’embraser la puissance et la flamme des personnages, pour faire comprendre que la nature des hommes n’a aucune influence sur le monde qui l’entoure. L’humanité prouve encore une fois qu’elle n’est que ce qu’elle paraît, toujours en recherche de pouvoir, de possession, de souillure à infliger aux plus démunis. À travers le personnage de Dolorès, le lecteur comprend (et il est encore nécessaire de le faire comprendre !) la difficulté d’être une femme. « C’est comme si personne s’est rendu compte qu’on n’a pas besoin d’arracher, de salir et moi j’aurais bien donné des choses, mais j’ai pas droit aux paroles, et encore j’ai réussi à sauver le bas Gio, mais ça n’a pas été facile, tu ne sais pas quelle guerre c’est, de sauver son cul, et pour ça tu sacrifies les pêches. » En plus d’être une fuite, une quête vers un monde que tous espèrent différent, « Le chien des étoiles » fait la part belle aux femmes.
Enfin, Dimitri Rouchon-Borie a eu la sagacité d’introduire une dose de mystère, de divination, voire de fantastique dans l’expression des émotions à travers le personnage de Gio, celui qui sent ce que les autres ne perçoivent pas. « Tous les soirs, il file s’allonger, et en s’endormant, il laisse son esprit s’envoler et voler de plus en plus haut, jusqu’à planer sur la ville, de mieux en mieux. Il n’a qu’une seule volonté, et c’est de tourner la tête vers le ciel, et filer pour de bon, tout en haut. Et il verra bien s’il peut redescendre, ou si son esprit se perd à jamais dans les étoiles. Il a tellement fait le vagabond parmi les hommes, pourquoi n’aurait-il pas le droit de faire pareil dans les étoiles ? »
Loin du monde des hommes, il existe peut-être celui de la beauté des émotions pures où seul l’esprit serait capable de nous reconnecter à notre humanité. « Le chien des étoiles » raconte cette espérance, dans la solidarité, la résilience et l’amour de son prochain. Dimitri Rouchon-Borie m’a fait ressentir des émotions semblables à celles vécues à la lecture de « San Perdido » de David Zukerman ou encore de « Buveurs de vent » de Franck Bouysse. La beauté de la langue associée aux émotions les plus cristallines.
Je pisse des yeux ... de déception ! J'aurais aimé m'attacher à Gio, à Dolores, à Papillon mais tout va trop vite. Les personnages apparaissent et disparaissent tout aussi vite. J'ai aimé le petit clin d'œil à la fin du roman à Duke et Le Demon de la Colline aux Loups mon livre coup de cœur de cet auteur
Je me suis attachée au personnage de Gio, je l’ai suivi tout le long. Certes, il n’approfondit pas Papillon et Dolorès mais Gio non plus. On le suit dans sa vie, les 2 momes reviennent tout le temps dans ses pensées. Et tout tourne autour d’eux, la fin du livre dans sa cabane, le clin d’œil à la fin (le couple me fait penser à eux). J’adore son écriture, sa poésie très imagée à mon goût. Bref j’ai très très très aimé 🥰
Brutal, violent, triste et beau. Lisez Dimitri Rouchon-Borie s'il vous plaît J'ai été très surprise de voir que le roman est lié au précédent "le démon de la colline aux loups"
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Un roman très paradoxal, parce qu'on ne peut pas s'empêcher de le comparer au Démon de la Colline aux Loups, qui était un parpaing dans le ventre à chaque page. Celui-ci est plus onirique, plus contemplatif, et pas aussi bien équilibré dans sa construction.
Le fait qu'il finisse aussi mal, notamment, et le clin d'oeil au Démon de la Colline aux Loups à la fin qui fait comprendre aux lecteurs que le semblant d'espoir des trois dernières pages ne finira là encore que par la mort et le carnage... Non seulement c'est particulièrement pessimiste, mais en plus comme la mort de deux des trois protagonistes principaux intervient pile au milieu du roman, on se dit que la seconde partie amènera une forme de guérison ou d'évolution, mais non. Il ne s'agit en fait que d'une espèce de purification/préparation de Gio, le dernier protagoniste, afin de mourir lui aussi.
Une histoire très belle, donc, mais horriblement sombre et triste, avec en plus un petit goût de trop peu vu qu'elle souffre sans cesse de la comparaison avec le premier roman de l'auteur.
Et pourtant j'ai adoré. Peut être parce que j'étais dans le bon état d'esprit au bon moment pour apprécier quelque chose d'aussi désespéré ; peut être parce que ça reste merveilleusement bien écrit et que l'auteur arrive à nous rendre les personnages hyper attachants malgré le fait qu'ils disparaissent vite et de la pire manière ; peut être parce qu'il a compris que ce genre de tragédie déterministe à la Zola ne pouvait fonctionner qu'en étant profondément infusée de poésie.
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LC de la rentrée littéraire avec @picorette14 @dededado978 et @stephbarbet . On a toutes les 4 choisies 3 livres de la rentrée littéraire, on a inscrit nos choix sur petit papier 🗳️ et on a tiré au sort. On était 3 à avoir choisi ce livre. Dont 2 a avoir lu et adoré #ledemondelacollineauxloups et nous sommes donc 2 à nous dire mince, les deux autres ne vont pas tenter l’aventure avec Duke. Et ce serait tellement dommage 😞.
Parce que oui, c’est une grosse déception. Le début était prometteur mais je me suis vite ennuyée. J’ai eu l’impression d’avoir sauter des chapitres. Tout va trop vite.
C’est poétique, bien écrit, je comprends la douleur de Gio mais je ne la partage pas car j’ai pas assez vécu avec Papillon et Dolorès. J’aurais préféré connaître leur vie en temps réel plutôt qu’en confession plus tard, trop tard. Ça aurait pu être très beau.
Chapeau quand même pour le dernier chapitre, qui fait froid dans le dos pour ceux qui ont lu son premier roman 😱
Comme nous fûmes 4 à avoir sélectionné #lenrage de @sorjshalandon ce sera notre prochaine LC. Et comme cet auteur ne m’a JAMAIS déçue j’ai confiance.
3,5 pour ce roman de la rentrée littéraire 2023. Je ne sais pas trop quoi en penser. C’était rapide et bien mais aussi lent et pas emballant. Je ne sais pas, je suis prise entre deux sentiments, je n’ai pas compris tout le récit (sans doute trop attachée au résumé) mais pourtant il me semblait assez clair.. peut être le relire une nouvelle fois plus tard.
C'était cette fois encore merveilleusement touchant et bien écrit. Cependant, je n'en peux plus de lire la tristesse et le désespoir. J'aurais aimé quelque chose qui me fasse un peu plus de bien. En ça, Le démon de la colline aux loups était presque moins horrible. Il y existait une forme d'espoir. Ici, je n'en ressors malheureusement qu'avec une belle amertume.
A la fois cru et poétique ce roman est surtout très bien écrit mais il y manque une vraie intrigue. Un peu trop prévisible pour moi, oui les gens sont méchants, oui certaines rencontres sont déterminantes, je n'ai pas été touchée par ce mélodrame.
[Lu pour le prix Roman des étudiants France Culture]
💫 Après un règlement de comptes qui a mal tourné dans sa famille, Gio, un 𝐠𝐢𝐭𝐚𝐧, saute dans un train en partance pour l’inconnu, en compagnie d’un enfant muet nommé Papillon, et d’une adolescente maltraitée, Dolores. Gio est un grand benêt, mais il sait que s’il a peur, il peut s’échapper dans les 𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬, retourner dans ce monde nocturne où il a plongé lors de sa nuit à l’hôpital, parmi les chouettes, et qui l’appelle. Il ne veut pas céder à l’ombre qui se cache en lui depuis l’apparition de sa cicatrice derrière le crâne. Il veut à tout prix mieux faire les choses, recommencer son histoire et protéger sa nouvelle famille de la 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 du monde. C’est le début d’un 𝐫𝐨𝐚𝐝-𝐭𝐫𝐢𝐩 dégringolant.
✍️ L’écriture de Dimitri Rouchon-Borie est 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐧𝐡𝐢𝐛𝐞́𝐞, familière, elle ne s’interdit rien pour décrire la 𝐦𝐢𝐬𝐞̀𝐫𝐞 de ce milieu où la loi du plus fort règne, et où seule la nature et Dieu offrent une éducation. Certaines phrases se déroulent sur plusieurs lignes sans ponctuation, le vocabulaire est un peu 𝐝𝐞́𝐜𝐚𝐥𝐞́, les tournures sont bancales, car les personnages ne connaissent pas les mots pour décrire la violence et la cruauté qui sévissent ici bas. Cette vulgarité du langage a un aspect 𝐩𝐨𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 et 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞, parce qu’il ne cache pas les émotions simples de Gio.
🚶♂️ C’est touchant que de découvrir la 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐠𝐢𝐭𝐚𝐧𝐞, et la popularité d’un milieu où les hommes bâtissent leur vie sur un commerce pas très honnête et où pourtant l’𝐡𝐨𝐧𝐧𝐞𝐮𝐫 est de première importance. Gio va 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 les terres et 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐫 un chef de gang, un coach de boxe, un chien errant à qui il raconte ses histoires… C’est l’histoire inoubliable d’un garçon 𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞, qui sait trouver la 𝐩𝐨𝐞́𝐬𝐢𝐞 même dans la 𝐛𝐫𝐮𝐭𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ du monde.
💛 Un roman 𝐝𝐞́𝐫𝐨𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐚𝐥, irrémédiablement 𝐭𝐨𝐮𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭 et 𝐝𝐮𝐫.
C’était mon deuxième livre préféré de la sélection du prix littéraire des Étudiants, et il a même failli devenir le premier. Il ne lui manquait vraiment pas grand-chose.
J’ai plutôt aimé les quelques grandes parties de cette histoire. Elles se déroulent plutôt bien, les différentes actions s’enchaînent de manière très fluide, ce qui rend la lecture confortable. Néanmoins c’est l’articulation entre ces parties qui m’ont un peu plus gêné.
En effet, comme il y a une ellipse entre les parties, le lecteur al ‘impressions qu’il lui manque quelques éléments, ce qui peut quelque peu le désarçonner. | emporte ainsi ces questions qui sont de plus en plus nombreuses jusqu’à la fin du roman ou la plupart d’entre elles sont résolus. D’ailleurs, ce final est vraiment émouvant et magnifique. C’est ici que je trouve, on découvre tout le potentiel de la plume de l’auteur. En revanche, j’ai été un peu déçue par le traitement du personnage principal, parce que certains moments, sa mentalité nous est grand ouverte et à d’autres fermé à double tour ce qui contribue à défaire la personnalité.
J'ai eu l'occasion de lire ce livre en tant que juré dans le cadre du prix du roman des étudiants et cela a été un véritable coup de coeur! Un récit plein d'allegories, de douceur, de tendresse, de poésie... D'amour ! C'est drôle, jamais je n'ai lu de livre aussi beau, touchant alors même qu'il traitait de milieux et de thèmes durs... Quel chemin de croix que de suivre ce géant pacifique, plein de tendresse, de poésie... Et ce dénouement terrible mais si beau à la fois. Une histoire et une fin qui nous retournent les tripes. Impossible de lâcher ce livre et l'on ne ressort pas inchangé après avoir tourné la dernière page. En un mot, une douce mélodie, une tendre poésie nous accompagne tout au long de ce récit, message d'espoir et de terrible beauté ! L'auteur nous livre ici une oeuvre magistrale qui est a lire absolument !
Ce dont Gio est sûr, c'est que la vie ne l'a pas épargné. Famille un peu douteuse, une bagarre qui a tourné au drame. Puis, du jour au lendemain, il ne lui reste plus rien, si ce n'est cette jeune fille, Dolores, qui ne parle pas et Papillon, ce petit garçon un peu violent au coeur tendre. Ce jeune trio est condamné à errer à la recherche d'un endroit sûr où poser leurs maigres valises et Gio est devenu, sans le vouloir, le protecteur de ces deux enfants que la vie n'épargnera pas s'il manque à son devoir de gardien.
Un roman d'une grande force, des personnages fragiles, brisés, perdus, qui rayonnent envers et contre tous quand ils sont tous les trois. Absolument magnifique.
on retrouve la verve si particulière de l'auteur qui m'avait tant marqué dans le démon de la colline aux loups.. mais la j'ai moins accroché.. on suit gio,un gitan qui a reçu un tournevis dans la tête et qui par la même lui fait voir des choses, et être différent...avec papillon et Dolores,des enfants perdus, ils arpentent les villes à la recherche d' une stabilité...gio s en fait leur protecteur... on regrette le manque de point d'accroche, à en suivre toutes leurs pérégrinations,on n' arrive pas trop à s attacher à cette histoire... clin d oeil a la fin pour le démon de la colline aux loups :)
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Pas évident de commencer cette review. Ce qui est certain c'est que ce récit ne laisse pas indifférent. Qu'est-ce donc ? une épopée gitane, un conte aux motifs bibliques qui mêle violence et beauté ; sauvagerie et simplicité... Un livre sur l'amour au sens large, sur l'enfance abîmée, sur la sensibilité, sur l'espoir qui fait mourir mais qui vaut tout de même mieux qu'autre chose ? Et l'écriture elle-même reflète ces contradictions profondes qui forment la vie humaine, et que porte en elle cette trinité enfantine aux mains souillées mais au cœur pur.
Un écriture poétique, pleine de soleil et proche de celle de Jean Giono, mise au service d’un road-trip gitan. Voici ce que nous propose Dimitri Rouchon - Borie dans « le chien des de étoiles ». L’histoire est triste ; le destin de Gio est têtu et sa reconstruction impossible. Mais ceci vaut la peine d’être lu !
Ça commence sur les chapeaux de roues en nous propulsant dans un univers à la Nuit du Chasseur teinté de musiques gitanes. Les personnages prennent de l'ampleur, la fuite nous tient en haleine et puis... J'ai décroché.
Il m'a touché en plein coeur. La plume est si poétique pour une histoire aussi dure. J'aime penser que quelque part, Gio, Dolores, Papillon et Camarade ont enfin trouvé le bonheur. Et que Henrique les rejoint un jour. Petit coup de coeur.
Roman lu dans le cadre du prix Cezam 2025. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et l'histoire était touchante. Je l'ai trouvé peut-être un peu trop rapide, je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages.