"À la sortie de la petite gare, en sentant la moiteur dans l’air et en voyant les palmiers sur le parking, elle a eu l’impression de débarquer dans un autre coin que le Finistère, quelque chose d’étrangement chaud, humide, enveloppant, et elle a su qu’elle allait être bien ici."
Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de films, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule. Après La Grâce et les Ténèbres, Ann Scott livre un roman très intime. Son écriture précise et ses personnages d’une étonnante acuité nous entraînent dans une subtile réflexion sur nos rêves déçus, la solitude et l’absurdité de notre société contemporaine.
Une intéressante introspection des personnages et un style d’écriture agréable (des phrases parfois si bien tournées, justes et percutantes), mais pour aller où ? Pour quoi faire ?? J’ai l’impression que ce livre a lancé pleins de pistes pour n’en résoudre aucunes. Malgré tout une belle réflexion sur la solitude et l’isolement. Bon le passage sur les réseaux sociaux m’a semblé un peu décalé ou dépassé…je sais pas.
Ouf…. Pas mon genre de livre. J’ai trouvé difficile d’être prise dans la tête des gens et en fait, ne jamais en sortir. Plusieurs trames d’histoires sont lancées, mais à mon sens sont mal ficelées ou terminées trop brusquement sans qu’on puisse en comprendre le but. Aussi, je n’étais pas prête à relire sur le confinement alors qu’on vient d’en sortir; c’était lourd. Toutefois, les paysages décrits par l’auteure et les descriptions faites des environnements (maisons, rues, etc.) sont superbes.
c'était déroutant. on suit des personnages insatisfaits de leurs vies, en proie à quelque chose, mais dont ils ne savent pas réellement quoi. c'est des personnages banales, des vies quotidiennes, des pensées typiques qui dénoncent l'absurdité de la société contemporaine. c'était étrangement réellement agréable à lire on comprends les personnages & leurs pensées internes parce que c'est très humain & réaliste ça met en perspective les choses et l'écriture est vraiment jolie
L’histoire est belle et la plume fluide mais ça aurait du s’appeler Les Insupportables. Aussi j’aime pas vraiment l’espèce d’hyper-pessimisme à la française genre le stéréotype c’est déjà que vous êtes prétentieux et que rien ne vous contente pouvez vous ne pas le renforcer en écrivant des livres qui chialent sur Netflix
J’avais entendu parler de ce livre, lors d’un épisode de La grande librairie auquel participait l’auteure. Le sujet me semblait intéressant et j’ai donc décidé de le lire. Malheureusement, Ann Scott fait partie des auteures qui sont plus intéressantes à écouter en entrevue qu’à lire (tout comme certains sont plus intéressants à lire qu’à écouter). Un récit beaucoup trop lent, et les réflexions, quoique belles et intéressantes, sont trop dispersés pour soutenir le livre dans son entièreté. J’aurais voulu l’aimer, mais ce ne fut pas le cas.
Pas mon livre préféré de cette année, j'ai trouvé que le personnage principal était trop dans sa tête et parfois, c'était ennuyant. Je comprend ce que Caro veut dire lorsqu'elle a dit que le style d'écriture est particulier, mais je m'attendais à plus, je crois.
lecture sympa d’une lesbienne (ou presque) parisienne dans la cambrousse + jolis fragments de vies d’artistes (pdv de leo pas necessaire, c juste un homme chelou et fracassé, non merci)
C'est franchement bien jusqu'à ce que ça devienne des monologues de boomers aigris entendus mille fois - ouin ouin aujourd'hui plus personne se parle on sait que regarder Netflix : mais quelle plaie
Je n’ai pas du tout été touchée par ce récit plein de mépris!!!! Its giving crise de la quarantaine chez une personne qui se croit mieux que tout le monde et incomprise alors que c’est justement elle qui n’est pas capable de voir la beauté qui l’entoure. Très « on vit dans une societer » et le discours sur les réseaux sociaux j’en parle même pas mdr. En plus de ça y’a pas mal de choses assez invraisemblables au cours du récit, bref ça se lit mais j’ai pas aimé.
La réflexion pourrait être intéressante : quitter Paris , être seule quelque part , etc. Mais je n’ai pas été marquée par ce livre … il manque quelque chose ?..
Alex, compositrice quadragénaire, quitte Paris et ses inséparables amis, Jacques et Margot (aussi célibataires, sans enfants), pour habiter une ville en bord de mer en Bretagne. Choisir de vivre en région plutôt qu’à Paris. Quand on est artiste, ça semble illogique. Qu’à cela ne tienne, Alex ressent le besoin de s’isoler pour créer. Pour donner un autre souffle à sa vie. La décision d’Alex illustre celle de bien des gens, ces derniers temps. Durant la pandémie, beaucoup d’entre nous se sont rendu compte du poids de la solitude. D’autres ont pris conscience que le ralentissement du rythme, la diminution des contacts sociaux leur ont fait du bien.
Pour plusieurs, choisir l’éloignement ainsi que le célibat est dérangeant. Comme si cela portait un jugement sur eux. Sur leur désir de vivre une existence trépidante, sur leur besoin d’être entouré. Mais pour Alex, il y a une acceptation. La préférence de vivre seule plutôt que d’être seule à deux, juste pour ne pas être à part. On considère souvent le choix de la solitude comme une fuite. On croit que ceux qui s’isolent ont peur de s’engager dans des relations interpersonnelles. Est-ce ce qu’Alex fait ?
Oui, quitter famille et amis, être célibataire, c’est parfois effrayant. Quand on s’éloigne, les autres nous oublient-ils ? Bien sûr, les liens se distancient, certains se coupent. Et que ferait-on si on se retrouvait involontairement seul ?
Les Insolents, c’est aussi l’histoire d’une certaine désillusion de la vie que les personnages auraient souhaitée. Vous savez, « avoir une belle vie ». Mais qu’est-ce qu’une « belle vie », en fait ? Travailler beaucoup, posséder des choses, être toujours occupé, etc. ? Ou diminuer son rythme de vie, consommer moins, être plus calme, savourer son existence et être présent ? Un judicieux mélange des deux ?
Puis, en passant comme ça, Scott en profite pour glisser de pertinentes observations sur l’influence des réseaux sociaux sur le climat social.
« L’Internet a tout détruit. La haine, la jalousie, le mépris, la mauvaise foi, les critiques d’amateurs qui se transforment en procès, tout ça a bousillé le moral d’absolument tous les artistes qu’elle connait qui à un moment ou à un autre ont eu un compte ici ou là. » page 164
« Pendant un temps, il trouvait que le virtuel était devenu le réel tant il s’y passait plus de choses importantes ou intéressantes, mais finalement, le virtuel ne sert qu’à se sentir moins seul dans la connerie et la haine des autres et de soi. J’ai pas de couilles mais c’est pas grave, toi non plus. Aux débuts de Twitter, quand il y avait des clashes, les gens s’engueulaient cinq minutes pas se séparaient en haussant les épaules. Maintenant, ça dure cinq heures ou cinq jours, tout le monde s’est radicalisé. Tout le monde veut faire partie de la conversation même si la conversation a mal tourné depuis longtemps. » page 172
Bon, maintenant, je dois dire que je n’ai pas particulièrement compris le choix du titre. Je n’ai pas trouvé d’insolence dans le roman. C’est peut-être davantage perçu comme insolent en France, de vivre seul, cependant au Québec ça passe déjà pas mal mieux.
Malgré tout l’intérêt du propos et des réflexions, ce n’est pas un bouquin qui m’a touché. L’écriture a fait en sorte que je suis restée très spectatrice de l’histoire d’Alex. Il manquait d’éléments sensitifs, émotifs pour que la distance que je ressentais avec elle s’amenuise.
Il m'a fallu quelques jours pour poser les mots de cette chronique. Quand j'ai lu le résumé, je pensais découvrir un roman feel good. Ce qui m'a clairement manqué et ce que j'ai dû mal à "supporter" dans un récit, c'est l'absence de dialogues. Je trouve que cela alourdit énormément le récit.
Alex va quitter la folie parisienne pour se ressourcer en Bretagne et surtout reprendre en main son quotidien. Elle a besoin de se retrouver et de souffler. La démarche est compréhensible mais elle va se retrouver toute seule dans une maison assez isolée. Niveau introspection, elle pourra laisser libre cours à ses pensées car les journées pourraient être longues. Elle ne va pas sociabiliser avec ses voisins et voisines et j'ai donc eu du mal à ressentir de l'empathie pour cette jeune femme.
Ses amis Margot et Jacques sont de la même génération mais eux ne sont pas prêts à tourner la page et se plaisent dans leur vie très active. Ses amis ne viendront pas la voir car ils devront aussi gérer leurs propres problèmes. De nouveau, j'ai été assez hermétique à leurs échanges qui ont été plutôt mutiques. Pour moi, le manque d'échanges réels et dynamiques a été un vrai frein. Je suis restée spectatrice de ce qui se déroule et j'en suis très triste.
Il y aura aussi des interludes avec un certain Léo et de nouveau, j'ai été déroutée par l'arrivée de ce personnage. On pense qu'enfin il y aura une communication développée et profonde mais on reste dans une introspection et donc je ne me suis pas attachée.
Bref, je ne dénigre en rien la plume mais je dis simplement que ce roman n'est pas pour moi, que le manque de dialogues a anéanti toute chance que je puisse me pencher sur cette remise en question d'une vie peu épanouissante. Je vous laisse évidemment vous faire votre propre avis sur ce récit.
J’ai trouvé le livre très juste, percutant et d’une grande sensibilité. Certains passages de la seconde moitié du livre m’ont moins embarquée. Ils m’ont parus moins subtils, un peu décalés, affirmant des points de vue tranchés sur une société à la dérive, comme une colère qui a besoin de s’exprimer, mais sans autre but… Ces passages m’ont un peu perdue dans la dynamique du livre et de l’histoire et les émotions, envies, des personnages. C’est dommage car j’ai trouvé par ailleurs que ces personnages, pleins de contradictions, nous entraînent et nous questionnent et miroir.
Les digressions des 4 personnages présentés au passés tous plus tragiques les uns que les autres remet en question des sujets comme les réseaux sociaux , la solitude et de manière générale les relations entre les hommes.
Livre qui parle de la solitude à travers toutes ses formes. Monologues après monologues tu espères que l’histoire va se développer, aboutir à un point culminant… sans jamais s’y rendre. C’est une lecture moyenne qui ne change pas grand chose, au final.
Lu dans le métro tous les matins aux environs de 10h00 et je me suis franchement demandée si mon insatisfaction vis-à-vis de ce livre résultait de ma mauvaise humeur matinale. Mais Ella m'a dit d'arrêter de penser que le problème venait de moi quand un livre me paraissait chiant.
Rien que le prologue était wtf, une espèce de cliché cinématographique moderne - Alex (le personnage principal) a tout juste 18 ans et débarque à New York toute seule avec une guitare pour un voyage seule offert par ses parents, rencontre qqun dès le premier soir, dort chez elle, elles couchent ensemble, puis il se trouve que la meuf qu'elle a rencontrée est une droguée qui lui vole toutes ses affaires, et l'appartement où elles ont couché ensemble n'est rien d'autre qu'un squat. Donc Alex se retrouve sans affaires, sans argent et surtout (terrible drame) sans guitare. On dirait tellement le début d'un film de merde où ensuite la meuf apprend petit à petit à vivre à NY sans rien etc et rencontre des gens plus sympas et qqun lui offre une nouvelle guitare et on se rend compte qu'elle est super talentueuse puis boom elle trouve l'amour et sa vie devient super classe bref
Là c'était le contraire après le prologue déprimant on sombre dans qqchose de déprimant
En fait on avance dans le temps et les personnages sont censés avoir plus de 40 ans mais donnent vraiment l'impression d'en avoir 20. Je vous épargne une quantité d'autres événements dont l'accumulation et la coïncidence étaient totalement improbables: des suicides, des ruptures, des agressions
D'un autre côté, et je l'insère ici, j'ai bien aimé quelques passages, bien écrits et sensibles, où un rythme s'installait vraiment et où on avait l'impression que l'autrice lâchait enfin prise ou qu'il se passait enfin quelque chose de sincère, qu'on atteignait qqchose.
Mais honnêtement la plupart du temps c'était soit des histoires tellement wtf (genre la meuf dont le frère s'est suicidé qui décide d'enterrer son corps avant que ses parents ne le voient pour ne pas leur faire de la peine et qui ne leur a toujours pas dit 20 ans plus tard donc ils pensent que le petit a juste disparu, peut-être toujours en vie - je m'en remets toujours pas on est censé être chez des petits bobos parisiens - ça je peux vous dire c'était vraiment hardcore à lire à 10h du matin dans la 13) soit des longs discours un peu réac sur le fait que la vie, le monde, la musique, les gens, rien n'est comme avant et avant c'était trop bien et il y avait David Bowie et Lou Reed
C'est un livre qui se veut trop de trucs, réflexion sur la vie sur les gens sur la solitude sur la musique sur l'amitié sur la société sur le COVID (qui apparaît comme une fleur à la fin) mais qui ne sait pas par où commencer donc qui trébuche, malgré sa sensibilité, et devient un petit livre un peu boudeur et pas content
J'ignorais complètement qu'Ann Scott fut la colocataire de Virginie Despentes. Mais apparemment, l'autrice a quitté Paris il y a quelques années pour la Bretagne.
Ce roman met en scène son double littéraire, une musicienne quittant l'effervescence de Paris pour le Finistère.
Je comprends un peu les critiques qui reprochent au roman son absence d'intrigue au sens strict du terme ou la conclusion abrupte des différentes trajectoires dans les dernières lignes.
Néanmoins, ce roman a su me cueillir. Par la plume, talentueuse et percutante, par sa sensibilité, délicate et mélancolique, par son propos, vieillir dans un monde cynique et désabusé où tout le monde cherche, à sa manière, à (se) fuir.
Ann Scott dresse le portrait d'une époque et d'une femme qui tente de se réinventer.
Le roman met en évidence, d'une façon subtile, cette remise en question au crépuscule de l'existence. Comment continuer à vivre quand le monde va si mal et qu'on a déjà gaspillé, perdu plus de la moitié de sa vie ?
« Cuisiner ou aller se balader, regarder un bon film ou lire un livre, et partager ça avec des amis. Mais les amis, maintenant, ils ne font plus rien d'autre que débattre et cracher sur tout. Personne ne veut plus simplement être content de passer une bonne soirée. Il faudrait trouver des brèches d'insouciance, de la complicité, un fou rire avec quelqu'un, n'importe quoi, mais l'insouciance a l'air d'avoir disparu et à la place il n'y a plus que l'angoisse, et il finit par avoir le sentiment que bientôt, plein de gens vont se mettre à faire des trucs très moches. Il marchait le long de l'écume et il en arrivait à la conclusion que tout manque de spiritualité, de dimension, d'humanité plus profonde, et sans doute que tout le monde le ressent, ce manque, quand on n'est pas distrait par les écrans. C'est pour ça qu'il relit Victor Hugo en ce moment, par besoin de héros qui inspirent, des héros symboliques avec des valeurs. Enfant, il entendait dire que la société progressait, mais c'est faux. C'est toujours la même soif de violence avec le même besoin de trouver quelqu'un à blâmer. »
Une réflexion sur le besoin de solitude, de renouveau, de changement radical, lorsque la vie citadine n’apporte plus que chaos, histoires d’amour glauques ou décevantes et une impression de se perdre. Bien écrit. Certains passages décrivent avec finesse les sentiments contradictoires, tant pour la narratrice que pour ses amis restés à Paris. Alex est une artiste, une musicienne, qui évolue à Paris dans le microcosme artistique, ses outrances et ses états d’âme. Tantôt récit au passé de ses liaisons et coups d’un soir, tantôt introspection et invitation à la solitude et à la contemplation au présent, le récit nous emmène aussi dans les pensées d’autres âmes seules, car plus ou moins cabossées par la vie. Tous cherchent la paix et surtout, tous cherchent une âme sœur, un(e) ami(e), pour qui continuer à exister. J’ai bien aimé cette alternance de points de vue.
Romanzo capace di descrivere l'atmosfera contemporanea del vivere, la necessità di isolarsi per ritornare a leggere ed ascoltare il mondo intorno a noi. Un romanzo senza particolare azione, dove l'azione è la condizione umana, o quantomeno di una parte dell'umanità, nell'attraversare il contemporaneo, persino la pandemia. La solitudine dell'essere umano nella società moderna da chi rifuggita da chi ricercata alla ricerca dell'incontro reale e concreto senza sconti con il mondo e l'altro. Romanzo di atmosfere e di relazioni anche descrivendo le persone lontane e allontanate dalle relazioni umane.
Juin 2024. Il y avait des moments introspectifs d’Alex vraiment pertinents qui me touchaient. Mais tous les autres personnages?! (Surtout Léo, franchement j’ai pas compris l’intérêt.) Et ça menait où tout ça? Et introduire le confinement et tout, c’était de trop. Je n’ai pas le recul nécessaire pour avoir envie qu’on me rappelle cette période. Alors, oui, l’écriture est intéressante mais pour la construction de l’histoire, je n’ai pas accroché. Je reste curieuse de lire d’autres romans de cette autrice.
Gracias a dios no lo compré sino que lo saqué de la biblioteca pública. Un libro sin pies ni cabeza. Tras un inicio prometedor, la novela se pierde en contarnos las pequeñas miserias de unos seres aparentemente muy unidos pero que parecen sentir una enorme soledad. El porqué de la huida de la protagonista a un pueblo de la Bretaña no queda muy claro. El episodio del chico con la pistola, tampoco. Etc, etc. Situaciones esperpénticas, poco creíbles, la historia de Leo, resuelta deprisa y corriendo....Desmerece un premio como el Renaudot.
je crois que je reste assez perplexe après avoir fini ce livre.. je ne suis pas sûre de ce que j’en pense. Je trouve certains personnages d’un pessimisme et d’un auto centrisme assez déroutant ? Mais le livre propose une réflexion intéressante autour des séquelles du passé, des regrets qui peuvent nous suivre, de la solitude… Peut être n’ai-je pas suffisamment été déçue par la vie, peut-être n’ai-je pas assez vécu, pour comprendre ce dont cette histoire parle réellement ?
une bonne dose de pessimisme et de résignation de vieux cons dont le centre du monde est leur propre nombril ?
3,5/5 Ce livre a gagné le Prix Renaudot 2023. Ann Scott a une très belle plume et nous livre ici une réflexion sur la solitude avec Alex, 45 ans, qui décide de quitter Paris et ses amis Jacques et Margot pour s'isoler au milieu de nulle part.
J'ai bien aimé l'ambiance mélancolique de ce roman et la remise en question des trois personnages, mais surtout d'Alex qui prend action pour évoluer. Il ne faut pas s'attendre à une histoire remplie de péripéties ; il y a peu d'action. Au final, je suis restée un peu sur ma faim, ne sachant pas trop où l'autrice voulait nous amener, mais l'écriture a fait en sorte que j'ai passé un bon moment!
Lire ce livre, c'est un peu comme regarder de la peinture sécher. Je suis un peu méchant, mais Les Insolents bouge à la vitesse d'un paresseux. L’idée est intéressante, on suit la vie d'une musicienne pendant le confinement. Pendant 190 pages on va vers plusieurs scenarios, et pendant les trois dernières pages, tous sont résolu sans explication. Selon moi, en ajoutant 50 pages supplémentaires, on aurait la possibilité d'en ajouter une, ou même deux étoiles.
Je ne l'ai vraiment pas aimé. C'était un looong discours répétitif sur l'internet, les trolls, les médias sociaux, la solitude, les gens qui ont beaucoup de regrets, qui sont freinés dans leur élan....... Je vois que beaucoup critiquent la partie qui parle du confinement. Je ne sais pas pourquoi mais récemment je suis tombé sur plein de romans qui incluent la pandémie dans leur récit. (Ca rend plus véridique??) Et je n'en peux plus. Ce n'est vraiment pas agréable à lire. Décue.
I found interesting notes and contemplations on life and the impact of our current style of living and social media technologies on culture and on people. Yet these sparks were hidden in a story that never quite grabbed me. I could not relate to the main characters at all and their psychological and unaddressed issues got in the way. This weakened the credibility of the story and the ideas that the author seemed to want to share.