Edgar est un trentenaire timide et asocial qui a toujours vécu dans l’ombre de sa mère, décédée depuis peu. Une nuit, dans un cimetière, il assiste à la violente agression d’une jeune femme que quatre cavaliers de l’Apocalypse laissent à demi morte. Edgar décide de recueillir chez lui la victime inconsciente. Il en fait le serment : il sera son sauveur. Mais que sait véritablement le jeune homme, hanté par le souvenir de sa mère, de la personne qu’il a recueillie ? De son identité, de son passé ? Au fil des jours, une étrange relation fusionnelle s’installe entre les deux êtres, pour le meilleur et pour le pire.
Larry Tremblay is a writer, director, actor and specialist in Kathakali, an elaborate dance theatre form which he has studied on numerous trips to India. He has published more than twenty books as a playwright, poet, novelist and essayist, and he is one of Quebec’s most-produced and translated playwrights (his plays have been translated into twelve languages).
Malgré une ambiance morbide bien installée dès les premières pages, le suspense de ce roman se perd dans trop d'idées trop peu développées. La fin m'a déçue (effet de surprise raté pour moi).
Certainement dans mes lectures inusitées de l'année. Un roman étrange, étouffant et morbide. On comprend mieux le choix judicieux du titre une fois le livre lu...
Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Très bien écrit mais un côté très macabre et psychologique ou le personnage principal est véritablement dérangé. lecture rapide, je donne un 3.5⭐️ car même si je ne suis pas certaine d'aimer ce genre de livre il était différent de tout ce que j'avais lu.
Maaaan, what the hell did I just read?! This was an absolute trip - the Hitchcock and King comparisons are apt, as this novel was equal parts surreal and disturbing. I have lots to praise about this book:
• Usually, my eyes glaze over when an author reaches for theistic allegories, but they were executed masterfully here - always prompting some small (or large) story or character revelation
• The premise - established in the first chapter - is so engaging that it would have been easy for Tremblay to phone it in and give us a "fine" book about a creepy incel. But he goes much deeper, using well-paced childhood memories to challenge our notions of trauma, development, and alienation.
• The plot rises to an overwhelming boil at the exact right moment without feeling heavy-handed or clunky. Eyebrow-raising plot points are at times dropped into the middle of a paragraph with enough subtlety to give you whiplash.
Really, really enjoyed this - I think Tremblay accomplished more in 125 pages than many authors are able to with twice the page count.
J’ai lu d’une traite ce cours roman (159 pages) de Larry Tremblay. Auparavant, de cet auteur, j’ai déjà lu « L’orangerais » et « Tableau final de l’amour » que j’ai bien aimé.
Ici, dans « Le christ obèse », on nous livre un thriller psychologique glauque, morbide et macabre.
De plus, le récit arbore une dimension mystique métaphorique, mais ce n’est pas ce qui m’a plu.
C’est plutôt les liens ironiques que l’auteur établit entres les évènements, jouant habituellement sur les coïncidences pour souligner l’absurdité ou la profondeur des situations qui m’ont jeté en bas de ma chaise (ou plutôt en bas de mon fauteuil gonflable hihihi!). C’est original et brillant.
Quand ton Dieu littéraire, Patrick Senécal, parle d'un livre formidable, tu te précipites, normal hein ? Et qu'est que j'ai bien fait de suivre son conseil 🙂 Et puis tu le sais déjà, j'ai une petite, légère, micro affinité pour les auteurs québécois. Toute petite hein ? 😜 Le Christ obèse: un bien drôle de titre me diras-tu qui peut, ne pas donner envie. Et pourtant tu en comprendras tout le sens une fois que tu l'auras lu et tu te diras que c'est bien trouvé. Le Christ obèse est un huis clos étouffant, ébouriffant. Une relation malsaine, un peu à la Misery de Stephen King. Un de ces trucs de dingue avec des personnages de ouf. Quant Edgar trouve cette jeune fille dans un sale état après une violente agression et qu'il la ramène chez lui pour la soigner, tu te dis que c'est peu commun et tu te demandes bien pourquoi il ne l'a pas emmenée à l'hôpital. En bon lecteur, tu suis, tu te joins à eux, tu entres mais tu vois soudain la porte se refermer et tu te rends compte que toi aussi, tu es piégé dans cette drôle de maison où les objets semblent tous des reliques. Cette maison aux relents noirs qui finiront par venir chatouiller tes narines. Tu assisteras alors à une descente dans la folie, dans des abymes que tu n'aurais même pas imaginés. Tu en seras le seul spectateur et ne pourras rien faire...Mais tu oscilleras entre toutes sortes d'émotions. C'est garanti ! C'est noir de noir et c'est habilement monté. L'écriture et le style sont fabuleux et je ne peux rien te dire de plus au risque de gâcher ton plaisir. Je vais donc arrêter là et te laisser découvrir Edgar et son Christ. Tu passeras à coup sûr un moment exceptionnel à la lecture de ce récit que je ne peux que, moi aussi, te recommander !
J'ai deux notes pour ce livre, la première considérant le fait qu'il est en lice pour le concours du prix littéraire des collégiens, je lui donnerais un 4 ou un cinq étoile ( parce que présentement, pour moi c'est le meilleur livre de trois déjà lus, il m'en reste quand même deux a lire )' L'histoire est ... Le suspense m'a tenu à ce livre longtemps, L'envie que le livre ne se termine pas m'en a éloignée ... Avant de commencer le christ obèse, j'ai lue Room, je trouvais le parallèle intéressant quand même :)
Personnage attachant... Mais surtout troublant. Si ça avait été un film, j'aurais été ce genre de personne qui hurle a l'écran " mais non fait pas ça , t'es ben cave !!"
Bref j'ai adorée ça :)
La deuxième note, je crois que si ce livre n'était pas en compétition, je n'aurais peut être pas autant appréciée sa fraicheur :) ça aurait été un 4/5 sans doute ... :) mais bon, la vie c'est que je le lis dans un contexte de ... Je choisi lequel j'aime le mieux pi que je trouve le mieux écrit le plus intéressant alors voilà ! Pour l'instant c'est mon préféré !
C'est étouffant et inquiétant mais on ne peut pas arrêter la lecture...et comme c'est un court roman, je recommande une seule plongée. Le titre est étrange et j'hésitais à poursuivre pendant les premières pages et j'ai bien fait! Qui est ce Christ obèse? Celui du protagoniste ou celui d'une société? Il y a beaucoup à réfléchir dans cet excellent livre.
Roman étrange. Ce que j'aime de Larry Tremblay, c'est qu'il sait entrer profondément dans ses personnages et leur donner une voix très unique. J'avais déjà remarqué cela dans L'orangeraie, mais c'est incroyablement plus défini dans Le Christ obèse. Le narrateur est un peu dérangé et ça se sent à travers ses réactions, ses métaphores, ses moments de nostalgie à se souvenir du passé.
L'histoire elle-même est pour le moins particulière. C'est à la fois un sauvetage et une séquestration, où le sauveur est le bourreau. Je ne sais pas si j'aurais dû me questionner dès le début sur l'identité de la victime, mais j'ai plutôt choisi de me laisser porter par le récit. Ça m'a pris du temps à m'habituer au narrateur, mais une fois passé le ton inhabituel, une fois accoutumé aux phrases courtes et à la simplicité du personnage, le roman est intéressant. Ce n'est pas mon préféré, mais il est intéressant.
Je dirais qu'il faut lui donner une chance malgré tout, c'est un roman court et, même si ce n'est pas une lecture facile, il m'a semblé avoir rapporté quelque chose du roman. Avec le temps, je trouverai sans doute quoi, mais en attendant, je me contenterai d'en être satisfaite.
Larry Tremblay schreibt hauptsächlich Theaterstücke, und ich weiß nicht, wie repräsentativ "Der feiste Christus" für sein Werk ist, aber die Romanform hat er hiermit nicht gemeistert. 127 Seiten schwafeliges Psychogramm eines Täters, der Opfer einer lieblosen Mutter war, und sich in einem Täter, der selbst Opfer war, seinen Heiland in Ketten legt. Buchstäblich. Dabei wird man in der deutschen Übersetzung mit Sätzen geschlagen wie: "Der Kofferraum des Wagens öffnete sein Maul und gähnte ganz ungeniert." (S. 11) "Es war ein Lächeln des Herzens, das erlosch wie eine Flamme, die im Wachs ertrinkt." (S. 73)
Auf dem Buchrücken steht:
"Eine seltsam andere literarische Auseinandersetzung mit der Figur des Erlösers: Dunkel, obsessiv, schockierend."
Eine "Auseinandersetzung" habe ich nicht gelesen, sondern eine Ansammlung von Andeutungen, die einander nicht vertiefen. Dunkel, obsessiv, plakativ.
Le Christ Obèse est un roman court, sombre, au style tranché, recherché mais sans fioritures. Le premier tiers de l'histoire m'a happé. Un personnage très bien croqué, paumé, qui se retrouve dans une situation improbable, qui agit spontanément, plus dans l'action que la réflexion. Des scènes sombres, trash même, angoissantes par moment. Le deuxième tiers maintient le suspens. Le personnage se dévoile, ses incohérences se révèlent. On ne sait plus très bien s'il est fiable ou non. À partir de là, Larry Tremblay perd un peu le lecteur. Pas tant du fait que son narrateur sombre dans un fonctionnement dérangeant (cette partie est cohérente et bien amenée) mais dans le positionnement de ce narrateur qui s'ignore lui-même, qui semble se découvrir petit à petit. Cet aspect là est moins bien amenée, tombe presque bizarrement, de façon imprévisible, ce qui amène à se demander si on est effectivement dans le même livre qu'on a commencé. Le lecteur se retrouve un peu pris de court, en dehors de tout code, sans repère, passe du fantastique au thriller, puis pratiquement au polar. Le roman n'en reste pas moins intéressant. L'écriture est travaillée, plaisante, vivante. La fin, menée comme une enquête policière, est résolue bien avant que ne tombe le point final, sur une note fantastique pas déplaisante, mais prévisible. Ça n'en reste pas moins une belle découverte et j'irai volontier tester d'autres textes de L. Tremblay.
Ayant été charmé par l’Orangeraie, je voulais lire plus de l’oeuvre de Larry Tremblay. J’ai opté pour Le Christ Obèse, histoire macabre où un homme ramène chez lui une femme qui se fait battre violemment dans un cimetière.
Je dois avouer que j’avais de hautes attentes puisque j’ai beaucoup aimé l’Orangeraie. J’ai bien aimé le côté obscur de l’histoire ainsi que les nombreux rebondissements, mais j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’informations peu nécessaires. Ça a rendu ma lecture plus difficile.
Le Christ obèse était une lecture intéressante. Je salue la plume de Larry Tremblay qui est remplie d'une multitude de métaphore et de symbole qui permettent une riche expérience de lecture. Ceci dit, j'ai parfois trouvé la qualité de sa plume un peu plate... Les phrases trop droit au but et manquant de prose. Je suis néanmoins consciente que c'est une préférence personnelle.
Ceci n'est pas une lecture pour les âmes sensibles. La violence est graphique.
Voilà un roman qui sort de l’ordinaire. On entre dans l’univers de la folie, de personnages tellement dérangés au plan de la santé mentale, que ça en est troublant. Un livre que je n’ai pas aimé, alors que j’avais vraiment été sous le charme du roman du même auteur: “l’Orangeraie”. Une déception, ce livre n’était pas pour moi.
Tout est dans les métaphores et le symbolisme ici. Un beau mélange de psychanalyse, de religion et de traumatismes familiaux intergénérationnel. Je crois que j'aurais plus apprécié ce livre en le disséquant dans un cours de littérature. Au premier degré, parfois des éléments semblent incohérents ou illogiques, mais rien n'est laissé au hasard.
Un peu glauque, un tantinet mystérieux, assez inattendu. J’aime me faire surprendre et surtout, je déteste les clichés. Dans son univers troublé, Edgar explore l’inexplorable et surtout, l’inexplicable de l’humain. Ce côté irrationnel qui donne au livre une touche originale et moins prévisible.
Un livre très déjanté et déstabilisant, dont le rythme est un peu étouffant, mais très bien écrit et amené. Assez bouleversant, mais écrit d'une plume assez agréable à lire!
c’est le livre le plus étrange que j’ai lu de ma vie?? je ne sais pas trop comment le noter, donc pour l’instant c’est 3/5… bien important de regarder les TW, ce que j’aurais dû faire :’)
Dans l’ensemble, un petit bijou glauque et magnifiquement écrit, quoique le dernier tiers m’a un peu déçu. Par contre, 5 étoiles pour le rythme et la poésie du texte.