L'été finit à Florence, ville des princes et des énigmes. Mon histoire, elle, commence. Je m'appelle Luca et j'ai disparu. Deux êtres s'en vont à ma recherche : Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords de la gare. Que je vous dise : je suis mort. Pourtant, c'est bien moi qui vous parle.
In 1999, Besson, who was a jurist at that time, was inspired to write his first novel, In the Absence of Men, while reading some accounts of ex-servicemen of the First World War. The novel won the Emmanuel-Roblès prize.
L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.
Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.
Second livre de Besson pour ma part et pris un peu au hasard. Je ne savais pas à quoi m’attendre mais j’ai beaucoup aimé ma lecture. On est ici plongé dans Florence pour suivre le destin de 3 personnages dont la conscience est projetée à travers les différents chapitres. On alterne leur point de vue, on se mêle à leurs doutes, leurs peurs et puis à cette histoire qui les uni.
L’écriture est belle, beaucoup de phrases que je note dans un coin de la tête parce qu’elles me parlent et l’émeuvent. Je pensais au fil de la lecture que la fin serait différente mais ce n’est pas un polar, ça n’a pas besoin de l’être en définitive. Une pensée pour Florence qui est très belle dans ce récit. L’Italie dépeinte dans ce roman de est très visuelle dans le choix des mots, j’ai adoré.
Une belle histoire qui explique bien la dualité de l'amour. Un point de vue narratif intéressant, face à 3 personnages dont un qui est mort. Une fin un peu courte, j'aurais aimé plus d'explications mais c'est ce qui nous scotch aussi sur place.
Ce qui m'a le plus marquée, ce sont les citations de Pavese au début de chaque nouveau chapitre (note à moi-même, de lire Pavese).
3/5, parce que l'histoire ne m'a pas passionnée, emportée... Mais j'ai tout de même apprécié cette lecture. Toutefois, elle ne me marquera pas très longtemps.
Книгата на български е преведена като "Една италианска любов". току-що я приключих и имам чувстовото,че съм си изгубила времето. книгата има обещаващо начало, но после забива. героите непрекъснато повтарят какво изпитват и как се чувстват, което в един момент става доста досадно. Давам две звезди заради Лео, който изглежда интересен тип, но за съжаление авторът го е оставил на заден план. може би би се получил хубав филм от историята.
three people speak in the book: Luka, bisexual young man, found dead on the banks of Arno in Florence; Anna, his fiance and Leo, Luka's lover. The story begins as Luka is found near the river - he describes everything from the puzzled policemen who found him, and the autopsy (very tickling) to the constant itch he feels on his cheek, but could not touch (as he's dead, u know). Leo is a character - one of those boys who hang on the rail-stations waiting to be called in the toilettes.
Très bon livre à l'écriture toujours aussi fluide et élégante qui se lit d'une traite grâce à ses chapitres courts et à sa triple narration. Le mystère du livre n'en est pas un mais l'intérêt réside dans le ressenti des trois personnages et en cela, Philippe Besson excelle tant il arrive à trouver les mots pour transcrire le fond de la pensée de chaque protagoniste. Une belle écriture de l'intime.
Dopo averlo terminato, mi sono chiesta se fossi stata vittima di uno scherzo. E' uno dei romanzi più idioti che abbia mai letto, non mi capacito ancora di averci sprecato tempo.
Personaggi stereotipatissimi, narrazione al limite del finto e del pretenzioso, per non parlare dello snodo decisivo della trama... sembra una barzelletta allungata di 200 pagine.
3 voci. 3 vite. 3 persone che narrano una storia. • • • Romanzo ben scritto, scorrevole e promettente, ma non osa e i personaggi restano scarsamente caratterizzati.
Idea di partenza molto originale e interessante ma poi la promessa non è stata mantenuta… L ho trovato sì scorrevole ma piuttosto “vuoto”, tanti stereotipi e zero profondità …. No, non mi è piaciuto.
Avendo letto "Non mentirmi" e "Un certo Paul Darrigrand" avevo alte aspettative. Non è male, ma sembra più un esercizio di scrittura, una storia che inizia in media ras e finisce in media ras con personaggi che non hai modo di conoscere a fondo, non sai chi erano e chi saranno, puoi solo supporre in base allo spiraglio che intravedi, nelle loro vite, da questa porta scardinata dalla morte di Luca, il personaggio che lega gli altri due. E' uscito prima degli altri, che hanno reso Besson famoso per un motivo, e si vede come sia quasi acerbo il suo stile. Però, bello. E forse sono di parte perché questo scrittore ha il mio cuore con "Non mentirmi".
Bem, é um Philippe Besson e não desmerece, de forma alguma esse facto. Três personagens - Luca, que aparece morto no Arno em Florença, Anna, sua namorada e Leo, seu improvável e secreto amante, um prostituto. Na primeira parte a grande curiosidade é dada às falas de Luca, que vai dissertando sobre a sua condição de cadáver - a sua autópsia, a preparação do corpo para as cerimónias fúnebres e o funeral própriamente dito; Anna e Leo falam dos seus relacionamentos com Luca e mostam como reagem ao seu desaparecimento... Depois na segunda parte , Luca está menos presente e Anna e Leo começam a ser as personagens mais importantes e aparecem nos seus relatos alguns personagens adicionais e secundários. Na terceira parte já só "falam" Anna e Leo, numa busca da verdade sobre a vida de Luca e principalmente sobre como terá ocorrido a sua morte. Finalmente num curtíssimo final, é o próprio Luca a contar o que aconteceu naquela noite em que morreu, mas curiosamente deixa no ar se foi um acidente ou um suicidio... É um livro diferente de Besson, não no seu conteúdo, mas na forma como ele o apresenta, deveras curioso e com citações preciosas de Cesare Pavese no início de todas as quatro partes. Essencial para quem gosta de PB, e também para quem gosta da magnífica cidade de Florença, para mim a mais bela cidade de Itália.
La plume de Philippe Besson m’a encore une fois de plus touché au plus profond de mon âme poétique. La lecture de ce livre s’est révélée tout simplement un voyage magnifique en Italie. J’ai plongé dans la vie des trois protagonistes: Anna, Luca et Leo. Une dualité de l’amour très présente. On peut effectivement s’interroger sur le titre du livre: fait-il référence à Luca ou Leo ? Ce dernier, tout particulièrement, a illuminé autant ma vie que cette histoire, la vie est parfois faite de hasard: la rencontre du destin dans l’univers (serendipity). Tandis que Luca, enterré après son décès soudain, nous suivons son regard, sa perpective sur les deux personnes qu’il a aimé. La description du temps dans le sens propre comme figuré est ici un symbole de douceur et de force. La dernière image, la dernière ligne du livre est la réponse que le lecteur se pose: comment Luca est-il mort ? La comparaison à l’ange de la mort, au Christ est très présente, celle qu’il voulait donner pour sa famille très chrétienne. Ses parents avaient honte de son attirance pour les hommes. Le roman conclut sur une note de douceur avec cet envole et les souvenirs heureux que Luca a partage avec Anna puis Leo. Merci à Leo d’avoir donné de l’amour, des gestes, cette rencontre sans rien attendre en retour, un amour d’une douceur qui fait pâlir les Anges.
«Se mi annoiassi troppo, potrò sempre contemplare gli affreschi della cappella Brancacci. La vita di san Pietro a fumetti è pur sempre uno spettacolo. In realtà, però, preferisco le rappresentazioni del peccato originale. Questa colpa per cui continuiamo a pagare mi ha sempre interessato. E l’urlo silenzioso di Eva cacciata dal paradiso… d’un tratto penso che potrebbe essere il mio. Per scacciare l’umor nero, mi resterà il magnifico viso di Filippino Lippi, quell’autoritratto sorprendente. Sono andato spesso a confrontarmi con quel giovane dalla faccia femminea, dalle labbra carnose, dallo sguardo un po’ timido e sprezzante. Credo che volga gli occhi solo per me, per osservare me soltanto”.
“Un ragazzo italiano” di Philippe Besson è un giallo innovativo a tre voci dove a parlare è dapprima il cadavere. Luca, ragazzo fiorentino affogato nell’Arno, descrive il percorso della sua salma a partire dagli attimi del ritrovamento e dell’autopsia fino al funerale nella Cappella Brancacci. Mentre il morto affronta la decomposizione e schiude al lettore i suoi segreti, i personaggi di Anna e Leo si sostituiscono alla polizia e conducono ciascuno la propria indagine, scavando nella memoria al fine di gettare luce sugli ultimi, foschi istanti dell’esistenza di Luca e sulla sua doppia, insospettabile vita sentimentale.
Magistralmente strutturato, il libro è diviso in quattro sezioni introdotte da citazioni di Cesare Pavese e articolate in un crescendo di teatrale intensità. Noir d’autore, il testo è anche una cruda descrizione del lutto e una sofisticata rappresentazione di una duplice storia d’amore: una ufficiale e l’altra segreta, innominabile.
Je suis encore novice en ce qui concerne la littérature de Besson. J'ai décidé de lire les titres qui ont été traduits en polonais. Dans ce récit, l'auteur mélange les points de vue de trois personnages : le point de vue du mort, qui raconte entre les lignes, et les points de vue des deux personnages principaux, Léo et Anna, qui ont quelque chose de plus profond en commun avec le mort. Une composition très intéressante, je dois l'admettre, d'autant plus que Luca, le défunt, est le seul à pouvoir fournir des informations concrètes sur sa mort, tandis que Leo et Anna ne peuvent que spéculer. Cela conduit à une intrigue et à une rencontre très intéressantes entre les deux, et à une solution finale que seul Luca lui-même peut fournir. J'ai apprécié la lecture de ce roman, Besson a décrit les personnages d'une manière intéressante, bien qu'il se soit principalement appuyé sur des archétypes. Ma seule réserve concerne le langage trop grandiose et les épithètes exagérées, bien que la traduction polonaise ait pu jouer un rôle à cet égard.
Купих си книгата преди много години, когато бях млада и не поставях под съмнение препоръчаните ми книги. Дори мисля, че книгите бяха две, поредица, Една Френска Любов и Една Италианска Любов. Каквато о да е причината, в тази книга не намерих нищо. Не ми хареса нито стила на писане, нито как еднакво звучаха трите герои, от чиято уста четохме романа, нито самия сюжет. А може би просто самият Филип Бесон не ми е по вкуса. Ще отдам на книгата едно - страниците бяха дебели и беше много приятно да ги разгръща човек. Дали това се дължи на факта, че книгата е старо издателство (2006г.) или вече просто няма книги с толкова дебели страници, не знам. Може причината да е в това, ме дебелите страници са по-евтини за производство. Каквато и да е причината, разгръщах страниците с удоволствие.
Il y a quelque chose dans l'écriture de Philippe Besson que j'aime beaucoup. Et maintenant je pense que c'est l'ambition contrôlée avec qui ses histoires se déroulent. Ses livres ne sont pas très grands, ni très ambitieux, ni très compliqués, ni très inaccessibles, mais en même temps, ils ne sont pas très simples, ni très faciles, ni très accessibles du tout.
Un garçon d'Italie est un exemple parfait de ses qualités. Il a mis en place une perspective vraiment unique qui élève le livre, tandis que l'histoire est assez contenue et simple. Et je l'adore ce style de Besson, ses livres sont toujours une expérience agréable.
Lu en quelques heures, le style est fluide. Choix narratif intéressant, on s'attache aux personnages, et la fin vient bien trop vite. Par moment, le style lui-même est daté, des formulations qui m'ont questionné, propos misogynes qui parfois sonnent presque avec un fond d'homophobie latente, dans la formulation même. Je ne saurais l'expliquer exactement, une étrange impression. Les recherches sur l'auteur tendent vers quelque chose de maladroit, ou de stéréotypé d'une certaine manière. Mais cela reste un beau texte, avec des sentiments que l'on perçoit, d'Anna à Luca, de Luca à Leo, et vice-versa.
Luca viene trovato morto sulle rive dell’Arno, nessuno conosce il motivo, ma c’è molto altro che in pochi conosco davvero. La sua vita diventa teatro di ricordi, sensazioni e segreti che verranno a galla come il suo cadavere in una notte di fine estate. Saranno proprio Luca - da morto, Anna - la sua fidanzata, e Leo - il suo amante, a raccontare la propria versione dei fatti. Non un noir ma una storia ricca di riflessioni e domande alle quali a volte è impossibile rispondere - da vivi o da morti. Difficile non rimanere ammaliati dalla coinvolgente narrazione di XXX. I protagonisti della storia calcano un palcoscenico cartaceo raccontando emozioni e vicende in un tandem perfetto che guida il lettore alla scoperta di tre storie che in comune hanno la vita, l’amore e la morte. Bello, da divorare.
Sans doute ne suis je pas totalement objective dès qu'il s'agit d'une œuvre de Philippe Besson tant j'aime sa plume et sa manière de nous conter une histoire par bribes, mais une fois de plus il a su me transporter. Dans une histoire ordinaire et tragique. Habituellement réfractaire aux romans touchant au policier, l'approche offerte par l'auteur m'a totalement charmé et je n'avais qu'une hâte à l'image d'Anna : découvrir la vérité. De la vie. De la mort. De tout ce qu'il y a entre les deux. Une fois de plus, un coup de cœur.
I’m just wondering if there’s an English version?? (or even a Spanish version.) I have every intent to learn Italian but until then would LOVE to read this book.
**NON HO LETTO QUESTO LIBRO**
Mi chiedo solo se esiste una versione inglese? (o anche una versione spagnola.) Ho tutte le intenzioni di imparare l'italiano, ma fino ad allora mi piacerebbe leggere questo libro.
One thing about me : je ne lis jamais de livres dont le personnage principal est déclaré mort d'emblée. Lire les pensées d'un mort pendant qu'il est mort ? Big no. Et pourtant, here I am, au bout d'un livre correspondant parfaitement à cette catégorie. C'est pour dire à quel point l'écriture de Phillipe Besson change tout (also means : c'est pour dire que I'm a whore for his words).